Un texan, travaillant pour une compagnie ensuite rachetée par Alcatel eut un jour une idée: un interprétateur de code pour faire tourner du très vieux code sur des machines post-1975.
Il le dit à son employeur, sans dévoiler pour autant révéler comment il pourrait s’y prendre, sans donner aucun détail autre que ce concept de base. Grand mal lui en a pris! Son boss lui a demandé de donner les détails, et il a refusé. D’où un procès car il avait signé un accord donnant la propriété intellectuelle de ses inventions à son employeur.
6 ans plus tard, il est condamné à dévoiler son idée et à verses 332.000 dollars US à son ex-compagnie, qui l’a évidemment licencié.
Je rappelle que la protection de la propriété intellectuelle est supposée rendre l’innovation rentable, et permettre au marché de disposer plus vite de produits nouveaux en conséquence. Encore une fois, on a la preuve du contraire. Et encore une fois, on a un « abus » flagrant d’une loi, puisque le fait d’avoir une « idée » égal à avoir résolu tous les problèmes associés. D’autre part, les employeurs US sont maintenant « propriétaires » des idées de leurs employés, et le cas ne restera pas isolé car de très nombreux contrats stipulent que *toute* activité de recherche [ou de codage etc] d’un employé, y compris son temps en dehors de l’entreprise, appartient à l’entreprise. Effrayant.