Marche pour le capitalisme

Le 1er décembre 2002 prochain aura lieu à 14h 30, au départ de la place de la Bastille à Paris et dans une centaine de villes du monde, la deuxième Marche pour le Capitalisme. « Le but de cette Marche est de défendre les valeurs du capitalisme, car le « capitalisme est le seul système reconnaissant le droit qu’a chaque individu à mener et choisir sa propre vie. Le capitalisme est le seul système social permettant aux individus de poursuivre librement leurs propres intérêts rationnels, de posséder des biens et de tirer profit de leurs actions. Il protège les droits de l’individu, un gouvernement constitutionnel limité et la liberté politique, intellectuelle et économique. » (Déclaration de Bernstein, philosophe américain)
La défense du capitalisme est particulièrement d’actualité en France, pays où des décennies de dirigisme étatique, de démagogie politique, de monopoles d’État, d’erreurs économiques, d’aveuglement idéologique, de gabegie de l’argent public, de subventionnite aiguë, de fiscalité écrasante, et de corruption, à gauche comme à droite, ont fait fuir des dizaines de milliers de créateurs de richesse et d’emplois à l’étranger, découragé des dizaines de milliers d’autres créateurs de richesse et d’emplois demeurés en France, discrédité la notion de travail et d’enrichissement personnel lié à celui-ci, installé l’assistanat, détruit l’individualisme, augmenté considérablement le taux de chômage et fait reculer la France au 12ème rang européen en termes de PIB par habitant, c’est-à -dire largement en dessous de la moyenne européenne et relégué la France au 25ème rang international en terme d’indice de corruption, selon Transparency International.

D’innombrables exemples de par le monde de pays ruinés par des décennies d’économie dirigiste, socialiste ou communiste ont démontré et continuent à démontrer de façon irréfutable que le capitalisme libéral est le seul système économique viable, car il permet à chacun de s’épanouir par l’enrichissement personnel lié au travail, contrairement aux autres systèmes. L’État doit favoriser l’épanouissement d’une économie capitaliste, mais en aucun cas en devenir l’acteur principal et incontournable, quitte à l’étouffer lentement, comme c’est tristement le cas actuellement en France.

Le 1er décembre prochain, nous marcherons pour que la France redevienne un pays libre, un pays où l’État laissera les citoyens circuler, vivre et travailler en paix, où les Français reprendront goût au travail et à l’effort au lieu de songer à leurs « droits « , à leurs allocations et à ce qu’ils pourront obtenir sans effort des autres en utilisant l’État comme moyen de pression. »