On prend les mêmes ou des équivalents et on recommence… (voir Au pays des dingos, Arlette est une vedette + Un débat équilibré et pluraliste + Restons zen ! + Chronique du pluralisme à la française + Chronique des rebelles institutionnels). Mercredi soir dernier sur Public Sénat, la chaîne étatique entièrement vouée à chanter les louanges de la caste exploiteuse politico-étatico-syndicaliste (il y en a une autre pareille) – je l’ai déjà écrit mais il faut le répéter inlassablement –, était retransmis un débat ayant eu lieu quelques jours auparavant au théâtre du Rond-Point à Paris dans le cadre de la série de débats « Les Débats Du Monde » :
« MERCREDI 11 FÉVRIER
Débat Le Monde : « Les Nouvelles Gauches«
Un débat animé par Edwy Plenel, directeur de la rédaction du journal Le Monde.
avec :
Olivier BESANCENOT, Porte-parole de la Ligue Communiste Révolutionnaire
Patrick BRAOUEZEC, Député-maire de Saint Denis (PC)
Aurélie FILIPPETTI, Conseillère municipale Les Verts, Paris
Philippe MANGEOT, Rédacteur en chef de la revue Vacarmes
Arnaud MONTEBOURG, Député de Saône et Loire et fondateur du Nouveau Parti Socialiste (PS)
Henri WEBER, Sénateur de la Seine-Maritime (PS) »
Autrement dit une bande de raclures esclavagistes – y compris l’animateur – de diverses sensibilités et tendances : quatre ex-post-néo-marxistes-léninistes (un trotskyste, un stalinoïde et deux ex-trotskystes plus ou moins social-démocratisés), un socialiste-républicain « musclé », une écolo-alternative et un gauchiste à l’américaine tendance « anti-discriminationiste » tous azymuts et notamment partisan de la « lutte contre les discriminations » à l’égard des LGBT (Lesbiennes Gay Bi et Trans)…
Par ailleurs – ô surprise ! – ce sont tous à des degrés divers des profiteurs sans vergogne de « l’Etat ».
Naturellement le débat était très complaisamment animé par Edwy Plenel. Et dire, au passage, que c’est ce même Edwy Plenel qu’un propagandiste de l’étatisme, escroc conceptuel et pseudo-anticonformiste comme Philippe Cohen (et accessoirement Pierre Péan) a osé présenter – je caricature à peine – comme promoteur zélé (aux côtés d’Alain Minc et Jean-Marie Colombani) de la « « pensée unique » « pro-libérale« , « pro-mondialisation » et « pro-américaine«  » (on ne mettra jamais assez de guillemets…). Cela dit on n’en attendait pas moins de l’un des principaux collaborateurs de l’hebdomadaire qui représente l’une des deux-trois tendances archi-dominantes (socialiste-républicaine en l’occurrence, le point commun de ces tendances étant l’anti-libéralismeÂ…) de la bien-pensance à la française : Marianne.
c’est vrai qu’il serait temps que certains sortent leur dictionnaires pour savoir ce que libéralisme veut dire! le libéralisme est l’expression de la liberté de l’individu.
Il faut arreter de dire que le libéralisme ce n’est pas bien en donnant l’exemple des socialistes de droite!
Et quand ce n’est pas Public Sénat, la chaîne étatique entièrement vouée à chanter les louanges de la caste exploiteuse politico-étatico-syndicaliste –
c’est France culture
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/matins/
et par exemple la chronique de Miguel Benasayag, de ce matin 20 février 2004, à 8H30.
En allant sur le site dont l’adresse est donnée, vous pourrez écouter et entendre la renaissance d’un type de procès qu’on croyait avoir disparu avec l’implosion de l’URSS.
Erreur : le pluralisme audio-visuel à la française est bien l’un des derniers bastions communistes.
Les séides trotskystes de l’Université en France sont en alarme depuis que Pascal Salin, professeur des universités, a été nommé président du jury du concours de l’agrégation en sciences économiques en 2003 et qu’il a choisi, pour constituer le jury, des collègues.
Ils avaient pu construire et bétonner tranquillement leur position dans la citadelle universitaire depuis la décennie 1970 et voilà que ce professeur et certains de ses collègues ne les agréent pas ; pire, ils les inquiètent.
Et ils veulent le faire savoir. Et ils le font savoir par leurs courroies de transmission attachées comme chacun sait au pluralisme, à défaut de l’être à la république, à la démocratie, à la vérité, à la liberté.
Après que, malgré l’absence de toute base légale, ils ont tenté de faire se prononcer contre ce jury, sitôt constitué, le Conseil National des Universités, l’organisme suprême de gestion des carrières des enseignants de l’Université, – « information » relayée alors par Le Monde, mi 2003 -, ils ont mis en place une manoeuvre qui commence à affleurer, c’est :
– un billet venimeux d’un journaliste de France Culture, vendredi matin dernier 20 février 2004,
– un article de Libération aujourd’hui mardi 24 qui, fidèle à sa tradition, n’hésite pas à faire feu de tout immondice, et
– ce même jour une interview par Classic FM d’un professeur qu’on dira « qui ne prend pas parti », comme si on pouvait ne pas prendre parti.
Pourquoi cela ? Tout simplement maintenant,
– parce que des candidats jugés admissibles par le jury, à la suite de la première épreuve qui vient de se terminer – il y en aura deux autres -, ne leur plaisent pas et
– parce que des candidats qu’ils voulaient voir admissibles, ne le sont pas :
«On est en face d’un énorme scandale», juge Thomas Piketty, directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (et chroniqueur à Libération).
Oui, Monsieur Piketty, vous dévoilez en effet, enfin, le scandale de l’Université en France.
[…] le sujet, on pourra se reporter à : – http://www.quebecoislibre.org/06/061210-3.htm – http://www.pageliberale.org/?p=961#comment-9140 – […]