En 1944, Ludwig von Mises a expliqué dans « Le gouvernement omnipotent » (1) qu’en tant que concept, l' »Ã©galité du revenu » était, en ce qui concerne les affaires intérieures, la caractéristique de l’étatisme dans un pays (pp.400-401).
Il s’avère que, soixante plus tard, en France, l’étatisme se vêt d’un oripeau que ses tailleurs veulent original : l' »Ã©galité des chances » (cf. « égalité des chances (1) » et « égalité des chances (2)« ).
L’étatisme va-t-il changer de nature pour autant ?
Comme l’a souligné Mises, les « progressistes » considéraient que la véritable liberté tenait dans l’égalité du revenu.
Bien que Mises n’ait pas cité son nom, on reconnaîtra dans le propos une dénaturation de l’idée d’Alexis de Tocqueville – oh combien discutable – selon laquelle il y a à la base de la liberté l’égalité. Je n’y insiste pas.
Car beaucoup plus important est la réponse à la question du changement de nature de l’étatisme en France.
Non, il n’y a pas changement de nature, seulement changement d’oripeau: le changement d’oripeau ne saurait avoir des répercussions sur la nature, le clown reste un être humain.
Les étatistes abandonnent « seulement » désormais la condition de la certitude qui était sous jacente à l' »Ã©galité du revenu » et lui substituent la condition de l’incertitude : on ne saurait parler de « chances » dans un contexte de certitude et, a fortiori d' »Ã©galité des chances ».
Pendant longtemps, les étatistes ont refusé le principe d’incertitude de l’être humain sur la réalité où il vit et dont il est un élément. Ils se sont même efforcés d’interdire les « jeux d’argent » ou dits « de hasard » qui, de fait, en résultaient. Puis à défaut de les interdire – c’était trop coûteux …-, ils ont compris qu’ils avaient plus à gagner à s’en faire donner par le législateur le monopole – et aujourd’hui, dans le cadre de l’Union européenne, ils se battent becs et ongles pour en conserver le monopole -. Comme pour faire bonne figure, en contrepartie, ils ont étatisé des compagnies d’assurance et créé l’organisation de la sécurité sociale. Par construction, la Sécurité sociale exclut de prendre en considération les risques des gens, leurs chances de perte: elle prend aux uns pour donner aux autres en se servant au passage, un point c’est tout.
Pendant longtemps, il en a été de même des économistes à leur solde. Les théories économiques étaient développées sur la base de l’hypothèse plus ou moins implicite de la certitude.
Et en 1850, Bastiat a écrit :
« [Â…] à l’origine des sociétés, l’aléatoire règne pour ainsi dire sans partage ;
et je me suis étonné souvent
que l’économie politique ait négligé de signaler les grands et heureux efforts
qui ont été faits pour le restreindre dans des limites de plus en plus étroites »
(Bastiat, 1850) (2)
Longtemps encore après le propos de Bastiat, l’économie politique – devenue sciences économiques, théorie de l’équilibre économique général, théorie microéconomique, théorie macroéconomique, économie mathématique, économie industrielle, théorie des organisations, etc. – a pu être l’objet de la même constatation car l’aléatoire, l’incertitude ou, plus généralement, l’ignorance de la personne étaient laissés de côté par les économistes.
Atteste de la pérennité de ce qu’a écrit Bastiat ce qu’ont écrit, plus d’un siècle plus tard, par exemple, Kenneth Arrow en 1962:
« The role of the competitive system in allocating uncertainty seems to have received little systematic attention. » (Arrow, 1971, p.142) (3)
« The first studies I am aware of are Allais (1953) and Arrow (1953). The theory has received a very elegant generalization by Debreu (1959, chap.7) ». (ibid., p.142n)
et en 1975 Edmond Malinvaud:
« Jusque vers 1950, on pouvait objecter aux théories de l’équilibre et de l’optimum de négliger ainsi un aspect fondamental du monde dans lequel nous vivons. Il était alors difficile de savoir dans quelle mesure l’hypothèse simplificatrice d’absence d’incertitude affectait la portée des résultats obtenus. Grâce aux progrès récents de la théorie des décisions en face du risque cette importante lacune a pu être comblée en grande partie ». (Malinvaud, 1975, p.287) (4)
Depuis seulement une vingtaine d’années, les économistes rétifs à l’incertitude ont donc été dressés.
Mais il y a incertitude et incertitude. Il y a essentiellement « incertitude déterministe » et « incertitude indéterministe » (synonyme d' »ignorance »).
Exemple d’incertitude déterministe : le jeu de dé. Quand vous lancez un dé, vous êtes certain que 1, 2, 3, 4, 5 ou 6 sortira. Vous êtes certain que 13 ne sortira pas. Le jeu de dé est une concrétisation de l’incertitude déterministe. De fait, tous les « jeux d’argent ou de hasard » sont des jeux à incertitude déterministe.
Exemple d’incertitude indéterministe : la firme. Quand Bill Gates et ses amis ont créé « Microsoft » en 1975, ils n’étaient pas certains que la firme aurait les profits et l’avenir qu’on sait aujourd’hui. Ils ignoraient en particulier qu’un jour, la Commission de l »Union européenne » – qui n’existait pas alors – ferait un procès à Microsoft au prétexte de « pratique anticoncurrentielle ». Une firme est une concrétisation de l’incertitude non déterministe, d’une « certaine ignorance » – pardonnez-moi l’oxymoron -. De fait, toutes les firmes sont des jeux à incertitude non déterministe.
Dans un jeu à incertitude déterministe, on peut parler d' »Ã©galité des chances » si on a même chance de sortir le 1, le 2, le 3, etc.
Dans un jeu à incertitude non déterministe, c’est une absurdité de s’exprimer ainsi.
A supposer que les étatistes donnent une signification aux mots qu’ils emploient, il faut voir dans l' »Ã©galité des chances » le sommet d’un iceberg, celui du vaste jeu à incertitude déterministe qu’ils ont la prétention de nous imposer par l’intermédiaire du législateur et du vote de la « loi sur l’égalité des chances » en débat actuellement au Parlement.
Ce jeu sera beaucoup plus pernicieux que le déterminisme d’hier qu’était l' »Ã©galité du revenu » car en définitive peu de gens croyaient à la baudrucheÂ… Et on a vu ce qu’il en est advenu.
Avec le mot « chance », le rêve et le flou que ce mot introduit ou provoque dans l’esprit de chacun, ce sera différent et beaucoup plus coûteux d’en sortir si dès à présent on ne balise pas le domaine.
Le jeu fatal a dès à présent commencé. J’en veux pour preuve que la classe médiatico-politique socialo-communiste – et tout ce que cache celle-ci, à commencer par l’application des principes du déterminisme – se cabre sur le nouveau type de contrat de travail réglementé qu’est le Contrat de Premier Emploi (C.P.E.) et qui fait un ou deux articles de la loi. Tout se passe comme si elle concentrait son refus sur le doigt du sage qui montre la lune.
Mais ces conflits sont en vérité des conflits entre infradéterministes, de nuances différentes, ils ne sauraient affecter le réalisme de l’ultralibéral : il n’y a ni sage, ni doigt de celui-ci, ni lune, il n’y a que l’étatisme ravageur et les oripeaux dont les infradéterministes l’affublent et à propos de quoi ils en arrivent à se battre.
Comme c’est le cas aujourd’hui.
(1) Mises, L. (von) (1944), [I]Omnipotent Government: The Rise of the Total State and Total War[/I], Yale University Press, New Haven ; [I]Le gouvernement omnipotent (de l’Etat totalitaire à la guerre totale), [/I] Librairie de Médicis, traduction en français de M. de Hulster en 1947. http://herve.dequengo.free.fr/Mises/GO/GO.htm
(2) Bastiat, F. (1850), « Des salaires », dans Paillotet, P. (ed.), [I]Oeuvres complètes de Frédéric Bastiat, 6 : Harmonies économiques[/I], Guillaumin et Cie., Paris, 1864, p.403.
(3) Arrow, K.J. (1962), « Economic welfare and the allocation of resources for invention », in Lamberton, D.M. (ed.) (1971), [I]Economics of Information and Knowledge[/I], Penguin modern economics Readings, Harmondsworth, pp.141-159.
(4) Malinvaud, E. (1975), [I]Leçons de théorie microéconomique, [/I] Dunod (coll. statistique et programmes économiques), nouvelle édition, Paris.
Et bien moi, j’aime bien l’idée de l’égalité des chances.
D’abord je ne vois vraiment pas pourquoi je bouderais mon plaisir de voir enfin abandonnée l’idée supide d’une égalité de résultat, au profit d’une égalité des chances.
Ensuite, je ne vois vraiment pas pourquoi il faudrait trouver normal que les enfants payent pour la faute de leurs parents.
Je ne vois vraiment pas pourquoi, simplement parce qu’il a des parents stupides ou très malchanceux (ça arrive), un jeune « de banlieue » n’aurait comme seules perspectives probables que de se morfondre en attendant un hypothétique emploi, de se contenter d’un emploi de merde, de s’abrutir de dope ou de religion, ou de virer syndicaliste ou délinquant.
Je ne vois vraiment pas pourquoi, inversement, il faudrait que ces jeunes mal partis reçoivent leur vie durant une compensation pour leur « préjudice ». Moi non plus, en tant que contribuable, je ne veut pas payer pour ces parents au rabais.
Le fait est qu’il y a des parents au rabais, et que cela a un cout pour moi, d’une façon ou d’une autre, même si je ne suis pas a priori concerné : c’est une chanse de prix nobel en moins ou un plombier de mois, donc des plombiers plus chers. Autant gérer ça.
Faut pas se raconter d’histoire avec le « hasard déterministe ». Quand on parle d’égalité des chance, on parle de gens qui n’ont même pas la possibilité de lancer le dé, pendant que d’autres (tant mieux pour eux !) ont plusieurs possibilité de lancer plusieurs dés à chaque fois… si on se met d’accord pour dire « OK, vous avez tous au moins un dé, le même que tous les autres, et quelque soit le résultat vous vous débrouiller avec, je ne veut plus jamais, jamais, entrendre parler de vous », ça me semble un bon deal.
gem, je crois voir ce que vous voulez dire quoiqu’il faudrait peut-être que vous soyez plus précis. Si je comprends bien, il s’agit de fournir aux « malchanceux » à un moment donné des biens (de l’argent, un logment,..) ou des services déterminés (une instruction gratuite, ..) et puis ensuite, leur dire: ça y est, vous avez eu votre « chance », maintenant débrouillez-vous. C’est bien cela ?
Dans cette hypothèse, j’ai malheureusement des objections à vous faire. J’en présente une seule ici.
Le monde étant ce qu’il est, c’est-à -dire un état de perpétuel changement en grande partie imprévisible, nous sommes en permanence confrontés au « hasard » et à de nouveaux événements « aléatoires ».
Juste après avoir reçu sa chance (mettons, de l’argent), le « malchanceux » initial peut se faire voler ou avoir un accident ou faire un mauvais investissement qu’en toute honnêteté il croyait bon, etc. et par conséquent il peut se retrouver du fait d’une « nouvelle malchance » dans une situation semblable à la situation initiale.
A ce stade, vos propres critères vous obligent à lui donner à nouveau « sa chance », auquel cas votre plan s’écroule et vous vous résolvez à un système de redistribution permanent (le socialisme).
Enfin, et c’est le plus grave; comme les êtres humains sont capables d’apprendre, le « truc » sera vite connu de tous, et comme par hasard, le nombre de « malchances » et de « malchanceux » augmentera plus vite que le temps qu’il faut pour le dire.
Quant à distinguer les « vrais » des « faux » « malchanceux », ce sera un exercice de plus en plus difficile à mesure que les idées morales des gens tomberont en déliquescence, ce qui ne manquera pas d’arriver très vite dans un tel système; chacun se laissera aller, provoquant ainsi de nouvelles malchances et se prenant très sincèrement pour un malchanceux.
Bref, encore une fois, la solution réside dans le respect de la propriété légitime, et non dans une quelconque « égalisation des chances ».
Bien à vous.
Très brièvement, je résume la deuxième objection (Hoppe l’explique mieux que moi).
Chacun a sa propre définition de ce qu’est une « chance », et il n’est évidemment pas possible de se mettre d’accord sur cette question, surtout si certains dans le débat sont pressentis pour financer l’ « égalisation » des autres. Ce seul point est insurmontable et mène à l’arbitraire pur.
De plus, il est également impossible de parvenir à un consensus sur les objectifs à sélectionner et ceux à écarter, face auxquels il faudrait que les chances soient « égales ». Par exemple, faut-il que tout le monde ait la même chance d’avoir un emploi ? d’avoir une belle femme/un bel époux ? de devenir milliardaire ? d’avoir des petits pieds ? de traverser l’Atlantique en planche à voile ?
Les préférences sont subjectives et ne sont révélées que par l’action effective. Il n’est donc pas possible, même avec toute la bonne volonté du monde, de se mettre d’accord sur ce genre de sujet.
Et quand on ne peut se mettre d’accord, on se bat.
Voilà où nous mène inéluctablement la quête de l’ « égalité des chances »: vers la guerre de tous contre tous.
Au lieu de cela, le principe de la propriété légitime est parfaitement clair et déterminé: à chacun de faire ce qu’il veut de ce qu’il n’a pas volé.
Bien à vous.
Merci Mickaël pour cette excellente synthèse montrant pourquoi et comment le socialisme, même avec les meilleurs intentions (mais en faisant quand même abstraction des parasites au pouvoir), mène à la déresponsabilisation et à la pauvreté généralisée!
Pour gem, j’oserais ajouter:
Si vous vous débrouillez pour donner une chance à ceux qui en ont « besoin » (selon votre appréciation), en contribuant vous même (avec ceux que vous aurez su convaincre), pas de problème.
Si en revanche, vous estimez injuste que d’autres aient plus de chances et/ou de moyens de s’en sortir, alors qu’ils ne sont aucunement responsable de l’état des premiers, et revendiquez de ramener d’autorité tout le monde au même niveau, alors non! gros problème!
Très bien pour la théorie.
Dans la pratique, puisqu’en principe la PL commente l’actualité, on peut voir que le premier problème en France n’est pas de donner des chances à la population visée mais de ne pas leur en enlever.
Or le code du travail et les acquis sociaux – acquis pour certaines populations, et pas pour d’autres, par la violence et le chantage à la violence – lui laisse très peu de chances. Sans parler de la démagogie qui lui fait croire que l’on peut très bien ne pas suivre les coutumes de comportement de la majorité, et que la soit disant diversité culturelle est une richesse. Ne disons rien non plus de la carte scolaire. Un ghetto citoyen et républicain, bien verrouillé!
On peut penser ce que l’on veut de Villepin, Sarkozy et tout ce dont on nous a rebattu les oreilles ces derniers mois, il n’empêche que ce CPE, cette longue période d’essai, était la première porte de sortie réelle offerte à toute une population depuis bien longtemps. Elle permettait à des employeurs d’essayer, ce qu’ils ne feront jamais dans les conditions actuelles.
En pratique, et quelles qu’aient été leurs motivations, étudiants et syndicats ont manifesté CONTRE ces populations de jeunes déshérités.
Bon courage pour la suite.
Je suis en grande partie d’accord avec l’intervenant précédent et en particulier avec sa conclusion: « En pratique, et quelles qu’aient été leurs motivations, étudiants et syndicats ont manifesté CONTRE ces populations de jeunes déshérités »;et avec l’incise « le premier problème en France n’est pas de donner des chances à la population visée mais de ne pas leur en enlever. »
Je m’écarte néanmoins de son propos sur le point suivant: « il n’empêche que ce CPE, cette longue période d’essai, était la première porte de sortie réelle offerte à toute une population depuis bien longtemps. Elle permettait à des employeurs d’essayer, ce qu’ils ne feront jamais dans les conditions actuelles. »
Le contrat de travail en question est un contrat de travail réglementé de plus qui élargit l’éventail existant et sur quoi les institutions judiciaires ont tout pouvoir, point sur quoi la « loi sur l’égalité des chances » dont le CPE n’est jamais qu’un élément, est muette. Qui dit mutisme, dit incertitude et coût à attendre de cette incertitude. Ces coûts ne sauraient être négligés.
Le CPE n’est pas à séparer des zones franches que crée parallèlement la loi. Plutôt que de mettre fin à l’état de non droit que sont certaines « banlieues » et de restaurer l’état de droit, le législateur a préféré par cette loi créer des zones en franchise fiscale! En d’autres termes, à défaut de faire respecter le droit de propriété (zone de non droit), il s’engage à ce que le fisc n’exerce pas le droit de voler légalement qu’il a ailleurs (zone franche) et espère qu’ainsi des gens créeront des entreprises. Rien ne permet de soutenir la causalité: si « absence de fiscalité », alors « application et respect de la propriété ».
le problème en France n’est pas de donner des chances à qui que ce soit mais que les esclavagistes aux affaires, qui essaient de passer pour des dirigeants, pour des gouvernants, fassent tout pour cacher les avantages de la propriété et ce qui en serait tiré si le droit était respecté.
La Commission européenne a décidé de faire de lÂ’année 2007 lÂ’ »Année européenne de l’égalité des chances pour tous » en lÂ’inscrivant dans une action concertée visant à favoriser l’égalité et la non-discrimination dans lÂ’Union européenne.
LÂ’Année sera la pièce maîtresse dÂ’une stratégie-cadre visant à garantir une lutte efficace contre la discrimination, la valorisation de la diversité et la promotion de l’égalité des chances pour tous. La Commission propose que l’Année européenne s’articule autour des quatre grands thèmes suivants:
– droits – sensibiliser lÂ’opinion publique au droit à l’égalité et à la non-discrimination;
– représentation – stimuler un débat sur les moyens de renforcer la participation à la société des groupes sous-représentés;
– reconnaissance – célébrer et accueillir la diversité;
– respect et tolérance – Âœuvrer en faveur dÂ’une société plus solidaire.
Le budget de 13,6 millions dÂ’euros proposé est destiné à couvrir les actions préparatoires qui seront menées en 2006 ainsi que les diverses actions qui se dérouleront au cours de lÂ’Année européenne de l’égalité des chances pour tous, en 2007.
La stratégie-cadre pour la non-discrimination et l’égalité des chances pour tous, qui accompagne le projet de décision relative à l’Année européenne, vise à garantir la pleine application de la législation antidiscriminatoire européenne.
Outre lÂ’Année européenne de l’égalité des chances pour tous, la communication de la Commission annonce de nouvelles initiatives, à savoir:
– la réalisation dÂ’une étude sur la possibilité dÂ’adopter de nouvelles mesures pour compléter la législation antidiscriminatoire européenne en vigueur;
– la création dÂ’un groupe consultatif de haut niveau qui sera chargé de lÂ’intégration des minorités, y compris les Roms, dans la société et sur le marché de lÂ’emploi.
Pour plus dÂ’informations:
http://europa.eu.int/comm/employment_social/fundamental_rights/index_fr.htm