Consternant. Il n’y a pas d’autre mot pour qualifier le bourrage de crâne que l’on inflige aux jeunes lycéens de la fillière ES (Economique et Sociale).
Bien que ce ne soit un secret pour personne, un article de l’Expansion dénonce le sectarisme des différents manuels d’économie .En effet un seul discours prévaut, celui de l’anti-libéralisme. Les propos de Turion sur l’enseignement qui lui était livré dans son lycée n’ont laissé personne indifférent (http://liberte.free.fr/article.php?aid=216). On peut toutefois également parler des manuels scolaires qui servent de référence au lycéen.
Consternant. Il n’y a pas d’autre mot pour qualifier le bourrage de crâne que l’on inflige aux jeunes lycéens de la fillière ES (Economique et Sociale).
Bien que ce ne soit un secret pour personne, un article de l’Expansion dénonce le sectarisme des différents manuels d’économie (Nathan, Bordas, Hatier, Hachette, Bréal). Cette article est appellé « La myopie des manuels d’économie ». Cette myopie ressemble cependant plutot à de la mauvaise foi pure et simple.
En effet un seul discours prévaut, celui de l’anti-libéralisme. La mondialisation est ainsi
toujours décriée. Cette dernière est illustrée par des photos et des commentaires reflétant l’exploitationdes pays du tiers-monde par les méchants pays capitalistes ou par les multinationales. José Bové y est représenté en véritable sauveur, avec photo du démontage du Mc Donald’s de Millau à l’appui en guise d’exemple.
La justification de l’intervention de l’état n’est abordé QUE du point de vue keynésien, tandis que le sociologue Pierre Bourdieu est littéralement idolâtré.
La lutte des classes est quant à elle récurente, « dans sa version ouvrière et précaire », la question des salaires étant abordée systématiquement sous l’angle de l’inégalité.
Pas étonnant au vu des sources.: Le Monde, mais surtout Alternatives Economiques sont surreprésentés, tandis que la presse plus libérale reste désepererement aux abonnés absents.
J’ai moi aussi suivi cette fillière ES au lycée.
Dès le début de l’année, mon professeur d’économie nous recommandait très vivement de nous abonner à Alternatives Economiques, véritable organe d’ATTAC. C’était soi-disant un gage de succès supplémentaire pour le baccalauréat…
Ce que l’on sait moins, c’est qu’en abonnant 10 élèves, les professeurs de sciences économiques et sociales bénéficient d’un abonnement gratuit, ainsi que d’avantages en nature. La faute au libéralisme sans aucun doute…
Il n’est donc effectivement pas étonnant de constater l’inexistence de toute remise en cause de l’état chez les jeunes et les générations suivantes.
Face à un tel enseignement, je suis bien évidemment resté dubitatif, avec l’envie de savoir ce qu’il en était, au-delà de l’éternel shéma manichéen « gentil keynésien/méchants ultra-libéraux »
.
C’est pourquoi j’ai poursuivi en prépa HEC après l’obtention de mon bac. J’ai alors eu la chance rare de suivre un enseignement intensif en économie de la part d’un professeur libertarien, qui m’a ouvert les yeux. Sans quoi je serai toujours aujourd’hui, j’en ai bien peur, une victime de cet enseignement biaisé.
Le développement des idées libérales ne pourra donc se faire que le jour où l’enseignement accordera un peu plus de place aux conceptions contraires à l’idéologie unique dominante.
Clément LEROY
Anarchistes, capitalistes même combat ! quand je vois mon patron qui se dit anarchiste, j’ai envie de le flinguer mais étant humaniste et marxiste, j’attend que les lois « bourgeoises » le pénalisent en tant qu’employeur qui ne respecte pas ses devoirs !
Vraiment, les cours d’économie politique ne sont pas difficile à comprendre, quand on s’intéresse un peu plus à la pensée révolutionnaire de Karl Marx, notamment le livre d’Alex Callinicos que je conseille à toute personne voulant devenir patron ou même comprendre comment tourne l’économie capitaliste…
Pour finir, moraliser le capitalisme c’est comme faire croire à des enfants que le père noël existe … a bas la tyrannie du capital, vive la démocratie au travail !
Tunisie, Egypte, Lybie… opprimés de tous les pays, unissons nous !