Comme vous le savez sand doute, les DVDs peuvent être de différentes zones, zones au but bien mystérieux. Comme vous le savez sand doute, les DVDs peuvent être de différentes zones, zones au but bien mystérieux. Néanmoins, ces zones n’étaient pas bien dérangeantes, du moins ici en Suisse, puisque des lecteurs DVD multizones sont en vente libre, et que jusqu’à récemment un certain « flou juridique » permettait d’acheter normalement des DVDs par exemple importés directement des USA.
Alors, qui est venu semer le trouble ? Les grosses multinationales, vilaines capitalistes avides de profit ? Non. Echange capitaliste profitant au plus grand nombre, personne ne s’en plaignait. Le cinéma reste le cinéma, les gens y allaient donc même s’ils pouvaient avoir vu le film avant sur DVD, les cinémas ne se plaignaient donc pas. Les producteurs des films ne se plaignaient pas non plus, pour eux cela ne changaient rien; les petits commerçants pouvaient en faire des bons bénéfices, et le consommateur pouvait voir son film le plus tôt possible, et qui plus est avait accès à un plus grand choix de films.
Personne ne s’en plaignait, sauf … les distributeurs locaux ! Dans une société capitaliste libre, ils n’auraient pas pu faire grand chose. Seulement voilà , il se trouve qu’on a ce truc nommé Etat qui n’a rien de mieux à faire qu’encourager le profit de certains au détriment du bien-être général. L’Etat, en l’occurence le Conseil Fédéral Suisse, a donc fait une nouvelle loi sur mesure pour les distributeurs, puisqu’ils le demandaient si gentiment.
L’argument des distributeurs ? Il paraît que leurs DVDs doivent seuls être autorisés, puisqu’ils se donnent de la peine d’y ajouter des versions françaises, des sous-titres, etc. On croit rêver: mes carottes sont les meilleures, donc il faut interdire toutes les autres carottes. Et tant pis si il y a des sortes de carottes que je ne fabrique pas, les gens ne pourront pas acheter ces sortes-là , tout simplement.
Résultat, les distributeurs locaux « officiels » sont les seuls à pouvoir vendre des DVDs aux magasins, si les magasins importent les DVDs directement, ils risquent une amende salée.
Donc, à chaque fois que vous devrez attendre plus longtemps pour regarder votre film préféré, à chaque fois que l’on vous empêchera d’acheter en magasin un film sud-américain non-disponible en zone 2, n’oubliez pas de vous dire: merci l’Etat.
« La liberté d’une démocratie est en danger si le peuple tolère l’emprise croissante de puissances privées au point où elles possèdent plus de pouvoir que l’état démocratique lui-même. C’est l’essence même du fascisme (la mainmise sur le gouvernement d’un individu, d’un groupe ou de tout autre pouvoir de contrôle privé). »President des E-U Franklin D. Roosevelt(qui était, au demeurant, quelqu’un de droite).
Roosevelt était socialiste jusqu’au bout des ongles, il n’a pas hésité à faire des USA un grand champ d’expérimentation socialiste, avec son New Deal, qui par ailleurs a prolongé la crise US 10 ans au lieu de quelques années… quelle réussite éclatante!
D’autre part, le fascisme c’est la prise en main par l’Etat de l’économie au travers des corporations. C’est l’inverse de ce que décrit FDR!
D’ailleurs quelle puissance privée? Celle d’offrir des machines à laver ? De proposer des glaces ? Parce qu’une entreprise n’a PAS de pouvoir. Un pouvoir c’est la possibilité d’utiliser de la contrainte pour forcer un choix. Une entreprise offre des alternatives, mais elle ne peut forcer qui que ce soit.
Vous dites que Roosevelt était socialiste, cela voudrait donc dire qu’un parti de droite comme celui des démocrates américains peut se faire infiltrer par des cerveaux de gauche.
N’avez vous pas peur que votre organisation se fasse noyauter par divers elements gauchistes modifiant, à long terme, votre ligne politique?Je pense par exemple à certains anarchistes qui affirment que l’anarchisme et le libertarianisme(ou « anarcho-capitalisme ») ont »beaucoup de points en commun ».
« mon organisation » ? Laquelle ?? lol!
Oui il y a des points communs entre anarchistes et anarcho-capitalistes, mais ensuite ?
Pourquoi avoir « peur » ?
QQpart, je trouve que bcp de partisans de la redistribution obligatoire (totalement anti liberal puisqu’obligatoire) commence à déformer le mot libéralisme.. (Marianne entre autre !!)
De + en + de gens non-libéraux se réclament d’un libéralisme dit humaniste (que nous connaissons bien mais qui n’est pas ce qu’ils veulent essayer de faire croire)
perso, ça m’emmerde, ils vont finir par changer le liberalisme en socialisme sans que personne ne s’en apercoive. :(
Le libéralisme peut avoir plusieurs sens:il y a le libéralisme économique(qui n’est pas forcément inclu dans la démocratie) et le liberalisme politique(qui n’est pas forcément inclu dans la société de marché).
Vous admettez vous mêmes(si ma memoire ne m’abuse) dans l’un de vos commentaires qu’une société peut être libre économiquement sans être démocratique, et inversement.
La démocratie (que vous semblez curieusement envoyer au pilori)n’est-elle pas le fruit du courant liberal?
« Le Fascisme devrait être, avec à propos, appelé corporatisme puisqu’il fusionne l’Etat avec le pouvoir des grandes entreprises. »Benito Mussolini.
Tu as bien raison de citer Mussolini, pleutre anonyme, mais le corporatisme n’est PAS le capitalisme… le corporatisme c’est la mise en coupe réglée de l’économie par les « organes » collectifs tels qu’associations patronales par « branche » (corporation des boulangers, des métallurgistes etc…)…
Rien à voir avec la liberté d’association par exemple: si tu veux exercer un métier, il te faut faire partie de la corporation, et pratiquer les prix décidés par la corporation.
Où est la liberté ?
Pas de capitalisme sans liberté! Donc le fascisme n’est pas un « capitalisme ». CQFD.
Je ne comprends toujours pas pourquoi on assimile le capitalisme à a une idéologie. Pour moi, il ne s’agit que d’un ensemble d’outils rien de plus. Qui irait dire que le marteau et la faucille doivent être anéantis parce qu’ils représentaient le régime communiste soviétique ?
« le fascisme est un capitalisme »:Petit imbécile,l’énormité que tu avances,je la sentais déja dans la cervelle bien-pensante et politiquement correcte de tous les gens de gauche,c’est pourquoi je ne m’en étonne pas.Je suis en revanche assez étonné d’entendre ça aussi ouvertement(en général,c’est plutot dans le subconscient que les profs cherchent à fourrer ça)…En outre,t’as tellement peu d’exemples à l’appui de ton « truc » que tu sors une phrase de Mussolini qui,loin de montrer qu’il était capitaliste,
prouve bien plutot qu’il avait de sérieux penchants pour l’extreme-gauche!!!Je vais donc poursuivre les citations, puisque tu semble les apprécier:
« Suppression des sociétés anonymes industrielles et financières.
Suppression de toute espèce de spéculation,des banques et des bourses.
Réorganisation de la production sur une base coopérative et
participation des travailleurs aux bénéfices.
La terre appartient aux paysans et sera exploitée en association.
Gestion des industries,des transports et des services publics confiée aux syndicats des techniciens et de travailleurs. »
(Programme adopté par l’Assemblée constitutive des Faisceaux,réunie à Milan le 23 mars 1919)
« Le fascisme est une conception historique dans laquelle l »Homme n’est ce qu’il est qu’en fonction d’un processus spirituel auquel il concourt,dans le groupe familial et social,dans la nation et dans l’Histoire.Hors de l’Histoire,l’Homme n’est rien,c’est pourquoi le fascisme est hostile à toutes les abstractions individualistes,à base matérialiste,du type XVIIIème siècle.Il ne croit pas possible le « bonheur sur Terre,comme il se trouve dans la littérature économique du XVIIIème siècle.
Le fascisme est hostile au libéralisme classique,qui nacquit d’un besoin de lutter contre l’absolutisme et a épuisé sa fonction historique dès lors que l’Etat s’est transformé dans la conscience et la volonté populaires.Le fascisme réaffirme l’Etat comme la réalité véritable de l’individu…Il est pour la seule liberté qui puisse etre une chose sérieuse,la liberté de l’Etat et de l’individu dans l’Etat.Pour le fasciste,tout est dans l’Etat et rien d’humain et de spirituel n’existe…hors de l’Etat.Dans ce sens,la fascisme est totalitaire. »(GLOUPS!?!!)
(Extrait de l’article « fascisme » dans l’Encyclopédie Italienne en 1932)
Maintenant,quelques information sur la personne de Mussolini:Mussolini est né d’un père forgeron et révolutionnaire et d’une mère institutrice et pieuse.Son activité d’agitateur socialiste lui vaut d’d’etre expulsé de Suisse en 1904.Membre de l’aile extrémiste du Parti socialiste italien,il est rédacteur,puis directeur en 1914 du quotidien du Parti « L’Avanti! ».Il démissionne du Parti socialiste et de L’Avanti en 1914 car le PS est opposé à l’intervention italienne dans la guerre tandis que lui y est favorable.Caporal durant la guerre,il fonde en 1919 les « faisceaux de combat » autour d’un programme anti-libéral et anti-bourgeois.
OOOOOOOOOOOOOOH le gros capitaliste!!
A l’aube du XXIème siècle,il n’y a bel et bien qu’une seule alternative…
Autant je comprend qu’un gauchiste puisse énerver le monde en étant réducteur (pourtant je suis plutôt rouge et noir), autant je ne comprend pas comment on peut prendre un pseudo pareil » Berlusconiste Thatchérien « . Tu fais un très bon exposé en avançant le côté socialiste de Mussolini et de fait en décrédibilisant l’idée reçu sus-citée « Fasciste = capitaliste », je suis d’accord, mais si ils sont différents, ils n’en sont pas moins nuisibles pour l’homme.
Voici une petite phrase qui peut alimenter le débat sur la liberté dans l’univers libéral, fasciste ou totalitaire (URSS):
Enfin, le droit à la liberté d’expression constitue le fondement des démocraties libérales, tandis que le marxisme a pu justifier la restriction temporaire de certains discours, au nom d’une conception de la « dictature du prolétariat » (quoi qu’on entende par là ). La tradition marxiste rappelait ainsi que si les libéraux défendent le droit formel à la liberté d’expression, ils n’en assurent pas nécessairement les moyens matériels de l’exercer: ainsi, celle-ci peut être restreinte par les pouvoirs économiques (censure économique), entre autres par le biais de la concentration des médias (à l’Å“uvre aussi dans le domaine de l’édition).