En réalité, cette affaire est tout simplement symptomatique de la soviétisation de la France.
Dejà des cas isolés de « justice de classe » marxiste avaient été dénoncés, pas toujours avec succès, par leurs victimes ou leurs proches.
Déjà les médias avaient unilatéralement pris le parti du système, du plus important quotidien à la plus petite feuille de chou bimestrielle.
Le système d’éducation était marxisé depuis bien longtemps. Pourtant, la droite, au programme (sinon aux actions) presque libérales par défaut (puisqu’il n’existe aucun parti libéral en France), a été élue deux fois par le simple motif que les vrais exploités, ceux qui font vivre la raccaille politico-fonctionnaire par leurs impôts prélevés sur leur dur labeur, deviennent de vrais prolétaires : ils prennent conscience de l’illégitimité de leur exploitation. Pour parler un langage simple, ils en ont marre. Les serfs ne réclament pas la fin de leur servitude, oh non – ils n’en sont pas là . Ils voudraient simplement que leurs seigneurs les laissent un peu souffler.
Le Pen propose de baisser l’IR. Le Pen a eu 20%. S’il demeure le seul à faire de la baisse de cet impôt le plus inique un message fort, à la prochaine élection, il aura plus ; à la suivante, plus encore, jusqu’à ce qu’il soit élu ou que ses ennemis trouvent un statagène pour l’en empêcher. Pourtant, et sans préjudice de son nationalisme que je ne partage pas, je doute fort qu’il tienne jamais ses promesses. C’est un dirigiste et un brigand comme les autres membres du système auquel contre toute évidence il se prétend extérieur ; il a déjà volé (ses propres sympathisants!), et quand bien même il baisserait ce fameux IR, ça ne durerait guère plus que la réforme agraire Léninienne, et pour déboucher comme elle sur une situation pire que la précédente.
Qu’avons-nous aujourd’hui? Il ne faut pas s’y tromper. Nous sommes en face d’une tentative de terrorisme intellectuel. Pascal Salin, économiste de renommée internationalle, est traîné dans la boue par l’inteligentsia gardienne du temple étatiste. Insultes, invectives et autres preuves patentes d’infériorité intellectuelle ne sont que les arbres qui cachent la forêt. Le plus grave, c’est que des fonctionnaires aient failli à leur devoir de réserve en provoquant un vote non pas en leur nom propre (alors qu’il est évident que seuls leurs sympathisants ont voté) pour salir des hommes qui ont été choisis légalement selon les règles du jeu de leur propre système inique, au seul motif qu’ils s’y opposent.
Nous savons très bien que les jurys précédents étaient, eux, tous fortement marqués par le marxisme et le keynésianisme à divers degrés – et ceci, y compris quand la droite était au pouvoir. Cela n’a scandalisé personne, et cela est la preuve irréfutable de la malhonnêteté inhérente aux accusations de non-neutralité du jury.
Comment peut-on accepter pour acquis que l’ouverture d’esprit soit de gauche? Il n’y a que dans les pays communistes qu’on a jamais sélectionné les artistes autorisés à s’exprimer sur leurs origines sociales.
Ne croyez pas une seconde le contraire : ce qu’on attaque ajourd’hui, c’est la possibilité même pour un non-étatiste d’obtenir un poste de décideur dans l’administration et les organismes placés sous sa dépendance. Si vous croyez réellement dans la pluralité, qui que vous soyez, vous avez envers vous-même le devoir de vous lever et de dire non! à la censure idéologique des syndicalistes universitaires. Si vous croyez dans les Droits de l’Homme et dans la présomption d’innocence, vous avez envers vous-même le devoir de vous lever et de dire non! aux accusations calomnieuses selon lesquelles le jury serait partial, alors que celles-ci reconnaissent d’entrée que les candidats libéraux sélectionnés sont minoritaires.
Il faut agir maintenant. Demain, sous le joug d’un Le Pen, d’une Laguiller, voir même de Sarkozy ou Hollande, ce ne sera peut-être plus possible.
Tout à fait !
Fondons la ligue de défense des PFAE
(pauvres fonctionnaires anti-étatistes),
et nommons le fonctionnaire anti-étatiste
glapissant Pascal Salin à sa tête.
Donnons ensuite un morceau du territoire national
à ces braves gens pour qu’ils nous montrent comment
ils construisent une société.
Je propose … euh … la terre Adélie !
Un peu froide, certes,
mais elles/ils n’auront qu’Ã passer des contrats avec
quelques manchots empereurs pour se réchauffer.
De mauvaise foi, moi ? Oh, juste un peu taquine …
Mademoiselle M.
Fonctionnaire et libéral, pour mademoiselle M.