L’impôt c’est le vol ; les fonctionnaires sont payés par l’argent des impôts. Les fonctionnaires sont-ils donc forcément des voleurs ? 1. les idées sont indépendantes de celui qui les émet
Quand le sage montre la lune, l’idiot regarde le doigt.
Lorsqu’un libéral fait une théorie, l’étatiste, plutôt que de s’attaquer à la théorie, tâche qu’il sait hardue sinon praxéologiquement impossible, s’en prend à la personne qui émet ces idées.
Je rappelle incidemment que les idées une fois divulguée sont indépendantes de ceux qui les ont produites. Elles ne dépendent pas de la position sociale, professionnelle, de « genre » ou de celui qui paie l’auteur, sinon c’est du polylogisme.
Bertrand Lemennicier
2. distinctions entre les fonctionnaires
Il convient de distinguer entre les fonctionnaires accomplissant une activité purement criminelle (par exemple, contrôleur fiscal) et ceux faisant un travail normal (n’impliquant pas une agression contre la propriété d’autrui) et utile (pour lequel il y a une demande sur le marché), mais financé par de l’argent volé (par exemple, prof à l’uni). Ces derniers peuvent donc tout au plus être accusés de recel, de complicité. Mais pour qu’il y ait complicité, il faut qu’ils aient été d’accord avec le vol. Si ils sont d’accord avec le vol qui les finance, fonctionnaires socialistes, alors ils cautionnent le vol et donc s’en rendent complice. Si par contre, ils s’y opposent, fonctionnaires libéraux, ou même militent activement contre le vol, le dénoncent, alors ils ne peuvent être accusés de complicité avec un acte criminel qu’ils condamnent.
3. complice ou victime ?
Dans ce cas-là , pourquoi accepter le butin d’un pillage qu’ils condamnent ? En fait, tous les libéraux qui critiquent l’Etat, alors que, comme tout le monde, ils « profitent » de ses services, tout simplement parce qu’ils n’ont pas le choix, ne sont pas complices mais au contraire victimes de la spoliation étatique.
Avec l’argent qu’elle nous vole, la vermine esclavagiste-absurdiste subventionne une caste ahurissante de tordus et de pourris qui aboient à jet continu les mensonges et sophismes qui visent à camoufler le caractère criminel de ses actes.
Cependant, comme un des prétextes de cette censure violente est l’enseignement pseudo-gratuit, dont elle essaie encore de faire croire qu’il est autre chose qu’une machine à laver les cerveaux, elle ne peut pas encore donner tout le butin dont il est le prétexte à ces seuls imposteurs.
Alors, tout ce que nos amis pourront récupérer sera le bienvenu. Ils ont évidemment le devoir d’en faire l’usage qui nuira le plus à cette bande, dans la mesure où elle ne peut pas se permettre de les punir pour ça.
Si nous refusons de récupérer l’argent que la racaille esclavagiste-absurdiste nous a volé par parce qu’elle y met ses conditions, alors que nous ne pouvons pas nous soustraire à ses prédations, nous ne faisons que lui en laisser davantage, notamment à ses chiens de garde idéologiques, et nous différons le jour ou ils commenceront à se battre entre eux parce que le butin ne satisfait plus leurs appétits.
La prémisse fondamentale de ces Esclavagistes-Absurdistes – et c’est pour ça qu’ils le sont, esclavagistes-absurdistes,c’est que l’argent qu’ils nous volent leur appartiendrait ; ce serait donc un scandale que nous en fassions ce que nous voulons et non pas ce qu’ils veulent, quand les prétextes dont ils se servent pour nous le voler les ont obligés à nous en rendre une partie.
La réponse est évidente : « cet argent est à nous, les gens normaux. TOUT cet argent. Ceux qui le volent, c’est vous ; quiconque réussit à en récupérer ne fait que reprendre son bien, et ceux qui s’en servent en outre pour vous combattre sont des héros et des justiciers. «
François Guillaumat
L’activité de l’Etat, par définition, restreint les choix de tout un chacun, par ses lois, réglements, interdictions, monopoles et impôts. Si, par exemple, à cause de l’Etat et de ses assurances obligatoires, impôts massifs sur l’essence, TVA et tous les impôts imposés au producteur, impôts sur le revenu, etc, quelqu’un n’a plus les moyens de s’offrir une voiture, pourra-t-on lui reprocher s’il se résigne à utiliser les métros, trains et autres transports publics massivement subventionnés par l’Etat, avec, entre autres, son argent ?
Reprocher à un fonctionnaire de critiquer l’État, c’est un sophisme comptable, tel que je les dénonce dans mon article Raisonnement économique contre sophismes comptables.
Je prenais notamment l’exemple des nords coréens, tous fonctionnaires (et pour cause!), logés nourris blanchis par le régime, et qui donc n’auraient plus droit de faire le moindre reproche au régime auquel ils doivent TOUT.
François-René Rideau
4. qui est volé ?
Qui peut légitimement se plaindre que son argent serve à financer des fonctionnaires libéraux ? Les étatistes qui considérent l’impôt comme légitime peuvent difficilement reprocher à un fonctionnaire, d’accepter l’argent des impôts; quant aux libéraux, il est évident qu’ils préférent que l’argent que l’Etat leur a pris soit redirigé vers un des leurs, plutôt que vers un fonctionnaire socialiste, et que donc ils ne vont pas le lui reprocher. Un prof libéral, c’est toujours un prof socialiste de moins, c’est toujours ça de propagande socialiste en moins. Les étatistes pourraient objecter que cela ne les dérange pas de financer des fonctionnaires socialistes, mais que cela les dérange de financer des fonctionnaires libéraux. Mais si ils font cette objection, c’est qu’ils rejettent le principe de l’Etat: on ne choisit pas de payer ou non, et on ne choisit pas à qui va l’argent qu’on nous a volé, et qu’au contraire ils acceptent le principe libéral: chacun fait ce qu’il veut avec ce qui est à lui, et donc chacun choisit ce qu’il finance, et s’il le finance.
Cet article fait suite à ce débat. Merci à tous ceux qui y ont contribué, notamment, en plus des cités, Mickaël Mithra, Marc et Joël-Alexis.
Lorsqu’on est destiné, en raison de ses études et de ses préférences, à exercer dans un domaine d’activité dont l’Etat a le monopole, il faut faire un choix. Soit renoncer à son propre épanouissement personnel, soit le réaliser avec de l’argent volé. Mais ce n’est pas nous qui décidons des facteurs de ce choix rationnel, c’est l’Etat. Faut-il renoncer à une activité, aux activités soumises à un monopole d’Etat, parce qu’elles le sont, et que de ce fait nous vivons d’argent volé? Oui, c’est une solution qui a le mérite d’avoir une grande valeur morale. Mais où est le crime? N’est-il pas dans le monopole d’Etat qui peut s’étendre jusqu’au contrôle de toutes les activités? Dans ce cas, que faut-il faire? Se tirer une balle dans la tête? :-)
« mais financé par de l’argent volé (par exemple, prof à l’uni) »
Concernant la validité de ce point, je crois qu’il faut faire le distinguo au cas par cas car si il est vrai que de prime abord la profession d’enseignant ressemble à un sacerdoce, il n’y a pas moins un certain nombre d’individus pour qui la transmission du savoir ou même la recherche ne sont que pures fadaises.
Les exemples, que ce soit au CNRS ou à l’Université ne manquent pas malheureusement que ce soit d’individus passionnés qui peuvent enrichir la nation, ou de branleurs qui ne pensent qu’à leur petit confort personnel bien abrités qu’ils sont derrière les syndicats.
« peut-on etre socialiste et chef d’entreprise ? »
Un chef d’entreprise est taxe et a des connaissance economique. Par consequent, il est techniquement impossible que ces 2 point puisse se joindre.
Posté par: Richard M. || 02/02/04 09:00:53
« mais financé par de l’argent volé (par exemple, prof à l’uni) »
Concernant la validité de ce point, Posté par: Richard M. || 02/02/04 09:00:53
« Les exemples, que ce soit au CNRS ou à l’Université ne manquent pas malheureusement que ce soit d’individus passionnés qui peuvent enrichir la nation, ou de branleurs qui ne pensent qu’à leur petit confort personnel bien abrités qu’ils sont derrière les syndicats. »
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Ce n’est pas du sacerdoce des enseignants que nous attendons notre instuction mais du soucis qu’ils ont de leur propre intérêt, pour paraphraser Adam Smith.
« Un chef d’entreprise est taxe et a des connaissance economique. Par consequent, il est techniquement impossible que ces 2 point puisse se joindre. »
Ah mais monsieur FES, vous ne jugez pas le chef d’entreprise sur ses idees là …
Ne peut-il pas défendre des idees socialistes ?
Les idees socialistes se traduisent par un etatisation des entreprises privees et une augmentation exageree des taxes. Je crois qu’aucun chef d’entreprises cense peu defendre de tels idees.
Il se peut que certain attendent des subventions de l’Etat, mais au bout du compte, il recoit des sanction economique (par l’omc).
Et les subventions qu’ils recoit sont une part des taxes qu’il paye lui-meme.
Donc on va dire qu’un chef d’entreprise cense n’est pas socialiste.
ben non Fes je suis desolé mais je ne comprends pas… je croyais qu’il était possible d’être libéral et fonctionnaire alors je me disais qu’il devait être possible d’être socialiste et chef d’entreprise…
1. les idées sont indépendantes de celui qui les émet.
Ah, monsieur Fes, vous jugez les idées socialistes de mon chef d’entreprise insensées parce qu’il est chef d’entreprise… Mais vous ne devez pas en tenir compte… Le fait que ce chef émette ou défende des idées contraires à sa position n’influent en rien sur la qualité, ou la médiocrité d’ailleurs, de ces idées.
2. distinctions entre les chef d’entreprises
puisqu’on prétend que les idées ne dépendent pas de la profession, je me demande pourquoi on se soucie encore que ce socialiste soit chef d’entreprise d’ailleurs mais bon…
La, je trouve l’argument de Turion Lugol un peu vide. il dit, « si on est fonctionnaire socialiste, on est d’accord avec le vol, donc on est coupable ».
Sauf que le fonctionnaire socialiste ne considere pas que cela est un vol…
Et « si on est un fonctionnaire liberal et que l’on s’oppose à ce vol, alors on ne peut en être complice ».
C’est un peu n’importe quoi. il suffit de crier au voleur quand on s’échappe avec le butin pour être exonéré de tout charge ?
Bref à quoi ça mène?
Il me semble que le point de départ de toute cette histoire était la remarque d’un visiteur critiquant un fonctionnaire défendant des idées libérales.
Une réponse constituée du point 1 aurait largement suffit.
Bien sûr, la qualité des idées doit être basée sur l’analyse des idées elles-mêmes.
Et à coté de ça, chacun est libre de trouver un fonctionnaire libéral incohérent ou un chef d’entreprise socialiste insensé.
Mais qui a vraiment la possiblité de toujours vivre en accord avec ses principes ?
Je pense qu’un chef d’entreprise peut etre socialiste, tout dépend de l’entreprise finalement. (la FNAC a été créé par des gens de sensibilité communiste je crois)
L’entreprise qui beneficie de subventions ou d’avantages de la part de l’Etat à tout interet à etre socialiste, à privatiser le profit et collectiviser les pertes (notamment par le biais des taxes, que ce soit sur les individus ou sur les autres entreprises).
C’est ainsi que fonctionnent nombre d’agriculteurs, au hasard les eleveurs porcins de bretagne, qui polluent grave et qui demande à ce que le traitement de LEURS déchets soient financés par les bretons (qui eux, son empehcés par ces memes eleveurs de manifester pour une eau propre).
La TPE ou PME fonctionne en general autrement, le patron ne beneficie d’aucune aide, les charges l’étouffent et il se tape l’incertitude législative (lois rétroactives etc).
Foncionaire liberale, c’est quand meme l’ironie du sort…
Il se peut qu’un fonctionaire realise que ce qu’il fait, c’est du vol (il doit pas en a voir beaucoup). Mais a sa place, je me sentirai mal, voir tres mal, a un tel point que j’essayerais de changer de metier. Bien sur si cela est possible.
Il y avait des liberaux en URSS, mais bon, ils n’ont pas vecu longtemps…
Et vive la dictature du proletariat!
C’est un vieux débat, en effet. Ce que je constate, c’est que finalement les plus actifs défenseurs du libéralisme, aujourd’hui en France, sont des fonctionnaires (en général des profs). Il y a des raisons à celà . Par exemple, le fait qu’un professeur qui n’a plus rien à attendre de personne, soit quasiment indéboulonnable y est pour quelque chose. Je trouve remarquable que ces personnes aient le courage et la volonté de s’en prendre au système qu’elles ont intégré. C’est d’eux que viendra le salut. Il faut donc les encourager au maximum, et diffuser leurs écrits. Et pour ma part je suis absolument ravi et consolé de savoir qu’une partie (infime, il est vrai) de mes impôts va dans leur poche.
Et que ceux qui se plaignent que les « fonctionnaires libéraux » les volent, qu’ils se plaignent de TOUS les fonctionnaires s’ils avoir une once de crédibilité.
Fonctionnaire, OK, je le suis !!! Je suis enseignant PAR CHOIX et je trouve indiciblement normal que l’argent que je reçois viennent des autres (et de moi aussi d’ailleurs, car je paye moi-aussi mes impôts, bande de bananes !!!).
Je passe ma vie à essayer d’inculquer à nos enfants certaines valeurs qui (malheureusement) se perdent de plus en plus (pour votre « sainte » gouverne : le respect, la politesse, le dialogue, etc…). Alors si vous pensez que ce que je fais est du vol, je n’ai qu’une chose à vous dire : « au lieu de baver, de déblatérer STERILEMENT, faites comme moi, AGISSEZ, que faites-vous au quoitidien, VOUS ??? »
Alors, cessez de critiquer, critiquer, critiquer et toujours critiquer, c’est pas comme ça qu’on fera avancer le schmilblick !!!
Signé : révolté !
“peut-on etre socialiste et chef d’entreprise ?â€
La réponse est : c’est possible. La preuve : Jean-Baptiste Doumeng, milliardaire, communiste et PDG.
dont l’organisation a fait faillite quand l’URSS, en mourant, a cessé de lui accorder un monopole
entreprise?
Oui cela semble tout a fait possible – beaucoup d’exemples existent et les choses ont évolué au delà de clivages socialiste et capitaliste – ces modèles deviennent flous notre société évolue au delà de ces points de vus détachés.