Les opérations israëliennes à Gaza sont des opérations policières. C’est à dire qu’il ne s’agit pas là de faire respecter une quelconque justice, mais de stopper des criminels dans leurs agissements. Comme toute opération de tout type, ceux qui la mènent ne sont pas tenus à la perfection du résultat, mais à une obligation de déploiement raisonnable des moyens. Et là comme ailleurs, le raisonnable se définit par rapport à la concurrence. Que ceux qui prétendent mieux policer les islamonazis le fassent donc. Et que les autres ne prétendent pas donner de leçon.
Normalement, ce serait à l’État gazaouite de mener de telles opérations policières. Mais visiblement, pour autant qu’il y a un État à Gaza, cet État est constitué des criminels mêmes qui attentent à la vie des citoyens israëliens. Avec ou sans déclaration formelle devant la SdN, c’est donc une guerre que le Hamas et à travers lui Gaza mène contre Israël. L’État d’Israël est tenu de protéger sa population, ce qu’il fait tant bien que mal; il n’est pas tenu de protéger les gazaouites, et pourtant évite tant que faire se peut les cibles civiles. L’État à Gaza, tenu par le Hamas, est tenu de protéger sa population, mais au contraire fait tout pour mettre cette population en danger, et s’en sert comme autant d’otages. Un tel État est une faillite totale, qui justifie entièrement la conquête par une puissance étrangère civilisatrice. Le drame est qu’en notre époque où les idéologies socialistes ont détruit les fondements moraux de la civilisation, la puissance militaire est empêchée d’effectuer cette tâche salvatrice, cependant que la violence terroriste est encouragée à agir sans frein aucun.
Comme tout un chacun, les Palestiniens sont bien sûr les premiers responsables de leur propre sort. Ils sont responsables d’avoir dégénéré en dessous de l’humanité, et d’osciller entre national-communisme et islamonazisme. Ils donnent chaque jour raison à Golda Meir quand elle disait qu’il y aurait la paix au Proche-Orient « quand les arabes aimeront leurs enfants plus qu’ils ne haient les juifs ».
Les Israëliens sont les seconds responsables. Ils sont responsables d’avoir laissé faire, alors qu’ils sont les plus forts, responsables d’avoir cessé d’occuper ce territoire et d’imposer la loi martiale sur ces dégénérés, responsables d’avoir failli à les régénérer quand ils en avaient le pouvoir.
Les Américains sont les troisièmes responsables. Responsables d’avoir empêché les Israëliens de résoudre le conflit, avec leur empoisonnement de la situation par une pseudo diplomatie qui consiste à céder aux terroristes et à élever national-socialistes et islamistes au rang de partenaires dignes de dialogue qui plus est représentatifs des Palestiniens, lors même qu’ils sont des bêtes immondes à éradiquer sans ménagement.
Les Russes furent les quatrièmes responsables. Responsables, du temps de leur Empire du Mal soviétique, d’avoir systématiquement armé et formé le terrorisme national-communiste vite copié en plus barbare par les islamistes.
Les Arabes des autres pays sont les cinquièmes responsables. Responsables de promouvoir le culte de la mort arabo-islamo-palestinien comme excuse universelle à tous les crimes et tous les errements de leurs propres régimes.
Enfin et surtout les bienpensants occidentaux sont responsables. Responsables d’avoir inversé les notions de responsabilité et de justice, et d’avoir mis le Mal au pouvoir chez eux et dans le monde. Responsables d’avoir décivilisé la moitié du monde au nom du principe racistissime que du seul fait de la couleur de sa peau, un dictateur sanguinaire noir ou jaune vaut mieux qu’un honnête administrateur blanc.
Quand ces bienpensants soi-disant « pacifistes » condamnent toute opération policière au nom des dommages collatéraux prétendument insupportables que ces opérations occasionnent, ce qu’ils déclarent effectivement est le droit imprescriptible de tout criminel d’agir sans jamais être le moins du monde inquiété, dès lors qu’il peut se cacher derrière des otages.
« Ah, mais ne donnez pas l’assaut, mes otages pourraient en souffrir; cependant que moi, je tire à loisir sur les passants; et s’ils restent hors de portée de mes fusils, je développerai des fusées pour les atteindre quand même. Quant à mes otages, je les dresserai dès leur enfance à la haine et au meurtre, prêchant le martyr et la domination. »
Le problème des Israëliens, et ils le savent sans doute consciemment ou inconsciemment, c’est qu’ils n’ont aucune idéologie pacifique à offrir aux Palestiniens. Étant eux-mêmes victimes du nationalisme, du socialisme et de la religion, ils n’ont pas de contre-arguments à proposer à ces fléaux; avec la différence que nationalisme, socialisme et religion prennent chez les arabes une forme d’une barbarie extrême, n’étant pas tempérés par l’humilité, la compassion, ou l’usage de la moindre raison. Les juifs pourraient-ils enseigner aux arabes à se détacher de la religion, quand eux-mêmes fondent leur pays sur une prophétie religieuse? La religion des juifs est pacifique, sans prosélytisme, laissant une grande place à la raison, et ses nombreuses névroses ne nuisent qu’à ses propres dévôts; mais pour les arabes, la religion est l’idéologie totalitaire vouée à conquérir le monde d’un assassin de masse esclavagiste violeur voleur menteur parjure ignorant illétré mysogine lunatique comme exemple de l’homme parfait à émuler. Les juifs pourraient-ils enseigner aux arabes à abandonner le nationalisme, quand eux-mêmes font du nationalisme le coeur de leur État? Le nationalisme est pour les juifs l’affaire d’un petit territoire d’abord mais non exclusivement pour quelques millions d’individus; mais pour les arabes, le nationalisme est pour des centaines de millions de personnes le mythe de la conquête du monde entier, de l’asservissement des autres nations, sans jamais renoncer à la revendication de conquêtes passées. Les juifs pourraient-ils enseigner aux arabes à abandonner le socialisme, quand eux-mêmes font du socialisme la morale officielle? Le socialisme est pour les juifs le rêve d’idéalistes allant volontairement fonder d’absurdes phalanstères où ils ne gâchent que leur propres vies; mais pour les arabes, le socialisme c’est l’héritage transmis par les fascistes français et le KGB russe, la négation de l’individu au nom de la masse, le mensonge éhonté et l’écrasement brutal de toute dissidence dans le sang.
Ainsi, la situation en Palestine est prise dans un cercle vicieux qui ne prendra pas fin de sitôt. Pour une paix qui soit autre chose que le silence suivant un génocide, ce qu’il faut au Proche-Orient, c’est que d’un côté puis de l’autre surgisse une idéologie à l’opposé du religio-national-socialisme non seulement incontesté mais mondialement soutenu de part et d’autre. Ce qu’il faudrait, c’est une idéologie à la fois universelle et pacifique, capable de fonder une la paix durable. Ce qu’il faudrait, c’est cette essence de la Civilisation, que l’Occident a gagné puis perdu faute de l’avoir comprise: le Libéralisme.
Article cross-posté sur mon blog
Tagged: guerre, ideologie, Islam, israel, nationalisme, police, religion
Magnifique article clair et sans concessions !
Enfin …
Dire que les principaux concernés ne vont rien y comprendre, s’ils tombent dessus par erreur …
Cher M Rideau,
Tout d’abord, je tiens à vous féliciter pour votre article qui est très courageux, tant par le ton que par la nature des propos. Et cela même si je n’adhère pas du tout à votre analyse.
« Écraser un moustique avec une masse ». Voilà comment on peut résumer la riposte israélienne à Gaza. Exactement pareil que la guerre du Liban. Je ne remets pas en cause la légitimité de l’intervention militaire, Israël étant agressée. Mais comment pouvez-vous qualifier d’opération policière une campagne de bombardements ? Même le GIGN ne doit pas disposer pas d’un appui aérien… Je n’aimerais pas vous avoir en Ministre de l’Intérieur vous… Infraction pour stationnement interdit : peine de mort. De toute façon, vous l’aviez bien mérité, votre contrôle technique était périmé !
Blague à part, votre vision du conflit de Gaza est manichéenne à l’extrême. On dirait du Bush. Vous englobez l’ensemble du peuple palestinien dans une grande case « complice du hamas ». Essayez de transposer le contexte à une situation plus connue pour tenter de comprendre : la Palestine est un territoire à peu près grand comme la moitié de l’Ile de France. Imaginez maintenant des abrutis au fin fond du 93 qui tirent à la roquette sur Paris. Je ne sais pas où vous résidez vous-même mais habitant Villemomble je ne gouterais que moyennement de voir mon appartement chèrement remboursé mois après mois se faire démolir par un bombardement de nos avions de combat. Surtout si ma famille est dedans à prendre le café.
Alors vous pourrez toujours me dire que c’est de ma faute et que j’aurais du les en empêcher de les tirer ces foutues roquettes mais fichtre ! On parle de la moitié de l’Ile de France quand même ! Vous me voyez crapahuter dans toute l’Essonne pour rechercher des mecs encapuchonnés tirer des missiles ? Et un tant soit peu que quelqu’un les trouve, il s’agit de les arrêter et on parle quand même de types assez burnés pour tirer des missiles avec deux bouts de tuyau en cuivre. Quand on voit que les gens ont peur d’intervenir quand quelqu’un se fait agresser dans le métro, ne vous attendez pas à les voir oser quoi que ce soit.
Suis-je donc un odieux terroriste-foudedieu-meurtrier sous prétexte que je n’oserais pas aller contredire M LeGrosBarbu et sa copine Mme Kalashnikov ? Une poule mouillée à la rigueur mais je crois que ça n’est puni de mort par aucune justice dans le monde.
Oh, et j’oubliais M Rideau, il y a des communistes en Seine-Saint-Denis. Beaucoup de communistes même. Et pire, tout plein de communistes déguisés en socialistes ou en écolos (qu’on appelle des pastèques : vert dehors, rouge dedans). Trouvez-vous pourtant qu’Eric Rahout ressemble à un communiste ? Si en Seine-Saint-Denis il y a autre chose que des communistes, ne pensez-vous pas qu’il puisse y avoir à Gaza autre chose que des fidèles partisans du Hamas ? Trop tard cependant pour y penser, vous les avez fait péter avec tous les autres dans votre raid aérien policier (ils venaient de piquer un autoradio ?).
Quelle est la solution alors ? Je n’en sais foutrement rien. Les plus éminents experts se cassent les dents sur cette situation diplomatique depuis des siècles alors moi qui n’y ais jamais mis les pieds, je me garderai bien de « faire l’expert » et de juger plus en détail les causes du conflit que vous exposer et que vous semblez néanmoins connaître assez bien.
La seule chose dont je suis certain et sur laquelle je suis parfaitement d’accord avec vous c’est que la religion n’a jamais été et ne sera jamais une bonne référence pour guider une politique nationale. L’Histoire nous l’a prouvé hier avec l’influence catastrophique qu’a pu avoir le Vatican et aujourd’hui avec ces Républiques Islamiques qui en veulent au Monde entier.
La réciproque est néanmoins tout aussi exacte et toute idéologie économique, politique ou sociale qui est élevée et adulée au rang de religion ne peut plus servir l’Homme comme l’instrument qu’elle se doit d’être car ses dévots perdent alors toute objectivité et rejettent strictement toute remise en cause. Un peu comme ces théories qui prouvent que si Jésus revenait de nos jours, il ne serait pas cru par les chrétiens tant ceux-ci sont enfermés dans leurs croyances actuelles.
Bref, les extrêmes libéraux qui écrivent sur ce site devraient peut-être méditer là dessus, même si je connais déjà leur réponse : « C’EST LA FAUTE DE L’INTERVENTIONNISME ET DE L’ÉTAT PROVIDENCE !!! ». Oui, comme le trou dans la couche d’ozone, parfaitement. :)
Vous dites ‘opération policière’, pour une simple éradication de civil, que vous estimez malveillant, car responsable de survivre trop longtemps dans la misère dans lequel Israël les jettent depuis des décennies !
A vous lire, on imagine que la prochaine fois qu’une voiture flambera en banlieue, vous demandez qu’on y lance des missiles ? Ou que tous sans distinction, soient envoyés aux galères ?
Bien sur que vous n’avez pas oubliez qu’il y a des responsabilités partagés, mais il est difficile de croire qu’une population totalement asservit par la violence, puisse de lui même choisir la voix pacifique pour exister…
Faré,
L’Histoire a commencé avant ta naissance.
Sans vouloir remonter au déluge, il faut au moins regarder comment les Israeliens se conduisent vis à vis des Palestiniens depuis 40 ans et comment la situation a dégénéré au cours de ces 40ans.
Laisse tomber tes envols vers les religions, reste plus près du sol où l’on retrouve le sordide quotidien.
L’homme est un être tribal et territorial même si tu ne ressens pas toi même les pulsions liées à ces caractéristiques.
Si tu as du mal à examiner la situation locale et à comprendre comment on a pu en arriver là , transpose et imagine ce qui pourrait se passer ailleurs dans une situation parallèle, Allemands Français, USA Mexique…
Une situation de semi blocus, de grignotage territorial, d’interventions brutales, de coupure de territoires, d’arrogance …
Imagine des évolutions. Les extrémistes finissent toujours par émerger. La haine est peut être une issue pour éviter des maladies mentales dans une telle situation.
@Christophe A:
Tu proposes quoi pour écraser le moustique, un atomiseur? Tu es volontaire pour aller faire régner l’ordre là -bas? Vas-y fais-y mieux. On verra si tu arrives à convaincre la France d’y envoyer son GIGN sans appui aérien…
Oui, les Israëliens utilisent des tactiques qui minimisent leurs propres victimes. Pourquoi devraient-ils minimiser les victimes d’un pays ennemi? Ils n’en sont pas les tuteurs responsables. A moins que justement comme moi tu ne réclames qu’Israël a légitimement le droit et le devoir d’occuper ce pays barbare et de lui apporter la civilisation, et donc de devenir les tuteurs responsables de cette population.
Si des abrutis du 93 tirent des missiles sur Paris, on demande à la police du 93 de les arrêter. Si c’est la police du 93 elle-même qui envoie des roquettes sur Paris, on envoie l’armée. L’armée restera occuper le 93 jusqu’à ce qu’il soit nettoyé de tous ses terroristes et qu’un nouvel état pacifique y soit installé. Nul ne contestera la légitimité de cette occupation. Et si une fois l’armée retirée, la nouvelle police du 93 recommence à lancer des missiles, on ne reprochera pas à l’armée parisienne de venir leur foutre une nouvelle raclée. On leur fera le reproche de ne pas rester pour de bon.
Si les habitants du pays voisin votent pour élire un fou génocidaire qui cherche à vous exterminer et qui déjà commet des actions criminelles, on ne va pas attendre qu’il soit puissant avant d’agir. On a déjà vu les conséquences d’une telle politique en 1939. Et si toi tu ne comprends pas, les juifs, eux, comprennent fort bien. En attaquant maintenant, ce sont des centaines de milliers de vies arabes qu’ils sauvent — car une vraie guerre entre Palestiniens et Juifs ça ferait ça, et pas quelques milliers de « civils » (dont la plupart sont des miliciens fascistes armés). Oui, il y a des victimes innocentes — moins que dans un conflit national ouvert.
Le problème des Palestiniens, c’est précisément que les Israëliens ne veulent plus faire le sacrifice de leurs vies en faisant la police à Gaza au jour le jour au bénéfice de la sécurité des Palestiniens. Et comme les Palestiniens partagent la même idéologie génocido-suicidaire, ils élisent des petits Hitler qui les mènent à la ruine.
Quant à rejeter toute « idéologie économique, politique ou sociale » — ça veut dire que tu revendiques l’incohérence et le charabia en matière économique, politique et sociale? Ou c’est juste de l’invective creuse du genre « tous ceux qui ne sont pas d’accord avec moi sont ipso facto des dogmatiques religieux »?
Et pour ce qui est de la faute de l’Étatisme: c’est précisément l’Étatisme qui collectivise le sort des palestiniens ou des israëliens. Si l’Étatisme était clairement rejeté de part et d’autre, il n’y aurait plus que des terroristes individuels, qui ne pourraient aucunement se prévaloir de contributions imposées aux uns pour aller faire la guerre aux autres, et dont les contribuables volontaires ne pourraient pas se cacher derrière une pseudo-innocence dans leur acte de guerre contre autrui. Les rôles seraient clairs, l’issue serait rapide et claire aussi, les terroristes seraient exterminés, les victimes innocentes dédommagées, et on n’en parlerait plus. Au lieu de ça, le voisin du terroriste est forcé de contribuer à se faire pour ennemis des gars qu’il ne connaît ni d’Ève ni d’Adam, et le conflit touche tout le monde tout le temps sans résolution possible.
Finalement: de quel trou dans la couche d’Ozone parles-tu? Les machins catastrophistes des écolos sont des trucs bidons du début à la fin, qui SUPPOSENT dans leurs modèles les conclusions auxquelles ils arrivent, et ne sont qu’autant de fallacieuses pétitions de principes. Pour ce qu’on en sait, les variations de l’Ozone dans l’atmosphère sont principalement dues à des variations astronomiques: activité du soleil, activité magnétique terrestre, angles et distance de la terre par rapport au soleil et aux autres planètes, etc. Idem pour le climat d’ailleurs.
@Orange:
non, si des terroristes des banlieues envoient des missiles sur Paris, je demande que la police des banlieues traque les coupables et les exécute sans sommation.
Et si ce sont les policiers des banlieues qui lancent les missiles, sous la dirigé par les dirigeants des banlieues, élus par les habitants des banlieues avec leur programme belliqueux, et financés par voie d’impôt avec moult aides des banlieues voisines, alors je m’attends avec approbation que l’armée débarque et instaure un état d’urgence avec couvre-feu, contrôles d’identités, descentes, remplacement des élus locaux par une administration parisienne, etc.
Mais si effectivement les banlieues sont considérées comme territoire étranger et que ses terroristes génocidaires national-socialistes sont considérés comme des dirigeants légitimes inviolables, et que l’opinion publique nationale et internationale réprouve une telle occupation, alors je m’attends à ce que la France se considère en guerre avec ce pays étranger, et que ce pays étranger soit bombardé avec aussi peu de discernement que la dernière fois. Cf. Dresde ou Hiroshima.
(Et dans ce dernier cas, je condamne ceux qui participent de ladite opinion publique comme premiers responsables de ces morts en masse.)
Qu’il est difficile d’avoir un débat avec des extrémistes et çà se voit bien lorsqu’on éssaye d’avoir une discution avec vous!
En fait, lorsque vous faite référence à Dresde et à Hiroshima, on pourrait même finir par être satisfait d’avoir rasé Berlin jusqu’au fondation!
En réalité ce que vous défendez, c’est que pour ne pas avoir de problème avec son voisin, le plus simple c’est de l’annihilé complêtement et définitivement!
Une sorte d’Holocauste local (mais surement pas uniquement), devrait donc pleinement vvous satisfaire. Finalement, lorsque vous parlez des victimes Palestinienne, on comprend bien que vous le décomptez de toute façon pas de la même manière que des être humain ordinaire, mais bien comme inférieur à un sentiment d’^partenance à un règne supérieur de votre ‘espèce’!
Je crains malheureusement, que votre point de vue, soit partagé, par de trop nombreux Israélien, plus particulièrement, ceux issu d’autre origine que la palestine et qui plutôt que de comprendre leurs nouveaux voisins, préfère les parquer, les humiler et même quand c’est possible les génocider!
Il y a eu mainte ingérance Israélienne, mainte vague de bombardemùent, allant jusqu’à tuer ou laisser tuer des civils dans des camps de réfugier ou écraser des villes sous le pillonement d’artillerie!
En ré »alité, vous ne vous étonnez pas que des palestien, puisse tirer des missiles artisanales, mais bien qu’il en reste encore en vie après 50 ans de guerre totale!
Vous proposez également un bombardement prochain de l’île de beauté ?
@Orange
Vous maniez bien l’invective et les sentiments, mais la raison aucunement. Vous répétez une sélection de mes mots hors contexte et à contresens, et vous fendez d’une supériorité morale.
Vous n’avez pas l’honnêteté intellectuelle de comprendre ce que votre interlocuteur dit, vous êtes donc incapable d’être même en désaccord. Vous ne dites que du non-sens.
Je dis et je répète que j’appelle à l’occupation pacificatrice, et que les bombardements meurtriers sont la conséquence directe des pseudo-bienpensants qui comme vous rendez impossible une occupation permanente.
Et vous, dites-moi, pour reprendre votre propre exemple, que recommandez-vous si les policiers du 93, dirigés par les élus du 93, commencent à lancer des missiles sur Paris parce qu’ils veulent épurer votre ethnie?
Si mon ethnie se distingue que par sa religion, je dois en appeler à Dieu !
Vous qui contrairement à moi semble toucher par la grace de l’inteligence, pourriez-vous m’expliquer pourquoi l’état d’Israel n’a pas de constitution, comme tout état qui se respect ?
@Orange
Vous ne répondez pas à la question: quid si vos voisins, leurs élus, leurs troupes organisées, ont envers vous des activités hostiles et des intentions meurtrières? Que recommendez-vous? Un traité de paix signé à Munich? L’occupation préventive? Attendre qu’ils aient fini leur épuration ethnique avant d’intervenir? Attendre l’unanimité moins une voix (la leur) à l’ONU avant d’agir? Leur donner de l’argent pour les remercier? Leur donner la bombe atomique pour les calmer?
Quant aux constitutions, elles ne valent rien (cf. Lysander Spooner). Vous êtes visiblement du genre à sacraliser les mots écrits et à préférer avoir des bons mots à des bons faits. Je préfère un état qui respecte ses citoyens à un état qui se respecte lui-même. Avec votre critère, l’URSS avait la meilleure constitution du monde.
Vous voyez M Rideau, vous continuez. Vous globalisez les palestiniens dans une case « génocido-suicidaire ». Les Israéliens font de même et c’est bien ça le problème. Mais les mentalités commencent à évoluer. Je ne sais pas si vous avez regardé la télé hier mais TF1 a diffusé un reportage montrant un toubib palestinien, militant opposant au Hamas, voir 3 de ses filles tuées par un obus Israélien. Le type sauve des vie chaque jour dans les hôpitaux Israéliens et on lui tue ses enfants. On peut dire ce qu’on veut (les reportages de TF1 c’est de la merde, etc…), et aussi surfait qu’ait pu être ce reportage, on imagine très nettement l’état d’esprit des gens qui sont touchés par les bombes. Les plus jeunes d’entre eux tomberont dans une haine irréversible de l’Etat d’Israël.
Alors oui, l’intervention d’Israël est légitime, c’est une certitude. On en ne prend pas des roquettes sans réagir. Seulement, la méthode employée est catastrophique car en refusant d’engager ses troupes et en privilégiant les bombardements, l’état hébreu fabrique une nouvelle génération de terroristes. Des gens respectables qui perdent des proches ne peuvent que crier vengeance aux côtés des vrais fous de Dieu. Voilà le cycle infernal qui sévit dans cette région et qui empêche le conflit de s’épuiser : il est relancé en permanence. Le choix d’une guerre plutôt qu’une campagne d’opérations ciblées n’engage certes pas la vie des troupes aujourd’hui mais est nuisible pour la sécurité des civils Israéliens sur le long terme.
Tsahal déclare avec éliminé un millier de terroriste dans cette campagne. Mais combien d’autres en ont ils fabriqué ? Et combien d’opposant d’hier ont-ils apportés au Hamas sur un plateau ?
Puisque c’est un autre sujet, je reviens sur « Quant à rejeter toute “idéologie économique, politique ou sociale†— ça veut dire que tu revendiques l’incohérence et le charabia en matière économique, politique et sociale? Ou c’est juste de l’invective creuse du genre “tous ceux qui ne sont pas d’accord avec moi sont ipso facto des dogmatiques religieuxâ€? »
Je ne rejette pas toute “idéologie économique, politique ou socialeâ€, j’indique juste que toute idéologie élevée au rang de religion, n’incite pas à la remise en cause et donc mène à des catastrophes. Prenez le cas du Libéralisme. Vous prônez ici un Libéralisme débridé, notamment en économie. Le simple fait de parler de plan de relance ou du sauvetage des institutions financières vous hérissent le poil. Vous préférez donc voir des gens souffrir de voir toutes leurs économies évaporées dans la faillite de leur banque plutôt qu’un plan de sauvetage de l’Etat soit mis en place. Pourquoi ? Parce que la faillite fait parti du processus normal du cycle du libéralisme. Les bons restent, les mauvais crèvent. A aucun moment vous ne remettrez en cause le bon fonctionnement ou la viabilité de ce processus en optant pour une alternative Étatique qui serait plus adaptée au contexte.
Et pourtant, Von Mises lui même admettait que le Libéralisme tel qu’il le prônait ne serait que parfaitement fonctionnel que lorsque les État ne seraient plus. Cela revient donc à dire qu’en présence d’États forts, une politique ultra-libérale ne peut être adéquate en toute situation. C’est pourtant très religieusement que vous prônez vous-mêmes systématiquement la solution la plus dogmatique à la plus réaliste tout au long de vos articles. C’est ça l’extrémisme.
@Christophe
Les écoles palestiniennes enseignent aux enfants à devenir des martyrs de la révolution communisto-islamico-palestinienne; mourir en massacrant des civils est la plus haute vertue enseignée chez les arabes. Les écoles israëliennes n’enseignent rien de tel. Tuer des civils est pour eux un grand malheur. C’est la différence fondamentale incompressible entre Israël et Palestine. Tant que vous refusez d’intégrer cette donnée, vos analyses sont futiles.
Je vous sais gré d’accorder que l’intervention d’Israël est légitime. Il y a donc un progrès dans notre conversation. Les problèmes de cette intervention ne sont donc pas une affaire de droit comme le clament les décivilisateurs gauchistes, mais de prudence et d’efficacité.
Mais comment attendre prudence et efficacité de la part d’un monopole gouvernemental? Qui plus est quand les pressions électorale et diplomatique convergent pour interdire et rendre inutile tout engagement durable sur le terrain. L’occupation étant impossible, seule la tactique de frappe ponctuelle reste — avec les dégâts que l’on constate.
Le premier métaproblème à l’échelle internationale est cette « diplomatie » qui pourrit la situation en traitant les génocidaires comme victime et en les reconnaissant systématiquement comme représentant des Palestiniens. Alors que seule l’occupation par une puissance étrangère peut débarrasser la Palestine de cette engeance.
Le second métaproblème à l’échelle nationale, est cette « démocratie » qui pousse l’État d’Israël à ne considérer que le court terme (car les changements fréquents de gouvernement empêchent toute stratégie à long terme).
Le troisième métaproblème est bien l’étatisation de la violence de part et d’autre. C’est elle qui dresse un peuple contre l’autre, alors que l’individualisation des griefs remettrait les choses à leur place.
@Christophe
Sur le libéralisme, vous dites visiblement n’importe quoi, sans argumenter, montrant que vous lisez de travers, et vos invectives sont de l’ordre de l’anathème.
Quelques indices:
1- la faillite des banques est celle d’un système frauduleux maintenant étatisé, qui a justement été combattu par les libéraux depuis plusieurs siècles (cf. Cantillon).
2- les libéraux diagnostiquent effectivement l’État comme étant la cause de la maladie; vous pouvez prétendre qu’en présence de la maladie, le remède est d’intensifier les causes de la maladie, votre conduite absurde ne vous sauvera pas. La seule question est de savoir si le diagnostic est correct et pourquoi, mais c’est justement la question que vous refusez d’examiner en détail, en faisant semblant d’en accepter la validité pour mieux n’en pas tenir compte.
Mais ces points sortent du débat actuel, et je censurerai dans ce fil de discussion tout message faisant suite à de telles remarques. Allez trouver une autre occasion pour en débattre.
@raoul:
Mais bien sûr! Avec ton « explication », on se demande où sont passés les terrorismes tibétain ou vietnamien contre la Chine, ou ukrainien ou polonais contre la Russie.
Ah par contre, on voit un terrorisme Palestinien ou Tchétchène, menés dans les deux cas par des fanatiques islamistes initialement formés par les soviétiques. Une coïncidence? Non.
Quant au cas Allemand-Français, parlons-en. Qu’est-ce qui a mis fin à une haine justifiée de part et d’autre? Soixante ans d’occupation! La solution se profile…
Qu’il est facile de faire des généralités pour asseoir une solution qui n’en est pas une!
Je ne dis pas et je n’ai jamais pensé que les choses était simple entre les palestiens et les Isreliens. Et forcé de constater qu’à laisser les Israeliens faire du pilonage régulièrement, finalement la paix ils ne l’ont pas!
Vous semblez vouloir exprimer l’idée que le plus simple dans un conflit, c’est lorsqu’il n’y à plus qu’un survivant, c’est vrai vous avez raison. Rien à redire la dessus, donc lorsque un conflit éclate, plutôt que de parler de paix, autant raser l’adversaire, quitte à tuer 10 fois plus de civil! A vous entendre, personne chez les palestiens sont innocent, ils sont tous responsable de leur sort. Tandis que les Israeliens, qui sont en force et qu’ils ont les moyens de gagner une guerre contre des pierres, mérite donc d’hannihiler tout un peuple!
Si chacun ne fait pas d’effort, si l’on ne permet pas à une force d’interposition de se placer, nous n’avons plus qu’à espérer que le rete du monde mulsulman applaudisse la destruction d’un peuple et que les autres libéraux barbus mulsuman, ne trouvent pas d’avion pour raser votre tour de bureau!
C’est la pauvreté qui fait les guerres! C’est pas la force qui fait la raison !
Sinon un pays qui ne sait même décidé si il est laïc ou religieux, m’interroge sur ce qu’il est!
@Orange
1- Tu ne réponds toujours pas à la question que tu poses toi-même: que faire quand tes voisins cherchent à te tuer, et pas pas un acte isolé mais une tactique systématique et calculée par l’État d’à côté? Toute discussion est vaine si tu ne réponds pas. Finis le suspense, dis-nous.
2- Contrairement à ce que tu répètes en un mensonge éhonté (ou une démonstration de ton incapacité profonde à lire et comprendre), je ne fais pas l’apologie du bombardement, que je déplore bien au contraire. Ni moi ni aucun Israëlien n’appelle au massacre des Palestiniens. Si tu veux du massacre prémédité de civils Palestiniens, regarde plutôt en Jordanie ou au Liban.
3- Tu dénies aux Palestiniens la responsabilité première de leur sort; tu leurs dénies leur agence morale, leur humanité même. Tu en fais des animaux, et tu es leur pire ennemi. Moi, au contraire, je crois qu’ils sont humains, et tombés bien bas, et propose de reconnaître ce mal comme prélude à tout remède. Il n’y aura pas pour eux de salut sans rédemption.
4- La pauvreté ne fait pas les guerres. L’idéologie pro-terroriste que tu propages, si. La force ne fait pas la raison. La faiblesse encore moins.
5- Ta conclusion montre bien que tu te fiches pas mal du sort des palestiniens – c’est la haine du juif qui t’obsède.
Bravo Faré, je n’aurais pas mieux dit.
Quelques bien-pensants nourris de la fange médiatique et de l’éducation nationale t’apportent ici la contradiction, ne perd pas ton temps à leur répondre, prépare nous d’autres articles c’est plus utile.
Tout d’abord, sur le principe, face à une violence d’Etat dont les dirigeants tiennent d’une idéologie suprémaciste pire que les nazis, et sont soutenus par une grande partie de la population, il est légitime de recourir à la force sans discernement.
Mais Israël choisit d’avoir des relations normales avec ses voisins dont le coeur est avec ces criminels-pire-que-les-nazis, et compte bien vivre au coté des Gazaouis. Alors il faut trouver la méthode qui produise les meilleurs résultats à la fois militaires et diplomatiques. J’aimerais bien que les dirigeants du Hamas et ceux qui les soutiennent soient zigouillés, je suis écoeuré de lire les récits des horreurs de gens mutilés, déchiquetés par les nouvelles armes Israéliennes, mais y a t’il la technologie pour mieux faire?
Mais, Orange & Christophe, vous êtes vous trouvé face à un groupe de militants Palestiniens ou d’autres militants combattant les Américains en Iraq ou du Hezbollah ou leurs sympathisants? Bien je pense que dans cette situation vous sentiriez que ces gens en groupe ne sont pas comme nous et que vous chercheriez la protection de l’armée ou de la police.
Après plusieurs guerres depuis 1948, des Intifada, des massacres et des déportations de Palestiniens dont beaucoup étaient chrétiens, leurs maisons et champs détruits, ils sont soit prisonniers dans les geôles israéliennes, soit devenus des » réfugiés » encadrés par l’ONU sur leurs propres terres dont ils furent spoliés.
Après moultes » négociations internationales « , et
« conférences pour la paix » …les Palestiniens qui vivaient là depuis des siècles n’ont plus d’illusions à se faire. L’Etat palestinien si souvent évoqué se fera toujours attendre ; et c’est une impitoyable séparation ethnique qui se développe sur cette terre, où naquit le Messie.
Le peuple palestinien se terre sur des » territoires » qui ne cessent de se réduire à une peau de chagrin : la pression au m2 est telle que viendra un jour où l’Etat juif n’aura, au moment choisi par ses stratèges, qu’à ouvrir les frontières des territoires dits palestiniens, vers la mer et les airs, pour que les Palestiniens se dispersent de par le monde afin de survivre. Le peuple Palestinien sera définitivement dissout dans une diaspora.
Un demi siècle aura suffit pour le chasser de ses terres et y mettre à la place des Polonais, des Russes, des Africains, en un mot des étrangers. Ce peuple est soutenu oralement et moralement par des mouvements de résistance de cette planète qui lui disent que sa cause est juste, et ses dirigeants lui font croire qu’il finira par regagner SA terre.
Mais en cette année 2009, après l’horrible tuerie perpétuée par une armée puissante contre des civils démunis, il m’apparait qu’il n’y aura jamais d’Etat pour TOUS les habitants de la Palestine, maintenant renommé Israël : pluriel, multiethnique, multiculturel, multiconfessionnel et démocratique avec des droits et des devoirs partagés par tous.
Mais des Bantoustans et un Mur pour les séparer du » peuple élu « .
Une anté-France
En tant que libéral ce qui me choque le plus dans le texte de Faré, prétendu libéral, c’est qu’il en appelle à l’Etat et à la démocratie.
@Harry
Moi en appeler à l’État? Certainement pas!
Je crois que les juifs comme les arabes seraient mieux défendus, pour moins cher, en s’occasionnant moins d’ennemis et plus d’alliés, si leur défense n’était pas l’affaire de monopoles territoriaux.
Cela étant dit, je ne m’oppose pas au principe de l’usage de la force contre des ennemis. Ce n’est pas parce qu’il est fonctionnaire du monopole que je reproche au policier de s’en prendre à divers assassins, voleurs, violeurs. Je lui reproche plutôt de ne pas en faire assez contre les vrais criminels, et d’en faire trop contre des innocents désignés comme victimes par l’Etat.
Y a-t-il de tels innocents parmi les palestiniens? Mais bien sûr. Cela veut-il dire que toute action contre les terroristes avérés doit être proscrite? Non — ce serait le principe du détenteur d’otages tout puissant.
Quant à appeler à la démocratie, jamais de la vie. J’en déplore au contraire les conséquences meurtrières.
Bref, je ne fais pas l’apologie de l’État d’Israël, je fais la critique des arguments décivilisateurs de ceux qui soutiennent les terroristes palestiniens.
@DDutour
Eux, tu
répètes bêtement la propagande palestinienne qui tente de reprendre à son compte pour de faux ce qui est vrai pour les juifs (diaspora, etc.).
Attention d’attacher la terre collectivement à une nation ou une autre. Tu devrais bientôt chasser tous ces salauds au sang un tant soit peu germanique de cette douce terre de Gaule Romaine, Gaule Celtique, voire pays Basque, ou terre néanderthale.
Il y a un et un seul pays « pluriel, multiethnique, multiculturel, multiconfessionnel et démocratique avec des droits et des devoirs partagés par tous » dans toute le Moyen Orient (pour ce que valent ces attributs): Israël, où juifs, musulmans, chrétiens et asiatiques épargnés par ces superstitions débiles vivent en paix. Les palestiniens veulent quant à eux imposer à tous l’islamo-national-socialisme.
Impression première :
J’ai lu quelques passages de ce débat et voici quelques conseils aux intervenants
1-sur le plan libertarien et du point de vue de la pensée capitaliste
-Ne jamais considérer un groupe humain comme un tout indépendant de ses individus : cela signifie que dans un camp comme dans un autre, tous les jugements ne sont pas
valables pour un même groupement humain l’ensemble des actions et des intentions qui les motivent ne sont pas forcément identiques même s’il est toujours possible de
décrire un consensus commun
-Toujours définir ses termes et avoir des concepts clairs : que signifie « dégénéré » ? Et dans quel contexte ? Moi j’ai saisi le terme comme signifiant « dévier ». Il ne faut
pas oulier que lorsque l’on se fixe un but de sécurité, on peut dévier involontairement de ses objectifs initiaux.
-La violence : l’usage de la violence est philosophiquement légitime en vue de la justice et de la sécurité saisies -aussi- comme utilité. Mais il faut faire attention : il
faut viser un criminel et éviter un innocent. Alors survient ce délicat problème : que faire si le criminel s’entoure d’innocents et si ces derniers meurent avec lui ? Il
faut alors mesurer l’acte de justice pour qu’il ne s’inverse pas : si l’on tue plus d’innocents qu’il n’ya de criminels, on risque l’impopularité mais aussi on inverse peu
à peu la réparation du crime en crime. Si donc l’on poursuit un criminel, cela ne dispense personne d’indemniser les victimes de ses bavures. Et la bavure est un risque
professionnel qu’il faut pouvoir assummer. Tandis que les vies humaines doivent être préservées par un professionnel de la sécurité. Sinon il fait (trés) mal son métier.
Des hommes de l’état les moins criminels possibles doive donc se rapprocher d’une utilisation professionnelle c’est à dire anarcho-capitaliste de la sécurité.
Exemple : je me souviens d’une campagne ciblée d’élimination des chefs du hamas -incluant l’époque de l’assassinat du cheick Yassine- faites par Israel qui ne s’est soldée
pratiquement par aucune bavure utilisant les renseignements des services secrets couplés à une attaque d’hélicoptère éclair sans meurtres de masse.
C’est malheureux à dire mais les idiots vont identifier une thèse hyper contextuelle soutenue par un libéral à la théorie libérale en elle même alors que cette thèse n’est
pas essentielle et même trés contestable ou problématique pour une stratégie mondiale vers la liberté. Notre théorie peut être vraie. Mais nous pouvons faire des erreurs
historiques.
Ces erreurs historiques impliquent 1-l’évaluation faillible de la réalité ; 2-la modalité faillible de la préservation, de l’application ou de l’expansion des idées
libérales… face à l’évaluation de cette même réalité.
Ce qui nous conduit à cette conclusion simplette : la théorie libérale est distincte des interprétations contextuelles dans lesquelles on l’engage.
La lecture libérale de l’actualité de la politique étrangère est faillible, souvent mauvaise, beaucoup trop passionnelle, pas assez prudente. Ceci incluant ma propre
analyse (et mes propres passions) qui par prudence n’est pas toujours présentée comme libérale. Mais ceci n’incluant pas les faits historiques.
Et puisque moi même je n’échappe pas à ces règles, toi même Faré, tu n’échappes pas à ces règles.
2-Sur le plan personnel :
-la tentative de Faré est une tentative tout à fait compréhensible tant l’occident est en train de mourir du fait de sa bien pensance fallacieuse et du génocide par
substitution (formule employée par Césaire) accompli par l’immigration contre des populations blanches qui sont en train peu à peu de mourir par dénatalité.
L’exemple d’Israel, est un exemple décisif d’un sursaut occidental et blanc de civilisation en train de mourir sous les bombes de l’altruisme sacrificiel.
-Cela étant dit : il ne faut pas s’emporter dans la défense d’Israel, ce sont des hommes de l’état qui en 50 ans d’histoire et surtout à partir des années 20 seulement ont
accumulé beaucoup de sang sur leurs mains. Ce qui est sans surprises pour des hommes de l’état.
En matière de répétition bête de la propagande, Faré n’a pas de leçon à donner à grand monde. Parce que ce tableau dépeint sans aucune tentative de justification des propositions (oui, vous voyez, c’est le pauvre peuple d’Israël civilisé victime de ces barbares dégénérés d’arabes, Tsahal évite bien sûr autant que possible les dommages collatéraux alors que de l’autre côté on pratique systématiquement la prise d’otages) est typique de la vulgate néo-conservatrice -avec le passage obligé, l’utilisation du mot couperet « islamonazis », équivalent de « islamophobe » dans d’autres milieux- ou de la propagande du gouvernement israëlien. Et les palestiniens -on notera le glissement holiste, répété à plusieurs reprises dans l’article d’ailleurs- veulent imposer à tous le nazisme version islamique alors que bien entendu, il n’y a pas de superstition servant à mobiliser les foules en Israël pour la guerre perpétuelle. Et on est censé prendre ça au mot, ça ne requiert plus de justification puisque c’est Faré qui le dit, ça devrait te suffire lecteur. Et attention, pas d’objection hein, cela prouverait que tu es es un antisémite pro-terroriste nazi (nourri de la fange médiatique ajoutera Préméchant).
Bien sûr, ce n’est pas parce que des propos sont calqués sur une propagande qu’ils sont faux. On pourrait cependant espérer un peu plus de substance et d’évidence empirique.
Cet article me rappelle Ayn Rand sur le sujet. Même dédain de l’histoire, aucun égard pour ce qu’il y a de libéral dans son propre appareil conceptuel qui est tout d’un coup inopérant, suspendu. Une citation de Murray Rothbard à ce sujet me semble bienvenue:
» Asked what the American people and the government should do about the Middle East war, Rand answered unhesitatingly: « Give every help possible to Israel. (…)
The real issue? Because « civilized men » are « fighting against
savages ». and when that happens, says Rand, « then you have to be on the side of that civilized man no matter what he is. » (…)
Perhaps the Palestinian Arabs are « savages » because they live miserable lives in hovels on the desert: but they do so because – one and a half million of them – they were driven out of their homes and properties by the Zionists. and they remain in dire poverty as refugees. Miss Rand’s strictures are chillingly reminiscent of the English who drove the Irish
out of their farms and lands by force. in the sixteenth and seventeenth centuries. and then looked down their noses at the « wild, savage » Irishmen who unaccountably spent their lives wandering around the forests.
Miss Rand asks herself the question: why are the Arabs against Israel? Unbelievably, she answers that they resent Israel because they are « savages » who « just do not want to use their minds »; deliberately choosing not to use their minds, they resent the superior technology and civilization of the Zionists. Surely this is the oddest explanation for Arab
resentment ever penned. For what Miss Rand omits from the discussion is the one-and-half million Palestinian Arabs driven out of their homes and lands hy force. to which were latter added another half-million ruled by Zionist conquerors. A crucial omission indeed! Where is the Palestinian refugee problem in Miss Rand’s attempt at explanation?
Blankout!
This brings us to the even more important moral question: namely, assuming that one can really define « savagery », what’s wrong with being a « savage »? Isn’t a nomad or a savage, a person? Doesn’t he therefore possess inalienable rights? Isn’t he to be allowed to own his own person and his property? What happened to the great libertarian principle. to which Miss Rand presumably adheres, of no initiation of force against another person? If savages are people, what is the justification for initiating force against them? Or are we to amend the great libertarian axiom to read: No one is allowed to initiate force against the person or property of another, except if he be civilized and the other a savage? But then we are on murky and dangerous ground. What if Group A is a bit more « civilized », and Group B a bit more « savage »; is it therefore legitimate and moral for A to attack and rob B? I am sorry to say that this is fascist ethical theory, and that therefore in this respect the many charges about Randianism being « fascist » seems to have a certain core of truth. »
La citation provient de l’article en page 7 de ce doc: http://mises.org/journals/lf/1973/1973_12.pdf
Au nom du libéralisme donc, Faré nous offre sans plus d’explication une apologie du colonialisme/impérialisme. Vu l’histoire de la pensée en la matière, on aurait pu attendre quelque explication à cette surprenante association. Mais non.
Pour le lecteur cherchant à un point de vue libéral sur le sujet, je lui recommande d’aller faire un tour par là : http://mises.org/journals/jls/5_4/5_4_2.pdf (Stephen Halbrook – The Alienation of a Homeland: How Palestine Became Israel) La première phrase de l’article donne le ton: « The crux of the Arab-Israeli conflict is the Palestinian question, and the crux of the Palestinian question is: who justly owns the land of Israel or
Palestine? » Vu que la question de la propriété légitime est au coeur de la tradition libérale, on y est en plein (pas de trace de ça par contre dans l’article « libéral » de faré) L’auteur prend donc au sérieux les principes lockéens, essaie de voir ce qui s’est factuellement passé dans la région et en tire les implications sur la légitimité des prétentions des uns et des autres.
« Quand ces bienpensants soi-disant “pacifistes†condamnent toute opération policière au nom des dommages collatéraux prétendument insupportables que ces opérations occasionnent, ce qu’ils déclarent effectivement est le droit imprescriptible de tout criminel d’agir sans jamais être le moins du monde inquiété, dès lors qu’il peut se cacher derrière des otages. »
Oui, il y a des gens -pacifistes ou non- qui pensent que les « dommages collatéraux » font que ce ne sont pas des opérations policières (au fait, on ne voit pas grand monde se prétendre « pacifistes, donc les « bienpensants soi-disants pacifistes », c’est un strawman).
A noter que si le coeur de la philosophie du droit libérale est qu’on n’a pas le droit d’utiliser la force contre une personne non-criminelle, un « libéral » qui trouve les « dommages collatéraux » supportables devrait peut-être expliquer pourquoi tout d’un coup, la norme n°1 est suspendue.
Ensuite, Faré veut nous faire croire que tout « dommage collatéral » à Gaza a lieu dans une situation de prise d’otages si bien que l’alternative est forcément entre laisser le criminel balancer ses missiles sans être inquiété en retour ou d’abattre le criminel et son otage. On n’a rien vu ici pour justifier la description factuelle de la prise d’otages systématique, à part la répétition de l’affirmation façon propagande sioniste, et pourquoi elle ne s’appliquerait qu’à Gaza et pas en Israël. Ensuite, Faré pour forcer une réalité récalcitrante à rentrer dans son scénario fiction, fait comme s’il n’y avait aucune possibilité d’abattre les criminels sans tuer les otages, comme si aucune opération véritablement policière n’était possible, comme s’il n’y avait pas de spécialiste de ce genre d’opérations ou comme s’il ne pouvait pas y en avoir.
Enfin, même à supposer que l’alternative soit celle décrite, même à supposer qu’on ne puisse faire autrement que de tuer l’otage pour atteindre son ravisseur, où est la justification pour prétendre qu’on a le droit de faire ça? En particulier, où est la justification lorsqu’on se veut « libéral » et qu’on doit donc avoir quelque objection contre le meurtre d’innocents? S’il y a demain une prise d’otages dans une banque parisienne, Faré devrait nous dire qu’on peut tuer les otages. C’est censé aller de soi? Non, se foutre de la gueule des soi disants « bienpensants » n’est pas une explication. Ce n’est pas avec de la rhétorique habituelle de la bienpensance et du pacifisme béat qu’on peut justifier cela. D’ailleurs, je ferais remarquer à Faré et à tout ceux qui sont tentés d’utiliser ce genre de bricolage rhétorique que la « bienpensance » trouve que Hitler, ben, il était mauvais. S’ensuit-il que Hitler doit être réhabilité? Si oui, j’attends l’explication et vous devrez vous passer d’un usage dénonciateur de termes tels que « islamonazis » puisque justement, la dénonciation des nazis, c’est « bienpensant » donc c’est mal. Si non, vous devrez reconnaitre que cette rhétorique est un écran de fumée dont il faut se dispenser.
@ Faré
je trouve ton analyse de la situation au proche orient affligeante de bétise. En effet, loin de moi l’idée de défendre les intégristes du Hamas qui ne représente qu’eux même. Cependant, Israel ne fait que récolté les fruits de sa politique coloniale vis à vis des palestiniens. En effet , les palestiniens ne font que résister avec les moyens dont ils disposent face à la confiscation de leur terre. Et d’ailleurs, la distinction entre terroriste et résistant est souvent bien mince, j’en veu pour preuve que les résistants français et européens, mais aussi les tibétains pour ne siter qu’eux étaient ou sont encore qualifiés de terroristes par leurs oppresseurs, qu’ils soient les représentants de l’allemagne nazi de la 2 guerre mondiale ou les communistes chinois d’hier ou d’aujourd’hui.
Avoir créé une nation de toute pièces sans se poser la question des autochtones est à la base une connerie de bien-pensants.
Israel n’avait pour unique but que de servir de tête de pont à la percée dans le bloc communiste.
La-dite percée a consisté en la formation par la CIA d’islamistes à la guerrilla.
Il a fallu attendre 2001 pour qu’on se rende compte que favoriser une tradition terroriste de l’islam(cherchez « assassin ») n’était pas une si brillante idée(long terme, molosse à la laisse si fragile).
Pour le conflit israëlo-palestinien, nous avons deux monstres, ancrés dans la violence depuis la fin de la seconde guerre mondiale et persuadés que le monde est derrière eux.
Donc, la seule solution est de donner une bombe nucléaire à chacun des gouvernements et d’attendre l’inévitable.
D’ailleurs, c’est en train de se faire tout seul ou pas?
Le seul contenu véritablement intéressant ici, et je parle en tant que quelqu’un qui se méfie de l’idéologie libérale, est celui de Xavier M.
Les autres, d’accord ou pas d’accord, ne font que bavarder.
Merci Xavier M, j’aimerais savoir où d’autre vous écrivez car ici je ne trouve que de la bêtise.
ce qui me semble également peu libéral dans l’attitude de Faré, c’est la violence verbale de ses réponses à ses interlocuteurs. C’est le signe que c’est la passion qui parle, beaucoup plus que la raison. Il faut revisionner les vidéos de Milton Friedman: il ne perd jamais son sang froid même face aux interlocuteurs les plus véhéments, tout simplement parce qu’il sait que son raisonnement logique ne peut que venir à bout des grands principes vagues et théoriques invoqués par ses contradicteurs.
A part ça, je suis complètement l’analyse de Xavier M qui, de façon très simple mais précise (oserais-je dire, libérale), me semble avoir largement élevé le débat.
@vfwh, tu trouveras Xavier M comme contributeur de l’Institut Molinari de Bruxelles: http://www.institutmolinari.org/
@Luca chacun son truc.