Violence scolaire

La violence s’étend à l’école. Même si elle semble endiguée (et encore à quel niveau!) dans les dépaterments, la capitale française et les départements limitrophes souffrent toujours.
Heureusement Super Jack va nous mixer socialement. Yo Yo Vazy Jack! L’Education Nationale, ce monstre poussif de 1.300.000 salariés est bien l’une des institutions des plus détestables de l’Etat français. Pas seulement parce que la contrainte de l’Etat nous force à avoir des taux d’illetrisme élevés, des diplômes au rabais, mais aussi parce que c’est un bastion de syndicalistes tous plus à gauche les uns que les autres. Mais s’il n’y avait que ça!
L’Education Nationale sert de terreau aux générations futures de socialistes: l’endoctrinement y est partout, de la maternelle à l’enseignement supérieur.
Les théories les plus fausses y sont véhiculées par des professeurs complaisants, l’histoire change de ton, on oublie des évènements, etc…

Et maintenant vient se greffer le problème de la violence par dessus! Quelle surprise! Depuis plus de 30 ans la génération 68 propose d’abolir les règles, de rapprocher l’élève et le prof etc… Et bien voilà que leurs théories débiles sont appliquées!

Les solutions ? Tolérance zéro ? Rétablissement de l’ordre ? Apprentissage dès la maternelle du respect de l’autorité ? Que nenni! Il faut changer la carte scolaire!
Cette carté définit les zones de chalandise des collèges et lycées: on devient élève de tel établissement parce que l’on habite dans tel zone. Là encore ce mécanisme hautement imparfait a vu de nombreux contournements, comme les classes de russe ou de chinois qui sont en fait les refuges pour des élèves doués, qui s’inscrivent dans l’établissement bien coté pour « profiter » de cet enseignement.
Mais cette carte ne permet pas la mixité sociale! Et oui, puisque les gens riches et moins riches ne vivent pas dans les mêmes quartiers, ils ne vont pas dans les mêmes écoles. Et donc il y a des écoles épargnées et d’autres complètement rongées par la violence.

La carte scolaire nouvelle version devrait remédier à ce dangereux déficit de démocratie et de mixité sociale! La violence sera désormais partout, mieux partagée! Les élèves violents verront s’offrir de gentilles brebis! De nouveaux territoires presque vierges s’ouvrent à eux! Plus de guerre des gangs! Un élève violent par établissement, un seul parrain!
La source de la violence serait donc pour Jack Lang la ghettoïsation. Exit donc toute « repentance » pour son passé de soixante huitard!

Au cours de quel évènement s’est produit cette étonnante déclaration de notre cher ministre de l’Education Nationale ? Au cours d’un colloque sur la violence scolaire bien sûr: 400 représentants de 28 pays, réunis à Paris! Qui a prononcé le mot « villégiature » ?
Et de quoi ont ils bien pu parler ? « la « formation des personnels », « les politiques de prévention », la violence et les « inégalités sociales », la violence suscitée par « l’environnement des établissements scolaires » ou encore la « violence à l’écran » et son impact sur la jeunesse.« . La répression ? L’ordre ? L’autorité parentale et scolaire ? Quid ?
Les représentants (psychologues, éducateurs, profs) ont donc certainement sorti des solutions du type: « il faut favoriser l’insertion des parents dans la vie professionnelle et sociale pour que les enfants soient moins violents ». Sous entendu: il faut augmenter le RMI (Revenu Minimum d’Insertion, 2000FF/mois), et il faut redistribuer plus. Quand ils parlent de la violence télévisuelle, ils détournent encore bien le sujet! C’est pas nous, c’est la faute à la télé! Pratique, très pratique!

Finalement, les réponses apportées aux problèmes de violence sont on ne peut plus convenues: il faut dialoguer et encore discuter, et négocier. « Mon petit ce que tu as fait c’est pas bien, ne recommence plus ». Plus drôle encore, le témoignage d’un Québecois (dommage que je ne puisse restituer l’accent): « -« Un enfant qui allait à l’école vivait une journée remplie de contradictions. Par exemple il pouvait être convaincu par une enseignante d’être gentil avec ses camarades, une chose comme ça et se faire crier après par la surveillance de diner ou à la fin de la journée lorsqu’il quittait l’école le concierge lui donnait une claque derrière la tête. Alors on s’est aperçu que c’était très difficile de donner un message contre les violences en milieu scolaire si le message contre la violence n’était pas véhiculé par tous les intervenants. »
Effectivement, un gamin qui n’obéit pas et se prend une claque, quelle violence! Violence légitime, de l’autorité responsable! Horreur! Si seulement c’étaient les seules violences auxquelles sont confrontées les enfants…

En attendant, espérons que le phénomène de la violence ne trouve pas de nouveaux adeptes avec la dissémination des personnes violentes.