Sous le titre on ne peut moins clair « Réchauffement de la planète: préparons nous au pire », l’article, basé sur les travaux de « chercheurs » (de subventions et de voyages à Genève ?), nous montre ce qui va nous arriver si nous ne soumettons pas au contrôle politique. Un « groupe » de scientifiques « diligenté par l’ONU » (donc aux ordres), a présenté à Genève un rapport sur le réchauffement.
Sans prendre aucune précaution, le réchauffement climatique est pris au sérieux. Soit, il y a réchauffement climatique, admettons le pour l’hypothèse. Mais quid du fait qu’il y a quelques dizaines de milliers d’années les mers étaient bien plus basses, d’autres fois bien plus hautes, que l’ensoleillement a fortement varié, qu’on a connu des périodes de « Petite Glaciation » comme vers la fin du 17ème siècle en Europe (50 ans de temps froid). Bref, le temps évolue en fonction de paramètres que l’on ne maîtrise pas totalement, comme l’activité volcanique… ou je vais vous surprendre… l’activité du Soleil! Mais cela, quel scientifique en aurait l’idée ?
Passant ces interrogations sans intérêts, les auteurs du rapport identifient le mal: les émissions de carbone.
On peut lire que « cette étude menée par plusieurs centaines de scientifiques mondiaux explique que faute de mesures volontaristes pour enrayer ce réchauffement, notre planète s’expose dans les décennies à venir à des … inondations, famines, épidémies et autres catastrophes « naturelles ». » Et voilà donc qu’on nous propose tout de suite les mesures volontaristes, donc des mesures politiques, coercitives, fiscales et policières.
On a eu l’exposé du problème en deux secondes et demi (une ligne), et maintenant on a la solution dans le même laps de temps. Exit la pensée, « on » a réfléchi pour vous. Laissez vous bercer. Nous avons instillé la peur dans votre esprit, mais nous avons la solution. Nous pouvons conjurer votre peur. Vous n’aurez pas à subir les épidémies les famines si vous nous faites confiance.
Ce sont là des méthodes typiques de « sectes » millénaristes: on fait peur, l’embrigadé perd son bon sens, se laisse guider, perd l’initiative et ses responsabilités. Cette technique vise à priver les personnes de leurs libertés avec leur consentement, en leur faisant croire que c’est pour leur bien, que leurs problèmes les dépassant, qu’il faut les gérer à leur place.
Cela dit, le journaliste de TF1 ne doit pas avoir une totale confiance dans le label ONUsien pour convaincre tout lecteur. Alors faisons appel à un bon scientifique bien de chez nous: un professeur de Jussieu (université scientifique parisienne), qui confirme bien évidemment les dires du rapport: « Alarmiste mais réaliste » dit il! Pour que le message passe mieux, on rajoute une couche de menace, de peur: les terres arables vont se désertifier, des espèces animales vont disparaître etc…
Encore une fois, le même schéma se reproduit: une caution scientifique, des peurs, et une cause: « L’homme bien sûr ! ». Toujours pas de questions gênantes. Elles sont balayées quand on impose la peur: on ne raisonne pas avec les émotions. D’ailleurs on sait que « la liste des méfaits humains est longue ».
Comme on travaille pour l’ONU, il ne faut pas oublier de rajouter une couche sur le fossé Nord Sud. Là encore, ne parlons pas du sous développement en terme de libertés économiques, mais plutôt en terme d’exploitation et de pillage. Notre tort cette fois ? Facile: nous produisons, donc nous polluons, donc nous sommes responsables des malheures climatiques des pays du Sud. Il y a là une erreur réthorique, puisque si nous produisons, et que eux non (ils ne polluent pas au Sud!), n’est ce pas là le secret de notre richesse ? Mais encore une fois jamais cette question n’effleurera le journaliste de TF1…
En conclusion de l’article de TF1, un inévitable appel à la régulation internationale, à la grande conscientisation collective etc…
Bref, encore une fois les médias se font les relais de la propagande onusienne, où des chercheurs trouvent des budgets au lieu de chercher.
Les phénomènes climatiques sont extrèmement complexes. Tant est si bien qu’on doit faire appel à des théories avancées telles celles du chaos pour les modéliser.
Votre mépris affiché des travaux scientifiques des 30 dernières années en ce domaine est consternant :
« Mais cela, quel scientifique en aurait l’idée ? » (figurez vous que les scienfitiques en ont eu l’idée bien avant vous)
En matière scientifique la modestie et l’humilité sont les premières des qualités. Je vous suggère de vous instruire un peu sur ce sujet précis avant de proférer de telles âneries.
Les travaux scientifiques ne sont pas unanimes. L’ONU ou les gouvernements ne choisissent que de financer et d’écouter ceux qui prédisent l’apocalypse, parce que ça les arrange: ça sera prétexte à nouveaux impôts, nouvelles lois, traités internationaux, etc.
Et si vous parcourez le site vous verrez que ce n’est pas le seul article sur le sujet, et je suis très bien documenté sur les affaires de climat…
Dans ce cas comment expliquez vous que le pentagone (bien connu pour conivences avec l’ONU!) ait récemment produit des résultats encore plus alarmistes que ceux de l’ONU?
Les résultats scientifiques ne peuvent, par nature, jamais être unanimes sur un sujet d’une telle complexité. Je doute que votre documentation sur le sujet en embrasse toute la complexité scientifique. Ce dont les scientifiques disposent pour l’heure à ce sujet ce sont des probabilités. Et ces probabilités sont très défavorables. Ne faites pas dire aux scientifiques ce qu’ils ne peuvent pas dire. Il n’y nulle certitude en cette matière.
Il ne se passera peut-être rien. Mais si vous êtes prêt à prendre ce risque, personnellement je ne le suis pas.
Le Pentagone n’a pas produit une étude scientifique, c’était une étude commandée par le Pentagone sur des scénarios possibles… dont des scénarios apocalyptiques!
Alors pourquoi n’accorder que de la considération à ceux qui font les pires prédictions ?
Quel risque ?
J’utilisais le verbe produire dans le sens de présenter, divulguer. Par ailleurs parmis tous ces scénarii possibles dont vous parlez, les plus probables sont ceux qui mènent à un dérèglement climatique.
En effet parmis les nombreux résultats scientifiques produits à ce sujet l’immense majorité s’accordent pour prédire des dérèglements climatiques. Si l’on accorde plus de considération aux résultats qui prédisent le pire c’est simplement parce qu’elles sont les plus nombreuses et les plus sérieuses. Pour prendre un exemple, tous ont fini par admettre la présence d’un trou dans la couche d’ozone il y a une quinzaine d’année.
En revanche, réchauffement ou refroidissement? Sécheresse ou inondations? Apocalypse ou changements graduels? Bien malin et prétentieux qui peut l’affirmer aujourd’hui. L’éventail des manifestations possible est vaste et sujet à conjectures.
En revanche l’influence des activités humaines sur le climat est une certitude scientifique aujourd’hui. Ce sont les conséquences qui n’en sont pas. Ces conséquenses peuvent être bégnines comme elles peuvent être apocalyptiques.
In fine, le risque en question, pour improbable qu’il vous paraisse, est ni plus ni moins que la chute de nos civilisations.