Un corollaire intéressant de la Loi de Bitur-Camember est de donner raison à la morale traditionnelle contre les geignements des bien-pensants misérabilistes et tiers-mondistes, quand elle condamne la charité aveugle faite aux mendiants ou aux pauvres non-méritants, et n’encourage la charité qu’au conditionnel, sous forme de parrainage accompagné de stricte et paternaliste surveillance.
Toute propension à donner
en dehors de toute compensation est un potentiel psychologique à l’exploitation par des prédateurs, une source d’illusion para-fiscale pour reprendre en le modifiant le terme de Guillaumat. Si vous donnez à un jeune qui s’amuse autant qu’à un jeune qui étudie, à un pauvre paresseux autant qu’à un pauvre travailleur, à un mauvais garçon autant qu’à un honnête homme, à un agriculteur reprenant stupidement les cultures de ses parents autant qu’à un agriculteur entreprenant cherchant à les améliorer, alors vous devenez ipso facto la cible des mendiants professionnels, des intermédiaires en charité professionnels, et autres prédateurs de bons sentiments égarés. Votre argent n’ira pas faire du bien. Au mieux il ira alimenter les mauvaises tendances de vos bénéficiaires; au pire il sera capté par des gens sans scrupules dont le business est l’institutionalisation de la pauvreté.
La seule façon d’échapper à la Loi de Bitur-Camember appliquée à la charité, c’est de ne jamais donner en dehors d’un critère de mérite établi. Parrainez un enfant via une institution charitable offrant un suivi personnalisé des études que font les enfants sponsorisés, oui (mon ami Roger travaille justement dans une telle institution). Mais ne donnez surtout pas à un organisme qui offre ses soins sans contre-partie à toute personne ayant l’impudeur de les réclamer au seul titre d’être pauvre ou impotent. Investissez dans des microcrédits qui ne prêtent qu’au développement d’affaires qui marchent, oui. Mais ne donnez surtout pas à des projets de développement
qui se réclament sans but lucratif, voire pire, dans des constructions bureaucratiques et autres tonneaux des danaïdes. Favorisez votre famille, ceux dont vous partagez les gènes, les idées, les valeurs, oui. Mais ne donnez pas indifféremment à tous. Non seulement vous seriez une victime. Mais vous seriez un criminel. Car vous participeriez de la propagation du mal.
Les bons sentiments ne dispensent pas un donateur de sa responsabilité. Tout don non mérité est destruction. Seul l’échange volontaire de valeur contre valeur est créateur. Ceux qui donnent sans compter à des pauvres non méritants instituent la pauvreté qu’ils prétendent combattre. Pour construire la richesse, il faut non pas donner pour rien, mais faire travailler au prix du marché. (Le marché libre, le marché noir, pas celui saigné à blanc par l’État.) Non pas offrir des bourses, mais investir via des prêts. Non pas créer des bureaucrates et des dépendants, mais des entrepreneurs et des partenaires. Si vous voulez vraiment aider des indigents, faites-leur mériter, par leur travail, chaque centime qu’ils recevront. À vrai dire, le mérite que vous devez leur trouver n’a pas besoin d’être coté sur le marché — il lui suffit d’avoir de la valeur à vos yeux. Mais prenez bien garde à ce à quoi vous accordez de la valeur, car c’est cette chose que vous promouvrez. Et maudit soyez-vous si cette chose, c’est la maladie, la pauvreté, la stupidité, la paresse ou l’insouciance, voire pire, les apparences trompeuses, l’absence de scrupule à réclamer l’indû, ou toute autre vice ou forme d’immoralité volontaire! Texte initialement publié sur mon blog.
Encore une fois, les pires sont les socialistes: ils font de la charité aveugle avec de l’argent volé!
Pour illustrer la these de Fare par un exemple personnel, je reproduis un post laisse sur cette page en nov 2004 :
« en 1992-93, j’ai ete ce qu’on appelle un « chomeur de longue duree » (18 mois). J’habitais a l’epoque au Quebec et vivais de maigres economies d’un emploi precedent et de petits boulots au noir, sans droit au chomage. Mes revenus finissant par se rapprocher du zero absolu, je me decide a me rendre au bureau d’aide sociale ou on me recoit avec tout le mepris dont sont capables les petits fonctionnaires-parasites de l’administration, on me donne un formulaire de « BS » (le RMI quebecois) et on m’invite a me presenter la semaine suivante.
Je me souviens encore tres clairement de ce formulaire que j’ai d’abord rempli et que, pendant une semaine, je n’ai pas pu me resoudre a signer. J’ai fini par le dechirer. Sans doute l’idee de retourner au bureau d’aide sociale et de ressentir encore ce mepris etait au-dessus de mes forces. Un mois plus tard, un ami d’enfance aux revenus confortables me propose 2.000 F avec insistance et me dit : « je t’en donnerai autant tous les mois jusqu’a ce que tu trouves un emploi, tu me rendras quand tu pourras ». J’ai accepte ces 2.000 F, mais par la suite, il n’a plus insiste, et je n’ai pas voulu demander.
Peu apres, je reussissais enfin a remettre « le pied a l’etrier » et aujourd’hui, je gagne plutot confortablement ma vie.
Il m’arrive souvent de me demander ce que je serais devenu si j’avais accepte les « aides » que j’aurais pu obtenir a l’epoque (RMI ou « charite privee »). Encore jonglant entre assistance et boulots au noir? Aigri, revendicateur, rempli de haine, incapable de me lever le matin, alcoolique?
Mon ami m’a bien rendu service avec ses 2.000 F, mais il m’a rendu encore plus service en ne recommencant pas. Le fonctionnaire de l’aide sociale, dont j’ai longtemps maudit l’attitude meprisante scandaleuse, m’a en fait rendu le meilleur des services en me dissuadant de retourner au bureau d’aide sociale. »
Merci Faré pour cet excellent article, qui répond à des questions importantes et difficiles.
Ici comme ailleurs, c’est encore l’appel à la raison qui est la vertu par excellence: c’est à sa lumière qu’on fait ou non la charité. La charité aveugle, déraisonnable, ou misérabiliste est effectivement destructrice, car elle est en fin de compte un refus de penser.
Peut-être peut-on compléter ton article en citant Ayn Rand: « je ne connais pas de pire injustice que de donner à ceux qui ne méritent pas ».
« Ici comme ailleurs, c’est encore l’appel à la raison qui est la vertu par excellence: c’est à sa lumière qu’on fait ou non la charité. La charité aveugle, déraisonnable, ou misérabiliste est effectivement destructrice, car elle est en fin de compte un refus de penser. »
(1)CHARITÉ n. f. Xe siècle. Francisation du latin chrétien caritas, « amour du prochain », qui traduit le grec agapê, et prend ensuite le sens de « don, aumône ».
1. THÉOL. CHRÉTIENNE. La troisième et la plus grande des vertus théologales, qui désigne l’amour du croyant pour Dieu et pour le prochain à cause de Dieu. La charité des premiers chrétiens entre eux. Spécialt. Filles de la Charité, appelées parfois SÂœurs de la Charité, congrégation religieuse fondée par saint Vincent de Paul et vouée au service des pauvres. 2. Souci du prochain, qui peut être indépendant de toute foi religieuse. Charité fraternelle. Il a fait cela par charité, par pure charité. 3. Aumône qu’on donne aux pauvres. Faire la charité à quelqu’un ou, ellipt., faire la charité. Cet homme vous demande la charité. Dans ce sens, il peut s’employer au pluriel. Il vivait de charités. Dame de charité, qui se consacre aux bonnes Âœuvres. Une vente de charité, au profit des indigents ou d’une cause humanitaire. Prov. Charité bien ordonnée commence par soi-même.
(2)I. DON n. m. Xe siècle. Du latin donum, « action de donner, présent ».
1. Action de céder volontairement quelque chose à quelqu’un sans rien demander en échange. Le don d’un manuscrit à la Bibliothèque nationale. Faire don de sa fortune à des Âœuvres de bienfaisance. Faire don de son corps à la science. Le don de sang. Fig. Faire le don de soi, faire le sacrifice de sa personne à une grande cause, à une grande Âœuvre. DROIT. Syn. de Donation. 2. Ce qu’on abandonne gratuitement à autrui. Faire un don à quelqu’un. Combler quelqu’un de ses dons. Dons d’argent. Dons en espèces, en nature. Distribuer des dons autour de soi. Solliciter des dons en faveur d’une institution charitable. Recevoir les dons d’un mécène. Spécialt. Don gratuit, sous l’Ancien Régime, contribution volontaire que le clergé s’imposait à la demande du roi ; taxe de même nature que s’imposaient les états des provinces. 3. Ce qu’on reçoit de la divinité, de la nature. L’amitié, don du ciel. Chaque jour est un don de Dieu. La nature l’a comblé de ses dons. Les dons de la terre, les productions de la terre. Litt. Les dons de Flore, de Pomone, de Bacchus, de Cérès, les fleurs, les fruits, le vin, les moissons. RELIG. CHRÉTIENNE. Bien spirituel que l’on tient de Dieu. La foi est un don de Dieu. Les sept dons du Saint-Esprit. Le don de prophétie. Les apôtres reçurent à la Pentecôte le don des langues. 4. Aptitude innée à quelque chose. Le don de la parole. Le don de l’éloquence. Avoir le don des mathématiques, des langues, de la musique. Cultiver ses dons. Cet acteur, cette actrice a le don de la tragédie. Il a le don de plaire à tout le monde, le don de plaire. Iron. Il a le don de déplaire, le don de se faire détester de tout le monde.
A hard, cold wisdom is required for goodness to accomplish good. Goodness without wisdom always accomplishes evilÂ….
Stranger in a Strange Land Robert Heinlein
Merveilleuse définition :
2)I. DON n. m. Xe siècle. Du latin donum, « action de donner, présent ».
1. Action de céder volontairement quelque chose à quelqu’un sans rien demander en échange…
2. Ce qu’on abandonne gratuitement à autrui…
3. Ce qu’on reçoit de la divinité, de la nature…
4. Aptitude innée à quelque chose…
Donc les hommes de l’Etat donnent!
Foutaise !
Le don suppose le propre, la propriété et non pas l’éventualité d’un dol, d’un vol, d’un viol.
Remettons en place la logique.
1. Action de céder volontairement quelque chose QU’ON POSSEDE EN PROPRIETE à quelqu’un QUI L’ACCEPTE sans rien demander en échange.
Voler la propriété d’autrui et « la donner » nous situe non pas au pays d’Alice pour une fois, mais dans la forêt de Sherwood, celle où sévit Robin des bois.
2. LES DROITS DE PROPRIETE qu’on abandonne gratuitement à autrui.
3. Ce qu’on reçoit EN PROPRE OU EN PROPRIETE de la divinité, de la nature.
4. Aptitude innée, ON EST PROPRE à quelque chose.
Une chose est certaine : ce dictionnaire n’est propre à rien.
Où va se nicher la destruction de la propriété !
Condoléances. Sont-ce un don ?
Robin des bois ne sevit pas.
Je m’insurge ! :)
Robin des bois est un bienfaiteur.
Il derobait a l’ETAT (le prince Jean) les impots (donc de l’argent vole) qu’il redonnait a leur juste proprietaire (le peuple).
Cordialement
A Meladius
Que le prince Jean volât des propriétaires et que son butin fût à reprendre par iceux, entièrement d’accord.
Mais le peuple n’existe pas.
Et qu’un Tartempion, fût-il dénommé Robin Hood, s’autorise à lui restituer le butin nous situe cette fois au pays d’Alice.
Faire croire qu’on veut faire le bien du peuple à sa place et c’est la loi de Bitur-Camember…
« Le don suppose le propre, la propriété et non pas l’éventualité d’un dol, d’un vol, d’un viol.
Remettons en place la logique. »
Le don suppose la propriété immédiate mais ne présuppose pas de quelle manière la propriété a été acquise.
Quant à « remettre en place la logique » c’est faire de la novlangue sa discipline!
« Donc les hommes de l’Etat donnent! »
Au sens strict du terme, OUI.
« Une chose est certaine : ce dictionnaire n’est propre à rien. »
Ce dictionnaire est celui que les académiliciens ont écrit.
L’intervenant suggère que :
« Le don suppose la propriété immédiate mais ne présuppose pas de quelle manière la propriété a été acquise. »
La seconde partie de la proposition est fausse. C’est le contraire : la propriété présuppose de quelle manière la propriété a été acquise.
Et c’est pour cela que la propriété est une concrétisation du bien, de la justice, que la propriété est d’abord morale.
Et c’est pour cela que « bien mal acquis ne profite jamais ».
Et c’est pour cela que certains affirment que la propriété procède de Dieu et ne peut qu’en procéder.
Et c’est pour cela qu’on est propriétaire de ce qu’on découvre, de la réduction de l’ignorance qu’on provoque.
L’effort de découvrir est un bien, son succès, i.e. la réduction de l’ignorance, est un bien.
Et c’est pour cela aussi qu’on est propriétaire et responsable des maux qu’on occasionne et qu’on doit dédommager.
Et c’est pour cela que les essais de réduire l’ignorance sont un bien et ne sauraient être réglementés par les hommes de l’Etat.
Et c’est bien sûr contre quoi, logiques avec eux-mêmes, mais illogiques avec la réalité, les socialo-communistes s’élèvent en permanence :
– hier, « la propriété, c’est le vol » : au nom de cela, ils vont faire en sorte que l’Etat limite ou interdise la propriété, voire exproprie ;
– aujourd’hui, le « principe de précaution » : au nom de ce prétendu principe, l’Etat ou autre commission Théodule détruit à la fois la propriété et la responsabilité de l’être humain.
Si on fait l’hypothèse que les hommes de l’Etat donnent, alors il faut en conclure qu’ils ne peuvent donner que des maux, ne transférant que des biens dont ils ne sont pas propriétaires ou ne rendant que des services dont ils se sont accordés le monopole.
Les citations de Richard M sont éclairantes.
Elles montrent les incohérences et les contradictions du bon sens commun.
C’est avec lui que nous sommes obligés de vivre.
« La seconde partie de la proposition est fausse. C’est le contraire : la propriété présuppose de quelle manière la propriété a été acquise. »
On est dans un problème de langage pas dans un problème d’interprétation large du sens des mots.
« Et c’est pour cela que la propriété est une concrétisation du bien, de la justice, que la propriété est d’abord morale. »
Un problème de linguistique n’est pas un problème de morale. Le don est un acte. Point barre. La question de la propriété en droit criminel est par exemple décrite à l’adresse suivante: http://www.educaloi.qc.ca/loi/contrevenants_et_accuses/289/
« Et c’est pour cela que « bien mal acquis ne profite jamais ». »
là n’est pas la question, hors sujet.
« Si on fait l’hypothèse que les hommes de l’Etat donnent, alors il faut en conclure qu’ils ne peuvent donner que des maux, ne transférant que des biens dont ils ne sont pas propriétaires ou ne rendant que des services dont ils se sont accordés le monopole. »
Le sujet est l’utilisation d’un mot, pas son interprétation au sens large ou hors du sujet.
Peu importe que X se soit approprié légalement ou pas un bien, quand il en fait don à Y il en fait don. Un don est un acte précis point. Je coupe le reste du message de George, c’est complètement hors sujet.
Quant à l’anonyme, s’il n’a rien à dire de plus intéressant, qu’il se taise. J’ajoute à l’attention de l’anonyme qu’il n’est nullement question de bon sens commun mais simplement de logique mathématique et de faits simples, pas de leur interprétation fantaisiste. La logique décrite par George est terriblement dangereuse pour le libéralisme puisque c’est la même qui est employée pour le décredibiliser.
Je continue en ajoutant qu’il n’est pas besoin d’être propriétaire d’un bien pour le céder, il suffit de le posséder au moment de la cession.
Le langage, résultat de l’action humaine menée dans la réalité, exprime une réalité, non pas des rêves. Il ne donne pas lieu à problème de linguistique.
L’action humaine n’est pas mathématique, elle est d’abord morale. Je vous renverrai à un post que j’ai écrit sur la Page libérale il y a quelques mois – je ne sais plus quand – et dans lequel je donnai la citation suivante :
« Pour ma part, je chéris l’aphorisme de Sussman :
‘En mathématiques, les noms sont arbitraires.
Libre à chacun d’appeler
un opérateur auto-adjoint un ‘éléphant’,
et une décomposition spectrale une ‘trompe’.
On peut alors démontrer un théorême suivant lequel
‘tout éléphant a une trompe’.
Mais on n’a pas le droit de laisser croire
que ce résultat a quelque chose
à voir avec de gros animaux gris »
. (Ekeland, 1984, p.123) dans Ekeland, I. (1984), Le calcul, l’imprévu (Les figures du temps de Kepler à Thom), Seuil, Paris.
Remplacez « élephant » par « don » et « trompe » par « droits de propriété », on est dans le cas dénoncé.
Le don, action humain, n’a strictement rien à voir avec le « don mathématique » exprimé par je ne sais quel(s) opérateur(s) ou abstraction(s).
Il implique droit de propriété et justice.
Le don, action humaine, est par essence un don de droit de propriété acquis en toute justice par le donateur et irréprochable afin qu’il ne crée pas de dommage au donataire.
Vous confondez différentes notions juridiques: don et recel. Adressez vous à un magistrat pour apprendre cette différence, vous me faites perdre mon temps.
« …il n’est pas besoin d’être propriétaire d’un bien pour le céder, il suffit de le posséder au moment de la cession… »
????????
Ca me semble pourtant clair: il n’est nullement besoin d’être le propriétaire légitime, il suffit juste d’avoir la possession physique de l’objet.
ie: un de mes amis oublie son manteau chez moi par inadvertance, je n’en suis pas le propriétaire mais je le cède à un tiers.
Il a donné mon manteau à une autre ! Quel toupet infernal !
Ayez des amis …
Je dois être très très très mais alors très obtus mais il me semble bien qu’agir ainsi, comme disent les jeunes de nos jours, c’est « abuser ». Etre momentanément le gardien de mon manteau ne vous autorise pas à le céder, à quelque titre que ce soit.
En plein hiver en plus !
Bon texte, mais à relativiser par le fait que dans certains pays, chez certaines gens, la misère atteint des limites telles que les notions de paresse, de malhonnêteté, d’insouciance ou de cupidité qu’on chercherait pour justifier son refus d’aumône, deviennent illusoires, tant la noirceur de l’homme est mise à nu par sa (mauvaise) condition humaine.
Si la vie était aussi simple…
Là , Richard M, comme l’a relevé le Général, vous vous etes pris les pieds dans le… manteau !
Vous venez de vous démontrer à vous meme l’absurdité de vos positions (car il est évident que vous « pouvez » céder le manteau de votre ami à un tiers, au sens que vous en avez la capacité physique – c’est une lapalissade – mais il est tout aussi évident que vous n’en avez pas le droit, et que le propriétaire légitime pourra le réclamer à votre ami etc – ou alors il n’ya plus de règles, et dans ce cas pourquoi discuter ?)
Ciao
Général:
« Etre momentanément le gardien de mon manteau ne vous autorise pas à le céder, à quelque titre que ce soit. »
Ai je dit le contraire ?
Gil:
« Vous venez de vous démontrer à vous meme l’absurdité de vos positions »
quelle absurdité ? Détaillez.
« (car il est évident que vous « pouvez » céder le manteau de votre ami à un tiers, au sens que vous en avez la capacité physique – c’est une lapalissade – mais il est tout aussi évident que vous n’en avez pas le droit, et que le propriétaire légitime pourra le réclamer à votre ami etc – ou alors il n’ya plus de règles, et dans ce cas pourquoi discuter ?) »
Gil, je vais prendre un ton condescendant que je réserve à ceux qui n’ont strictement rien capté à la situation mais qui viennent avec délectation mettre leur grain de sel.
Le droit de faire quelque chose d’un objet auquel X peut avoir un accès privilégié n’est pas un seul instant l’objet de la discussion.
L’objet de la discussion est: que qualifie le don ?
Est-ce le « don-acte », cession d’un bien par un tiers à un autre tiers sans compensation ? …comme je l’ai rappelé.
Ou est-ce le « don-acte-propriété_légitime-etc » tel que l’a décrit George ?
Juridiquement, le don est un un acte tel que magnifiquement décrit par nos chers académiliciens. Savoir si la propriété est légitime ou pas, là n’est pas la question.
« Juridiquement, le don est un un acte tel que magnifiquement décrit par nos
chers académiliciens. Savoir si la propriété est légitime ou pas, là n’est pas la
question. »
Cela me semble être au contraire le coeur de la question. Cela dit votre but
étant de démontrer la légitimité du vol étatique sous prétexte de « solidarité »,
la confusion que vous entretenez laborieusement et qui ne trompe personne
ici, n’est pas étonnante.
Ouh la la, que d’ergotages.
N’ayant pas d’accadémicien sous la main, ni même le dictionnaire des Trésors de la Langue Française de mes rêves, j’ouvre mon Lexique des Termes Juridiques, de chez Dalloz, 10ème édition.
Surprise ! Le mot « don » ne fait pas partie des entrées !
On trouve :
Don manuel. – Dr. Civ. – Donation de la main à la main ayant pour objet un meuble corporel.
Mais aussi :
Donner (obligation de). – Dr. Civ. – Au sens technique, obligation de transférer la propriété.
Et encore :
Donation. – Dr. Civ. – Contrat par lequel une personne (le donateur) transfère la propriété d’un bien à une autre (le donataire), qui l’accepte, sans contrepartie et avec intention libérale.
Une fois pour toutes, Richard M., comprenez ceci :
Le concept « don » présuppose celui de « propriété légitime ». On ne peut pas donner ce qu’on ne possède pas, et
ce par définition. L’avis d’académiciens et autres décérébrés à mentalité anti-conceptuelle n’y pourra rien changer.
Par conséquent « donner ce quÂ’on ne possède pas » est une contradiciton dans les termes, exactement comme « enfanter un orphelin » ou « tuer un mort ».
Utilisez votre cerveau, pas celui des autres (ou alors choisissez mieux vos gourous).
« Cela dit votre but étant de démontrer la légitimité du vol étatique sous prétexte de « solidarité », la confusion que vous entretenez laborieusement et qui ne trompe personne ici, n’est pas étonnante. »
But ? Je ne crois pas que le vol étatique soit légitime et je crois que la confusion des termes est on ne peut plus lourde à la fin.
« Donner (obligation de). – Dr. Civ. – Au sens technique, obligation de transférer la propriété. »
Est il mentionné la légitimité de l’acquisition de ladite propriété ? Non.
Quant à Mike, relis toi donc avant d’envoyer un commentaire.
« Le concept « don » présuppose celui de « propriété légitime ». »
Le concept de don ne présuppose qu’une chose: celui de possession immédiate. Rien d’autre. La moralité de l’acquisition préalable du bien ou toute autre fadaise n’entrant pas en ligne de compte. Encore une fois, les académiliciens sont très certainement de vieux croulants, mais ils ont une qualité que tu ne peux leur enlever: ce sont des putains de grosses têtes !
Allez, je vous laisse à votre branlette intellectuelle concernant l’égalité « propriété légitime »= »propriété »…
(tiens au fait s’il y a deux mots accollés, c’est très certainement parce qu’un seul des mots ne décrit pas avec suffisamment d’exactitude la réalité).
Plus rien à dire sinon que je reste de mon avis et que je le partage !
je suis laimine sagna,je demande la charite,je suis orphelin de pere et de mere je vis seul avec mes 6 enfants,je gagne moins de 2 euros par jours.Je demande de l’aide.ET FRANCHEMENT JE NE SAIS DE QUEL COMENTAIRES VOUS DITE.UN VENTRE VIDE NE COMPREND RIEN.
sagna, soi-disant t’es fauché mais tu fais 6 gosses que tu affames pendant que tu t’amuses sur l’Internet. T’es un beau salaud qu’il faudrait chattrer, doublé sans doute d’un mugu trop con pour avoir une autre activité que le 419 sentimental à la petite semaine.
Ceux qui ne comprennent rien n’ont pas droit au chapitre.