Suite d’une brève écrite en septembre dernier, voilà le résultat de mes observations récentes.
– Fonctionnaires : le guide pratique
– Devenez fonctionnaire à 20, 30, 40 ans et plus… publié par Express Editions
– Votre concours fonction publique (différent de concours-fonction-publique.info!!)
Depuis quelques jours on voit s’afficher la publicité suivante dans les rames du métro parisien :
« Devenez fonctionnaire ! Infoline : 0826 30 20 04« , ce sympathique et lucratif service (sauf pour les futurs contribuables) étant proposé par la société Infoline/Infobilan dont le siège social est situé au 58, av. de Wagram, 75017 Paris, RCS : B441 855 749.
Eh ben ils sont beaux les « entrepreneurs » français… (naturellement nous savons bien qu’ils ne sont pas les coupables ultimes !)
Et le résultat de toute cette passion française pour le fonctionnariat (entre autres), c’est ça:
« « Beaucoup de blocages viennent de ce que les revenus d¹une majorité des Français dépendent de décisions étatiques. Pour 19 millions d¹emplois du secteur privé, on compte 4,5 millions de fonctionnaires, 2,4 millions de chômeurs, 2 millions d¹emplois aidés, 1,6 millions de Rmistes et adultes handicapés, auxquels il faut ajouter 0,7 millions d¹agriculteurs nourris par la PAC, 1 million de professionnels de la santé honorés par la Sécurité sociale et les intermittents du spectacle. Il faut ajouter 11 millions de retraités et tenir compte des salariés gâtés des entreprises publiques. Ce sont 25 millions d¹adultes qui vivent de transferts ou de revenus définis par l¹État. En politique, cela s¹appelle une majorité » (Béatrice Majnoni d¹Intignano). » (extrait des 4 Vérités n° 424 du 29/11/2003, voir brèves sur la gauche).
Mouais, c’est comme 70% des collégiens qui souhaitent devenir « fonctionnaire »…
Fonctionnaire est un statut, pas un métier, ce qui me fait dire que les jeunes se fichent de leurs propres gouts du moment où il sont « tranquilles ».
J’ai déjà qq potes qui ont choisi cette façon de faire plutot que de se risquer à VIVRE une vie professionnelle risquée (normale).
C’est désolant, des milliers de personnes qui vont nous « servir » avec pour seule idée en tete d’etre en sécurité (peu importe ce qui arrive au reste de la population).
« Mouais, c’est comme 70% des collégiens qui souhaitent devenir « fonctionnaire »…
Fonctionnaire est un statut, pas un métier, ce qui me fait dire que les jeunes se fichent de leurs propres gouts du moment où il sont « tranquilles ». »
Et pourquoi est-ce comme ça?
Il semble que la SECURITE soit une notion à la mode en ce moment. Les succès de Sarko ( sécurité physique…) sont là pour en témoigner.
Face à toutes les restructurations ( ce mot me fait chier tout de même, c’est le politiquement correct qui veut qu’on emploie ce genre de mots), qui riment avec suppression d’emploi, il est donc « normal » que les jeunes cherchant du travail aspirent à la sécurité de l’emploi.
Oui la sécurité est à la mode, un peu comme l’antisémitisme islamo-banlieusard, les agressions de hall d’immeubles, les car-jacking, et l’insécurité en général.
C’est dingue quand même tous ces phénomènes de mode grandissants ! A part le tout premier, je me garde bien de consommer ou de subir les autres ..
lafronde – webzinemaster de FREEDOM IN PROGRESS
[les jeunes se fichent de leurs propres gouts du moment où il sont « tranquilles ».]
Les jeunes ont le goût de la tranquilité. C’est mal ?
Moi même je n’espère pas vivre constamment dans l’insécurité et l’incertitude, cela ne me parait pas être une tare que de tenter d’échapper à cette forme de violence. J’oserais même prétendre que c’est dans la nature humaine que de rechercher la sécurité, du moins cela s’inscrit dans l’histoire humaine et dans l’instinct de survie.
[Oui la sécurité est à la mode]
Ce qui est à la mode c’est la liberté de business dans un état sécuritaire. La liberté de faire ses petites affaires tout en n’assumant pas les conséquences de cette liberté sur les structures sociales. Les conséquences étant assumées par l’Etat et sa police. On va vers un capitalisme de type libéral mais avec des flics à chaque coin des rues pour obliger ceux qui ne profitent pas de cette liberté à se tenir tranquille.
sécurité = liberté c’est de la novlangue…
arrête ta réthorique à deux francs et ouvre ton blog à toi.
« Les jeunes ont le goût de la tranquilité. C’est mal ? »
Quand cette tranquillité ne peut exister que parceque des gens sont CONTRAINTS sous la menace de LA VIOLENCE, de la financer, alors oui c’est MAL: et c’est même le mal absolu.
Si je suis tranquille avec mes cannes à sucre parceque des esclaves triment 18 heures par jours, qu’y a-t-il de mal? C’est mal de rechercher la tranquillité en piétinant la tête des autres ? C’est mal d’être esclavagiste et fier de l’être ?
» Moi même je n’espère pas vivre constamment dans l’insécurité et l’incertitude, cela ne me parait pas être une tare que de tenter d’échapper à cette forme de violence. »
Echapper à la violence en volant et spoliant les autres ? Non mais de quelle genre d’ordures pourries es-tu constitué ?
Parmi les plus grandes destructions qu’ont commises les socialistes, il y a celle qui a consisté à insuffler l’idée que l’être humain pourrait vivre dans la sécurité si le capitalisme était abattu, faisant oublier par la même occasion que la caractéristique de l’être humain est qu’il ignore partiellement la réalité.
Et l’idée a envahi les têtes respectives de beaucoup malgré l’absurdité qu’elle atteste et les a détruites.
L’autre caractéristique de l’être humain est qu’il agit pour réduire le coût qu’il évalue que son ignorance partielle lui occasionne. C’est sa liberté. En sécurité, il n’agirait pas.
Il n’agit pas n’importe comment, mais en respectant des règles qu’il découvre ou que d’autres ont découvertes. Parmi ces règles, la propriété, la responsabilité et le contrat pour ne pas évoquer les règles des sciences physiques au sens le plus large. En d’autres termes, propriété, responsabilité et liberté de contrat contribuent à réduire le coût de l’ignorance partielle de chacun.
Dans la foulée, l’être humain réduit son ignorance partielle et cela, par simple extrapolation, peut l’amener à imaginer une ignorance encore plus réduite, véritable utopie qu’il va dénommer « sécurité ». En d’autres termes, propriété, responsabilité et liberté de contrat font miroiter à l’extrapoleur l’idée de « sécurité ».
Bref, la sécurité, si on fait une fixation sur le mot sans avoir conscience de son irréalité, ne peut qu’être la conséquence du droit. Elle ne saurait être égalisée à la liberté que « matérialise » tout être encore humain car non détruit par l’action des socialistes.