Explosion d’AZF à Toulouse

Valeurs Actuelles: Dossier Toulouse AZF: ce dossier est LA source d’informations à consulter. Les journalistes de VA ont même été inquiétés pour « propagation de fausses nouvelles »… c’est dire qu’ils ont approché (ou touché ?) la vérité. A lire d’urgence pour contrer le mensonge d’Etat.

l’état, être omniscient, savait dix minutes après l’explosion qui a fait plus de 30 morts à Toulouse que c’était un accident.
Ma conviction toute personnelle est qu’il s’agit d’un attentat. Mais cela, c’est impossible pour l’état.
*MODIFIE*
Les explications deviennent plus claires et surtout plus convaincantes. Etrange attitude de la police et du procureur tout de même. Et il reste encore des témoignages troublants. Dans les minutes qui ont suivies l’ « incident » de Toulouse, j’ai immédiatement pensé à un attentat. Pourtant, la cible choisie n’a rien de symbolique, même si les dommages occasionnés à la ville sont extrêmements importants, sans parler même des dizaines de morts, et des milliers de blessés.
Dans les mêmes minutes, il était immédiatement annoncé sur France Infos que c’était un accident. Troublant. Pourtant, malgré toute ma suspicion envers cette radio d’état, je l’ai cru. Et puis un message publié sur le site www.sos-racaille.org a semé le doute. Une pseudo interview, vraie ou fausse, romancée ou pas, d’un officiel d’un service de sécurité français affirmait qu’une opération de couverture d’un acte terroriste était en cours à Toulouse, que Jopsin et Chirac étaient venus s’en assurer. D’autre part, le nombre des victimes serait sous-évalué dans les médias et discours officiels. Une information difficilement vérifiable étant donné le voile qui recouvre l’affaire, pourtant elle ne manque pas de crédibilité, étant donné la force de l’explosion.

Le texte de sos-racaille m’est apparu inquiétant, car j’accorde au site un crédit certain, une liberté de ton qui fait souvent défaut, sur le sujet de la sécurité. Pourtant je n’avais aucun élément de nature à remettre en doute la thèse officielle, bien que l’idée d’une roquette touchant le stock de nitrate d’ammonium est plausible, étant donné la profusion de ce genre d’outils dans nos banlieues.

Des éléments nouveaux sont apparus avec le problème bien réel de l’explication de l’explosion.
Pour que le nitrate d’ammonium explose, il faut le porter à une température de 150°C à 250°C, selon les additifs présents, or il ne devait y en avoir aucun. Voilà donc le procureur expliquer tranquillement qu’une réaction chimique lente aurait transformé le bâtiment en bombe, et que la réaction se serait brutalement accélérée permettant l’explosion.
Sauf que… cela ne tient pas la route. Même en voulant y croire, personne n’est dupe. Le bâtiment a été nettoyé des dizaines de fois depuis 80 ans. Aucune réaction chimique complexe n’a pus s’y dérouler de cette façon. Il n’y a pas de précédents connus. Rien. Nada.
Alors le procureur a modifié sa version. Il y a eu projection de matière incandescente qui a mis le feu au bâtiment, élevant la température au niveau critique. Là encore, aucune défaillance n’a été détectée, et même si il règne une certaine incertitude sur les conditions de sécurité de l’usine, elle avait été visitée trois mois auparavant par une commission de sûreté. Les ouvriers refusent catégoriquement qu’on puisse les mettre en cause d’ailleurs. Pourtant si prompts à dénoncer les mauvaises conditions de travail, les syndicats refusent que les ouvriers morts portent sur leurs épaules sans défense la responsabilité de l’explosion.

Le procureur a alors changé de version: maintenant le dépôt était en fait destiné à collecter des impuretés. Mais bien sûr. Il change de version tous les jours. Quand sa précédente version est trop ébranlée, il la renie, modifie les hypothèses. Pratique! Pourtant cette énième tentative tombe à l’eau encore une fois: on voit mal pourquoi des ouvriers formés au maniement de matières potentiellement dangereuses, des ingénieurs chimistes, accepeteraient de mélanger des produits susceptibles de former un mélange détonnant, ou même de prendre feu. On voit mal aussi pourquoi collecter sur place des déchets divers, alors que le nitrate d’ammonium seul a une valeur. Pourquoi le mélanger à des impuretés ? Ridicule.

Déja lundi, le procureur annonçait 99% de chances d’accident. La probabilité elle-même était déja suspecte. Les changements de version ont encore plus rendu l’enquête officielle peu crédible. Et le site de sos-racaille, au lendemain de ses « révélations » a immédiatement été attaqué, le rendant indisponible. Coïncidence ? Je ne le crois pas. L’explication de l’attaque du site tient dans le fait, que comme l’ont écrit aussi bien tf1 que Le Monde, dans le contexte international, un attentat en France aurait pu avoir des répercussions graves sur l’ordre public. On imagine: avec 5 millions de musulmans en France, et des milliers de kalashnikovs dans les banlieues, on imagine l’impact d’une telle nouvelle. Quel encouragement soudain! Une autre thèse concernant l’attaque de sos-racaille pourrait aussi être tout simplement que la vérité y a été dite.
Et c’est bien la réflexion que je me suis faite.

Car les chimistes, comme le montre cet article du Monde, article d’ailleurs relégué dans les pages « science » comme s’il ne s’agissait pas d’un évènement de premier ordre, savent que la réaction chimique entraînant l’explosion ne tient pas la route une seule seconde.
Les précédents historiques montrent qu’à chaque incident il y a eu soit un feu nourri: dans des bateaux, avec du diesel, soit des explosions, avec de la TNT. Or si un peu de TNT peut faire exploser un stock de nitrate d’ammonium, une roquette anti-char peut bien le faire. La puissance détonante d’une roquette suffit à trouer le blindage d’un char. Rendez vous compte: des blindages de titane. De multiples feuilles, épaisses de plusieurs centimètres. Alors contre un mur d’un simple silo, elle a fort bien pu percer le mur et plusieurs mètres de nitrate avant d’exploser, ce qui infirmerait aussi la thèse que c’est un accident car « l’épicentre de l’explosion se situe au milieu du silo ». Mais comment croire ce procureur ?

Voilà que Vendredi matin, pour couronner le tout, j’ai entendu les témoignages de plusieurs personnes ayant vu un projectile au-dessus des toits, duquel s’échappait une trainée blanche (la fumée du propulseur de la roquette), en direction du bâtiment d’AZF. Puis vint une première explosion. Puis la seconde. J’ai entendu cette information sur RTL. j’ai eu confirmation de France Infos et Europe1. Le Figaro a aussi publié ces témoignages. Le procureur les balaye d’un revers de la main. Et déja les journaux préfèrent parler de l’horreur économique que sont ces usines dans les villes, alors que les maires sont supposés définir quelles zones sont ou non constructibles, et que les usines existent souvent depuis des décennies.

Après toutes ces bizarreries, cette gestion chaotique de l’enquête et tous ces témoignages abandonnés, je ne peux en arriver qu’à une seule conclusion: les habitants de Toulouse ont été victimes d’un attentat. Et l’Etat Omniscient n’a rien pu y changer, et a même aggravé par les politiques de construction les répercussions de cet attentat. Voilà que maintenant il ment même sur la vérité de l’attentat et tente le camouflage en accident. Plus le temps passe et plus la population penche en faveur d’un attentat. Je ne dis pas que le nombre établit la vérité, mais peut-être cela permettra de créer un choc en France. Nous aussi nous avons certainement un lot de terroristes infiltrés.