En matant les stats de whOOps, ma page perso (qui n’est PAS un blog !), j’ai vu un lien pointant depuis navire.net, site inconnu au bataillon.
Je clique, et là que vois-je ?
« Le charme malodorant de la Blogogeoisie » …
Les libertariens seraient majoritaires dans la blogosphère anglophone… C’est sur que c’est pas en France que nous sommes majoritaires ! L’auteur le dit : « seulement dans la blogeoisie de l’anglosphère », comprenez les bourgeois des blogs, désolant.
Apparemment, le webmaster de Navire ne s’en réjouit pas : « connaissez vos ennemis » qu’il dit. Et aussi : »La pieuvre libertarienne et néo libérale s’est bien insinuée dans la blogosphère ». (sic)
Ce qui me semble important là dedans, hormis qu’une fois encore les fondamentaux libéraux restent inconnus de nos principaux détracteurs, ce n’est pas combien de blogs libéraux, mais pourquoi ?
Si nous pouvions nous exprimer librement dans notre vie courante, si nos idées n’étaient pas sans cesse falsifiées (le libéralisme c’est l’exploitation du plus faible etc..), si le Libéralisme était débattu honnêtement dans les médias, alors peut être nous ne sentirions pas le besoin de nous raconter sur le net.
Ce que je vois ici, ce sont les limites de la liberté d’expression en France, et ça me fait pas rire :( parce que ces limites, je les subis au quotidien, dans un pays (et c’est pire dans la commune où je vis) où il vaut mieux s’abstenir de parler plutôt que s’exposer au jugement des « biens pensants ».
On aura beau faire les louanges du pays des droits de l’homme (re-sic), n’empêche que les Libéraux sont souvent contraints de rester discrets, qu’on vienne pas ensuite se plaindre que nous investissons le seul média libre ! 1- www.navire.net
2- http://www.netlexfrance.com/weblogs/index.php?m=200305#887
3- http://www.pointblog.com/past/000104.htm
C’est quoi un blog ?
Personnellement, je me prépare à mettre en ligne différentes définitions sur le libéralisme, mais aussi sur ses courants et ses auteurs.
Bon, il faut que je finisse de saisir les textes, mais c’est en bonne voie. ;)
On travaille à l’éducation.
[…]Ce que je vois ici, ce sont les limites de la liberté d’expression en France, et ça me fait pas rire :( parce que ces limites, je les subis au quotidien, dans un pays (et c’est pire dans la commune où je vis) où il vaut mieux s’abstenir de parler plutôt que s’exposer au jugement des « biens pensants ».
Rentre leur dedans! Personnellement, je n’ai aucun scrupule à le faire, je ne me tais pas, ceux qui veulent discuter sont toujours les bienvenus.
[…]qu’on vienne pas ensuite se plaindre que nous investissons le seul média libre !
La où tu vois le décalage de façon de voir le monde, car parler des blogs, qui sont de pures créations personnelles au départ, et la qualifier de pieuvre (ramifications nombreuses, reliées, cohérentes de l’action d’un seul organisme) on voit que le type peut pas s’empecher, mais alors vraiment pas, de penser en collectiviste, même lorqu’il décrit des initiatives individuelles.
je le faisais qd je vivais à montpellier, c’est une ville.
Mais j’habite désormais dans un bled de pres de 3.000 habitants, 80% de gauchistes, et une entreprise familiale à tenir.
C ça qu’est grave en fait, si je me « dévoile » ici, c toute la famille qu’est grillée.
Tu comprendras donc que je m’écrase et bénisse le net !!
« C’est quoi un blog ? »
C un genre de page perso.. sauf que c du php (je crois) cad que le webmaster a juste a entrer son texte dans une base de données et ça se fait – presque – tt seul.
En général, les gens y écrivent régulièrement, mais c pas automatique non plus.
Et whOOps n’est pas un blog, car c un mensuel, et je fais tt seule l’upload, les graphismes…
Dans la liste des liens, t’as une tripotée de blogs.
Ce serait quand même bien si les sites libéraux pouvaient avoir un lien entre eux, afin de faire circuler leurs informations, leurs activités…
J’irais même plus loin:il faudrait que s’organise une Internationale libérale.
Ma maison est coincée entre celle d’un employé des services municipaux et celle du maire, tous deux communsites de la belle époque (ils pleurent encore Staline).
Je vous dis pas l’ambiance.
Mon bled (8000 habitants) est un fief communiste depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale : le maire en place est là depuis la fin des années 50 ! Il a été réélu je ne sais combien de fois.
Aux dernières élections, il devait laisser la place à des plus jeunes du Parti mais ils ont vite compris que sans sa figure de patriarche, ils allaient se latter dans les urnes (le peuple est traitre parfois).
Du coup, il a rempilé et total, le maire est un vieillard de 80 ans passés, sourds des 2 oreilles (avec de gros appareils auditifs) et qui se déplace difficilement sans sa canne (bientôt ce sera le déambulateur).
Honteux !
ps : et ils trouvent encore assez de jeunes communistes pour mettre chaque semaine dans ma boite aux lettres des nouvelles du Parti : « luttons contre l’offensive ultra-libérale », etc, etc…
:((
Elle existe: Libertarian International. Propose-toi pour faire leur site en français…
Merci pour le lien. Mais j’ai pas le temps pour traduire (ni les compétences d’ailleurs), et j’ai déjà mon site à faire tourner. Je proposerai dès que possible quelques « rapports » d’activités de cette internationale ;)
Je crois que la limite de la liberté d’expression en France vient de la pauvreté intrinsèque du débat. Opposer des principes caricaturaux genre les sales cocos contre les vilains libéraux, ça ne s’appelle pas un débat. Apparemment c’est pourtant la forme majoritaire d’expression. D’ailleurs c’est le cas ici, vous débattez entre gens de même sensibilité, et vous repartez remontés, sûr d’avoir raison, aux mieux vous tournez en dérision un gars comme moi qui essaye de comprendre pourquoi c’est mieux le tout libéral que le tout collectivisé. Tant mieux pour vous. Les « communistes » font pareils. Où est alors l’amélioration de la connaissance que suggère un débat. Pourquoi ne pas aller débattre chez l’ennemi, lui expliquer votre point de vue ?
« ‘est le cas ici, vous débattez entre gens de même sensibilité, et vous repartez remontés, sûr d’avoir raison »
D’ailleurs c’est vrai, personne ne vient jamais nous contredire, ni toi, ni El Stalnino, ni certains trolls occasionnels.
Pourquoi es-tu un troll ? Parce qu’au lieu de te dire: « le niveau est bas » (ce qui après tout n’est que ton opinion) et d’en conclure « je vais tenter de le remonter » tu dis « bouh vous êtes des nulos ».
On te tourne en dérision ? Dis moi, ton premier post sur ce site parlait de sales bourges que tu voulais casser… c’est pas normal de se faire attraper par la peau du cou quand on dit des trucs pareils ? tu t’attendais à ce qu’on se prosterne devant toi ?
Tu essayes de comprendre ou tu viens critiquer à tort et à travers, et pas les idées, mais les personnes (« sales bourges » c’est pas les idées… ce sont les personnes).
Alors vas-y, poses tes questions… tu vois t’as pu poster et j’ai rien filtré… pourtant quand on commence avec un « sale fils à papa je vais te casser sale bourge » en général on va pas loin. Fais un effort. Argumente.
[..]Je crois que la limite de la liberté d’expression en France vient de la pauvreté intrinsèque du débat. Opposer des principes caricaturaux genre les sales cocos contre les vilains libéraux, ça ne s’appelle pas un débat. Apparemment c’est pourtant la forme majoritaire d’expression.
Tout à fait d’accord.
[..]D’ailleurs c’est le cas ici, vous débattez entre gens de même sensibilité
C’est une question de distance avec le sujet, à mon avis, quelqu’un qui n’y connait rien en bagnole (comme moi) confond les Porsche et les Traban, alors. Sont-ce des voitures différentes selon toi?
[..]Tant mieux pour vous. Les « communistes » font pareils. Où est alors l’amélioration de la connaissance que suggère un débat. Pourquoi ne pas aller débattre chez l’ennemi, lui expliquer votre point de vue ?
Personne au monde n’est plus d’accord que moi avec toi. J’ai déjà envoyé par mail des questions sur des articles du site du PCF, je n’ai eu a ce jour aucune réponse.
Etant etranger d’origine, je pense que tu n’as qu’une seule alternative: soit tu fais un effort pour t’intégrer, faisant fi du fait que avec El Nino tu seras minoritaire (relis mes posts sur l’Islam), soit bon vent.
De notre coté (ou plutot de celui des admins de ce site) essayons de ne pas accueillir avec des matraques, regarde les posts d’El Nino, il est toujours là , pourtant personne ou presque n’est de son avis.
t’es qu’une salope de merde………
c’est marrant, deux posts en dessous d’un post titré ‘pauvreté du débat’, une jolie insulte.
Veuillez élaborer, mr Raphy.
Je suppose que c moi la salope.. Ã moins que le terme ne conviennent aux mecs de la PL..
Pour faire plaisir à Raphy : oui, je suis une belle salope, et tu sais quoi ? je t’emmerde :)
(pour les habitués de la PL, je vous prie d’excuser ce langage grossier, mais je ne pouvait pas laisser passer ça)
Bonjour, libéral convaincu ,et moi-même en profession libérale , je m’étonne encore de notre marginalité tant au niveau institutionnel qu’auprès de l’opinion française.
Nous savons tous (les liberaux) que seules les sociétés libérales sont gages de démocraties de paix et libertés de par leur fondement méritocratiques et responsables.
Nous avons tous l’intime conviction que coincée entre le colbertisme (gaullisme) et socialisme (marxisme) la société française risque à court terme d’échouer dans les bras du populisme (poujadisme) ou du trotskysme islamiste.
L’étatisme jacobin est omniprésent.
En résumé que la situation est intenable et va déboucher sur un clash.
Nous avons l’impérieuse nécessité de nous organiser et nous structurer au delà de la sphère internet ou associative.
Les caricatures de nos adversaires doivent tomber et les fondements de notre réflexion doivent être accessible et comprise par le plus grand nombre.
Nous sommes sûrs de notre démarche intellectuelle et nos alliés sont nombreux et puissants.
Nos adversaires sont tous des dogmatiques dont les
expériences ont toutes échouées partout où elles ont été appliquées.
Ils nous marginalisent et nous caricaturent avec autant de force parce que NOUS LEUR FAISONS PEUR.
Les mouches doivent changer d’âne.vite.
Je suis d’accord avec ce que tu dis, mais bon, faudrait aussi pouvoir le faire.
Si déjà les journaleux faisaient leur boulot (de l’info et non des opinions)…
Tu proposes quoi ?
Je pense qu’en premier lieu ,il est nécessaire de dresser une topographie exhaustive de la situation.
1° Groupe- Combien sommes-nous (pourcentage de gens convaincus des bienfaits du libéralisme) ou tout du moins considérant cette composante comme essentielle dans le paysage politique et économique du pays.
2° Groupe- combien de « potentiellement » interessés, c’est à dire, déçus écoeurés ou craignant l’avenir ou simplement inquiets face au déclin enclenché de la france.Pas forcément hostiles seulement un peu réticents
(suite aux décennies de propagande contre l’uullttrraa libéralisme etc) mais pas dupes.
Conscients du gros malaise et méfiants vis à vis de l’état.
3° Groupe- même estimation vis à vis de ceux qui sont convaincus que le libéralisme n’est acceptable qu’à dose homéopathique sinon c’est les « chaos social de la loi du plus fort ».Plus endoctrinés que les précédents mais de bonne foi.Conscients de l’échec des partis classiques mais ayant du mal à analyser la cause. En bref paumés et
effrayés mais encore un minimum d’esprit critique.
4° Groupe – le reste du peloton quasi irrécupérables (qui ne raisonnent qu’en raccourcis du type gauche=humanisme, égalitarisme=avenir,libéralisme=impérialisme=égoïsme,service public=probité) travailleurs sociaux,fonctionnaires, enseignants, syndicalistes, journalistes)
Nos adversaires.Seule une minorité (à mon avis) celle ayant eu un minimum de contact avec le secteur marchand pourrait concevoir de débattre ou d’argumenter. Le reste est totalement endoctriné depuis trop longtemps ou trop corrompu pour nous percevoir autrement que comme des suppôts de l’impérialisme yankee ,des pro-sionnistes ou à la solde du capitalisme qui opprime le peuple.
Vrais cons ou vrais malhonnêtes, pas d’illusion à se faire ils seront toujours nos détracteurs.
Deuxiéme phase: affecter des appartenances sociaux-professionelles à chacun des groupes et des tranches d’âge
Troisième phase : concevoir une communication adaptée