Capital (l’émission de M6 donc, pas le livre du barbu) sur le « piratage » de musique, avec une intéressante interview de deux mecs d’IAM. Avant tout, l’interview a très bien montré l’absurdité de la qualification de « vol » pour ce qui est de la copie. Outre le fait que la notion de vol implique la soustraction de quelque chose, et donc n’a rien à voir avec la copie de quelque chose, les deux mecs d’IAM admettaient, tout en étant « victimes » de la copie de musique, la pratiquer également. On imaginerait mal des propriétaires de villas cambriolées dire dans une interview que « ben oui, c’est pas cool de se faire cambrioler, mais nous on le fait aussi des fois, c’est vrai ». La comparaison entre la copie et le vol ne tient donc pas.
On apprend également dans l’émission qu’aux USA, les majors ont décidé de baisser les prix de 30%, ce qui est déjà pas mal ! Interrogé sur la question, le PDG de Universal Music France (je crois que c’était ça) répond que non, il va pas faire la même chose en France (ou en Europe j’imagine) parce que, eh voilà , ya moins de clients pour la musique en France… Raisonnement certes intéressant, mais qui ne s’applique qu’à la production de musique française, achetée par des français. Je vois mal en quoi un CD d’Eminem vendu en France serait (ou devrait être) différent d’un CD d’Eminem vendu aux USA. Par conséquent, si le CD d’Eminem baisse de 30% aux USA, il devrait aussi baisser logiquement de 30% en France, même si le prix d’un album de Renaud resterait le même car il ne se vendrait en gros qu’en France.
D’ailleurs, je me demande bien pourquoi une baisse aussi significative du prix aux USA ne se répercute pas en Europe, simplement par le fait de marchands achetant les CDs moins cher aux USA pour les revendre en Europe. Si ce n’est pas le cas, c’est qu’il doit probablement y avoir une limitation au libre marché quelque part, par exemple interdiction des marchés parallèles, forme de monopole accordée à certains distributeurs, tarifs douaniers ou interdiction d’exportation, etc.
Par ailleurs, les mecs d’IAM, opposés à toute répression contre les « pirates », ont évoqué ce que eux reçoivent sur le prix d’un CD, c’est à dire ~ 2 euros, et ont proposé comme solution au « piratage » de baisser le prix du CD, alors même que leur part, calculée au pourcentage, baisserait également ! Personnellement, je serais tout à fait prêt à payer même plus aux artistes, on va dire quelque chose comme 3 euros, si ils proposaient leur musique directement à télécharger, et si on savait qu’on aurait à payer que les 2 ou 3 euros pour eux, plus éventuellement 1 ou 2 euros pour l’intermédiaire qui proposerait le téléchargement. Ainsi, l’utilisateur aurait la satisfaction d’encourager l’artiste d’une part, et la garantied’avoir de la musique de bonne qualité d’autre part. Je pense qu’en effet la plupart des gens sont tout à fait prêts à payer un prix raisonnable pour la musique qu’ils écoutent (sauf bien sûr ceux qui n’auraient pas de quoi payer de toute façon, et ceux là les maisons d’édition peuvent difficilement se plaindre qu’ils leur créeraient un manque à gagner, souvent d’ailleurs qualifié, encore une fois dans un but trompeur, de « perte »), mais il y a un autre facteur qui entre désormais en jeu: les personnes qui ont un Discman achètent en général leurs CDs. Par contre, ceux qui ont un MD ou un player MP3, ne feront de toute manière que copier le CD, qu’ils l’achètent ou qu’ils ne l’achètent pas. Il n’est donc pour eux pas très pratique d’acheter un CD, qui ensuite, une fois copié sur MD ou en MP3, ne leur servira plus à rien. D’où l’aspect hautement pratique d’un téléchargement, qu’il soit gratuit ou payant.
Au lieu de s’en prendre aux utilisateurs de Kazaa et autres, les majors feraient donc bien mieux de proposer leur propre service de téléchargement avec des avantages tels que la qualité de la musique, à un prix attractif, aux utilisateurs. Quant à ceux qui ne disposent pas d’une connexion rapide, pourquoi ne pas installer dans les magasins de CD des bornes de téléchargement, avec le plus de CDs possibles en MP3 sur leur disque dur, et donc avec une variété de choix pouvant être bien plus large que ce qu’on peut, physiquement, trouver dans un magasin, et où l’utilisateur n’aurait qu’à venir, brancher son MP3 player, copier ce qu’il veut depuis le disque dur du magasin, et ensuite payer à la caisse une somme raisonnable ? Si en plus ce genre de système pouvait être enrichi en permanence non seulement avec les titres qui viennent de sortir, mais avec les raretés introuvables, il aurait pour l’utilisateur des avantages incontestables sur un téléchargement gratuit.
Bref, les solutions pratiques auxquelles tout le monde pourrait gagner existent,
pourquoi ne pas les mettre en place alors ? Si les coûts d’enforcement reposaient sur les majors plutôt que sur l’Etat, on peut se demander s’ils ne finiraient pas par trouver tout simplement plus rentable de baisser les prix des CDs ou de proposer des solutions adaptées aux nouvelles technologies comme je l’ai suggéré, plutôt que de vouloir faire la guerre à leurs clients, les consommateurs de musique.
Faut pas confondre le mp3 et le 44,1kHz sur 16 bits (et même 20). Charger un CD en Wav c’est trop long et le mp3 c’est trop médiocre. Et puis faire les pochettes quelle galère…
Ma méthode : j’écoute vagumement qq morceaux sur kazaa et après j’achète. Exactement comme Iam.
Internet ne m’a pas fait réduire ma conso de CD.
Le vrai piratage ce serait plutot la copie de CD. Ca c’est beaucoup plus simple et la qualité est identique.
La copie perso n’est pas du piratage. Se procurer une copie faite par un tiers et ne pas payer les droits afférents au propriétaire des droits, à l’éditeur et à l’interprète est du piratage, il n’y a aucun doute la dessus.
J’ai une autre explication à la baisse des ventes: si les majors vendent des CD dont les conditions de fonctionnement sont altérées (copie sur HD personnel impossible, inécoutable sur macintosh ou dans un autoradio, etc…) les gens achètent moins.
pour le reste, d’accord avec l’article.
enfin, pour ce que j’en dis…
LEs majors du disque sont des mythos, il est depuis longtemps démontré, chiffres à l’appui, que les baisses de chiffre d’affaires mondiaux du disque (la France est un des pays ou elle est la plus faible, je crois) sont dues a plusierus facteurs, dont le plus important relève de l’offre.
De 2000 à 2002, le chiffre d’affaire total a baissé, mais le chiffre d’affaires par album a augmenté, ce qui sigfnifie que la stratégie des majors est desormais de concentrer les efforts de promotion et de distribution sur un nombre reduit de disque.
C’est ce qu’on appele une crise de l’offre.
D’autre part, les ventes de DVD, etc… se substituent aux ventes de CD, ils se font concurrence sur le plan du temps de loisir.
Peut etre qu’il y a une exception, ce sont les ventes de single, qui est un produit qui ne devrait plus exister, dans la mesure ou les gens preferent telecharger sur Internet: les singles sont bcp trop chers.
Quand les majors du disque disent « Vous nuisez aux artistes quand vous volez de la musique », il faut comprendre « nous sommes des idiots, nous n’avons pas su anticiper une evolution technologique que même des adolescents comme Shawn Fawning, ou des constructeurs d’ordianteurs comme Apple ont très largement prévu, sans avoir toute notre expérience et notre savoir faire. Nous sommes des tocards, on ne sait pas comment faire pour se raccrocher aux branches, les proces nous permettent de gagner du temps, heureusement que les FAI sont des balances »
> Faut pas confondre le mp3 et le 44,1kHz sur 16 bits
> (et même 20). Charger un CD en Wav c’est trop long
> et le mp3 c’est trop médiocre.
C’est pas si simple. Tout depend de la qualite de
l’encodage du MP3. En general, ils sont encodes sur 128
kilobits/sec, ce qui est insuffisant pour une qualite
digne de la hi-fi. Mais il existe aussi des MP3 sur
160, 192, 256 ou meme 320 kb/s, qui sont beaucoup mieux.
Et cela depend aussi de la qualite de l’encodeur…
Certains font la compression qui utilisent des calculs
precis sur des nombres a virgules flottantes sur 64
bits, par exemple… D’autres se contentent de faire
des approximations sur des nombres entiers a 32 bits…
> De 2000 à 2002, le chiffre d’affaire total a baissé,
> mais le chiffre d’affaires par album a augmenté, ce
> qui sigfnifie que la stratégie des majors est
> desormais de concentrer les efforts de promotion et
> de distribution sur un nombre reduit de disque.
Avec de la musique de moins bonne qualite en plus…
Si on regarde la situation en Suisse Allemande, c’est la
catastrophe. Il existe essentiellement un seul
distributeur (Ex-Libris) qui n’a que de petits magasins
peu nombreux. A Spreitenbach (pres de Zurich), il y a
le plus gros centre commercial de Suisse. On y trouve
de tout. Il y a plus d’une dizaine de magasins de
fringues, , au moins 5 magasins de meubles et 5
supermarches, un do-it, des restaurants, etc… Mais
il y a seulement un magasin d’env 50 metres carres pour
vendre les CD, DVD, VHS et des livres… Et on ne peut
meme pas ecouter les CD avant d’acheter… Pas etonnant
que les gens preferent le telechargement… Bref, si
j’achete des CD, je le fais lorsque je viens en Suisse
Romande…
[C’est ce qu’on appelle une crise de l’offre]
C’est ce qu’on appelle le business : faire du profit dans une économie de marché.
Mieux vaut à une major de vendre du caca Brytney Spears standardisée, packagée, matraquée sur les ondes, consommable et interchangeable que de la qualité qui coute plus cher, qui demande un léger effort à l’écoute et une certaine culture musicale. Le marché ne pousse pas à la qualité et à l’intelligence mais au profit et donc à la concentration et à la grande série. Il n’y a pas de crise de l’offre, il n’y a pas crise du tout d’ailleurs, il y a simplement que le public va au plus facile et achète ce qu’on lui propose.
[Tout depend de la qualite de
l’encodage du MP3]
Si tu veux du bon MP3 ton fihier devient lourd et le temps de chargement saoulant.
[..]Mieux vaut à une major de vendre du caca Brytney Spears standardisée, packagée, matraquée sur les ondes, consommable et interchangeable que de la qualité qui coute plus cher, qui demande un léger effort à l’écoute et une certaine culture musicale.
Eh ben, toi t’en reviens pas d’ecouter de la « bonne zik ».
Bien.
Nino, certains s’en branlent de la musique, certains s’en branlent de la littérature, Britney Spears ou BArbara Cartland fait leur bonheur, mais tu le sais déjà .
L’aspect « effort » est tres judéo chrétien, tout ce qui est facile est mal.
[..]Le marché ne pousse pas à la qualité et à l’intelligence mais au profit
Ok, mais c’est ton AVIS, il ne s’agit pas d’un raisonnement.
[..] et donc à la concentration et à la grande série.
Là , par contre, c’est une connerie: tous les industriels, notamment pharmaceutiques, ou alors dans l’informatique, poursse p)our que l’industrie soit tournée vers le client, à savoir que le client soit a l’origine de tout, pour aller vers le sur mesure.
Ce que tu dis, Nino, a été probablement vrai, mais au début du 20 ème siecle seulement, ce n’est plus vrai mainteannt.
Je suis d’accord avec El Nino (mmmmhhhh, quel nom…. Ca sonne révolutionnaire sud-américain…) : les maisons de disques ne font que des trucs « commerciaux », de la merde. C’est pas comme Manu Chao, ça c’est trop bien et lui, au moins, il n’est pas « commercial » : son but, ce n’est pas de vendre (vade retro, Satanas !), mais de faire de l’art pour l’art. D’ailleurs, s’il a entourloupé les autres membres de la Mano, ce n’était pas par appât du gain (il a ramassé tout le pognon !), mais parce qu’ils avaient été vilains.
Evident gringo que les musicos veulent des pesos.
D’ailleurs je ne critique que le matraquage et la difficulté à pouvoir approcher d’autres genre musicaux que le standard médiocre. Que les gens écoutent ce qu’ils veulent c’est bien, encore faut il qu’ils aient connaissance de la variété existante dans la production mondiale.
meme dans un trou paumé comme celui que j’habite y’a un disquaire avec des musiques de la plupart des pays du monde, y’a du classique, du rap, de la techno, de TOUT..
Moi, les + beaux disques que j’ai découvert c’était par des connaissances, j’imagine ne pas etre seule dans ce cas…
Je n’ai pas trop le temps de développer mais je ne
peux pas laisser passer ce que dit El Nino à savoir le
cliché éternellement rabaché par certains
journalistes de musique européens et autre
pseudo-connaisseurs, tous analphabètes
économiques évidemment, soit gauchos, soit
bo-bos, cliché selon lequel les majors ne sortent que
de la « merde commerciale ». C’est
« monstrueusement » faux !!! Dans tous (ou presque)
les styles de musique, la meilleure musique, les
artistes les plus pointus, les plus novateurs etc.,
sortent sur des majors. N’importe qui s’intéresse à la
vraie bonne musique (Ã part le cas des musiques
expérimentales et autres musiques de niches)
– classique, pop, rock, soul/R&B, blues, jazz, country,
chanson, variété etc. – sait parfaitement qu’une
bonne partie de sa collection a été produite par des
majors. Cela s’explique très bien par le
raisonnement économique correct (celui expliqué en
long et en large sur http://www.mises.org). En outre dans
le cadre de la musique
légère/facile/commerciale/pour les ados (choisissez
le terme qui vous convient) style Britney Spears & co.,
il faut souligner que les artistes (mettez des
guillemets si ça vous chante) qui vendent le plus sont
effectivement les meilleurs dans leur créneau. Ainsi il
y a certainement plein de minettes américaines qui
essaient de faire la même chose que Britney mais en
ce moment c’est elle la star (dans le genre) parce
que c’est elle qui a le meilleur package chant +
danse + personnalité + sex-appeal, à savoir que c’est
elle qui parvient le mieux à faire rêver les filles et faire
bander les garçons… :-)
Ceal n’empêche pas qu’on puisse par ailleurs
critiquer les majors pour les raisons qu’ont indiquées
Turion et Haykal.
http://www.fnac.com/Magazine/musiques/special/diversite_culturelle/index2.asp
Même la FNAC s’y met ?
>>>les majors ne sortent que de la « merde commerciale ».
Objectivement, si ces majors savaient réellement ce qui marche et ce qui ne marche pas, c’est-à -dire savaient si les CDs sortis seront des succès commerciaux, comment se fait il que tant d’artistes fond des flops?
—-
Je propose une petite interprétation du texte de la FNAC:
>>>Nous constatons que :
>>>La concentration de l’industrie du disque va à l’encontre de la diversité musicale
Le rapport de forces à changé, avant, nous, FNAC, avions les moyens de plier les petits labels, maintenant nous ne sommes plus qu’un tout petit distributeur européen face aux majors
>>>>La prédominance du marketing réduit le pluralisme musical
On ne doit pas nous piquer notre boulot, c’est à nous de promouvoir les artistes.
>>>>La musique devient un produit d’appel pour l’industrie du divertissement
Si ça continue la musique sera gratuire, on va faire faillite.
>>>La distribution en ligne de la musique accélère la concentration
idem, question de rapport de force en leur défaveur
>>>Nous affirmons que :
>>>La musique n’est pas une simple marchandise
Le prix des CDs n’est pas assez élevé, pouquoi ne pas le faire subventionner?
>>>La musique n’a pas de frontières
On aimerait bien s’implanter à l’etranger sans risques.
>>Le droit à la diversité musicale est un droit fondamental
No comment, cf l’article de Joel Alexis sur les « droits à »
>>Nous proposons de :
>>Garantir la liberté artistique
des subventions svp
>>>Supprimer la discrimination fiscale dont est victime la musique
Pas mal, supprimons le fisc! ;)
>>>Inciter les pouvoirs publics à garantir une concurrence loyale dans la distribution numérique de la musique
Comment ça se fait que les grandes surfaces ont le droit de vendre des livres et des CDs, ce ne sont pas des « marchandises comlézotres » ?
>>>Soutenir activement la diversité musicale
Des subventions svp..
——————————-
Le lien fonctionne pas.. qqun a l’article au complet ??
« >>>Inciter les pouvoirs publics à garantir une concurrence loyale dans la distribution numérique de la musique »
Je crois pas que ce soit pour les Gdes surfaces.. numérique..
En gros, la FNAC demande à l’Etat de préparer des recettes protectionnistes pour protéger la vente de disques, car ils pensent qu’à l’avenir, la vente de mp3 (ou autre) en ligne risque de nuire à la FNAC..
« >>>La musique n’est pas une simple marchandise
Mais bien sur, c’est pour ça, que contrairement aux autres marchandises, il n’y a pas de pub, pas d’argent en jeu, pas de produteur, pas de consommeteurs..
de qui se moquent ‘ils !?
Suite au message précédent.
C’est ton droit personnel de ne pas être amateur de ce genre de
musique, je ne l’apprécie pas non plus les poupées victimes de
préfabrications qui en plus chantent…Cependant, tu n’as aucun droit
de juger ce que SELON TOI, les AUTRES DEVRAIENT écouter (plus de
musique de « qualité », moins de « merdouille »). Si j’ai par exemple, j’ai
envie d’écouter du Brittney Spears (qu’ai je dis là ?), tu ne peux pas me
forcer d’écouter les session à village vanghard de Bill Evans ou les
concertos brandebourgeois de Bach, en jugeant que c pour mon
« bien ». Car tu n’a aucun droit sur MON « bien ». Et tu as encore moins un
droit sur mon échelle de valeurs qui m’est propre. J’ai le DROIT de
préférer du Spears à du Miles Davis, si ça me chante. Et cela est le
garant de la diversité culturelle, sinon on atteint une forme de
despotisme culturel.
De plus, c’est une erreur de croire que la musique de qualité coute
plus cher. Elle coute plus cher, oui mais en terme de temps et
seulement aux musiciens, en ce qu’ils ont passé du temps à bosser
leurs arts. Car une musique de qualité suppose de bons musiciens
plus qu’un bon enregistrement. En ce qui concerne les majors, ça leur
coute autant, sinon moins ! On n’a pas besoin de répéter 100 000 fois
avec de bons musiciens. Il y a plusieurs exemples de musiciens de
Jazz qui font une session d’enregistrement et mettent tout en boite en
1 jours, en improvisant en plus. Donc une musique comme Brittney
Spears, qui demande très certainement (pardon Brittney) de
NOMBREUSES répétitions et autres réajustements post-recording sur
la voix et un promotion marketing digne de l’investissement et de
l’espoir de succès, coûte inconsidérablement PLUS qu’une musique de
qualité faîtes par des musiciens RÉELS…et pas des charlots à la Star
Academy qui ne font que répéter le B A BA qu’on essaie tant bien que
mal de leur faire rentrer dans le crâne…
{Mieux vaut à une major de vendre du caca Brytney Spears
standardisée, packagée, matraquée sur les ondes, consommable et
interchangeable que de la qualité qui coute plus cher, qui demande un
léger effort à l’écoute et une certaine culture musicale. Le marché ne
pousse pas à la qualité et à l’intelligence mais au profit et donc à la
concentration et à la grande série. Il n’y a pas de crise de l’offre, il n’y
a pas crise du tout d’ailleurs, il y a simplement que le public va au plus
facile et achète ce qu’on lui propose.}
En réponse a El Nino:
Alors, premièrement, c’est jamais les majors qui se disent, de but en
blanc : « tiens, je ne sais pas trop quoi faire là …pourquoi ne pas faire
du Brittney Spears ? » ça marche pas vrraiment comme ça en fait. Si un
produit comme Brittney Spears (BS) marche autant, c’est qu’il y a une
demande à ce produit. Et les majors ne font en fin de compte que
répondre à cet demande originelle. Le but d’une major c’est de vendre
un produit, ici musical. Pour se faire, il spécule sur ce qu’ils reçoivent
comme indication du marché et tentent d’élaborer l’offre qui
correspondra le mieux à ce qu’attend un public visé, dans le but
évident que cela se vendent…et Brittney Spears SE VEND, il n’y a aucun
doute la dessus. ça veut dire qu’une certaine fraction de la population
(en général les 10/16 ans) estiment qu’il leur est plus plaisant
d’écouter du BS que du Miles Davis ou autre… Il faut arrêter avec les
« nous sommes de pauvres moutons et nous sommes les victimes de la
société de consommation, à bas la pub, à mort le capitalisme..blabla,
discours oiseux.. »n’est victime que celui ou celle qui FAIT LE CHOIX de
se laisser victimiser… » et ceci contrairement à ce que tu sembles
penser (« il y a simplement que le public va au plus facile et achète ce
qu’on lui propose »),
en + court voilà ce qu’el nino pense: les gens sont des crétins et le marché fournit des produits pour crétins. Moi je suis cultivé/éduqué et je sais ce qui est de la bonne musique. Les crétins eux l’ignorent.
Au lieu de dire: je vais leur apprendre il dit: il faut des subventions culturelles et comme ça moi j’aurais ma culture select à prix cassés subventionnés par tous ces crétins.
Parce qu’au final c’est ça qui se passe.
[Si un produit comme Brittney Spears (BS) marche autant, c’est qu’il y a une demande à ce produit]
Ce que je dis c’est que la demande est créée par le marché (matraquage marketing). La demande c’est dans ce cas préci les gamins et je ne pense pas qu’ils soient suffisemment avertis et formés à leurs ages pour avoir un esprit critique et une ouverture d’esprit suffisante pour relativiser l’intérêt de ce genre de musique. Ceci dit mon gamin écoute Britney et je ne l’ai pas crucifié pour autant.
Je n’interdis rien, sauf évidemment sur MA chaîne hifi…
[les gens sont des crétins et le marché fournit des produits pour crétins]
Non bien sur. Mais si les crétins étaient plus ouverts sans doute ils ne se rueraient pas systématiquement sur ce qu’on leur sert.
[Moi je suis cultivé/éduqué et je sais ce qui est de la bonne musique. Les crétins eux l’ignorent.]
Si un type qui ne lit que Tintin vient te dire que sa connaissance de ta littérature vaut la tienne quelle serait ta réaction ? Probablement tu ne dirais pas que c’est un crétin, tu dirais simplement que c’est un ignare en la matière. Nuance.
[Au lieu de dire: je vais leur apprendre ]
Non c’est justement ce que je dis : il faut leur apprendre. Et les médias et surtout la télévision peuvent (doivent ?) tenir le role d’éducateurs plutot que le role d’agents commerciaux.
il faut « ouvrir » l’esprit des crétins au forceps, à l’ouvre-boîte, ou avec des balles 7.62.
C’est que ça a la tête dure.
Peut-être fais tu partie des 10% de la population les plus cultivés, les plus intelligents. Dis toi que ces qualités sont répandues sur une courbe de Gauss (sans que intelligent=cultivé d’ailleurs) et donc que forcément les 4/5 des gens sont des niais, 10% sont nettement au dessus de la moyenne, 10% sont en dessous!
Nino a dit:
>>>>>La demande c’est dans ce cas préci les gamins et je ne pense pas qu’ils soient suffisemment avertis et formés à leurs ages pour avoir un esprit critique et une ouverture d’esprit suffisante pour relativiser l’intérêt de ce genre de musique. Ceci dit mon gamin écoute Britney et je ne l’ai pas crucifié pour autant.
Je n’interdis rien, sauf évidemment sur MA chaîne hifi…
Et HErvé a repondu
>>>>>Dis toi que ces qualités sont répandues sur une courbe de Gauss (sans que intelligent=cultivé d’ailleurs) et donc que forcément les 4/5 des gens sont des niais, 10% sont nettement au dessus de la moyenne, 10% sont en dessous!
Et voila.
Le point a voir, c’est qu’il y a quelques decennies, a part quelques comptines populaires, la musique c’etait oualou (ce qui signifie rien)
En clair, il n’y avait rien. Britney Spears, c’est quand même mieux que rien.
D’une certaine maniere, nino, tu crois pas que ce que tu dis est du même tonneau que les gens qui critiquaient le roman ou le livre de poche, juste parce que c’est populaire.
Il pourrait ne rien y avoir, toi tu dis « ils sont obligé, pub=propagande=>aliénation;
brintey spears n’existe pas, pour moi, ceux qui veulent achetr achetent ceux qui veulent pas achetent pas.
MOI AUSSI j’ai eu ma periode michael jackson, sepultura et metallica…..rien de granve dans tout ca…
Ce que je dis c’est que la demande est créée par le marché
(matraquage marketing). La demande c’est dans ce cas préci les
gamins et je ne pense pas qu’ils soient suffisemment avertis et formés
à leurs ages pour avoir un esprit critique et une ouverture d’esprit
suffisante pour relativiser l’intérêt de ce genre de musique.
La demande n’est pas créée mais alimentée par le marché…nuance,
comme on dit. Le marché n’est pas une entité intrinsèque qui agit
d’elle même. il n’y pas de main invisible ou de substance séparée des
individus qui le compose. Il n’y a que des individus, qui font des
choix, achète ceci, vendent cela. Le marché n’est que le résultat des
actions des individus. Premier point.
Deuxième point, tu ne peux pas te porter en JUGE de ce que
DEVRAIENT écouter les autres…Tu peux critiquer les choix des autres
mais nullement imposer TES choix aux autres qui sont aussi libres que
toi de CHOISIR. Tout ce qui concerne le BIEN et le MAL reste de l’ordre
de l’INDIVIDUEL que tu le veuilles ou non…
Les tentatives des parents de rendre leurs enfants vertueux ne font en
général que les maintenir dans l’ignorance du vice. Ce n’est pas les
rendre sage et connaissant, c’est les rendre innocents avec encore tout
à apprendre et expérimenter. Nombre d’enfants qu’on empêche de
vivre, c’est à dire de faire ses propres choix et de les assumer, se
retrouvent, lorsqu’ils sont enfin remis à eux même, plus incapable de
se confronter et de s’adapter au monde que ceux qui ont expérimenté
le fait de faire des choix depuis leur jeunesse. L’imposition d’une
échelle de valeur est extremement étouffante à tous niveaux. Elle ne
rend certainement pas les gens PLUS intelligents…
Le sens du bien et du mal est quelque chose d’intérieur qui se ressent
par soi même, et nul n’autre que soi même ne peut nous indiquer ce
qui est bon ou mauvais pour soi. Le ultimement bon ou mauvais ne se
trouve que par une introspection personnelle et individuelle…