Signalé par Eric ABC, le livre Le complexe d’Ubu ou la névrose libérale (voir aussi Nouveautés Fayard).
Ainsi, d’après Jean-Claude LIAUDET, être libéral c’est une maladie mentale, une névrose. Elle se caractérise par une certaine mégalomanie individualiste, un refus des lois, un goût pour les matières. Des matérialistes anarchistes égoïstes, en somme. Mais le libéral est pire que ça: « indifférent à la souffrance qu’il inflige car il n’a pas construit la représentation d’autrui ». Pas mal non ?
Note de Mr Valium, de Contrepoison: La liberté est-elle une névrose ou une psychose? Soixante-dix ans de traitements psychiatriques soviétiques n’ont pas encore répondu à la question…
Je mériterais bien une rééducation, vous ne pensez pas ?
Ce qui est marrant, c’est que l’auteur n’a visiblement JAMAIS rencontré le moindre libéral, et ne fait que projeter ses PROPRES névroses sur un épouvantail:
* L’attitude du « stade oral » envers l’État-maman pourvoyeur de satiété (ah, c’est comme ça qu’ils appellent la magie noire?)
* La mégalomanie des intellectuels étatistes qui veulent imposer leurs valeurs aux masses des êtres humains inférieurs incapables d’assumer leur liberté-responsabilité.
* Le refus des lois de la nature, la quête d’une illusoire « liberté objective », etc.
* Le matérialisme (dialectique) des marxistes.
* L’absence d’un modèle valable du comportement humain en général, que remplace la présomption de connaître celui des autres assez bien pour choisir à leur place.
http://www.lire.fr/critique.asp/idC=46171/idR=213/idTC=3/idG=8
ce commentaire est encore plus affligeant… a se demander si ils ne confond pas libéraux et libertaires!
vous n’avez sans doute pas lu le livre en question : l’analyse porte sur l’idéologie libérale depuis ses origines (intellectuelles) et donc depuis le début de l’affaiblissement de la féodalité. Et toutes les formes de libéralisme y sont critiquées, y compris celles qui ont abouti au développement d’un capitalisme d’état et/ou d’un modernisme social
et ? j’ai bien d’autre conneries à lire que celles que je conchie d’après le titre, le résumé, l’idéologie et les commentaires qui s’y rapportent…
Je ne lis pas ce qui se rapporte à l’idéologie cher pleutre pour une bonne raison : je fais confiance à l’expérience qu’est ma vie pour faire la distinction entre le bon et le mauvaius…
Mais je reste à dispositon pour de plus amples discussions…
cordialement.
réponse en forme de confirmation de la justesse de l’analyse !
« conchier », l’un des mots typiques du vocabulaire libéral significatif d’un blocage au stade anal.
« ta vie » comme seule expérience du réel, significatif d’un narcissisme puéril
« ta vie » pour déterminer le bon et le mauvais, soit une morale définitivement personnelle à imposer à tous, significafif d’une mégalomanie également puérile.
en tout cas, Jean Claude Liébaud a lu tous vos « penseurs » et « théoriciens » (hayek, friedman, smith, hobbes, etc), ce qui le place intellectuellement et scientifiquement au dessus de la pluspart d’entre vous, et il en fait une critique tout à fait respectable.
alors, un bon conseil, lisez ce livre avant de le critiquer.
« »conchier », l’un des mots typiques […] significatif d’un blocage au stade anal. »
Non, juste un synonyme que tu peux remplacer par dénie, refuse, abhorre, honnit, exècre et tant d’autres.
« »ta vie » comme seule expérience du réel »
non, la meilleure référence que j’aie entre les mains. Vois-tu lire ou apprendre est une chose. Vivre en est une autre. La première est utile mais seule la seconde compte parce qu’il n’y a qu’un seul esprit qui vit une vie et c’est celui qui est enfermé dans le corps qu’il dirige.
« »ta vie » pour déterminer le bon et le mauvais, soit une morale définitivement personnelle à imposer à tous, significafif d’une mégalomanie […] »
La mégalomanie se caractérise par une surestimation constante, par un sujet, de ses capacités physiques et intellectuelles… Tu me colles ce qualificatif sans pour autant connaître ce dont tu parles. Un des aspects du mégalomane est sa capacité à ne JAMAIS se remettre en cause, ne pas accepter la contrepartie des actes qu’il commet : la responsabilité. Les libéraux réclament la responsabilité que les institutions « démocratiques » leur volent. Ils sont loin d’être mégalomanes.
« en tout cas, Jean Claude Liébaud »
On parle ici de Jean Claude Liaudet pauvre analphabète.
« a lu tous vos « penseurs » et « théoriciens » [Â…] ce qui le place intellectuellement et scientifiquement au dessus [Â…] »
Lire c’est bien, faut il encore comprendre. Quand à caractériser des individus de telle sorte, c’est on ne peut plus ridicule et réducteur. Incapable de reconnaître ses limites, c’est faire preuve de la pire espèce de mégalomanie.
« alors, un bon conseil, lisez ce livre avant de le critiquer. »
Je ne lirai ce livre qu’à la condition expresse que ce livre soit réécrit de telle manière que toutes les manières d’appréhender le monde soient comparées et analysées scientifiquement. Non pas que ce soit un réquisitoire stupide contre des théories qu’il conchie justement.
C’est ce que j’appelle l’argument « pathologique », le plus apprécié des régimes totalitaires effectivement. « Cet homme est malade », « il ne sait pas ce qu’il dit », donc ce qu’il dit est insensé, donc rien ne sert de l’écouter. Ainsi le débat est clos. On peut émettre une critique vis à vis d’une idée ou d’un système de pensée, mais certainement pas remettre en question l’état de ceux qui le reprennent sans que l’on puisse parler à juste titre de coup « sous-la-ceinture », de procédé méprisable et bas. Mettre au point une corrélation entre une idée et un état psychologique, en s’appuyant sur les (et non pas DES) « conjectures psychanalytiques » n’est pas recevable du point de vue du débat d’idée : On ne peut discuter un argument pathologique au même titre que le malade ne peut discuter le diagnostic de son médecin. Donc on ne peut même pas discuter le contenu de ce type d’arguments puisque leur ambition est totalitaire (contrôler et arbitrer la totalité du débat – qui n’existe plus pour le coup), on ne peut que discuter le fait même que ces arguments (des arguments/jugements) puissent exister, et remettre en cause l’autorité de celui qui les émet. Il n’y a alors pas vraiment d’échange, et certainement pas d’avancées, d’un bord comme de l’autre. On n’émet pas un avis médicale pour débattre dÂ’une idée, mais on émet dÂ’autres idées.
Les personnes se sentant concernées (libéraux, libertariens etc…) par cet ouvrage peuvent s’indigner, ce serait normal, à condition qu’ils ne reproduisent pas eux même l' »argument pathologique » sur d’autres catégories sociales, politiques ou idéologiques, ce qui est loin d’être le cas à voir certaines reflexions, bien rapidement évacuées par ce même argument (la psychanalyse en moins).
« [Â…] l’argument « pathologique », le plus apprécié des régimes totalitaires effectivement »
dans ce cas, le livre est le résultat des cogitations d’un bonhomme, adepte des émissions de TV populaires et de la « vulgarisation scientifique ».
« Il n’y a alors pas vraiment d’échange, et certainement pas d’avancées, d’un bord comme de l’autre. »
L’objectif premier de ce bouquin, n’est pas de permettre l’échange mais de décrédibiliser les libéraux dans l’esprit de tout à chacun. Pour cela on ne remet pas en question les idées mais les individus qui une fois tous tombés ne sont plus là pour défendre leurs idées. L’objectif second de ce genre de bouquin est de vendre du papier, et d’en vendre des tonnes dÂ’où les qualificatifs diffamants à l’encontre de libéraux. Quelle réplique donner a cela ? (sachant que les francais sont des veaux: voir le résultat d’hier, et que c’est toujours celui qui a les plus beaux habits qui est le plus apprécié.)
« [Â…] à condition qu’ils ne reproduisent pas eux même l' »argument pathologique » sur d’autres catégories sociales »
Ou as-tu vu qu’on parlait du « stade sadique-anal du jeune enfant » pour caractériser (sic) nos ennemis ? L’individu (liaudet) en question qui s’est permis de pondre cette sottise ne représente nullement le corps médical que je sache (il n’est que « psychologue », « psychanalyste »).
« Pour cela on ne remet pas en question les idées mais les individus »… archi faux ! ce sont bien les « idées » libérales que ce livre passe au crible de la psychanalyse.
« Lire c’est bien, faut il encore comprendre ». ah oui, vous vous avez compris, vous etes ceux qui savent !
« Je ne lirai ce livre qu’à la condition expresse que ce livre soit réécrit ». belle idée de la liberté !
et puisque tu « fais confiance à l’expérience qu’est ma vie », pourquoi ne poursuis tu pas cette expérience par la psychanalyse… ça permettrait d’aller au dela du superficiel, et à acquérir une vraie liberté.
« Pour cela on ne remet pas en question les idées mais les individus »… archi faux ! ce sont bien les « idées » libérales que ce livre passe au crible de la psychanalyse.
« «Le Complexe dÂ’Ubu», ou le libéralisme vu comme une guerre à mort dirigée contre la vie elle-même. »
un résumé de toute beauté non ? libéralisme = contre la vieÂ… le socialisme = pour la vie. C’est manichéen, c’est simple, c’est beau et efficace. Admirable !
« »Lire c’est bien, faut il encore comprendre ». ah oui, vous vous avez compris, vous etes ceux qui savent ! »
pas du tout, encore une fois tu ne t’adresses pas aux bonnes personnes (voir ce qu’a écrit Faré).
« »Je ne lirai ce livre qu’à la condition expresse que ce livre soit réécrit ». belle idée de la liberté »
Surtout quand le pleutre qui reprend la phrase en oublie une bonne partie lors de son copier-coller. Ce livre est une propagande antilibérale.
« et puisque tu « fais confiance à l’expérience qu’est ma vie », pourquoi ne poursuis tu pas cette expérience par la psychanalyse… »
En ai-je besoin ?
« ça permettrait d’aller au dela du superficiel, et à acquérir une vraie liberté. »
Et c’est quoi la vraie liberté ?
« ou le libéralisme vu comme une guerre à mort dirigée contre la vie elle-même ». en effet, parce le livre explique comment le libéralisme résulte d’un blocage aux stades « oral » et « anal » et que la névrose qui en résulte est mortifére. Ne me dites que vous n’avez jamais rencontré de névrosé qui passait son énergie à se détruire ou à détruire son prochain ! ou alors votre expérience est un peu courte… ou alors lisez Sade, et vous aurez une des meilleures illustration d’un stade abouti du libéralisme.
« tu ne t’adresses pas aux bonnes personnes ». c’est absurde !
« En ai-je besoin ? » tout le monde peut faire une psychanalyse. Seul toi peut dire si tu en éprouves le besoin ; tu est seul juge de ta sincérité, ta sincérité aux autres et aussi ta sincérité à toi même : ton bien être est il de façade ou réel ? la difficulté à vivre en libéral résulte-t-elle d’un conflit moral dans ta personne où bien est-ce uniquement la faute de ces connards de socialo-bolchéviques qui t’emmerdent.
« Et c’est quoi la vraie liberté ? ». personnellement, je pense que c’est pouvoir choisir en adulte (c’est a dire sans enfantillage, hors de la contraine parentale – ni contre, ni avec – en « toute intelligence »). « vivre, c’est survivre à un enfant mort » a dit quelqu’un. En effet, il faut accepter un jour de ne plus agir en enfant soumis. Je suis tout à fait consterné, en visitant les forums libéraux et en fréquentant de voir les références culturelles : Science Fiction, Roman policier, Jeux de rôle, Cinéma Ultra Violent (violence physique et morale), pornographie, consommation de psychotropes… rien d’adulte, et je ne parle pas du langage.
En tout état de cause, le livre dont nous parlons ne parle jamais de « pathologie ». Il me semble juste qu’il suggère aux libéraux de se libérer…
mais comme dit l’adage populaire, « on ne fait pas boire un ane qui n’a pas soif »
PS: la gauche veut autoriser le mariage homo. Comment allez vous expliquer à votre frange de droite que c’est une
excellente idée ?
« en effet, parce le livre explique comment le libéralisme résulte d’un blocage aux stades « oral » et « anal » »
ce n’est que l’avis de l’auteur sachant qu’il se braque sur des points matériels. A savoir faisant abstraction de tout ce qui fait le libéralisme : le droit d’interagir comme bon nous semble avec notre entourage tant au niveau intellectuel qu’au niveau matériel.
« et que la névrose qui en résulte est mortifére. »
C’est subjectif. Réécrire le livre en étudiant tous les cas (libéralisme, socialisme, communisme, etc) peut permettre de remettre les choses à l’endroit mais seulement le veut –il, le peut-il sans lui-même se remettre en question ?
« Ne me dites que vous n’avez jamais rencontré de névrosé qui passait son énergie à se détruire ou à détruire son prochain ! »
oh si je sais ce que c’est qu’un névrosé, cependant, ils rapportent toujours la conséquence de leurs névroses à un élément extérieur dont ils ne sont pas responsables. Il faut bien comprendre un truc, c’est que le libéralisme ne porte pas de névrose que celle de l’obsession de la liberté, de la responsabilité et de la propriété. Pour le reste, respectant ces 3 points précis, il vous est possible de vous organiser comme bon vous semble.
« ou alors lisez Sade, et vous aurez une des meilleures illustration d’un stade abouti du libéralisme. »
Quoi ? stade abouti ? ce n’est pas de libéralisme dont nous parlons quand nous évoquons sade mais d’un individu qui dépasse le cadre du contrat pour agresser autrui et en prendre plaisir. Au cas où vous n’auriez pas compris que la non-agression est concomitante des trois points soulevés, vous n’avez rien compris.
« ton bien être est il de façade ou réel ? la difficulté à vivre en libéral résulte-t-elle d’un conflit moral dans ta personne où bien. »
Il faut bien comprendre un ou deux trucs, qui montrent bien que votre discours est non seulement inexact, mais la résultante d’une propagande habile.
Le bien être ne se mesure qu’individuellement. Personnellement, j’applique chaque jour les préceptes libérauxÂ… ça ne fait pas nécessairement plaisir, mais à la fin il se trouve que lorsqu’on respecte les autres un tant soit peu en les traitant en adulte, ils nous le rendent bien.
Le fait de désirer la liberté et la responsabilité ne sont que des désirs primordiaux qui vont à l’encontre du désir oppressif d’autres individus qui accomplissent leur volonté par la violence du système qu’ils dirigent et qu’ils érigent en un point incontournable.
Quant à mon bien être, il est fluctuantÂ… évoluant au gré des saisons, de mes rencontres, de mes actions. Et j’assume mon libéralisme chaque jour dans un pays autrement plus libéral que la France.
« (c’est a dire sans enfantillage, hors de la contraine parentale – ni contre, ni avec – en « toute intelligence ») »
je crois qu’on a alors un problème de compréhension mutuelle. La contrainte parentale que vous évoquez, je l’assimile à la contrainte institutionnelle, étatique. Quand l’état nous subtilise le droit d’agir en adultes consentants il se comporte exactement comme ces parents a qui l’enfant se réfère sans cesse, demandant plus de subventions, ou d’argent de poches, moins de responsabilités, plus de sécurité, etc.
Contrairement à ce que vous croyez, et je crois que bon nombre de libéraux seront d’accords sur ces points, le libéralisme est le seul système qui ne propose pas d’apporter la joie et le bonheur à tous : il ne propose que le choix et ses conséquences.
« Je suis tout à fait consterné, en visitant les forums libéraux et en fréquentant de voir les références culturelles »
Vos références sont supérieures ?
« Science Fiction, Roman policier, Jeux de rôle, Cinéma Ultra Violent (violence physique et morale), pornographie, consommation de psychotropes… »
Et alors ? Les gens peuvent être adultes ou pas, ils peuvent avoir des références que vous approuvez ou pas, et pourtant ce sont vos semblables, et ils ne sont pas moins intelligents que vous pouvez l’être peut être même bien plus. (il me semble que vous confondez libéralisme, libertarianisme, libertinage et libertarisme)
« rien d’adulte, et je ne parle pas du langage. »
Et alors ?
« Il me semble juste qu’il suggère aux libéraux de se libérer… »
Se libérer de leur désir d’être libre ? D’être responsables de leurs actes ? D’être propriétaires de leur corps et des biens qu’ils ont obtenus en interagissant librement avec d’autres adultes consentants ?
« PS: la gauche veut autoriser le mariage homo. Comment allez vous expliquer à votre frange de droite que c’est une excellente idée ? »
Je n’ai pas de frange de droite, ni de gauche. Quant à savoir si c’est une excellente idée ou pas, je crois que cela n’engage que vous. Les mots et les faits ont une valeur transmise depuis des siècles par nos aïeux et Le Mariage est l’union d’un homme et d’une femme selon un contrat librement consenti. L’union d’individus de même sexe ou de plusieurs individus ne peut être appelé mariage en vertu de cela.
Il est des bases dans l’univers, le mariage en est une et la seule résultante du mariage est la possibilité de procréer sans intervention extérieure (quand toute la mécanique biologique fonctionne correctement). CQFD : des homosexuels peuvent s’unir mais pas se marier.
Le « problème » du mariage homosexuel est typique des faux problèmes créés par l’intervention étatique dans la vie privée : le mariage est un contrat privé pris dans un cadre de référence qui peut évoluer (religieux, social, familial), sa « nationalisation » par les fous furieux de l’Etat-Total en a fait un instrument de contrôle social (comme l’Eglise en avait fait un, moins performant, auparavant, et que le mouvement libéral d’émancipation des XVII et XVIIIèmes siècles avait combattu).
Tout le monde a le droit (je me situe en hypothèse libérale) de prendre les engagements de son choix avec le(s) partenaire(s) de son choix, le contrat qui est passé ne regarde que les contractants.
Ce sont les privilèges abusivement donnés aux « mariés » pour des raisons idéologiques (baisse des impôts pour favoriser la « politique familiale », la natalité, etc.) qui en ont fait l’objet d’un enjeu économique. Je ne suivrai donc pas Richard sur sa définition
« traditionnelle » du mariage (mais je veux bien appeler « union » ma définition et lui laisser « mariage » pour l’union en vue de procréer). Bertrand Lemennicier a écrit d’intéressantes choses sur ce sujet.
Et pour aller cette fois-ci dans le sens de Richard, moi non plus je ne me suis pas trouvé de frange de droite et de frange de gauche… quant aux références culturelles « libérales », votre argument (je m’adresse au pleutre) est d’une telle bêtise qu’il reflète bien par contre la nullité à peu près absolue (c’est-à -dire à comprendre l’autre) de la pseudo-culture gaucho-pétainiste et sa propension à s’ériger comme juge du bon ordre moral. Vous êtes bien de ces petits chefaillons administratifs qui prétendent décider pour les autres ce qu’ils doivent regarder, lire ou dire.
On est tout a fait d’accord Monsieur Valium, mon problème repose uniquement sur une question de vocabulaire ! Je ne critique nullement l’union homosexuelle en tant que telle mais son appellation mariage me hérisse le poil.
Quant à la définition traditionnelle du mariage, il me semble que l’homme est naturellement monogamme et hétérosexuel… que seule l’union d’un homme et d’une femme est capable d’amener la procréation (en dehors des techniques scientifiques)… etc.
Et il est vrai de rappeler que ce sont les privilèges accordés aux couples hétérosexuels mariés que les homosexuels convoitent (impots, succession, liens juridiques, adoption).
mon expérience est celle de quelqu’un qui a été de votre bord pendant près de 20 ans et qui a fini par se poser des questions sur les résultat de 300 ans de libéralisme en marche. Je ne retiendrai que 3 choses de vos réponses :
1) »le droit d’agir en adultes consentants », je l’ai aussi longtemps défendu avant de constater que les prétendus adultes consentants ne sont la pluspart du temps que des enfants capricieux jouant à se faire « même pas mal ! » dans un environnement qu’il prennent pour une cour de récréation, qu’ils n’ont rien d’adulte et que leur prétendu consentement est surtout une forme de soumission.
« le contrat qui est passé ne regarde que les contractants » slogan habituel des libéraux. ah oui ? et qui fait respecter le contrat sinon un tiers ? et au nom de qui agit ce tiers ? et selon quels critères ? ce point de théorie est très bien analysé dans ce livre justement.
ma critique sur les références culturelles se limite à constater leur caractère régressif.
L’avenir ne sera pas libéral quand chacun aura compris que c’est une idéologie ammorale, et que la morale est un bien nécessaire. Où alors l’avenir sera le chaos.
ce sera mon dernier conseil : lisez ce livre si vous voulez vous connaitre un peu mieux.
« le contrat qui est passé ne regarde que les contractants » slogan habituel des libéraux. ah oui ? et qui fait respecter le contrat sinon un tiers ? et au nom de qui agit ce tiers ? et selon quels critères ? »
Très original, on n’avait pas du tout pensé à ça !
Quel livre novateur, vraiment !
Et moi j’ai une question à vous poser: selon quels critères croyez-vous (parceque c’est évidemment ce que vous croyez) que l’Etat est le mieux placé pour faire « respecter les contrats » ?
Allez, sans rancune:
http://lemennicier.bwm-mediasoft.com/article.php?ID=114&limba=fr
« ce sera mon dernier conseil : lisez ce livre si vous voulez vous connaitre un peu mieux. »
Vraiment ?
Quand à moi, voilà mon premier conseil: quand on veut faire croire efficacement qu’on a « été » libéral « pendant près de 20 ans », on n’étale pas des poncifs de décérébré qui n’a aucune idée de ce qu’est le libéralisme.
Ou alors c’est qu’on est amnésique.
Ce sera mon dernier conseil: cessez de mentir en vous faisant passer pour ce que vous n’êtes pas, et essayer de bluffer des gens qui maîtrisent le sujet: vous n’y parviendrez pas.
Lisez les auteurs libéraux et posez des questions intelligentes.
Le post précédent est de moi.
Bon, je n’avais pas vu celle-là :
» en tout cas, Jean Claude Liébaud a lu tous vos « penseurs » et « théoriciens » (hayek, friedman, smith, hobbes, etc), »
Hobbes ? Libéral ? Pourquoi pas Mao et Trotski ?
Friedman ? Lequel ?
Et a-t-il lu aussi Rothbard, Hoppe et Rand ? Allez, avouez-le, pas un seul commentaire sur ces trois-là dans votre livre de chevet, hein? Evidemment, qu’aurait-il pu leur répondre !!!
Quoi qu’il en soit, vous avouez donc que ce n’est pas vous qui les avez lus. Qu’est-ce que je disais ?
« ce qui le place intellectuellement et scientifiquement au dessus de la pluspart d’entre vous, »
Non, au dessus de vous seulement: nous, on les a lus, ces auteurs (et bien d’autres dont n’a jamais entendu parler votre Jean-Claude Liébaud. Au dessus de vous seulement, qui vous en remettez corps et âme au jugement d’autrui: n’importe qui est au dessus de vous intellectuellement puisque vous refusez de penser.
Au fait, si vous voulez qu’un chef vous dicte vos moindres faits et gestes, libre à vous d’en choisir un: mais pourquoi voulez-vous en imposer aux autres? Voilà une question à laquelles les étatistes frénétiques ne répondent jamais….
pour répondre à Mickaël Mithra :
de mémoire certaine Hoppe et Rothbard sont cité (et leur « pensée » analysée, Rand je ne sais plus, mais bien d’autres encore, regardez au moins la biblio !
» Au fait, si vous voulez qu’un chef … ». mais moi je ne veux pas d’un chef qui me dicte quoi que ce soit, ni en imposer à quiconque, où avez vous lu cela dans mes propos ? votre réaction est très significative du diagnostic posé par JC Liaudet : opposition à toute autorité vécue comme image paternelle rivale, oedipe non dépassé, blocage aux stades infantiles. désolé.
J’aurais bien aimé que vous me répondiez sur le plan de la Morale, mais c’est un concept totalement ignoré, par principe, par les libéraux.
Quid ? Que signifie cette phrase, pouvez-vous expliquer ?
Cela tient à votre perception du monde, ce n’est pas corrélé d’après ce que je connais dans mon entourage proche ou lointain.
encore une fois, ce que vous décrivez ne tient qu’a votre point de vue et n’est nullement corrélé avec un fait précis.
Vous extrapolez ! Les individus ont des boucles de rétroaction dans leur comportement qui font qu’ils savent (dans une grande majorité) se contrôler. L’intervention d’un tiers dans un contrat n’est nécessaire que lors de conflits, et dieu sait qu’ils ne sont pas systématiques. Quant à la détermination de l’intervention d’un tiers, les minarchistes (arrêtez moi si je me trompe) sont pour un état minimum qui détiendrait encore le pouvoir alors que les anarcho capitalistes sont pour une justice privée. Mais là nous sortons du débat.
Encore une fois, c’est subjectifÂ… tout comme je peux apprécier certains plats et vous pas, vous jugerez que mes goûts sont inférieurs aux vôtres. C’est là une attitude purement autoritaire qui masque un comportement de frustration sans doute en rapport avec un complexeÂ…
Le libéralisme ne propose pas une morale à géométrie variable mais à géométrie simple : non agression, respect de la propriété, respect de la liberté et responsabilité des actes. Si pour vous, tout cela est amoral (avec UN m) alors vous êtes un idiot.
C’est tellement mieux quand tout est organisé, planifié, décidé par l’EtatÂ…
cela fait plusieurs dizaines d’années que je vis avec moi-même, et je pense me connaître mieux que vous.
Pour poser un diagnostic médical, il faut être médecin psychiatreÂ… il émet un avis très personnel et nullement circonstancié à propos d’idées et d’êtres qu’il abhorre.
explication ?
qu’est ce qui vous permet d’affirmer cela ? sans vouloir vous offenser, vous nous faites de la psychologie de comptoir depuis que vous avez commencé à poster ici : absence de référence, de compréhension, affirmations grotesques et j’en passe.
ou ca ?
Tout cela pour dire, cher pleutre, que vous n’avez absolument pas compris un traître mot de la pensée libérale et libertarienne, pas plus que vous n’avez entrevu la possibilité de comprendre vos contemporains et tout ce qui affère à la structure de la pensée. Décidément, vous êtes bien pauvre.
Il veut nous envoyer voir des psys. On a un problème avec notre « père ».
Ok, je veux bien. Le problème des socialistes c’est avec leur « mère ». Ils veulent un Etat-maman pour les guider toute leur vie.
« »le contrat qui est passé ne regarde que les contractants » slogan habituel des libéraux. ah oui ? et qui fait respecter le contrat sinon un tiers ? et au nom de qui agit ce tiers ? et selon quels critères ? ce point de théorie est très bien analysé dans ce livre justement. »
Typique de la bêtise prétentieuse des altercérébrés gaucho-pétainistes. Il leur est impossible de comprendre la différence qui peut exister entre un tiers qui n’intervient qu’à la demande express (et prévue par eux dans le contrat auparavant) des contractants et un « tiers » qui détermine dés avant les termes du « pseudo-contrat » entre eux. S’ils étaient munis d’un cerveau autre que reptilien ils pourraient comprendre que le pseudo-problème qu’ils posent se posent aussi pour le tiers : si les contractants ne sont pas capables de contracter directement qu’est-ce donc qui rend si puissants et omnniscients les hommes de l’état? leur chapeau magique? Des relations directes avec le Grand Dieu Marx? Avec le beauf à Mitterrand?…
Etant eux-mêmes incapbles de penser les relations humaines comme autres que l’exploitation, l’agression et la haine (qui est leur fond de commerce), ils projettent leurs propres fantasmes sur ceux qui refusent leur loi de l’Etat-jungle totalitaire, la notion de service et d’échange leur est totalement inconnue. L’escroc Liaudet n’a absolument rien compris à ses lectures (qu’il n’a d’ailleurs probablement pas réellement faites, ou alors il n’est pas seulemnt escroc il est aussi imbécile).
De plus il ne s’est même pas rendu compte que sa « critique » de la relation à autrui était en fait une critique du socialisme. C’est le socialisme qui induit une négation de l’individu, car « construire une représentation d’autrui », c’est nier cet autre en tant qu’à la fois « autre-que-moi et même-que-moi » pour le transformer en « ma-chose que je (com)prends mieux qu’elle ne se (com)prend elle-même ».
Cher Pleutre,
tout d’abord auriez-vous l’obligeance de choisir un pseudo ? Cela faciliterait la discussion.
Au début je n’avais pas compris que vous étiez un mordu de psychanalyse, qui ne jure que par l’inconscient, le refoulement et le compexe d’Oedipe… Il est vrai que l’existence de la secte psychanalytique me soucie tellement peu que j’avais fini par oublier son existence.
Il faut donc commencer par le commencement: la destruction point par point de la mythologie « psychanalytique ».
lisez ceci, abandonnez vos fantasmes et entamons une discussion rationnelle:
http://www.pseudo-medecines.org/psycha.htm
» Au fait, si vous voulez qu’un chef … ». mais moi je ne veux pas d’un chef qui me dicte quoi que ce soit, ni en imposer à quiconque, où avez vous lu cela dans mes propos ?
ah bon ? et ça qu’est-ce que c’est :
(…) « le droit d’agir en adultes consentants », je l’ai aussi longtemps défendu avant de constater que les prétendus adultes consentants ne sont la pluspart du temps que des enfants capricieux jouant à se faire « même pas mal ! » dans un environnement qu’il prennent pour une cour de récréation, (…)
Que veut dire cette phrase si ce n’est qu’il faut un grand chef pour enpêcher les enfants de jouer à se faire « même pas mal » ?
CQFD.
Evidemment, quand on a une pensée incohérente, il faut s’attendre à ce que quelques petites contradictions soient mises à jour…
Et j’en profite pour vous REPOSER la question à laquelle décidément, vous vous obstinez à ne pas répondre: que se passe-t-il si le chef s’avère aussi être un enfant ?
pauvre con !
(désolé de tomber si bas, mais votre suffisance et votre prétention ne méritent pas mieux)
pauvre con !
(désolé de tomber si bas, mais votre suffisance et votre prétention ne méritent pas mieux)
Très intéressant. Ainsi donc s’achève notre court dialogue: par des insultes. Comme quoi la « psychanalyse » ne se différencie pas fondamentalement des autres dogmes irrationnels: à court d’argument, l’adepte se doit de recourir aux insultes, et s’il le peut, à la violence. Heureusement, internet ne permet pas cette seconde possiblité, et le gentil « psychanalyste » doit donc faire face à sa propre incompétence en toute impuissance !
Il n’empêche, je ne suis pas rancunier et accepte de reprendre là où nous en étions:
« lisez ceci, abandonnez vos fantasmes et entamons une discussion rationnelle:
http://www.pseudo-medecines.org/psycha.htm »
et
« si les contractants ne sont pas capables de contracter directement qu’est-ce donc qui rend si puissants et omnniscients les hommes de l’état? leur chapeau magique? Des relations directes avec le Grand Dieu Marx? Avec le beauf à Mitterrand?… » (<= élégamment formulée par Valium, mais c'est exactement ce que je veux dire)
Tout cela m’inspire une petite réflexion: l’irrationnalisme étatiste se double en général d’une « morale » irrationnelle plus intégrée à la conscience du sujet, et à laquelle il est encore plus tabou de s’attaquer.
Pour détruire l’étatisme, il faut parfois détruire d’abord l’autre.
Je suis bien placé pour le savoir, parce que moi-même je l’ai vécu ! (Si vous croyez que j’ai toujours été libertarien!)
Exemples:
Psychanalyse/Etatisme
Christianisme/Etatisme
Islam/Etatisme
Astrologie-médecines douces/Etatisme
Ecologisme/Etatisme
Voilà les cinq cas que j’ai rencontrés jusqu’à présent.
Bien que vous ayez abandonné la discussion, je vous réponds encore car s’il y a une insulte que je ne peux laisser passer, c’est bien celle-là :
« J’aurais bien aimé que vous me répondiez sur le plan de la Morale, mais c’est un concept totalement ignoré, par principe, par les libéraux. »
Avant de prétendre aborder la question de la morale, il faut entrer dans une discussion civilisée, c’est-à -dire reconnaître que je suis propriétaire de mon corps et de mes biens. Donc reconnaître que toute agression ou tentative d’agression physique à mon encontre est inadmissible. Bref, tant que vous serez étatiste vous ne pourez pas prétendre parler de morale à qui que ce soit. Vous êtes un impudent.
C’est destiné à qui ca ?
Quant au reste, les adorateurs de Lacan ne se cachent pas de leur amour incontesté pour le grand maître (http://209.236.238.226/articles/article.php?id_article=00435)
par exemple (j’ai eu la flemme de chercher plus)…
mais il est vrai que l’on retrouve dans tout cela le désir de la qualification de l’individu, le désir de le coller dans une classe et de l’inviter à réfléchir sur lui même et son rapport aux autres. Bref, sous un charabia régulièrement incompréhensible comme vous l’aurez expliqué Mickael et Mr Valium, une incohérence à toute épreuve !