La mort d’un être humain ne devrait pas réjouir les âmes charitables. Mais quand il s’agit d’une crapule de la pire espèce, on peut sans doute faire une exception.
Quand meurt un producteur, un créateur, un entrepreneur et même un simple salarié, on est triste à bon escient. Désormais, il ne produira plus: chacun devra se passer de ses services, de son inventivité, de ses initiatives. Ceux qui en seront directement privés en souffriront le plus et s’en trouveront appauvris. Et cet appauvrissement s’étendra de proche en proche, touchant finalement la société tout entière, à des degrés divers.
Quand meurt un petit voleur, un obscur fonctionnaire, un escroc, un assassin ou même un homme politique de second plan, le soulagement de la société des honnêtes gens est bien réel, mais il est pour la plupart d’entre eux insignifiant. On peut avoir la charité de ne pas s’en réjouir.
Mais quand meurt un idéologue influent de la spoliation organisée; quand meurt un propagandiste de la misère geignarde; quand meurt un partisan du dépouillement fliqué des producteurs et des travailleurs au profit des oisifs et des parasites sociaux; quand meurt un symbole paroxystique de l’hypocrisie en soutane; quand meurt l’abbé Pierre, alors, et alors seulement, on a peut-être le droit moral de se réjouir.
Pour une fois, dans cette France déséspérante de bêtise et d’aveuglement où chaque homme juste verse chaque jour des larmes de tristesse, il est permis d’esquisser un amer et éphémère sourire. Ephémère, car les hordes de pillards sont déjà là pour récupérer les efforts destructeurs du défunt imposteur, à leur profit.
Esclaves, vous deviez déjà payer le RMI, l’APL, l’allocation handicapés, l’impôt sur le revenu, la TIPP; le complément familial, la prime de retour à l’emploi . De votre sueur, on extrayait déjà l’allocation de parent isolé, la TVA, la prime de déménagement. De votre sang on tirait déjà la CRDS et la CSG, les charges salariales et patronales, la taxe professionnelle et l’allocation journalière de présence parentale.
Désormais, grâce à l’abbé et ses disciples, vous devrez encore loger à vos frais des gens qui vous conspuent. Au poids du Monde qui vous broie les épaules, il faudra encore ajouter celui du Panthéon.
Si je suis d’accord que son soutien à cette stupide idée de droit au logement opposable est néfaste et peu louable, il faut tout de même renconnaitre un succès à l’abbé Pierre:
Il a contribué à populariser auprès des français, ce qui n’est pas rien, l’idée que la charité peut être gérée de manière privée et être mieux gérée que par le public. C’est pas rien dans un pays aussi étatiste que la France.
Désaccord avec le terme « crapule ». Oui, l’abbé Pierre s’est gourré, oui, son action a favorisé l’agenda étatiste de ceux qui veulent nationaliser le logement, oui, il fait partie des grands responsables de la crise que vivent les mal logés.
Mais nul ne peut contester qu’il n’ait pas lui même tiré matériellement profit de sa notoriété.
je dirais: « mort d’un idiot nuisible, qui a fait le mal en croyant faire le bien » (ou encore « qui a servi le diable en croyant servir dieu », mais mon athéisme viscéral m’empêche de donner trop de crédit à cette version)
j’aimerais dire que je suis d’accord … mais s’il vous plais evitons de taper sur un mort … et laissez le reposer un paix (ce n’est pas un ordre mais une simple demande).
Moins point de vue sur l’action de cet homme est que lorsqu’il a lance son appel la premiere fois, il etait dans la bonne direction. Il constatait qu’il y avait des pauvres sans-abris dans les rues qui mourraient de faim et de froid. Il n’a pas contacte l’etat pour lui demander de l’aide, il a lance un appel a la population.
Premier constat: il avait bien compris que l’etat ne pouvait rien, sauf peut etre creer de nouveaux sans abris en volant aux uns pour donner aux autres (ne dit-on pas deshabiller st pierre pour habiller st paul?).
Deuxiemme constat: il a lance un appel en disant « s’il vous plait » (me semble-t-il) … Il ne me semble pas qu’il ai dit que tous les chretiens devaient aider les pauvres sous peine de bruller en enfer. Personne n’etait donc oblige de donner par la force comme c’est le cas pour les impots ou les cotisations sociales … il me semble que la nuance est importante.
Helas, il me semble en effet que l’abbe a oublie de dire une chose quand l’etat est venu se meller de l’affaire … il aurait du repondre « surtout sire, ne faite rien! »
Laissons donc cet homme reposer en paix. Ce n’etait qu’un homme et pas un dieu … admettons qu’il ai pu commetre des erreurs et essayons d’arranger les choses.
sam
Merci pour vos commentaires. Ma réponse est cette citation d’Atlas Shrugged:
« La foi des mystiques n’a jamais abouti à rien d’autre qu’à la
destruction, comme vous pouvez le constater autour de vous une fois de plus. Et si les ravages occasionnés par leurs actes ne les ont pas incités à s’interroger sur leurs doctrines, s’ils prétendent être animés par l’amour alors qu’ils empilent des montagnes de cadavres, c’est parce que la vérité
de leurs intentions est encore pire que l’excuse obscène que vous leur trouvez, selon laquelle ces horreurs sont au service de nobles fins.
La vérité est que ces horreurs sont leurs fins. »
A défaut de Dieu et de sa puissance, on sollicite son pouvoir réel, son jumeau armé, l’État : la religion laïque et esclavagiste à l’usage du brigand pauvre ou riche!
Il y aurait beaucoup à dire sur l’abbé Pierre :
http://www.francecourtoise.info/04/314/page.php?id=10nou
Bah…. C’est sûr que c’est pas une grande perte, les cimetières étant remplis de crétins qui se croyaient indispensables… Ceci dit, je critique pas l’Abbé particulièrement, je veux dire que les démagogues nous sont nécéssaires, ne serait-ce que pour nous montrer et nous apprendre ce que veut dire le mot « démagogie ». Ca nous sert de leçon, aussi, de constater qu’une démagogie bien orientée et canalisée permet, dans les bonnes circonstances de parvenir au pouvoir.
Il appartient au libéralisme, je crois, d’accepter que des abbé Pierre et des Marc-Olivier Fogiel existent et puissent s’exprimer aussi ; il est de notre devoir de limiter leur pouvoir.
Il est également de notre devoir de démontrer qu’ « Intellectuel » n’est pas synonyme de « Socialiste », du moins d’essayer de le démontrer aux moutons. Je sais (rires), ça va pas être facile…
Enfin, comme le dit le PunkRapper : « Gabba Gabba Hey ! »
Que l’abbé pierre se soit fourvoyé, en tant que député puis sur la fin en extorquant quelques euros à l’Etat, n’en font pas une crapule. Pour ma part, s’il y a une mort qui me réjouira ce sera celle de Castro.
Décidément, ton anti-cléricalisme ne met pas en valeur ton esprit brillant, c’est le moins que l’on puisse dire.
Cher Rocou,
mon (prétendu) anti-cléricalisme n’est pas pour grand chose dans mes sentiments à l’égard de l’abbé Pierre, qui se rapproche d’ailleurs beaucoup plus d’un communiste ordinaire que d’un catholique pur jus. De nombreux catholiques sont d’ailleurs d’accords avec mon analyse, et d’autres pensent qu’il n’a rien d’un chrétien et qu’il détourne en le falsifiant le message des évangiles.
Ses principaux détracteurs sont d’aillleurs des catholiques pratiquants.
Quand on a toutes les télévisions du monde qui vous filment et qu’on professe des idées contraires à l’épanouissement et au développement de l’humanité, on est une crapule. Désolé.
Cher Vincent,
« Mais nul ne peut contester qu’il n’ait pas lui même tiré matériellement profit de sa notoriété. »
Staline non plus. Quel chic type :-)
A propos d’Atlas Shrugeld, sait-on si la traduction française à vu le jour?
L’Abbé Pierre était tributaire de l’information dont il disposait, laquelle, prise comme telle, l’a conduit à proférer de l’anti-judaïsme, et à être le « plus amaible des Français », c’est à dire un proto-communiste.
Incompétent dans la science politique, il n’avait pas tiré les conséquences logiques de la doctrine qu’il professait.
Il n’est pas le seul. Le Dalai Lama est capable d’un côté de soutenir la guerre pour défendre la Corée du Sud, mais de l’autre, il s’affirme « à moitié marxiste ».
Le moine Bouddhiste Ricard, le fils de JF Revel, ne réfute pas les idées de son père, mais appuie le socialisme au Bouthan.
Cela illustre comment un non-violent prône la violence.
En nous appuyant sur le travail du Père Sirico, allons donc éclairer ces gens.
Mickael : Staline a tiré un profit personnel tout à fait énorme de sa dictature (le train de vie de la haute nomenklatura était… princier). Et il a fait mourir sciemment plus de 20 millions de personnes. Ton parallèle avec l’Abbé Pierre est donc quelque peu hors de proportion, et c’est un euphémisme.
D’autre part, crois tu que les delouvrier et consors qui ont nationalisé le logement en France auraient renoncé à leur projet s’ils n’avaient trouvé l’idiot utile idéal en la personne de l’Abbé Pierre ? Certainement pas.
Je maintiens que le terme de « crapule » est donc inapplicable à l’Abbé Pierre (du moins en ce qui concerne son action caritative, fut elle entachée d’étatisme navrant. Pour son soutien à Garaudy, évidemment, là ….)
Cher Vincent,
je me suis laissé dire que Staline lui-même (pas la Nomenklatura) vivait très chichement -mais peut-être suis-je victime sur ce point de la propagande socialo-communiste ?
A ce sujet, la Nomenklatura de l’Abbé (les « associations ») se porte bien, merci.
Mais soyons sérieux et examinons les concepts (puisque nous libéraux sommes les seuls capables de le faire):
Il est impossible de savoir qui de l’Abbé Pierre ou de Staline a retiré le plus grand profit personnel de ses actes, puisque les profits sont subjectifs et que les échelles d’utilité sont incomparables. Je crois que la question est réglée.
« crois tu que les delouvrier et consors qui ont nationalisé le logement en France auraient renoncé à leur projet s’ils n’avaient trouvé l’idiot utile idéal en la personne de l’Abbé Pierre ? Certainement pas. »
Je n’en sais strictement rien. J’imagine qu’il leur a au moins facilité la tâche autant qu’il pouvait, non ?
« Je maintiens que le terme de “crapule†est donc inapplicable à l’Abbé Pierre »
Comme tu veux. Mais alors, comment appelles-tu un « idiot utile » qui a eu toutes les occasions de se rendre compte qu’il servait le Mal -et qui donc s’en est rendu compte, c’est nécessaire, d’autant plus que, comme le dit Guillaumat, passé un certain âge ce n’est pas innocemment qu’on est socialiste-, et qui a persisté en cherchant à entraîner à sa suite des millions de gens ? Et qui, ce faisant, a dépassé et de beaucoup, le grade subalterne d’idiot utile ?
Franchement, je cherche un autre mot que « crapule », mais je n’en trouve pas. « Ordure », ou peut-être « pourriture » ? Pourriture, ce n’est pas mal, il me semble.
Esclaves, vous deviez déjà payer le RMI, l’APL, l’allocation handicapés, l’impôt sur le revenu, la TIPP; le complément familial, la prime de retour à l’emploi . De votre sueur, on extrayait déjà l’allocation de parent isolé, la TVA, la prime de déménagement. De votre sang on tirait déjà la CRDS et la CSG, les charges salariales et patronales, la taxe professionnelle et l’allocation journalière de présence parentale.
« Escalves », « de votre sueur »… Quel pathos !… Cela dit, c’est vrai que c’est terrible de devoir payer tout cela… Surtout quand on a les moyens de se payer des assurances privées. Riches, je vous plains !
Désormais, grâce à l’abbé et ses disciples, vous devrez encore loger à vos frais des gens qui vous conspuent.
Après avoir lu ce billet, ils auront encore plus de bonnes raisons de vous conspuer !
Ta morale, Mithra, c’est « salauds de pauvres » ???
ça vole bas…
Ce ne sont pas les riches qui sont préssurés par les exigences des soi-disant pauvres. Ce sont les classes moyennes.
Les riches ont des techniques fiscales pour échapper à l’impôt, ou bien ils ne sont plus en France.
Ce n’est pas « salauds de pauvres », mais « salauds de voleurs et de parasites sociaux », pauvres ou pas.
Un voleur est un voleur, qu’il soit riche ou pauvre.
Je rappelle la définition du verbe voler: « s’emparer de la propriété d’autrui sans son consentement ». Il n’est pas question de richesse la-dedans.
C’est en subventionnant la pauvreté qu’on créé des pauvres.
Ce n’est pas une question de morale, mais de lois de l’économie. Evidemment, étudier l’économie demande un minimum d’efforts.
Les gens qui prônent toujours plus de subventions obtiendront en réalité toujours plus de pauvres (puisqu’il y a de moins en moins d’intérêt à produire et donc de moins en moins de richesses à partager).
C’est la raison pour laquelle la France s’appauvrit.
Si vraiment les pauvres doivent avoir tous les droits, pourquoi ne pas les autoriser à avoir TOUT gratuitement ? Pourquoi ne pas les autoriser à piller les supermarchés impunément ?
Est-il si difficile d’imaginer la misère générale qui s’ensuivrait puisque plus personne ne voudrait rien faire ?
De même, toute subvention produit sa dose de misère, de découragement des producteurs et d’encouragement des oisifs, c’est une question de degré.
Si demain on généralise le droit au logement gratuit, plus personne ne voudra payer son loyer et donc, plus personne ne voudra investir dans l’immobilier locatif. Les prix de l’immobilier s’effondreront et plus personne ne voudra construire (qui va investir pour faire des pertes ?). Et par conséquent, il y a aura pénurie très grave de logement.
Voilà quel sera le résultat des idée de l’Abbé Pierre.
C’est cela que vous voulez ? C’est cela, votre morale ?
Vous vous acharnez sur un homme d’ Eglise. Qui vient tout juste de perdre la vie. Je suis de droite mais cela ne m’ empêche pas de trouver ce comportement abominable. Je me demande ce que vous diriez si l’ un de vos ami insultait ouvertement un de vos proche décédé.
Pourquoi vous voyez le mal partout? Si vous voulez changer les idées de la France gauchiste pour la rendre libérale militez comme il l’ a fait . Allez y vous ! Sortez dans le froid et faites circuler nos idées. Ce sera peu être plus productif qu’ écrire sur un blog et insulter un homme de Dieu.
Cher Titi,
« Je suis de droite mais cela ne m’ empêche pas de trouver ce comportement abominable ».
Je ne vois absolument pas le rapport. Vous auriez aussi bien pu dire « l’herbe est verte mais cela ne m’ empêche pas de trouver ce comportement abominable » et cela n’aurait pas eu d’avantage de sens. D’ailleurs ce site n’est pas de droite mais libéral.
« Pourquoi vous voyez le mal partout? ». Peut-être bien parce qu’il vote des lois et impose des décrets contradictoires à longueur de temps, le mal comme vous dites…
« Sortez dans le froid et faites circuler nos idées. » Je crois même que Michaël devrait s’immoler place Vendôme, quelle force cela donnerait à ses idées ne trouvez-vous pas? Faire circuler ses idées: il le fait déjà . Le faire en tirant des larmes et en criant à vot bon coeur ne les rendra pas plus vraies.
« Ce sera peu être plus productif qu’écrire sur un blog et insulter un homme de Dieu. »
Car insulter monsieur tout le monde passe encore mais un homme de Dieu! Quel sacrilège Michël, vous me réciterez 3 ave maria et 25 pater noster en vous flagellant avec un cor des alpes. Un homme de Dieu est encore plus criticable que les autres puisqu’il prétend servir d’exemple en faisant souvent pire que les autres…
Merci cher Nono !
Réellement, il faut arrêter de croire que je critique l’Abbé Pierre parce qu’il était homme d’Eglise. Ce n’est pas mon propos, même si effectivement cela ne constitue pas à mes yeux, une circonstance atténuante. En matière de justice, ce sont les actes qui comptent, non le statut ou les croyances de la personne qui agit.
Je récapitule mon argumentation; elle est simple: l’Abbé Pierre s’est fait le fer de lance médiatique et durable (il a “oeuvré†pendant 50 ans) de l’idée selon laquelle la solution à la pauvreté consiste dans le pillage des biens des producteurs.
Or, il se trouve que dans la réalité, la vraie (pas celle du paradis, chrétien, socialiste ou musulman, peu importe), cette “solution†doit nécessairement aboutir à l’effet inverse: à savoir l’aggravation de la pauvreté et ce qui s’ensuit, là -encore nécessairement: violence et souffrance.
Or l’Abbé Pierre, qui était un homme intelligent et expérimenté, qui a vécu à l’époque de l’application de ses propres idées (en URSS, en RDA, en Hongrie, en Bulgarie, en Roumanie, en Lybie, en Corée du nord, au Vietnam, en Chine, à Cuba, etc.) qui a suivi les débats politiques de son temps, qui a rencontré presque tous les hommes politiques et les intellectuels parmi lesquels des libéraux; cet homme donc, ne pouvait pas ignorer les conséquences de ce qu’il prônait.
C’est donc sciemment qu’il a fait tout ce qu’il a pu (et il pouvait beaucoup grâce à ses appuis médiatiques) pour aggraver la pauvreté, accroître la souffrance et exacerber la violence.
Homme d’Eglise ou pas, c’est la triste réalité.
Les autruches n’aiment pas la triste réalité et insultent ceux qui ne sont pas des autruches.
On va peut-être me dire que l’Abbé Pierre comptait également sur la charité volontaire. Peut-être, mais:
1- Cela n’atténue pas le fait qu’il en a AUSSI appelé à l’Etat.
2- Au contraire, cette confusion entre charité publique et privée dans la bouche du même homme prouve qu’il n’était qu’un esclavagiste-absurdiste, incapable de voir la différence absolument fondamentale en termes de justice qui existe entre la charité (libre) et la pseudo-solidarité (forcée); ce qui jette la suspicion sur l’intégralité de son “oeuvreâ€.
3- La charité libre n’est pas NON PLUS la solution à la pauvreté. Il n’est donc pas moralement (je ne parle plus de justice) acceptable de l’appliquer en priorité avant les autres solutions dont on sait qu’elles sont beaucoup plus efficaces.
Ce n’est que lorsqu’on aura appliqué intégralement la solution la plus efficace (qui est de libérer complètement l’initiative économique, et en fin de compte l’action en général) que l’on pourra éventuellement, s’il reste encore malgré tout des pauvres (ce qui est hautement improbable), en appeler à la charité privée.
Donc l’abbé a eu tort sur toute la ligne, dans tout ce qu’il a fait:
d’une part parce qu’il s’est battu pour qu’on viole le Droit (appel à l’Etat), d’autre part parce qu’il a mis en avant une solution extrêmement faible sans un seul mot pour les solutions efficaces.
Il est une crapule pour la première raison du point de vue de la justice et de la morale. Il n’est une crapule pour la deuxième raison que du point de vue de la morale.
Je n’ai qu’un mot à ajouter :
Bravo !
c’est curieux…
bien entendu, les idées de l’Abbé Pierre sont réccupérées par les étatistes et je peux comprendre votre colère.
Mais vous pourriez tout de même lui rendre hommage puisqu’il fut l’un des premiers à privatiser la solidarité, un précurseur des ONG caritatives… Comme vous devriez rendre hommage à Kouchner et autres MSF, et à Coluche. N’est-ce pas dans la logique du libéralisme que la charité, non rentable, soit laissée aux bonnes âmes empètrées de morale et d’altruisme ? Un jour ou l’autre la gauche socialiste (pour peu que la lucidité la touche enfin) devra bien se rendre compte que certaines de ses plus grandes icones furent les fourriers de sa décadence, les faux-nez du libéralisme rampant.
bien à vous
Ca fait beaucoup de bien de lire Mickaël Mithra! ! Ca me remonte le moral d’un coup de constater que je ne suis pas la seule à penser ce que je pense.
En fait l’abbé Pierre me rappelle un personnage du roman « La Source Vive » de Ayn Rand (puisque Mickaël semble familier avec son oeuvre), Ellsworth Toohey. Ils ont en commun le fait de ne
pas tirer de profit matériel de leurs idées et actions, mais par contre quel pouvoir ils ont !!! Celui d’influencer les masses, celui d’être considéré comme un bienfaiteur, quelqu’un d’admirable,
celui de juger, de condamner (les « riches » , les égoîstes), d’être écouté avec respect…
Ce sont sont des hommes dangereux.
Et malheureusement l’oeuvre de l’abbé Pierre va continuer bien après sa mort; c’est ça sa victoire, son triomphe.
Merci Dagny, je suis très touché par votre soutien. Et surtout ravi de voir qu’il y a quand même des gens qui pensent.
Bon vent.
Les politiciens « s’occupent des pauvres ». Oui, de la meme facon que le SS s’occupe des juifs! Quand l’abbe Pierre reclame davantage d’intervention des politiciens, il n’est pas l’ami des pauvres.
Tu inverses tout, l’ami. Le culte des statistiques monetaires, c’est chez les etatistes qu’on le trouve, pas chez les liberaux. Ceux qui mesurent leur performance au PIB, ce sont les bureaucrates de l’Etat, pas les individus libres.
Nous sommes les vrais amis des pauvres: nous montrons la voie pour les sortir de la pauvrete — alors que les etatistes les y plongent et les y maintiennent.