Dans Le Monde, article sur les « subprimes » et l’impact sur les « défavorisés »:
A 150 kilomètres de Los Angeles, l’agglomération californienne du comté de Riverside – un des plus pauvres de l’Etat -, connue pour ses trailer parks (des campings améliorés), est l’une de ces villes qui ont connu un boom immobilier sans précédent depuis dix ans.
La construction de ces cités champignons a été le moteur d’un développement intensif, spécialement en Californie du Sud. Là , des ménages aux revenus modestes ont pu devenir propriétaires après s’être engagés dans l’obtention de prêts hypothécaires à taux variables, ces fameux subprime consentis aux emprunteurs à risque…
Grâce au crédit, au lieu de rester dans les trailers parks des milliers de personnes ont pu devenir propriétaires!
Or, avec la crise du secteur du subprime, rien ne se vend plus dans ces zones suburbaines. Pire, des milliers de petits propriétaires trop endettés ne peuvent plus rembourser les échéances de leurs crédits, et risquent de perdre leur propre logement.
Les propriétaires victimes sont forcément « petits », simplement pour attirer la sympathie. Cet adjectif est bien entendu totalement superflu et n’apporte rien à l’article, mais il a son utilité. Bref, suite à des difficultés financières, beaucoup ont du mal à rembourser. Problème, aux Etats-Unis les prêts hypothécaires sont très développés: vous ne devenez propriétaire de votre maison que quand vous avez fini de payer. Avant cela, vous pouvez être expulsé pour que l’organisme de crédit se refasse sur la vente du bien. Evidemment le système a son intérêt pour les prêteurs: si l’emprunteur fait défaut, il peut toujours revendre le bien. Dans un marché immobilier en hausse, c’est une garantie contre le risque…
Aux Etats-Unis, les procédures de saisie ont doublé en juillet, atteignant 179 599, selon le site Internet spécialisé RealtyTrac, qui dénombre plus d’1,1 million de procédures depuis le mois de janvier, soit une moyenne d’une procédure sur 112 foyers.
La Californie figure parmi les cinq Etats américains où les saisies de logements s’accélèrent, avec la Floride, le Michigan, l’Ohio et la Géorgie. Certaines zones urbaines, plus aisées, sont moins touchées (à Beverly Hills, on compte une seule saisie, et à Malibu… zéro !). Mais partout, la crise du crédit entraîne une chute des valeurs immobilières. « S’il y a quatre maisons saisies dans le voisinage, le prix de vente baisse d’au moins 20 % », affirme Robert Gnaizda, du Greenlining Institute de Berkeley, dont le but est d’encourager l’accès à la propriété pour les revenus faibles. « La crise présente affecte surtout les milieux défavorisés. »
… quand le marché immobilier baisse, les emprunteurs ne sont pas sûrs de retrouver leurs fonds, et les prêteurs eux, perdent leur logement… Evidemment les premiers touchés ont les revenus les plus faibles: on rembourse moins bien quand les revenus baissent…
La situation est critique dans le comté de Riverside : au 2e trimestre 2007, la ville de Hemet a enregistré 68 saisies (contre 6 pour le 2e trimestre 2006) ; Murrieta en a compté 142, Temecula 136, Perris 147, Moreno Valley 309… L’histoire de la famille « J. » est exemplaire. Il y a dix ans, ce couple a acheté un pavillon de quatre pièces à Corona, pour la somme de 148 000 dollars (110 000 euros), en en empruntant la quasi-totalité. Suite à des soucis de santé, leurs revenus ont diminué. Ne pouvant plus rembourser, ils ont refinancé en 2000, et à trois autres reprises, augmentant chaque fois le montant du prêt, pour tirer des liquidités.
On appelle pas ça de la cavalerie ? Emprunter plusieurs fois pour couvrir l’emprunt précédent ?
Car, avec l’envolée spectaculaire des prix de l’immobilier dans la région, les sociétés de prêts, certaines de pouvoir revendre les crédits à Wall Street, ont sollicité très agressivement tous les propriétaires (par courrier, téléphone ou courriel), pour les inciter à monétiser leur plus-value immobilière.
En septembre 2005, les « J. » ont emprunté à hauteur de 450 000 dollars, mais se sont vus contraints de mettre la maison en vente, pour faire face aux échéances. Estimé alors à 480 000 dollars, leur pavillon n’a pas trouvé d’acquéreur. Alors, le créancier, GMAC Mortgage, un des plus importants avec 34 bureaux en Californie, a engagé la procédure de saisie.
La famille J. a eu les yeux plus gros que le ventre: la maison était estimée à 480.000$ (vous avez dit « défavorisés » ?), et donc ils ont emprunté à nouveau… 450.000$! Au lieu de conserver le crédit sur 148.000$ initial, ils ont préféré ré-hypothéquer leur maison auprès d’autres organisme de crédit (qui je suppose a racheté le premier crédit), pour disposer de cash. Ce n’est pas un exemple de gestion saine!
« »Subprime » est un mot poli pour décrire des prêts scandaleux, commente ce lecteur du Los Angeles Times, il s’agit d’une escroquerie qui fait de l’acquéreur une victime. » Aujourd’hui, des associations de consommateurs réclament des mesures pour protéger les propriétaires en difficulté.[…]
Prêts scandaleux ? Sans ces prêts des centaines de milliers de personnes n’auraient pas eu accès au crédit.
Acorn (Association of Community Organizations for Reform Now), une organisation nationale vouée à la protection des consommateurs défavorisés, appelle à un moratoire d’un an sur toutes les saisies immobilières et à la suspension des ventes aux enchères de propriétés saisies, « afin que les victimes des prêteurs prédateurs puissent réaménager les termes de leurs emprunts », explique Larry Hynson depuis le siège d’Oakland.
Un tel moratoire mettrait en faillite les organismes de crédit, et n’arrangerait pas pour autant la situation des « défavorisés ». Où trouveront-ils des crédits la prochaine fois ?
Bref cet article n’explique rien, on ne comprend pas comment le système fonctionne, pourquoi et comment il a dérapé, pourquoi les prêteurs se retrouvent avec beaucoup de défaillances…
Pour tout comprendre sur cette crise, allez donc lire
- Crise du subprime : comment des lois foncières violant le droit de propriété conduisent des milliers de familles à la rue
- Crise immobilière et financière aux USA: marchés accusés, état coupable (2)
- Explosion de la bulle immobilière aux USA: responsabilités publiques lourdement engagées
N’hésitez pas à suivre tous les liens que Vincent propose (et il y en a BEAUCOUP), et tant que vous y êtes lisez son dossier sur le logement en France (indispensable pour comprendre la pénurie actuelle).
Un tel moratoire mettrait en faillite les organismes de crédit, et n’arrangerait pas pour autant la situation des “défavorisésâ€. Où trouveront-ils des crédits la prochaine fois ?
Et alors pourquoi achèterait-il une maison à crédit?, la plupart des Cubains sont propriétaires de leur logement et n’on pas eu besoin de crédit pour ça.
Bref cet article n’explique rien, on ne comprend pas comment le système fonctionne, pourquoi et comment il a dérapé, pourquoi les prêteurs se retrouvent avec beaucoup de défaillances…
C’est surtout qu’aux USA les taux d’intertes ne sont pas régulés par le gouvernement (contrairement à la France ou on aura pas la crise) Il faut arreter de croire que le marché peut s’autoréguler, ceci est une peuvre flagrante que non.
Une seule solution requisitionner les logments vides (il y 2 millions de logements vides aux USA) et les gens ne seront pas à la rue.
@ Hervé : merci pour les liens. La police de caractèrs des liens s’affiche bizarrement petit (firefox/mac)
Je te signale que le dossier sur le logement en France chez Turgot a changé de lien:
http://tinyurl.com/2cy9bj
@petit rouge : A cuba, ce n’est pas l’occupant qui possède sa maison, mais l’état. et quand on voit l’état des maisons… Mieux vaut être pauvre aux USA
> « l y a 2 Millions de logements vides aux USA » : Non, c’est en France. Aux USA, c’est nettement plus. Mais il s’agit dans les deux pays d’une photo à un instant « T »: logement libre entre deux locations, entre deux propriétaires, après une succession. Les logements vraiment « vacants » représentent à peu près 1/3 du total. Nombreux sont affligés de problème de vétusté, ou se situent dans des zones en déclin à faible demande.
Pour l’idiotie que constitue la réquisition des logements vacants, suivre le lien chez turgot, avant dernier chapitre.
Hé, petit rouge, pourquoi t’irais pas vivre à Cuba, si c’est le paradis ? Je comprends pas cette insistance des communistes à défendre des régimes totalitaires et à ne jamais demander de visa…
Une note sur l’état des logements.. je me souviens avoir lu dans les années 80 un article dans le magazine Géo sur le Viêtnam, notamment d’une photo qui résumait tout l’article: un immeuble d’habitation, sans façade, des gens dans les appartements. Mais pourquoi donc, sans façade ? Parce qu’ils utilisaient du ciment de tellement mauvaise qualité que combiné aux moussons les immeubles se délitaient peu à peu, comme des châteaux… de sable.
cuba, ce n’est pas l’occupant qui possède sa maison, mais l’état. et quand on voit l’état des maisons… Mieux vaut être pauvre aux USA
Ca dépend quel quartier aux USA, car certaines maisons du Bronx ou de Harlem n’ont rien à envier à celles de Cuba, en plus il y fait plus froid. (La misère est plus douce au soleil comme disait l’autre).
Les logements vraiment “vacants†représentent à peu près 1/3 du total. Nombreux sont affligés de problème de vétusté, ou se situent dans des zones en déclin à faible demande.
Et alors on les requisitionne quand meme en attendent de les rénover, demander à un SDF s’il préfère vivre dhors sous la pluie par -4degrès ou à l’abri dans un appartement à 15 degrès. Et rien n’empèche de les rénover, en prenant sur l’argent des spéculateurs immobilliers par exemple.
(1/3 des logements == Environ 700 000 Logements en France, pour 600 000 SDF, on peut tous les Loger!)
Hé, petit rouge, pourquoi t’irais pas vivre à Cuba, si c’est le paradis ? Je comprends pas cette insistance des communistes à défendre des régimes totalitaires et à ne jamais demander de visa…
Les autres, je ne sais pas mais moi en tout cas je préfere rester en France vu que c’est mon pays et j’ai tiens, et Cuba n’est pas un paradis, c’est la dictature et c’est interdit de s’exprimer. Mais si jamais ce pays s’engage sur la voie du socialisme démocratique alors pourquoi pas.
Une note sur l’état des logements.. je me souviens avoir lu dans les années 80 un article dans le magazine Géo sur le Viêtnam, notamment d’une photo qui résumait tout l’article: un immeuble d’habitation, sans façade, des gens dans les appartements. Mais pourquoi donc, sans façade ? Parce qu’ils utilisaient du ciment de tellement mauvaise qualité que combiné aux moussons les immeubles se délitaient peu à peu, comme des châteaux… de sable.
C’est marrant parce que moi aussi je lis Géo et je me souviens d’un reportage sur les gens qui vivaient dans des parcs à mobiles-homes aux USA, ils se gelaient l’hiver. On peut aussi parler des logements délabrés dans les rues du Bronx, si vous voulez…
Messieurs,
Je propose que nous tous arrêtions de répondre à petit rouge. Il nous récite à longueur de temps son manuel du parfait petit bolchévique sans se poser la moindre question. Il n’est pas venu sur la page libérale pour comprendre le libéralisme, mais pour y déverser ses déjections mentales. Cet individu est imperméable à la raison. Quoi que vous lui disiez il vous sortira une réponse toute faite, complètement déconnecté de la réalité mais qui comble ses fantasmes mystiques.
Ce type ne mérite que l’ostracisme.
« Grâce au crédit, au lieu de rester dans les trailers parks des milliers de personnes ont pu devenir propriétaires! »
J’aimerai savoir dans quelles conditions les crédits sont attribués: pas de manière saine et raisonnable.
Ici en UK, tous les organismes financiers proposent des prêts bien plus importants que les revenus ne le permettent, et autorisent souvent le montage de dossiers bidons: amenant tôt où tard à la ruine de ménages à revenus moyens.
« On appelle pas ça de la cavalerie ? Emprunter plusieurs fois pour couvrir l’emprunt précédent ? »
Je croyait que l’on appelait cela s’enfoncer dans la m.. En tout cas, c’est typiquement le type d’attitude qui mène à la commission de surendettement.
« Prêts scandaleux ? Sans ces prêts des centaines de milliers de personnes n’auraient pas eu accès au crédit. »
C’est sûr, mais à quel taux. Emprunter 1 fois pour rembourser 2, 3 ou 4 fois. Parce que c’est un peu ça les subprimes, c’est des taux d’intérêts proche de l’usure. C’est pour cela que les rendements promis aux investisseurs dans le subprime était monstrueux !
« La famille J. a eu les yeux plus gros que le ventre: la maison était estimée à 480.000$ (vous avez dit “défavorisés†?), »
Ben faut voir le contexte économique et le coût moyen des habitations dans le coin, il ne faut pas oublier que dans cette crise de subprimes de très nombreux logements sont nettement surévalués. Qui plus est n’oublions pas qu’une surévaluation pouvait permettre à certains organismes financiers d’accorder plus de prêts à des taux défiant toute logique.
« Un tel moratoire mettrait en faillite les organismes de crédit, et n’arrangerait pas pour autant la situation des “défavorisésâ€. Où trouveront-ils des crédits la prochaine fois ? »
Un moratoire aurait pour effet de clarifier une bonne fois pour toutes les finances internationales. Il est certain que dans le procédé, nombreux sont ceux qui perdraient beaucoup d’argent mais beaucoup aussi seront ceux qui pourront se refaire après coup.
Quant trouver des crédits la fois prochaine, il serait un peu temps d’apprendre qu’il faut des priorités dans la vie et que tout le monde ne gagne pas au loto tous les jours.
Pour ce qui est des causes de la bulle, l’explication fournie par les liens semble incomplète.
J’aimerai savoir dans quelles conditions les crédits sont attribués: pas de manière saine et raisonnable.
lapalissade. en fait les prêteurs se fichaient pas mal de la solvabilité des emprunteurs puisqu’ils revendaient les dettes sous forme de titres en bourse… les investisseurs boursiers eux n’avaient pas les moyens de voir que les investissements étaient « mauvais ».
Il n’est pas dans l’intérêt des prêteurs de perdre de l’argent. Si des organismes de financement prêtent à des taux élevés dans des conditions absurdes voire frauduleuses, ils doivent en subir les conséquences sur leur bilan, et éventuellement juridiquement! Si ça reste quand même rentable, ça veut dire que le taux de défaillance des emprunteurs reste bas… donc que prendre un tel crédit n’accule pas forcément à la faillite.
C’est sûr, mais à quel taux. Emprunter 1 fois pour rembourser 2, 3 ou 4 fois. Parce que c’est un peu ça les subprimes, c’est des taux d’intérêts proche de l’usure. C’est pour cela que les rendements promis aux investisseurs dans le subprime était monstrueux !
Que les taux soient élevés c’est logique, certains prêts s’adressaient à des populations aux revenus faibles aux taux de défaillance plus élevés que la moyenne. Il faut bien que les prêteurs fassent leur beurre…
Ben faut voir le contexte économique et le coût moyen des habitations dans le coin, il ne faut pas oublier que dans cette crise de subprimes de très nombreux logements sont nettement surévalués. Qui plus est n’oublions pas qu’une surévaluation pouvait permettre à certains organismes financiers d’accorder plus de prêts à des taux défiant toute logique.
Bah, de toute façon si des sociétés font faillite d’autres les remplaceront. Les taux seront encore relevés, les conditions d’accès plus drastiques, et on ne parlera plus de crise mais on entendra pleurer les égalitaristes de tout bord…
je résume la situation:
– la FED prête aux banques à des taux très bas, elle favorise des « mal-investissements »
– une loi US oblige les banques à prêter « pour le bien de la communauté » (ou un truc dans le genre, et spécifiquement sur l’immobilier.), et donc à prendre des risques inconsidérés.
=> il y a conjonction d’un appel d’air (une demande de prêt immobilier), une offre abondante de prêt (à cause de la politique de la FED), il y a en plus un marché immobilier qui déraille (là encore la politique de la FED y est pour quelque chose), les prix augmentent, les banques et prêteurs divers pensent ne pas prendre de risque puisque le prix de l’immobilier est en constante augmentation (et que les crédits sont gagés sur les biens)…
Tout se détraque dès lors qu’après avoir accordé des prêts aux bons emprunteurs les banques tentent de refourguer des crédits à des gens qui ne devraient pas en avoir. Et quand ces gens font défaut, les banques saisissent les maisons, tentent de les revendre, et du fait de ces ventes massives font baisser le prix de l’immobilier… et découvrent qu’en fait leurs investissements sont « pourris ».
Dans cette explication j’oublie un intermédiaire car les « premiers » prêteurs ont ensuite revendu les prêts en bourse. Les banques « victimes » le sont des premiers prêteurs qui ont vu le filon: on vend du crédit à des pauvres gens qui n’auraient pas pu en avoir en leur faisant miroiter l’accès à la propriété, on les aveugle en leur disant que les prix augmentent, que c’est le moment… et de l’autre côté on fait pareil à des gens qui devraient savoir mieux que ça, cà d les banques, les investisseurs en bourse etc.
« les investisseurs boursiers eux n’avaient pas les moyens de voir que les investissements étaient “mauvaisâ€. »
Parce que les investisseurs traditionnels (banques, groupes financiers et autres) ne sont pas capables de réaliser que des rendements de folie avec des débiteurs au bord de l’insolvabilité sont une stupidité ?
« Il n’est pas dans l’intérêt des prêteurs de perdre de l’argent. Si des organismes de financement prêtent à des taux élevés dans des conditions absurdes voire frauduleuses, ils doivent en subir les conséquences sur leur bilan, et éventuellement juridiquement! Si ça reste quand même rentable, ça veut dire que le taux de défaillance des emprunteurs reste bas… donc que prendre un tel crédit n’accule pas forcément à la faillite. »
Il est dans l’intérêt des prêteurs d’émettre des créances tant que l’on se situe dans un boom et de s’en défaire aussitôt que possible en faisant miroiter monts et merveilles aux crédules. Les créances ont été rachetées, par la banque X, Y ou Z tant et si bien que l’on a du mal à savoir qui doit quoi à qui d’autre.
« Que les taux soient élevés c’est logique, certains prêts s’adressaient à des populations aux revenus faibles aux taux de défaillance plus élevés que la moyenne. Il faut bien que les prêteurs fassent leur beurre… »
Je n’appelle pas « faire son beurre » les pratiques frauduleuses qui purulent et qui exploitent le désir légitime des individus que de vouloir se loger.
« Oui le prix des biens était surévalué, c’est bien pour ça qu’on parle de “bulle immobilièreâ€. Mais même si l’évaluation se trompe de 50%, acheter à 148.000 comme dans l’exemple du Monde et avoir un bien qui vaut 240.000 5 ans après, c’est bien! »
Je ne vois pas ce que la notion de « bien » vient faire ici. Une augmentation de 100% de la valeur d’un bien immobilier en dehors d’un contexte d’altération sévère de l’environnement économique me fait penser qu’il y a manipulation : en temps normal la valeur des biens immobiliers que peut acquérir un foyer représente environ trois fois le revenu et suit grosso modo l’inflation.
Maintenant on trouve des prix qui sont totalement déconnectés de la réalité pour des bicoques en bois pourri : comment dès lors ne pas penser qu’il y a des couillonnés dans l’affaire ?
« Il serait effectivement bon que, pour une fois, au lieu d’arroser toutes les banques avec de l’argent (cf les interventions de la BCE, de la FED…), quelques unes prennent un gros coup au portefeuille. C’est déjà le cas, mais certainement pas assez. »
Mais en « arrosant », les banques centrales ne tentent t’elles pas d’éviter d’autres problèmes économiques ? Comme le problème de gaspillage et d’endettement des USA ?
« Bah, de toute façon si des sociétés font faillite d’autres les remplaceront. »
Pas nécessairement dans l’immédiat vu la crainte que les investisseurs auront de ce type d’investissement.
« Les taux seront encore relevés, les conditions d’accès plus drastiques, »
Pas nécessairement : les termes seront peut être plus raisonnés sans nécessairement aller dans l’excès.
« et on ne parlera plus de crise mais on entendra pleurer les égalitaristes de tout bord… »
Un problème à la fois.
« – la FED prête aux banques à des taux très bas, elle favorise des “mal-investissements†»
La FED doit prêter à des taux bas car depuis un petit moment l’économie US ne se fonde plus autant sur l’épargne que sur la dette.
« – une loi US oblige les banques à prêter “pour le bien de la communauté†(ou un truc dans le genre, et spécifiquement sur l’immobilier.), et donc à prendre des risques inconsidérés. »
On parle des USA ou des USSA ? Qui plus est, le CRA date de 1977 : comment se fait il que seulement maintenant les effets se soient fait sentir et aussi durement ? Ca ne colle pas.
Qui plus est à moins que je ne me trompe, l’objectif du CRA est d’évaluer l’offre de crédit offerte par les organismes prêteurs dans leur marché et zone d’influence envers le public et les professionnels, pas de forcer qui que ce soit à faire n’importe quoi !
Il me semble que certains ne font pas tant référence aux banques qu’a certains intermédiaires : les « mortgage brokers and mortgage bankers » qui eux ne sont pas régulés au niveau fédéral mais au niveau de l’état. Si jamais ils avaient étés évalué par le CRA, alors le public aurait pu savoir quelle était la nature de leur business et si il était viable.
J’ajoute : “When Bill Clinton was in office, bank examiners would fail 12% of the institutions on their CRA exam. The Justice Department under Janet Reno also filed dozens of cases against financial institutions for violating the fair lending laws and the Fair Housing Act.â€
Et “Taylor also said that since Clinton has been out of office that figure has dropped down to less than 2% and those were usually very small institutions, Taylor said. Since Clinton’s administration there have also been very few referrals to the Justice Department or any action on the part of the Justice Department, he said.â€
Je n’ai pas trouvé beaucoup de liens indiquant que le CRA était à l’origine de la chose, les raisons que j’ai trouvées tiennent essentiellement en trois points :
– The low financial literacy of US households;
– The financial innovation that has resulted in the massive securitisation of illiquid assets, and;
– The low interest rate policy followed by Alan Greenspan’s Fed from 2001 to 2004.
Auxquelles j’ajoute le manqué de transparence et d’évaluation mentionné auparavant.
Je crois que c’est bien la combinaison des quatre facteurs qui est à l’origine de la crise, avec chaque acteur portant une grosse part de responsabilité. http://www.voxeu.org/index.php?q=node/488
1/ oui les investisseurs boursiers ne voyaient pas tout ça,
2/ oui les premiers prêteurs ont prêté à tort et à travers, et ont revendu les titres
3/ les prêteurs ne prêtent pas pour le plaisir, mais pour la rentabilité. le désir des uns a beau être « légitime », s’il n’est rentable pour personne…
4/ la FED prête à des taux bas et favorise les mauvais investissements. la dernière grosse crise c’était en 2001 avec la « bulle internet ». C’est pas la première fois que ce genre de problème survient.
5/ tiens, c’est à voir ce que tu dis là . je vais demander à un spécialiste comme vincent bénard. Ce qui est certain c’est que l’innovation: titres + bas taux a effectivement amené la cata.
c’est bien ce que je disais plus haut :)
des emprunteurs avides (on les comprend), des prêteurs pourris qui revendent leurs créances pourries en bourse, le tout sur fond de surinvestissement dans l’immobilier qui fait monter les prix et donc rend tous les acteurs aveugles (sauf peut-être les premiers prêteurs)…
pour remettre de l’eau sur le feu, voici un petit edito d’un site financier.
« * Oh… et voilà une petite chose intéressante. Rappelez-vous que le système économique actuel n’est pas du capitalisme… c’est une sorte de marxisme pour les riches… dans lequel les élites font des profits alors que les pertes sont redistribuées, réparties dans la population toute entière comme des vestes à col Mao ou le virus de la grippe. Le génie du système actuel, c’est qu’il dupe les masses, et les pousse à croire qu’elles sont capitalistes — ce qui permet aux spéculateurs et aux brasseurs d’argent de se débarrasser des risques sur leurs dos.
** Vous pouvez voir comment tout cela fonctionne en observant le secteur des prêts immobiliers. Les prêteurs font des profits en accordant des prêts… ces prêts sont ensuite « repackagés » et revendus à des hedge funds, des compagnies d’assurances et même des caisses de retraite.
* Plus de 1 000 milliards de dollars de CDO sont dans la nature. Personne ne sait exactement qui perd de l’argent quand ils tournent mal parce que la baisse a été socialisée… redistribuée aux masses. Jadis, le banquier ayant accordé le prêt aurait supporté la perte si les choses avaient mal tourné. Plus aujourd’hui. A présent, ce sera plutôt un instituteur à la retraite quelque part en Floride… et des millions d’autres « investisseurs » comme lui. De même, les pros du leverage buyout font fortune grâce à leurs commissions. En fin de compte, leurs créations sont absorbées par le lumpeninvestoriat. A nouveau, les brasseurs d’affaires et les spéculateurs ramassent leurs gains… tandis que le risque de perte inévitable — lorsque le titre baisse — est supporté par les investisseurs moyens.
* Et lorsque les spéculateurs ont des problèmes, les autorités se précipitent à leur secours avec des liquidités — encore plus d’argent bon marché. »
Y a du vrai dans cet édito.
Les banques sont protégées, les investisseurs privés non. on va dire aux personnes privées: ah mais vous savez, la crise… et les banques épongeront leurs mauvaises créances en empochant l’argent des banques centrales. Tout le monde doit prendre sa part de pertes…
« Tout le monde doit prendre sa part de pertes… »
Dans les affaires qui nous concernent j’ai comme un doute.
je dirai même plus… j’ai de sérieux doutes, hélas.
Le BIT découvre la France
Bon nombre de commentateurs évoquent le rapport du BIT comme une surprise pour le classement de la France au niveau de sa productivité. Elle occupe en effet le 3ème rang par heures travaillées après la Norvége et les USA. En fait, tous ceux qui observent l’économie française depuis un quart de siècle savent très bien que l’entreprise France a fait d’immenses progrès au niveau industriel avec des réalisations technologiques impressionnantes (TGV, Airbus, médicaments, etc.)mais ces résultats ne sont pas pour autant redistribués au niveau de l’investissement industriel. C’est bien là le point noir de l’économie française qui est bridée par une vision par trop « prudente » de la Finance française.
Que vient faire le BIT dans cette histoire? Mais c’est intéressant.
Comment calcule-t-il la productivité par heure travaillée? PIB (c’est quoi le PIB?) divisé par nombre d’heures?
Qu’est-ce qu’ils en ont à faire les travailleurs français d’une
productivité élevée si on leur en enlève une bonne partie des fruits pour les redistribuer à ceux qui ne peuvent travailler du fait de la réglementation et du salaire minimum trop élevé? Chômeurs, RMIstes, découragés, précaires, encore plus pauvres que des travailleurs pauvres.
Le travailleur français du privé doit être encore plus productif puisque les réalisations technologiques impressionnantes citées sont déficitaires ou subventionnées (les médicaments par la Sécu).
Le cas de la Norvège, émirat pérolier, est intéressant. Le prix du pétrole augmente, la productivité augmente. Bingo! Le BIT devrait se pencher sur les travailleurs indigènes des pays du Golfe très peu nombreux (le travail y est surtout fait par des immigrés) qui doivent avoir une productivité colossale.
J’aime bien le petit commentaire sur la pénurie de logement en France. C’est vrai qu’il n’y a jamais que 9 mois de stock et plus de 900 000 annonces sur seloger.com ! Les volumes baissent, les stocks baissent; les prix commencent à baisser. Ni aurait-il pas plutôt plus d’offre que de demande?
Mais bon, ne le dites pas, ya encore des « investisseurs » Robien&Co à plumer!
Some imformation on the sub-prime crisis to be found on (horror!) a libertarian site :
The Government-Created Subprime Mortgage Meltdown
by Thomas J. DiLorenzo
Zef, cet article n’est qu’un ramassis d’idioties qui sert essentiellement à certains libertariens/libéraux à satisfaire leur idée que l’état est père de tous les maux connus et à venir.
En aucun cas cet article ne traite d’ingénierie financière, ni de déflation et des réactions des banques centrales (augmentation de la masse monétaire, diminution de taux) ni du fait que bon nombre d’institutions financières ne sont pas soumises au CRA, que sais je encore…
On voit bien le schéma de la mise en place de la crise des subprimes
1 – Intervention de l’État dans la politique de crédit (re : The Government-Created Subprime Mortgage Meltdown by Thomas J. DiLorenzo)
2 – Intervention de la banque centrale dans la création de monnaie et de risque moral (« prêteur en dernier ressort », « trop gros pour faire faillite », – se souvenir du Crédit Lyonnais en France) (re : Bernanke’s Speech on September 18 by Gary North ; ce texte parodique donne les grandes lignes du fonctionnement de la banque centrale dans ce contexte.)
3 – Intervention du marché financier : titrisation, saucissonnage, repackaging, dispersion dans les fonds, les hedges, etc… (le risque est dispersé on ne sait où, les hedges qui sont des assurances fonctionnent bien tant qu’il n’y a pas trop de catastrophes, comme pour les assurances normales ; quand il y a trop de sinistres et plus assez de contreparties : problème.)
En résumé : deux pour l’État, un pour le marché en aval des régulations étatiques. Il y a beaucoup de régulations pour répondre à des objectifs gouvernementaux incohérents et contradictoires. Elles sont faites et applÃquées par des gens qui ne sont ni compétents, ni motivés. (Si vous avez des informations théoriques et empiriques sur la fausseté de cette dernière affirmation elles sont les bienvenues.) Une nouvelle couche ne changera rien au tableau général.
“Tout le monde doit prendre sa part de pertes…â€. C’est ce qui se passera. Des choses faites pour et au nom des millions – centaines de millions – de petits et moyens ; on est en démocratie! – (logement, sécuriser, croissance, pouvoir d’achat artificiel) retomberont en grêlons sur eux. L’effet des choses faites pour le grand nombre est beaucoup plus important que les « coups » des gros qui s’adaptent aux règles du jeu faites pour et au nom du grand nombre – on est en démocratie! (À voir bientôt en France le round pour « le pouvoir d’achat » – une exigence démocratique bien légitime. L’ennuyeux est que la BCE ne soit plus la Banque de France sans cela nous aurions droit vite fait à un bon petit trompe l’oeil avec inflation et dévaluation à la clé.)
Petit Rouge va nous expliquer que c’est tellement mieux à Cuba où le Peuple ne connait pas de tels soubressauts.
« On voit bien le schéma de la mise en place de la crise des subprimes »
« On » voit rien du tout dans un schéma si simpliste qui prétend retracer plus de 35 ans d’histoire économique et financière.
1 – Le texte date de 1977 or comment peut on expliquer qu’un texte de cette envergure n’ai pas eu d’effet pendant plus de 25 ans ?
J’ajoute que le Fair housing act date de 1968, le Equal credit opportunity act de 1974 et le Home mortgage disclosure act de 1975 n’ont pas place dans l’esprit de DiLorenzo alors que ces textes précèdent et complètent le CRA. Cela me fait penser que son analyse est une analyse à l’emporte pièce.
N’oublions pas que les sommes mentionnées par DiLorenzo n’ont aucune commune mesure avec la réalité : les dettes de consommation aux USA représentent maintenant 37300 milliards de $ US et DiLorenzo rapporte que les groupes de pression CRA rapportent 1 trillion de $ (1000 milliards) obtenus : à peine 3% du total.
Comment également expliquer que le CRA affecte des institutions financières qui n’y sont pas soumises ou des pays qui n’y sont pas soumis ?
Qui plus est l’adoption de ce texte est postérieure au « point 2 »
2 – La banque centrale américaine à commencé à employer la planche à billet avant 1970, bien avant que le CRA n’entre en vigueur. Pourquoi ? Pour lutter contre une économie en catatonie. Le découplage dollar-or dans les années 70 à semble t’il favorisé le phénomène planche à billet.
Je cite un financier : « C’est très simple : des injections régulières de liquide et de crédit donnent à tout le monde l’impression d’être riche. Selon une certaine théorie économique, lorsqu’on a du liquide et du crédit à taux bas, les entreprises empruntent et se développent. Les consommateurs empruntent et dépensent. Les ménages empruntent et achètent des maisons. »
Dans le même temps le dollar à perdu 96% de son pouvoir d’achat !
Les gens se sont donc endettés, et les institutions financières ont donc prêté à qui mieux mieux mais cela s’est produit grâce au « point 3 ».
3 – Les institutions financières ont usé d’ingénierie économique parce qu’elles savaient qu’il y avait matière à exploitation facile et que cela n’était pas explicitement interdit : l’intérêt de ce système étant d’empocher un maximum de gains avant de s’extraire du bourbier obtenu (Marxisme économique).
Les mauvaises pratiques des uns favorisant les mauvaises pratiques des autres et les excellents chiffres enviés par la planète entière, personne ne voulait ressembler au croquemitaine et faire cesser ce manège.
La quadruple faute d’institutions financières qui cherchent ce profit à n’importe quel prix se résume à :
– croire et faire croire que l’on peut faire de l’argent sans travailler
– utiliser la naïveté d’individus qui souhaitent satisfaire des besoins élémentaires (logement) ou des caprices (crédit à la consommation) sans être versés dans les arcanes du monde financier et sans avoir les moyens
– ne pas s’autoréguler afin de faire prospérer les meilleures pratiques
– faire fi de l’histoire financière et économique
La banque centrale à certes commise des erreurs cependant l’avidité des acteurs du marché a amplifié les effets jusqu’à dépasser les frontières des USA et de la raison. Et n’oublions pas que le gouvernement de Junior a, depuis son investiture, gaspillé plus d’argent que l’ensemble des gouvernements le précédent, augmentant d’autant plus la richesse virtuelle de son pays.
Et j’ajoute qu’il me semble que bon nombre d’objectifs gouvernementaux sont un peu comme les contrôles anti-dopage, toujours en retard d’un métro vis à vis des escrocs.
Alors, l’état principal responsable ? Non, l’état porte sa responsabilité mais rien n’eu pu être possible sans l’intervention des institutions financières privées ni des autres banques centrales et des institutions financières privées étrangères.
« on est en démocratie! »
Ces montages financiers n’ont rien à voir avec la démocratie.
« Petit Rouge…»
Lâches lui la grappe !
Cool Richard. Tu pars à fond avec quelques présupposés tenaces.
Parmi ceux ci : l’homme naît bon, sage, honnête, scrupuleux. Il n’est pas avide. Plus il est petit meilleur il est. S’il devient gros et financier c’est tout le contraire.
L’État est sage, avisé, efficace. Il va veiller au bien public, il va réguler de son mieux et réglerait les problèmes si les gros ne lui sabotaient la tâche.
Effleurons le sujet. Il en faudrait beaucoup plus.
Le schéma.
Il s’agit d’un schéma – un schéma – qui se retrouve dans bien d’autres situations. Le texte de diLorenzo au delà du détail a le mérite d’en rappeler une racine fréquente : des dispositions étatiques. (La banque centrale fait partie de l’État. La BCE partagée entre plusieurs États est un cas curieux.) Autres situations aux US sous Bush1 : la crise immobilière de début 90, la faillite des S&L. Une incitation à laquelle on a échappé récemment en France : Sarko voyant le boom US, construction, emprunt, consommation disait : « les Français n’empruntent pas assez pour acheter leur logement, pour consommer ». Il souhaitait une stimulation de la BCE.
Rappel du schéma : Incitation par des mesures étatiques, incitation et soutien aux organismes financiers par la banque centrale (taux bas, assurance par le prêteur en dernier ressort), mise en place du crédit au public par les organismes financiers (plus revente avec dispersion des risques et reconstitution de réserves pour un nouveau tour. Les subétatiques Freddie et Fannie sont deux très gros acteurs.).
La régulation par l’État
Elle est faite par des gens qui ne sont ni compétents (voir les résultats), ni motivés. Les politiciens sont motivés par leur carrière, leur revenu, leur retraite, les fonctionnaires administratifs qui doivent écrire les textes et les faire appliquer, également. Si on leur dit de réguler, ils réguleront, si on leur dit de déréguler ils déréguleront. On parle beaucoup de bien public mais il n’est en premier sur la liste de personne.
Les banques centrales
La Fed a commencé a inflater bien avant 1970. Elle a commencé son origine en 1913, (et la Bank of England encore avant). La Fed est une création conjointe des grandes banques (assurance contre la faillite) et du gouvernement (source de fonds pour sa politique). Elle monétise peu (planche à billet) par rapport à la création monétaire par crédit papier ou électonique faite par les banques commerciales sous sa houlette.
Les banques centrales donnent le ton. Elles sont sous la houlette des États. Il est compètement irréaliste de prétendre le contrainte. Que des États différents aient des intérêts différents à un moment donné est une autre question (Problème de la BCE). Les banques offshore non régulées suivent et se coulent dans les interstices, tout comme les marchés financiers. Elles sont souvent d’ailleurs des filiales ou très liées aux onshores. L’offshore n’existe que par la tolérance des états onshore.
Les banques commerciales qui sont les grosses troupes financières ne souhaitent pas « faire un coup et s’extraire », mais durer le plus longtemps possible. Une de leur maximes est la même que celle d’Afflelou : « une bonne vente est une vente après laquelle le client satisfait revient faire un nouvel achat. »
La démocratie
Que vient elle faire là dedans?
H.L. Mencken: « Democracy is the view that the people know what they want, and deserve to get it good and hard. »
Le Peuple est souverain. Il élit les politiciens qui lui promettent ….
Tu n’auras aucun mal à compléter.
Les marchés qui sont pleins de défauts et d’erreurs ont des réactions plus rapides et plus souples que les États empêtrés dans les incohérences et les contradictions internes. Les États cassent les régulations naturelles par les régulations artificielles, fournissent des incitations perverses, et créent des crises plus brutales ou plus longues, mais le choc avec la réalité finit par se produire.
Merci pour le cours, j’en avais bien besoin.
1 – Le fond de ma pensée est plutôt : l’homme avide s’emploi à satisfaire son avidité et l’occupation de l’homme représente ses préférences, ses intérêts.
L’état est composé d’hommes et de femmes dont les aspirations sont multiples, parfois dirigé par des personnes sages et avisées, parfois par vulgaires salopards.
2 – Le texte de DiLorenzo est infiniment prétentieux puisqu’il affirme que le gouvernement seul est responsable et que cela est du à un seul évènement : « The Government-Created Subprime Mortgage Meltdown » (Le gouvernement créa le krach de l’emprunt hypothécaire subprime). Or quels sont les arguments de DiLorenzo ?
Dans son premier paragraphe, l’auteur tire sa cartouche puis brode autour :
« The thousands of mortgage defaults and foreclosures in the « subprime » housing market (i.e., mortgage holders with poor credit ratings) is the direct result of thirty years of government policy that has forced banks to make bad loans to un-creditworthy borrowers. The policy in question is the 1977 Community Reinvestment Act (CRA), which compels banks to make loans to low-income borrowers and in what the supporters of the Act call « communities of color » that they might not otherwise make based on purely economic criteria. »
Sans aucune autre argumentation dans l’article, nous pouvons convenir que c’est pauvre !
Le reste de sa diatribe n’est que digression sur de prétendus infiniment puissants groupes de pression et leurs charges répétées à l’encontre les banques. (à un moment j’en ai presque eu la larme à l’œil).
3 – Sarkozy souhaite reprendre le contrôle de la BCE parce qu’elle ne lui permet pas d’atteindre les objectifs qu’il s’est fixé en l’état actuel des choses.
4 – Schématisation des relations banque/état/banque centrale :
Qu’un organisme gouvernemental propose des outils n’empêche pas les individus d’utiliser leur libre arbitre pour choisir et arbitrer de ce qui est bon et mauvais !
Que je sache, personne n’à forcé la moindre institution financière à accepter une offre qui mènerait à la situation actuelle quand bien même les incitations étaient alléchantes et quand bien même tout le monde pouvait prévoir l’issue de ce manège.
Personne non plus n’a forcé les institutions financières à transformer les créances en produits financiers exotiques.
5 – « La régulation par l’État
Elle est faite par des gens qui ne sont ni compétents (voir les résultats), ni motivés. Les politiciens sont motivés par leur carrière, leur revenu, leur retraite, … »
Les gens du gouvernement US ne sont ni pire ni meilleurs que ceux du privé avec qui ils ont souvent tissé des liens serrés.
Cependant je remarque qu’il semble que dans votre esprit et dans celui de certains libéraux est sous-entendue l’idée que l’individu qui ne travaille pas dans pour le gouvernement est plus compétent où animé de meilleures intentions que les autres.
« Les politiciens sont motivés par leur carrière, leur revenu, leur retraite »
Les financiers sont motivés par leur carrière, leur revenu, leur retraite… un point partout, la balle au centre.
« Les banques commerciales qui sont les grosses troupes financières ne souhaitent pas “faire un coup et s’extraireâ€, mais durer le plus longtemps possible. Une de leur maximes est la même que celle d’Afflelou : “une bonne vente est une vente après laquelle le client satisfait revient faire un nouvel achat.†»
Dites moi si je me trompe, mais il me semble que les banques commerciales ne prêtent pas aux individus mais proposent des services dits « sophistiqués » aux entreprises et à leurs consœurs. C’est donc à elles de se réguler mais à quel moment se sont elles retenues d’agir avant que nous en arrivâmes là ?
Et peu importe la maxime que vous prêtez à ces institutions, le fait est que le plus gros des problèmes à venir ne sera pas supporté par les institutions privées mais par l’ensemble de la communauté qui s’est vue offrir des titres sur des créances douteuses. Bien sûr, il y aura quelques pertes collatérales avec quelques institutions financières X, Y et Z qui fermeront leurs portes, mais cela n’empêchera pas les autres de ne pas avoir retenu la leçon et à la prochaine bulle on en reparlera…
« Les marchés qui sont pleins de défauts et d’erreurs ont des réactions plus rapides et plus souples que les États empêtrés dans les incohérences et les contradictions internes. »
Dans le cas présent, non seulement le marché n’a pas souhaité réagir rapidement et intelligemment puisque nombreuses sont les institutions financières qui ont continué à vouloir refourguer leurs créances pourries ces derniers temps et souhaitaient continuer à proposer des prêts…
Qui plus est, le marché se félicite de pouvoir continuer d’opérer comme il le fait depuis des années avec la bénédiction récente de Bernanke alors que tout le monde sait très bien que les américains ne pourront pas dépenser plusieurs centaines de dollars de plus que ce qu’ils gagnent sans rembourser un jour.
« Les États cassent les régulations naturelles par les régulations artificielles, fournissent des incitations perverses, et créent des crises plus brutales ou plus longues, mais le choc avec la réalité finit par se produire. »
Les régulations « naturelles » qui font qu’un individu de par sa couleur de peau, sa position géographique dans un pays, etc, se voit refuser des services alors qu’ils sont attribués à d’autres pour des raisons arbitraires ne sont qu’une ignominie. Les textes CRA, HMDA, ECOA ne sont que le reflet de la lutte contre la perversité qu’est le racisme qui sévissait (continue de sévir ?) aux USA.
Une perversité est de croire que le marché est meilleur que les individus qui y opèrent.
Une seconde perversité est de croire que le marché serait une mécanique bien huilée sans intervention extérieure.
Pour conclure: la raison nous dicte de rester conscient non seulement que l’état seul n’a pas raison mais également que le marché seul n’a pas raison et que ces deux instruments doivent rester au service de tous sous peine de mener à des crises profondes : cela implique de rester critique vis à vis des deux organisations et de ne pas céder à l’aveuglement idéologique.
Les banques centrales sont des institution créés par des pervers criminels. Ceux qui ont fait survivre ces institutions l’ont fait par la force pour s’assurer des moyens malhonnêtes d’enrichissement. (tout en faisant croire qu’il le faisait pour le bien ce qui soit dit en passant est une belle mystification !) Toutes les banques centrales ont eté fondées à partir d’une spoliation organisée par des hommes de l’état dont la cupidité et la folie dépasse en toutes circonstances celle des hommes et des femmes qui travaillent et contractent volontairement pour gagner leur vie.¨Pour mémoire la soi disant trés respectable Banque d’Angleterre a été créé par le roi Guillaume III qui a octroyé un privilège d’émission de monnaie à un syndicat de banquiers écossais (que la concurrence devait fatiguer !). Ainsi « the governor and Company of the bank of england est doté d’un capital initial de 1 200 00 livres pour (vaut mieux en rire…) : « Procurer certains avantages aux personnes qui voudront bien prêter la somme de 1 500 000 livres afin de poursuivre la guerre contre la France » On se demande bien ou est là dedans la logique économique et la saine régulation du marché « débridé » !
Quant à la banque de France c’est la même farce avec un premier consul qui en est l’un des principaux actionnaires et qui sy engraissera comme un porc (par géné par les conflits d’intérêt le Bonaparte !)
Même chanson avec la Rijksbank (Banque du parlement suédois) qui, n’appréciant pas la concurrence que lui livrait les 26 banques émettrices privés, qui marchaient trés bien sans elle merci, décide de s’arroger purement et simplement le monopole d’émission. Dans tous les cas les hommes de l’état spolient les droit de propriété, ruinent d’honnêtes gens et se donnent les moyens de faire de l’inflation selon leur bon plaisir. Alors pitié basta avec les tentatives de justification des interventions de « régulateurs » incompétents qui n’ont jamais céssé de manipuler taux de change et taux d’intérêt avec pour résultat de fausser le système de prix et, à échéance régulière de semer des paniques dont les premieres victimes ne sont jamais les enfoirés qui les ont provoquées !
Quant à « l’homme avide qui s’emploie à satisfaire son avidité et l’occupation de l’homme représente ses préférences, ses intérêts »
C’est soulant de lire ça. L’homme est comme il est ! Chacun d’entre nous est mu par son intérêt personnel c’est comme ça ! Et comme le dit Jean Baptiste Say c’est « parce que le boulanger y a un intérêt personnel qu’il y a du pain dans la boulangerie. »
Enfin quant au marché qui dit ceci ou qui « a raison » c’est de la couille de loup ! Pitié ! Arrêtez de faire penser des structures ou des concepts… Le marché n’est rien d’autre que le résultats de l’action de milliards d’individus qui ont leur survie pour premier souci et qui échangent avec d’autres hommes parce que c’est le seul moyen connu à ce jour d’y parvenir (quant les hommes de l’état veulent bien leur foutre la paix ou à tout le moins font respceter les droits de propriété). Enfin Mr Richard M permettez moi de vous contredire et d’affirmer que ceux qui pratiquent l’echange en contractant volontairement produisent toujours un résultats plus moral et productif pour tous que ces hommes et ces femmes de l’état qui ne sont jamais au service de tous mais comme tout le monde au service de leur intérêt personnel. la grande différence c’est que ces dernies ont fait le choix de s’enrichir par le vol en utilisant des moyens coercitifs. Et ce dernier choix même fondé sur les meilleures intentions du monde est un choix immoral qui ne saurait être respecté comme tel.
Richard
Lis calmement les arguments. Tu prends souvent la tangente de tes emotions. Tu n’as pas un aveuglement idéologique, tu as un fort biais émotionnel. Parfois tu commences calmement puis l’indignation orientée prend le dessus dès tu penses avoir détecté un salopard. Tu sais plein de choses mais tu n’en es pas encore arrivé à deux plus deux égale quatre. Tu n’es pas le seul. Paul Samuelson a mis 25 ans pour mentionner dans son traité « Economica » l’existence de défaillances dues à l’action du gouvernement. Mentionner, pas analyser. Raymond Aron, Jean François Revel ont mis longtemps à voir où menaient leurs souhaits de jeunesse d’améliorer les conditions sociales par l’action du gouvernement.
C’est impossible de répondre à tous tes arguments un par un. Il faudrait se répéter. Tu ne prends pas la peine de lire ce à quoi tu réponds ou tu fais semblant de l’ignorer.
Le texte de Hervé est intéressant. Il incite à comprendre ce qui s’est passsé et met en évidence la façon ubuesque dont le Monde en rend compte.
Si tu le lis tu verras que tu as oublié un acteur.
Tu ne mentionnes que l’État et les institutions financières.
Or il y a la famille « J ». Qu’est ce qu’elle fait la famille « ? Ayant 148 000 dollars, ou moins, à rembourser elle emprunte, dit le Monde « jusqu’à « hauteur de 450 000 dollars … à trois autres reprises, augmentant chaque fois le montant du prêt, pour tirer des liquidités. »
Tu as bien lu : « pour tirer des liquidités ». Pour en faire quoi? Plein de choses certainement en espérant couvrir ces pseudo prêts à la consommation par la revente de leur logement un jour.
Je te cites : « Qu’un organisme gouvernemental propose des outils n’empêche pas les individus d’utiliser leur libre arbitre pour choisir et arbitrer de ce qui est bon et mauvais ! Que je sache, personne n’à forcé la moindre institution financière à accepter une offre qui mènerait à la situation actuelle quand bien même les incitations étaient alléchantes et quand bien même tout le monde pouvait prévoir l’issue de ce manège. »
Remplace « individus » et « institutions financières » par « famille J ».
Personne n’a obligé les familles J à supposer que le prix des logement allait augmenter sans cesse. Personne ne les a forcées à emprunter « pour tirer des liquidités ». (Au passage on peut noter que Sarko souhaitait inciter plein de Français à imiter les familles J. « C’est bon pour la consommation, donc pour la croissance, donc pour tout. »)
N’oublie pas dans ton observation et ton analyse de la société les multitudes de familles J et leurs cousins. Ce sont eux les acteurs les plus importants.
Concluons ensemble. Je te cites :
» l’homme avide s’emploie à satisfaire son avidité et l’occupation de l’homme représente ses préférences, ses intérêts. »
Pour terminer un rappel toujours utile :
Le libéralisme n’est pas une idéologie. Ce sont ses adversaires – socialistes, étatistes – qui le qualifient de tel. Les libéraux n’ont pas de projets de société comme les socialistes ou les étatistes de toutes nuances. Le point commun des libéraux est qu’ils souhaitent que les rapports entre les personnes soient volontaires, sans vol, fraude, ni violence et que les personnes soient égales devant la loi. (Ce qui renvoie à la nature de la loi mais ceci est une autre histoire.) Après, il y a des accommodements avec la réalité de la nature humaine qui demeure fortement tribale et aggressive, accommodements qui se traduisent par les positions différentes des différents courants libéraux vis à vis du rôle de l’Etat ; jusqu’au très optimistes libertariens qui imaginent une société sans État.
Le « marché » n’est pas une institution. C’est l’ensemble des interactions économiques volontaires, et autant que possible sans vol, fraude, ni violence, entre les différents acteurs. Le souhait d’orienter ces interactions dans un sens qui convienne aux uns et aux autres transforme certains marchés en institutions. Evidemment la volonté d’éviter la fraude, le vol et la violence est toujours sérieusement affichée. L’association de la volonté de policer et de la volonté d’orienter ne produit pas toujours des effets réussis. Exemple : recommencer la lecture de la page au début de l’article d’Hervé.
PS : un référence qui va te plaire. Elle dépeint des salopards à l’oeuvre et des millions ou plus de familles J – bien légitimement, voir la citation de Mencken -consentantes : From Prime to Subprime, America’s Home-Mortgage Meltdown Has Just Begun by Eric Englund.
PS2 : c’est méga horrible, c’est giga dégueulasse que la nourriture soit si bon marché en Occident, que des tas de gens soient soumis à la tentation et deviennent obèses.
PS3 : « le peuple est très décevant. Il faut le dissoudre et en élire un autre » Berthold Brecht (approx)
Zef
Zef, tu me fatigues parce que tu ne lis pas les textes en entier et que tu n’extrait que les éléments qui te conviennent. Au début l’explication de DiLorenzo te semblait la seule valable et maintenant que cela ne semble plus aussi attractif, tu passes à autre théorie qui occulte volontairement une partie des faits de cette crise globale.
Je pourrais pondre autant d’explications que possible, je me heurterais toujours et encore à cette démagogie qui aliène certains « libéraux » et qui semble gravés dans le marbre.
LEILA
Que veux tu que je te réponde ? Ton message ressemble à un coup de sang dans lequel tu as mélangé des références historiques tronquées, certains « mantras libéraux » et surtout il manque une lecture/compréhension approfondie des messages précédents ainsi que de la presse financière…
Bien sûr que le texte de DiLorenzo est incomplet.
Il aurait pu rajouter dans le panorama immobilier le rôle de la National Commission on Housing, du collateral mortage obligation (CMO) – qui a été utilisé pour les derivatives (titrisation, saucissonnage, dispersion)-, du real estate investment conduit (REMIC), citer le Federal Insurance Deposit, rappeler le rôle des Federal National Mortgage Association (Fannie Mae) et Federal Home Loan Mortgage (Freddie Mac), citer le précédent des Savings and Loans Associations (S&L, environ 150 milliards de dollars de pertes repris par le contribuable US), la crise de 1990. Il y a eu des précédents avec pratiquement les mêmes instruments.
Cela ne change rien au schéma.
Si tu en as un meilleur à proposer donne le.
Il n’y a pas de nouvelle théorie. Il y a un seul schéma avec trois groupes d’acteurs : l’État, les institutions financières, le Peuple.
Tu ne peux pas faire l’impasse sur les familles J et leurs cousins. Personne ne peut les prendre par la main un par un et leur dire attention surtout quand ils ne veulent pas entendre.
Tu ne peux pas te borner à renvoyer dos à dos deux acteurs sur trois – l’un d’eux incorrectement identifié comme « le marché » – sans analyser leurs rôles, et en oubliant le troisième, le plus important.
Dans quel secteur sera la prochaine bulle? Les outils sont en place.
Il serait intéressant que tu développes ta pensée sur la démagogie. Où est-elle?
Richard, je te concède en me relisant que c’est un peu coup de sang !… Mais en quoi mes références sont-elles tronquées ? Les actes fondateurs des banques centrales sont tels que je les décrit ! je n’ai rien tronqué du tout.
Et il ne s’agit pas de « mantras » mais de principes fondateurs du libéralisme que tu peux d’ailleurs retrouver sans difficultés dans la déclaration universelle des droits de l’homme (préalable de notre constitution…. Zef ,ci dessus réexplique les « mantras » avec sans doute plus de calme que moi.
Je réitère mon propos et m’associe a celui de Zef sur la responsabilité : dés lors que des hommes de pouvoir (disposant de la force avec possibiilté de l’exercer) donnent à penser aux individus « gouvernés » (qu’il soient entrepreneurs de banque ou emprunteur lambda) que la responsabilité de leurs actes n’est que partiellement engagée et que des actions manifestement mauvaises n’auront pas de conséquence dommageables pour eux ils agissent en fonction ! Quand une banque centrale se pose en « prêteur en dernier ressort » quand un gouvernement français « sauve le Crédit Lyonnais » quand la Banque d’Angleterre annonce qu’elle garantira les dépots d’une banque « collé » sur le marché des subprime il me semble évident que les entrepreneurs de banques sont infantilisés et encouragés à prendre des risques démesurés… Quant aux emprunteurs, même chose ! il sont déresponsabilisés et finissent par faire des choix d’endettement déments avec au fond de leur conscience l’idée que « cela s’arrangera bien »
Alors arrive ce qui doit arriver : tôt ou tard la logique économique s’impose et c’est la cata…
hola !
alors là , chapeaux ! au pluriel
les bras m’en tombent.
Trouver un site pour plaindre les « povres » etablissements de crédit victime d’endettés mauvais gestionaires et de mauvaise foi, je ne pensais pas que j’y arriverait.
Mais si avec les sectes néo-libérales tout est possible !
Well done !
Bof pleurer sur ces pauvres qui ont falsifié leurs déclarations pour obtenir les prêts et qui en ont profité pour obtenir d’autres crédits bof
pleurer sur les banques qui ont collaboré et investit dans le système idem bof
pleurer sur mon compte qui subventionne par l’impôt obligatioire les organismes bancaires qui soutiennent les canards avides afin d’éviter un mouvement de panique, afin de noyer les responsabilités oui
l’humain est naturellement doué pour la combine et laisser les mêmes dirigeants sur des longues périodes ça craint.
Alors tous pourris? ben oui.
Comment en sortir?
« Les propriétaires victimes sont forcément “petitsâ€, simplement pour attirer la sympathie. Cet adjectif est bien entendu totalement superflu et n’apporte rien à l’article, mais il a son utilité. »
Bah oui, les gros propriétaires, on s’en tape un peu, non ?
Victor a dit
Mais si avec les sectes néo-libérales tout est possible !
Alors on se réveille?