En août 2003, un bateau allemand à destination de la Lybié était arraisonné par l’armée US. Il recelait dans ses cales des centrifugeuses (pour enrichir l’uranium) prêtes à l’emploi, importées de Malaisie après un transit au Qatar. A ce moment là , Khaddafi n’avait semble-t-il pas pris la décision finale de renoncer aux « armes de destruction massive ». C’est seulement en décembre, après que Saddam eut été délogé de son trou, que Khaddafi renonça publiquement, une bonne fois pour toutes, aux WMDs.
Qui connaissait l’étendue du programme d’armement de la Lybie ? Qui pensait que la Lybie voulait se doter de l’arme suprême ? Qui s’imaginait qu’un pays sous-développé, aux moyens très limités, pouvait acheter en kit tous les composants d’une arme atomique ?
Les Lybiens ont commencé à envoyer les documents et les usines achetées vers les USA, un premier Boeing rempli d’archives ayant déjà fait un voyage. Il contenait notamment le « blueprint » d’une arme nucléaire fonctionnelle.
Aujourd’hui on découvre que les Lybiens n’avaient pas seulement le « design » de l’arme, les usines pour produire les éléments, mais avaient déjà commencé à produire un peu de plutonium…