Les affaires de corruption, de détournement d’argent public pullulent dans le milieu politique et syndical français. Le coût de cette corruption endémique s’élève vraisemblablement, annuellement, à plusieurs milliards d’euros (plusieurs centaines de francs par français) !
Beaucoup de français sont résignés à cela, ils y voient quelque chose de « normal », de fatal, qui serait dans l’ordre des choses et contre lequel nous ne pourrions rien faire.
C’est complètement faux.
L’homme politique en charge de l’argent public a eu, a et aura toujours bien entendu la tentation de piocher dans la caisse. La malhonneteté est dans la nature humaine. Contre ça nous ne pourrons jamais rien faire et quelquesoient les mesures que nous prendrons, il y aura toujours des hommes politiques pour céder à la tentation, détourner de l’argent public, se rendre coupable de corruption.
Mais cette corruption inévitable pourrait cependant être réduite au strict minimum, à un niveau bien moindre que celui qui a cours actuellement en France, si seulement nous instaurions un contre pouvoir fort chargé de surveiller les élus responsables des deniers publics et de les punir en cas de faute. Ce contre pouvoir fort, c’est le pouvoir judiciaire bien sur, la justice qui pourrait et devrait condamner tous les hommes politiques qui se rendent coupables de corruption.
Malheureusement, aujourd’hui, la justice française est à la botte des hommes politiques, des élus. Ce sont les hommes politiques qui ont la main sur elle. Nous avons confié aux mêmes personnes l’argent public, et la responsabilité de punir ceux qui détourneraient cet argent à leur profit (eux-mêmes) !!!
Il n’y a alors rien d’étonnant à ce que beaucoup de nos élus cèdent à la tentation, à ce que nous ayons en France une corruption endémique étant donné que les hommes politiques ont la quasi certitude de ne jamais être inquiétés par une « justice » qu’ils dirigent (Ce qui reste vrai même aujourd’hui).
Pour remédier à cela, il nous faut donc séparer une bonne fois pour toute le pouvoir judiciaire des autres responsabilités publiques. Il faut que nous élisions d’un côté ceux qui seront chargés d’administrer l’argent public afin de rendre tel ou tel service public (construction et entretien des routes, du réseau ferré, etc…), et de l’autre, ceux qui seront chargés de rendre la justice et donc de sanctionner le cas échéant les manquements des premiers. En somme, il faut que nous élisions d’un côté un « juge suprême » qui sera responsable du pouvoir judiciaire (police, justice) et de l’autre autant « d’administrateurs en chef » que l’on aura de services publics différents.
De cette manière, la corruption sera réduite à son strict minimum c’est-à -dire à trois fois rien. Les pourriticiens de la Ripoublique française auront fait leur temps. L’Etat et les collectivités locales dégageront alors des milliards d’euros d’économies. Nous ne nous en porterons que mieux.
C’est discutable de penser qu’il suffirait de modifier le systeme pour prevenir la corruption.
Il n’y a qu’une seule methode valable: desetatiser. Lorsque l’etat a moins de ressources a gerer, moins de permis bureaucratiques a distribuer, il y a moins de possibilites de corruption.
L’independance des pouvoirs est ce qu’on dit dans les grands films. Malheureusement, les gens au plus haut niveau se connaissent de toutes facons… Le fait d’elire les juges n’apporte pas forcement un plus. Cela peut meme etre un moins dans le sens ou les juges risquent alors d’avoir la meme tendance politique que les elus au parlement. Et en plus, pour que les gens puissent elire des juges, il faudrait qu’il puisse connaitre leur action, ce qui risquerait de faire voler en eclat le secret de l’instruction qui est souvent indisensable pour eviter que les personnes concernees ne detruisent les preuves qui permettent de les inculper.
Je suis tout à fait d’accord avec toi pour dire que le moyen le plus simple pour qu’il n’y ai pas de corruption, c’est de ne pas donner notre argent à des élus à chaque fois que cela est possible (privatiser un maximum de services publics).
Mais je pense qu’il faut malgré tout un Etat minimum (routes, réseaux,… et justice).
Il faut donc séparer la justice du reste vu qu’elle peut être amenée à se prononcer sur des faits de corruption les concernant.
Je ne pense pas que le fait d’élire un « juge supreme » soit problèmatique.
Privatiser la justice est un peu n’importe quoi. Ce serait à coup sûr les débuts d’un non-contrôle au profit de ceux qui alignent le plus de biffetons.
Autant l’argumentaire de François-rené rideau sur les polices privées et l’exécutif peut se tenir (pour peu qu’il y ait en parallèle une police publique chargée de contrôler lesdites polices), autant sur la justice il me paraît difficilement envisageable.
La justice européenne pourrait peut-être apporter un vrai levier d’action. Faire juger un homme politique par une collégialité de personnes non-dépendantes UNIQUEMENT de cet homme politique/de son parti, est un premier garant d’indépendance;
LE 2ème c’est que dans ce collège de juges, il y aurait des représentants de tous les pays. Qui n’auraient aucun intérêt particulier à privilégier les hommes politiques d’un pays donné, étant donné que cela ferait très mauvais effet dans les autres pays.
Les Etats sont comme des individus dès lors qu’ils sont confrontés les uns aux autres. ON peut à mon sens établir bien des parallèles entre cette catégorie d’entité et cette autre, lorsqu’il s’agit de défendre ses intérêts particuliers, ses idées, etc.
Enfin, et c là un gros problème: il y a des magistrats très clairement politisés, et le revendiquent. (Le syndicat de la Magistrature est à gauche par exemple)
C’est inacceptable (quid de l’objectivité?), mais semble-t-il difficilement évitable.
on pourrait imaginer de supprimer l’homme et ses appréciations trop souvent biaisées au profit de barêmes très précis, mais quel travail!!!