Jean-Louis Andreani consacre un article à la « France solidaire et France libérale« , Georges Lane et la PL étant cités (défavorablement, vous vous en doutez…).
Réponse à suivre dans les jours qui viennent!
L'actualité sous un angle libéral
Jean-Louis Andreani consacre un article à la « France solidaire et France libérale« , Georges Lane et la PL étant cités (défavorablement, vous vous en doutez…).
Réponse à suivre dans les jours qui viennent!
Cela ressemble aux tracts LCR-JCR et autres que l’on nous distribue à l’entrée du lycée : une accumulation de mots destinés à faire peur sans chercher à comprendre, reposants sur des préjugés sans fondements. Plus qu’une recherche de compréhension et d’explications, en cherchant les failles du libéralisme, ce genre de textes joue sur la peur.
Je crois que cet éditorial
http://www.lefigaro.fr/debats/20060610.FIG000000761_peut_on_etre_liberal_.html
pourrait etre une réponse, bien que courte et incomplète, à ce genre d’article qui font plus honte que honneur à leur auteur et au journalisme. L’auteur a au moins le mérite, je pense, d’avoir mener quelques recherches afin de l’écrire.
Ce qui est magnifique, c’est que l’auteur ne considère comme vérité que la sienne. Et ensuite, il nous taxe d’extrémisme.
Ah les braves gens aux pensées et aux comportements nobles !!
(de toutes façons, ils seront tondus à la libération…)
Encore un article d’une ignorance crasse. Les journalistes n’ont jamais honte d’écrire des c**eries pareilles…
Ce qui est bien c’est que dés le titre on est informé sur la teneur du discours biaisé.
Le titre oppose solidarité et libéralisme, ce qui ne peut être, vu que chaque individu dans une société libre peut faire le choix d’être solidaire avec une cause x ou y.
Le journaliste ne parle donc pas de véritable solidarité, mais de la solidarité « socialiste », c’est-à -dire la redistribution fondée sur le vol et la violence.
Enfin c’est vrai que c’est toujours ça d’avoir un petit article bidon dans un grand journal qui évoque le courant libéral … A défaut d’avoir une vrai assise populaire.
Merci Hervé pour l’information.
En préliminaire, je ferai remarquer que les références de mon texte, à commencer par le titre que je lui avais donné « Infradéterministe ou ultralibéral » de Janvier 2006 ;
à suivre par son site http://www.pageliberale.org/?p=1419
ne sont pas évoqués !
J’ajouterai que j’ai complété le texte en mars 2006 par un texte qui figure sur mon blog http://georgeslane.tooblog.fr/?Le-retour-de-la-societe-civile/p13
en l’intitulant « Le seul débat politique : ultralibéral ou infradéterministe ».
Cela n’est pas non plus évoqué par le journaliste de Le Monde.
Qu’est-ce qui est donc évoqué par notre « infradéterministe » ?
Voici le libelle.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-783884,0.html
intitulé « France solidaire et France libérale »,
par Jean-Louis Andreani
LE MONDE | 15.06.06
Espérance collective, solidarité sociale et politique… Ces mots étaient ceux de mai et juin 1936. Soixante-dix ans après ce « bel été », le contraste est saisissant entre la France du Front populaire, parfois naïve à force d’enthousiasme, en particulier sur le plan international, et celle de l’été qui s’ouvre : plus de projet collectif, une angoisse sociale multiforme, la solidarité en lambeaux face à la montée d’une véritable idéologie de l’individualisme.
Une nouvelle ligne de partage est en effet venue se superposer aux diverses fractures qui traversent le pays, pour dessiner deux France : celle de la solidarité, et celle de « l’individu-roi », parfois du chacun pour soi. Certes, au sein de la population, la générosité et le souci de l’autre se sont toujours opposés à l’égoïsme et à l’indifférence. Mais la victoire des idées néolibérales, à partir des années 1980, a donné à l’individualisme une justification politique et économique.
Combinée à la fin des grandes espérances collectives sur lesquelles vivait la gauche, la consécration du néolibéralisme a fait une vertu de ce qui était auparavant considéré comme un travers français. Dans le même temps, l’avènement d’une société dont les valeurs essentielles sont l’individu et l’argent a renforcé ou recréé le besoin de solidarité chez ceux qui s’attristent de cette évolution sur un plan humain ou la refusent d’un point de vue politique.
D’un côté donc, une France acquise aux idées libérales. Pour elle, l’individu est le concept essentiel, la concurrence le meilleur régulateur de la société, la loi du marché une règle intangible et salutaire. La défense des acquis sociaux ou le refus de la montée des inégalités, l’intervention de la puissance publique dans l’économie sont marquées du sceau de l' »archaïsme », ou même du « crypto-communisme ». Le principe de précaution inscrit dans la Constitution est un signe de frilosité et de refus du progrès. Une certaine indifférence aux autres, en dehors du cercle familial et des relations privées, est souvent le corollaire de ces idées, même s’il n’est pas avoué ou assumé.
En face, la France solidaire se révolte contre l’exclusion, s’offusque des inégalités en France comme dans le monde, défend les services publics « à la française », refuse la prééminence économique des idées libérales, se démène au sein de ce qui prend quelquefois les allures d’une « contre-société » nostalgique des grands mouvements d’antan. Ces militants de la solidarité sont parfois des déçus de la politique, où ils ne trouvent plus de quoi satisfaire leur volonté d’engagement collectif.
La montée en puissance de ce besoin de solidarité est perceptible de diverses façons. Ainsi, le 21 mai, des dizaines de milliers de personnes ont défilé à Paris en musique et sous la pluie, avec pour seul mot d’ordre la solidarité internationale envers les pays du Sud frappés par le sida. De même, pour la première fois, les éditions Autrement publient un « guide de la solidarité » appelé à devenir annuel (Anne Legrand, Bruno Manuel, Ensemble, Initiatives solidaires en France, guide 2006, Autrement, 320 p., 18 €).
Le clivage se retrouve sur la conception de l’Europe, des relations internationales, etc. Il traverse les forces politiques, sociales, l’Eglise. Sans être engagés à gauche, certains chrétiens refusent une doctrine qui laisse les plus faibles « sur le bord du chemin ». Dans les banlieues, des élus de droite savent que seule une forte solidarité des habitants entre eux et du pays avec elles peut permettre à leurs communes de s’en sortir. Toujours à droite, certains élus locaux constatent les dégâts sociaux de la hausse de l’immobilier et regrettent que seul le marché gouverne l’accès au logement. A l’inverse, une part de la gauche modérée est sensible aux sirènes libérales. C’est en particulier le cas de la « gauche caviar », comme le souligne Laurent Joffrin dans son Histoire de la gauche caviar (Robert Laffont).
LA FRACTURE
La fracture entre ces deux France est peut-être plus profonde que celle qui opposait droite et gauche des années 1960 et 1970. A l’époque, l’une et l’autre agissaient au nom de l’intérêt général, même si les deux camps s’en faisaient une idée différente. Aujourd’hui, les libéraux les plus radicaux, ou les plus sincères, contestent l’existence même de cet intérêt général. Ils en reviennent aux principes d’Adam Smith, économiste écossais du XVIIIe siècle, selon lequel la situation optimale pour tous résulte du libre jeu de la recherche, par chacun, de son intérêt personnel.
Le père du libéralisme économique est mort en 1790, un an après le début de la Révolution française, qui fonde justement une philosophie politique inverse : depuis 1789, toute l’histoire politique de la France s’est construite sur l’idée que l’Etat républicain exprime et défend un intérêt général qui ne résulte pas de la somme des intérêts particuliers. Or les néolibéraux les plus radicaux, dans la lignée des fondamentaux du thatchérisme, s’excluent de ce consensus.
Ainsi, un site Internet intitulé « La page libérale, l’actualité sous un angle libéral » affiche un texte dont l’auteur, Georges Lane, souligne : « Aux yeux de la classe médiatico-politique, est ultralibéral quiconque raisonne à partir de l’être humain (…) et non pas à partir du concept flou de « société », quiconque avance que l’être humain (…) agit dans son intérêt personnel et non pas dans un prétendu intérêt général. » Ce texte renvoie à un autre auteur, présent notamment sur le site de l’Institut Hayek, qui a pignon sur rue. Sous le titre » Le renard dans le poulailler », François Guillaumat soutient que « le laisser-faire ne sacrifie pas (…) l’intérêt de « la société » aux intérêts particuliers », puisque « il n’y a d’intérêt (…) que pour des êtres vivants individuels ». Ce texte affirme aussi que tout « pouvoir politique » repose « en dernière analyse sur le pouvoir de nuire, sur la capacité de destruction ».
Certes, l’extrémisme que ces textes expriment n’est pas partagé par l’ensemble des libéraux français. Mais la mise en cause de l’Etat, voire de l’action politique elle-même, la vision très individualiste de la société, sont bien à la source de leur démarche.
Il est difficile d’apprécier l’importance relative des deux France, la solidaire et la libérale. Il est sûr en tout cas qu’elles ne se comprennent plus et ne se parlent pas beaucoup. Leur principal point de rencontre est peut-être l’appropriation des nouvelles technologies dans lesquelles, avec des utilisations différentes, les deux excellent. C’est peu pour nourrir la cohésion d’un corps social.
Jean-Louis Andreani
Article paru dans l’édition du 16.06.06
UN DERNIER MOT, CHERS AMIS DE « LA PAGE LIBERALE » : JE VOUS IMPLORE DE LIRE LE LIVRE DE FRANCOIS LURCAT DONT J’AI DONNE LA REFERENCE A PLUSIEURS REPRISES, IL S’AGIT DE « DE LA SCIENCE A L’IGNORANCE », EDITIONS DU ROCHER, PARIS, 2003.
C’EST LA MEILLEURE REPONSE AU LIBELLE. CET OUVRAGE EST A METTRE DANS LA FOULEE DES LIVRES DE REVEL INTITULES RESPECTIVEMENT « LA CONNAISSANCE INUTILE » ET « LA GRANDE PARADE ».
MERCI ENCORE HERVE POUR TOUT CE QUE VOUS FAITES.
ET VIVE LA PAGE LIBERALE !
Effectivement , encore un article écrit à la va-vite sans aucune réflexion où on agite les épouvantails habituels…
C’est amusant de constater à quel point les gauchistes ne se rendent JAMAIS compte que ce sont précisément leurs lois « solidaires » qui rendent la société plus égoïste car ils en rendent son fonctionnement plus arbitraire.
Ils confondent encore et toujours « individualisme » (l’individu défend ses intérêts) et « égoïsme » (après moi le déluge). Et pusi en quoi est-ce généreux d’être solidaire avec l’argent gagné par les autres?
Et puis je ne vois vraiment pas où on peut voir en France que les idées libérales se sont imposées en France. Dans un pays où 37% des gens seulement croient en la liberté d’entreprise: comme quoi, les gauchistes ne peuvent que se considérer comme des « victimes » et des « opprimés » même quand ce sont eux qui ont la main mise sur tout.
Tout le malheur de la France, et la cause de sa lente decomposition, reside dans le desequilibre entre la France « solidaire » (environ 97% en comptant les nationalistes/protectionnistes defenseurs de la solidarite entre francais) et la France « liberale » (environ 3%, en incluant tous ceux qui souhaitent une reduction drastique du role de l’Etat, pourcentage qui tomberait a 0,01% si l’on ne comptait que ceux qui s’opposent a TOUTE intervention de l’Etat dans l’economie et lui nient TOUTE legitimite par principe – dont je suis).
Andreani parle comme si ces deux forces etaient a egalite, en assimilant sans doute toute la droite francaise au liberalisme. Ce qui montre bien qu’il n’a rien compris.
Malgre tout, le fait qu’un journal comme Le Monde parle de nous (meme en mal) me semble etre un signe encourageant. N’oublions pas que Le Pen n’avait reuni que 0.5% des suffrages en 1974, avant de representer un courant majeur dans l’univers politique francais – et tout ceci avant l’ere de l’internet. L’espoir reste donc permis, meme si j’avoue qu’il me semble mince…
Bravo aux auteurs de cette page, et toute mon admiration pour le temps et les ressources qu’ils consacrent a ce noble combat. Mon emploi du temps, nettement plus charge depuis que j’ai quitte la France, ne me permet plus de contribuer d’articles, mais soyez assure que je suis toujours cette page fidelement.
Pour resumer, j’aurais envie de dire a M. Andreani : « n’ayez crainte, la France solidaire se porte tres bien; si bien qu’elle est entrain d’en crever »
Enfin, une citation de Reagan sur la vision etatique et solidaire de l’economie; selon lui, celle-ci se resume en trois principes : « si ca bouge, taxez-le; si ca bouge encore, reglementez-le; si ca ne bouge plus, subventionnez-le ». ( en V.O. : « if it moves, tax it; if it keeps moving, regulate it; if it stops moving, subsidize it »)
note : s’il est vrai que ses actes n’ont pas toujours ete en accord avec ses discours, Reagan ne manquait pas de repartie. Une autre citation que j’aime bien : « on dit souvent que la politique est le deuxieme metier le plus vieux du monde. J’ai fini par me rendre compte qu’il ressemblait beaucoup au premier. »
On se doutait que le recrutement gauchiste au Monde y avait dégradé la qualité des journalistes, mais on voit bien que celui-ci non seulement ne sait pas ce dont il parle mais, comme Georges Lane le fait remarquer, n’a même pas pris la peine de lire les textes dont il tire des citations.
Pour leur part ces citations sont on ne peut plus banales, traduisant des conclusions auxquelles la philosophie politique est parvenue depuis un demi-millénaire :
le mode d’action spécifique de la politique, c’est la violence, laquelle est naturellement destructrice ;
la notion de « bien » se rapporte à la prospérité d’êtres vivants, lesquels sont naturellement séparés les uns des autres ;
le « bien commun » n’est véritablement commun que… s’il est véritablement commun, c’est-à -dire si ceux qui sont appelés à le servir peuvent le reconnaître comme tel.
Il ne s’agit en fait que de réfuter en politique ce « Marcionisme » dont parlait Alain Besançon, et qui voudrait opposer la charité à la loi.
Les derniers Scholastiques avaient bien vu, au contraire, que le respect des Droits personnels est une condition non seulement de l’acte moral – quelle est la valeur d’un acte imposé par la force ? – mais du bien commun lui-même. Le libéralisme est né de cette reconnaissance des Droits personnels comme condition des véritables biens communs, et de son identification au bien commun politique, c’est-à -dire à la justice.
Qu’un journaliste du Monde ne COMPRENNE pas qu’il ne peut pas y avoir de justice en-dehors des Droits individuels, a fortiori de la propriété naturelle, c’est ce à quoi on peut s’attendre de la part d’un socialiste.
En revanche, c’est la marque d’un enquêteur qui a choisi de NE PAS FAIRE SON TRAVAIL qu’il ne SACHE pas que pour les libéraux, le respect de la propriété naturelle est une condition nécessaire du bien commun, de sorte que non seulement la « solidarité » socialiste est par définition criminelle, mais qu’elle est de ce fait purement vaine et prétendue, uniquement destructrice de la société, tandis que, puisque la société survit encore à ses destructions, il doit forcément exister une solidarité libérale qui seule est authentique.
Laurent:
« Andreani parle comme si ces deux forces etaient a egalite, en assimilant sans doute toute la droite francaise au liberalisme. Ce qui montre bien qu’il n’a rien compris. »
Apparemment non: « Dans les banlieues, des élus de droite savent que seule une forte solidarité des habitants entre eux et du pays avec elles peut permettre à leurs communes de s’en sortir. Toujours à droite, certains élus locaux constatent les dégâts sociaux de la hausse de l’immobilier et regrettent que seul le marché gouverne l’accès au logement. »
-> Le journaliste semble donc bien différencier la droite du néo-libéralisme.
Même la gauche s’y met selon lui.
Seuls « des déçus de la politique » militent pour « défend(re) les services publics » mais c’est clair qu’on sent que la gauche attire + ce journaliste.
Je suis tout de fois d’accord avec lui sur « La fracture entre ces deux France « . Il est évident qu’aujourd’hui, le libéralisme fait peur et divise, sûrement par méconnaissance.
Pour la question de l’individualisme, je pense qu’il faudrait développer le sujet.
Pour ma part, je trouve ce terme assez vague. De quoi parle t’on?
– des différences de niveau de vie entre français?
– des personnes âgées abandonnées par leurs enfants et qui meurent seules pendant les canicules?
– tout simplement de voisins qui ne s’adressent plus la parole?
Apparemment, Jean-Louis Andreani parle du 1er point et a pour solution de donner de l’argent aux personnes les moins bien rémunérées.
Pour moi, ce n’est pas de l’argent qu’il faut apporter à ces gens, pas un « lundi de pentecote supprimé » mais plutôt essayer à ce que les gens recommencent à se parler, que les enfants recommencent à s’intéresser à leurs grands parents. Organiser des rencontres, des partages de connaissance et pourquoi pas en profiter justement pour leur expliquer ce en quoi consiste réellement le libéralisme? :)
Je suis d’accord avec lui sur ce « besoin de solidarité » mais je ne pense pas que ce soit à l’ETAT d’apporter ce besoin à coup de subvention mais à CHAQUE INDIVIDU en consacrant un peu de son temps. Pas seulement à son entourage proche (« famille » et « relations privées » comme dit Andreani), mais aussi peut-être en s’investissant dans des aides aux jeunes en difficulté (je pense que c’est là qu’il faut essentiellement agir pour ma part).
Je pense qu’il y a une confusion, le libéralisme ne joue effectivement pas un rôle à ce niveau alors que l’étatisme essaye de répondre à tous les problèmes de société avec de nouvelles lois, de nouvelles taxes ….
Ségolène nous promet encore plus de solidarité libéralement dispensée par ses soins
Merci à Georges pour les références et le texte d’Andréani in extenso
La solidarité socialiste est merveilleuse.
Elle est obligatoire, automatique et gratuite – ex post (c’est déjà prélevé.)
Vous n’avez à vous occuper de rien, l’état s’en charge. D’ailleurs vous n’avez plus assez de moyens, ils ont été prélevés.
Vous n’avez pas à payer non plus, c’est tout compris, déjà prélevé.
Vous n’avez pas à intervenir personnellement, des professionnels s’en chargeront, de nouveaux métiers de la solidarité seront créés.
Vous aurez juste à participer de temps en temps à quelques manifestations solidaires et festives de soutien sincère à cette politique.
Un idéal d’insecte social, avec libido (Oui libido quand même. Il faut bien obtenir les voix des électeurs.)
En face de cela quel attrait peut donc avoir un programme libéral de responsabilité et de liberté?
Je ne saurais trop vous conseiller de lire : http://www.pageliberale.org/?p=1288
L’attrait que vous cherchez s’y trouve.
A vous de le disséminer.