Lionel Jospin semble avoir enfin identifié quelques contradictions dans son discours notamment sur la baisse des impôts et l’écotaxe… En affirmant dans son intervention télévisée qu’il ne fallait pas donner le message d’augmentation de la fiscalité, Lionel Jospin a enterré un des plus grands projets devant amélioré notre environnement : l’Ecotaxe. Il est en effet scientifiquement prouver chez les écologistes qu’une hausse du prix des carburants favorise l’environnement. En fait, cette mesure vise à obliger les français à se déplacer autrement. Seulement les transports en commun ne vont pas partout, ils sont mal fréquentés et sont fréquemment perturbées par des grèves. De plus, on peut y perdre un temps important comme pour aller d’une banlieue à une autre.
C’est vrai que cette méthode et à la mode : en réduisant le nombre de voies pour les voitures à Paris, on crée plus d’embouteillages (plus de pollution) en pensant que les gens vont prendre les transports publics. Cette méthode avait été instauré à Lyon pour inciter les lyonnais à passer par Théo, un tronçon payant. Clientélisme ou écologie même méthode. La fiscalité écologique est donc repoussée à plus tard, après les élections sans que la position du gouvernement soit éclaircie.
Bercy se réfugie aujourd’hui derrière la recherche d’un système efficace de réductions des gazs s’appliquant aux entreprises, avec de lourdes amendes pour les contrevenants. Encore une fois, l’incertitude et l’arbitraire et une épée de Damoclès sur la tête des entreprises. Mieux vaudra encore être en bon terme avec l’administration pour les entreprises. De toutes façon, elles ne votent pas, autant taper sur ceux qui ne peuvent que difficilement riposter car dans les médias on a encore tendance à faire croire qu’elles ne sont là pour exploiter le peuple (C’est un peu exagéré mais pas si faux). Enfin, je croyais que c’était les automobiles qui représentaient la grande majorité des gazs polluants émis.
Il fallait bien faire quelque chose…