RIOM (AFP): « Vous tentez vainement d’opposer une fausse légitimité à la légalité républicaine en invoquant un prétendu droit à la +désobéissance civique+ », a ajouté le magistrat, pour qui la « véritable » désobéissance civique, c’est le refus qui engage la seule responsabilité personnelle de celui qui le pose, sans s’en prendre à des tiers et à leurs biens. C’est en ces termes que l’avocat général Marc Robert s’est adressé aux « faucheurs volontaires » qui avaient participé à la destruction d’une parcelle de maïs transgénique à Marsat (Puy-de-Dôme), le 14 août 2004.
Dois-je crier au miracle ? Malheureusement non. Ce brave magistrat ne se rend sans doute pas compte de la siginification profonde de ses paroles…
En effet, ce qu’il dit là n’est ni plus ni moins que la chose suivante: que le refus de payer le tribut (ou « impôt ») aux hommes de l’Etat, le refus de se soumettre aux règles édictées par les hommes de l’Etat, le refus d’employer leur monnaie, de financer leurs administrations, leur « solidarité » et leurs « Paris-plage », tout cela, tenez-vous bien, c’est de la désobéissance civique!
On ne saurait mieux dire.
Il me semble évident que la France va droit dans le mur, et à 100 Km/h. L’Etat n’est bon qu’a prendre des décisions sur tout, il suffit de voir, à chaque réforme maintenant on a droit a mot solidarité ou social devant ou derriere, la taxe de patata sociale, la contribution de solidarité, mais je m’en contre fou moi, je veux que ce que je gagne de par mes mains me revienne!! Je travaille j’en retire un salaire c’est tout, l’Etat n’a pas à dicter ce que je fais de mon argent.
La désobéisance civique serait que la france entière refuse d’aller voter, pour montrer que nous en avons marre, que le fruit de notre travail doit être notre aussi petit soit-il! Nous voulons pouvoir entrevoir un avenir autre que celui d’etre certain de payer chaque année des impôts.
j’appelle à la révolution, faisons savoir que nous voulons que la France évolue pour que gagner de l’argent ne soit plus un handicap!
Bien qu’ils défendent présentement les intérêts de l’État, les propos de Me Marc Robert sont dignes d’être soulignés comme vous l’avez fait. A ceci près qu’ils ne donnent pas la définition véritable de la « désobéissance civique », mais une définition juste de la légitimité de l’exercice de la liberté individuelle. Les altermachins emploient de grands mots pour justifier leurs exactions, il est seulement regrettable que Me Robert reprenne leurs propres termes pour qualifier leur délit : Un refus engage toujours la responsabilité personnelle de celui qui la pose (évident) mais cela ne définit en rien la désobéissance civique. Or celle-ci peut se définir précisément comme le refus légitime d’une autorité (la Loi Républicaine) qui force un individu à s’en prendre (illégitimement) à des tiers et à leurs biens. Comme refuser l’ordre de tuer en temps de guerre, de dénoncer et… même de payer l’impôt (en ce qui nous concerne). Il serait instructif de connaître ce qu’entend réellement l’intéressé, Me Robert, des rapports et des limites qu’entretiennent la « légitimité » et la « loi ». Non du point de vue de la Loi Républicaine, mais de son point de vue personnel, car je doute pour ma part qu’il n’ait pas pris la mesure de ses paroles. Pour preuve que nous n’aurions pas argumenté autrement mieux contre ces « faucheurs », pour dénoncer leur violation de propriété privée!
Pardonnez moi, mais je ne comprends pas le débat.
Le propos du magistrat mérite l’attention que lui prête Mickaël, merci Mickaël.
Mais à la question que Mickaël se pose, je donne une réponse non pas négative, mais affirmative .
Oui, selon moi, il s’agit d’un – premier – miracle.
Qu’est ce qui est en question ? La propriété de la parcelle et les droits du ou des propriétairesqui ont été détruits. L’euphémisme des « faucheurs volontaires » cache cette réalité.
Que font valoir les destructeurs/agresseurs ? Ils ont le culot d’avancer un prétendu « droit à la désobéissance civile ».
Que leur répond le magistrat ?
1) Il distingue la propriété et la légalité républicaine: la propriété préside à la légalité républicaine, non l’inverse, en d’autres termes, la légalité républicaine s’inscrit dans la Constitution qui elle-même en principe respecte le droit de propriété et veut qu’il soit respecté;
2) Par le « prétendu droit à la désobéissance civile », on s’oppose à la légalité républicaine, pas au droit de propriété ;
3) le droit de propriété se vole, se viole, il est l’objet de crimes et délits ; le « prétendu droit à la désobéissance civile » qu’avancent les destructeurs ne saurait être confondu avec un « droit à voler, à violer, à commettre des crimes et délit » ;
4) Bref, le droit de propriété est absolu, pas la légalité républicaine: cela est fondamental.
Je ne comprends donc pas, cher Mickaël le paragraphe :
« En effet, ce qu’il dit là n’est ni plus ni moins que la chose suivante: que le refus de payer le tribut (ou « impôt ») aux hommes de l’Etat, le refus de se soumettre aux règles édictées par les hommes de l’Etat, le refus d’employer leur monnaie, de financer leurs administrations, leur « solidarité » et leurs « Paris-plage », tout cela, tenez-vous bien, c’est de la désobéissance civique! »
« Je ne comprends donc pas, cher Mickaël le paragraphe :
»
Je voulais simplement dire, cher Georges, qu’en prenant ce magistrat au mot, on pouvait lui faire dire des choses que sans doute il se defendrait bien de soutenir, des choses en faveur du Droit de propriété que nous défendons, nous libéraux.
Rien de plus..
C’est tous de même scandaleux que seul une poigné de résistants se retrouve devant le tribunal et pas tous ceux qui ont participé a ce mouvement citoyen. La répression Sarkoziste s’abat au hasard. On veut faire des exemple. On refuse toute politique de prevention, on fusille. Tous ca alors que rien ne prouve que ces machin génétiquement modifiés américains ne sont pas dangereux pour la santé des habitants de ce pays. Si ca continue on ne pourra même plus démonter un Macdo sans que la police arrive. Triste pays au Lois Liberticides..
« Faucheurs d’OGM » !
Michel Audiard, aujourd’hui disparu et expert en argot, mettait à l’occasion dans la bouche de certains de ses héros l’expression « faucheurs de blé ».
Mais, s’il était vivant, il ferait à coup sur parler de « faucheurs d’OGM »: ça fait plus moderne et ça rend compte de la richesse que représente un OGM,richesse autrement plus grande que celle à quoi peut correspondre aujourd’hui le blé.
Le fond reste le même: c’est le vol de propriété.
Oui ce sont effectivement des faucheurs d’OGM.
Et ils le reconnaissent donc inconsciemment en utilisant l’expression que les médiatiques trouvent judicieux de relayer en permanence, même s’ils voudraient faire reconnaître un prétendu droit à la désobéissance civique.
Ils sont voleurs et incohérents.
La réalité dépasse une fois de plus la fiction : la nature qu’ils prétendent défendre les piège sans coup férir.
« Le fond reste le même: c’est le vol de propriété. »
C’est pas plutôt la destruction ?
« Ils sont voleurs et incohérents. »
Ils ont pris des OGM chez eux pour les faire pousser ou les manger ?
Une fois sa propriété volée, le propriétaire reste dans la même situation, que sa propriété soit détruite ou qu’elle soit utilisée d’une façon ou d’une autre par les voleurs.
Je répète: ils sont incohérents car simultanément ils reconnaissent et ne reconnaissent pas avoir volé, plaidant le prétendu droit à désobéissance civique.
« Ils ont fauché des OGM » = et cela continue car, en plus, entre autres, ils n’ont pas à payer la publicité que leur font les médiatiques des radios comme BFM, Classique FM, RTL, Europe 1, etc. quand ils relatent leur vol.
« Une fois sa propriété volée, le propriétaire reste dans la même situation, que sa propriété soit détruite ou qu’elle soit utilisée d’une façon ou d’une autre par les voleurs. »
Je croyais naïvement que lors d’un vol, la propriété pouvait être restituée, alors qu’à la suite d’une destruction personne ne peut plus jouir de la propriété.
Je crois que c’est cette différence qui fait qu’un vol n’est pas une destruction et vice-versa.
(a moins que, étant un gaucho renommé, je n’essaie encore et toujours de pervertir l’esprit éclairé des libéraux et libertariens qui fréquentent ce site….).
« Je croyais naïvement que lors d’un vol, la propriété pouvait être restituée,
alors qu’Ã la suite d’une destruction personne ne peut plus jouir de la
propriété. »
Si je vole votre voiture, que j’en fasse des confettis, que je m’en serve, que je
la vende ou que je la donne, quelle est la différence? Ce n’est pas un vol selon
l’utilisation que le voleur en fait?
Rocou, je vous prie de bien vouloir arrêter ces simagrées. Un vol est un vol, une destruction de bien une destruction de bien. Un vol suivie d’une destruction c’est un vol suivie de destruction.
Dans le cas d’un vol, la victime peut espérer recouvrer son bien. Dans le cas d’une destruction la victime ne recouvra jamais son bien.
Les mots ont un sens, respectez le !
Je ferai seulement remarquer que la définition de désobéissance civique utilisée par le magistrat :
… n’et pas encadrée de guillemets, contrairement à la citation précédente. Trois hypothèses : soit c’est un oubli du journaliste de l’AFP (peu probable)
Soit un oubli de Mickaël Mithra
Soit, enfin un choix délibéré traduisant de la part du journaliste une réinterprétation (ou synthèse) des propos du magistrat. Dans ce cas il me semble difficile d’analyser avec certitude ce que pensait le magistrat…
… n’et pas encadrée de guillemets, contrairement à la citation précédente. Trois hypothèses : soit c’est un oubli du journaliste de l’AFP (peu probable)
Soit un oubli de Mickaël Mithra
Soit, enfin un choix délibéré traduisant de la part du journaliste une réinterprétation (ou synthèse) des propos du magistrat. Dans ce cas il me semble difficile d’analyser avec certitude ce que pensait le magistrat…
Ce n’est pas un oubli de ma part: donc, solution 1 ou 3. Vous avez entièrement raison.
« Dans le cas d’un vol, la victime peut espérer recouvrer son bien. Dans le cas
d’une destruction la victime ne recouvra jamais son bien. »
Pas du tout. A la suite d’un vol, le propriétaire engage une procédure pour
être dédommagé. Que la nature de ce dédommagement soit l’objet du vol lui-
même ou une équivalence ne change en rien la nature de l’acte: un vol.
« Les mots ont un sens, respectez le ! »
Je vous retourne le compliment. En essayant de dénaturer l’acte commis par
les « faucheurs », vous tentez de les dédouaner de leur faute. Les propriétaires
ont été privés de leurs biens et de leur jouissance, quelque soit l’état des
biens, les propriétaires devront être dédommagés. En évoquant une
différence dans la nature de l’acte, vous tentez de soustraire les « faucheurs » Ã
leurs responsabilités: ils doivent dédommager leurs victimes.
« Pas du tout. »
Démontrez moi le contraire.
« A la suite d’un vol, le propriétaire engage une procédure pour être dédommagé. »
référence vol: http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F1523.xhtml
référence vandalisme: http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F1514.xhtml
« En essayant de dénaturer l’acte commis par les « faucheurs », vous tentez de les dédouaner de leur faute. »
dédouaner de quoi ? vous êtes une crêpe ou quoi ? Ils n’ont pas volé le bien d’autrui ils l’ont détruit.
« En évoquant une différence dans la nature de l’acte, vous tentez de soustraire les « faucheurs » à leurs responsabilités: ils doivent dédommager leurs victimes. »
Il y a une différence entre vol et vandalisme. Je suis navré que vous ne puissiez pas appréhender la différence qui existe entre ces deux concepts.
(pour le reste, la personne lésée doit être dédommagée, mais c’est tellement évident que je me demande pourquoi vous me bassinez avec cela).
« Il y a une différence entre vol et vandalisme. Je suis navré que vous ne
puissiez pas appréhender la différence qui existe entre ces deux concepts »
Cela change quoi pour la victime?
Je suis également navré de voir que vous vous acharnez à créer une
différence.
Je suis néanmoins heureux de voir que vous prenez à coeur le
dédommagement des victimes.
Il y a bien entendu une différence de concept mais du point de vue du droit
cela ne devrait faire aucune différence dans le traitement du problème tant
au niveau du dédommagement de la victime que de la condamnation du
responsable de l’acte.
Or, pour revenir aux « faucheurs », je constate que si des peines de prison
ont parfois été prononcées, il n’y a jamais eu le moindre dédommagement.
Le droit a donc été bafoué par des magistrats qui l’interprètent alors qu’ils
devraient se contenter de le dire.
« Cela change quoi pour la victime? »
Je l’ai écrit. Relisez !
« Je suis également navré de voir que vous vous acharnez à créer une différence. »
Je ne m’acharne en rien. Vol et vandalisme sont deux actions différentes.
« Il y a bien entendu une différence de concept mais du point de vue du droit cela ne devrait faire aucune différence dans le traitement du problème tant au niveau du dédommagement de la victime que de la condamnation du responsable de l’acte. »
Mon bon monsieur, j’arrête ici de discuter car l’étendue de votre ignorance est trop grande et j’ai d’autres chats à fouetter. Je vous souhaite bon courage dans votre réécriture et réinterprétation du droit.
Reste tout de même que la désobéissance civique de José et de Mamére est un véritable exemple à suivre pour la droite, et, tout particuliérement, pour les militants du FN.
Le démontage citoyens d’épiceries antifrançaise, à la nourriture peut être dangereuse pour la santé, me semble être un bon départ, et Mamére et Bové seront certainement enchantés de participer.
« Je vous souhaite bon courage dans votre réécriture et réinterprétation du
droit. »
En l’occurrence, quand je vois la peine demandée par le procureur pour Bové
« un an de privation de droit civique », alors que la peine prévue est 10 ans de
prison et 150 000€ d’amende, je me demande qui réinterprète le droit…
C’est pour cela que je dénonce les nuances rhétoriques dont l’unique but est
de dédouaner les coupables de leurs responsabilités.
A quand le meurtre légitimé par une nouvelle forme de « désobéissance civile »?
Le titre à cause de la forme inadmissible prise par le débat: par exemple « dédouaner de quoi ? vous êtes une crêpe ou quoi ? Ils n’ont pas volé le bien d’autrui ils l’ont détruit. »
« Il y a une différence entre vol et vandalisme. Je suis navré que vous ne puissiez pas appréhender la différence qui existe entre ces deux concepts. »
On ne saurait détruire une chose qu’on n’a pas en sa possession de facto.
Pour autant que la possession de facto ne procède pas de la possession de jure qu’est la propriété de la chose, il y a vol, viol, crime, délit, etc.
Le vol est un préalable à la destruction … de la chose possédée par vol et Rocou a rigoureusement raison.
Quant au vandalisme, ce n’est pas un concept mais une métonymie qui désigne une destruction de choses volées et qui fait preuve de la bonne vieille xénophobie des historiens marxistes ou socialo-communistes, les Vandales n’étant jamais qu’une très ancienne nation.
Rocou: « A quand le meurtre légitimé par une nouvelle forme de « désobéissance civique »? « . Pas besoin d’attendre, cela existe remboursé par la SS: cela s’appelle l’avortement.
« Le vol est un préalable à la destruction… de la chose possédée par vol et Rocou a rigoureusement raison. »
George, comment avez-vous pu obtenir votre doctorat ? et votre qualif MC avec une vision des choses aussi biaisée ? (enfin ce qui me rassure c’est que vous n’êtes pas un professeur malgré votre « grand age », j’ai toujours pensé qu’on donnait les doctorats comme des guimauves dans les « sciences molles »).
Le préalable à la destruction (quand la destruction est le point de mire), est l’appropriation intellectuelle du bien (et encore pas toujours). Le fait de détruire supprime toute propriété physique pour toutes les parties. En aucun cas, le vol physique n’est un préalable. (je met vol physique et appropriation intellectuelle car les deux choses sont fondamentalement différentes, la première chose est un acte l’autre une pensée).
Prenons le cas du maïs détruit. Pour que l’acte de destruction soit aussi qualifié de vol, il aurait fallu que les faucheurs extraient du sol les plantes puis les transportent dans un autre lieu. Dans une autre perspective, il aurait fallu que les faucheurs revendiquent un droit de propriété sur la terre et ce qu’elle porte ce qu’ils n’ont nullement fait. Les faucheurs ont prétendu avoir le droit de détruire ce qui pourrait être dangereux pour eux et l’ont fait. Ce qui ne les dédouane pas de leur acte.
Il me semble que vouloir donner une même valeur à un sentiment et un acte est dangereux et pourtant il me semble que c’est ce que vous désirez faire.
« Quant au vandalisme, ce n’est pas un concept mais une métonymie qui désigne une destruction de choses volées et qui fait preuve de la bonne vieille xénophobie des historiens marxistes ou socialo-communistes, les Vandales n’étant jamais qu’une très ancienne nation. »
D’après ce que j’ai pu en lire sur Wikipédia, la métonymie est justifiée et l’on peut très bien parler de vandalisme sans être marxiste ou xénophobe pour autant… http://fr.wikipedia.org/wiki/Vandales
Je rappelle également que ce ne sont pas les historiens qui sont responsables de la langue française.
« Rocou: « A quand le meurtre légitimé par une nouvelle forme de « désobéissance civique »? « . Pas besoin d’attendre, cela existe remboursé par la SS: cela s’appelle l’avortement. »
George, vous êtes un brin irritant. Les arguments que j’ai exposé dans le fil (et dieu sait qu’ils sont nombreux) n’ont pas reçu le moindre écho. Face à cela, les mêmes arguties sont revenues encore et toujours à la barre. La responsabilité, telle que vous la rêvez (absolue), n’a jamais existé, n’existe pas et n’existera jamais. Il serait temps que vous l’acceptiez, ce serait faire preuve de maturité. Tout comme les législateurs de l’époque l’ont fait par rapport à l’IVG.
Qualifier de meurtre l’IVG n’a jamais servi à rien et ne servira jamais à rien, si ce n’est isoler les idées libérales du reste de la population.
El Gaucho (parce que je suis un fan de Monsanto).
Quand « le Gaucho » aura publié autant que G. Lane, il pourra faire le malin, et c’est un adepte des « sciences dures » (moi) qui parle.
Vol ou destruction, dans les deux cas, il s’agit d’une atteinte à la propriété privée. C’est tellement évident que je me demande pourquoi vous nous bassinez avec cela.
Et si pour vous le droit se limite à la vision étatique du style « vosdroits.service-public.fr », la discussion n’ira pas très loin, je le crains…
Enfin on se retrouve en bonne compagnie, Mr (ou Dr ?) l’adepte des sciences dures.
« Quand « le Gaucho » aura publié autant que G. Lane, il pourra faire le malin, et c’est un adepte des « sciences dures » (moi) qui parle. »
Ah, le nombre de publications comme critère de valeur… il est certain qu’il n’y a que dans le système franco-franchouille que cela à encore un avenir… Euh, Ich bin aussi ein représentant from the hard sciences.
« Vol ou destruction, dans les deux cas, il s’agit d’une atteinte à la propriété privée. »
L’ai je nié ?
« C’est tellement évident que je me demande pourquoi vous nous bassinez avec cela. »
Il me semblait qu’un membre si éminent de la société éducatrice eu du connaitre la différence entre le vol et le vandalisme et eu dû employer les termes adéquats. Mais, me trompe-je, il est important de soigner le vocabulaire que l’on emploie afin d’être intelligiblement compris par son audience. (je n’ai d’intérêt que les points de détail, j’en convient aisément, c’est agaçant).
« Et si pour vous le droit se limite à la vision étatique du style « vosdroits.service-public.fr », la discussion n’ira pas très loin, je le crains… »
Il me semble que la définition des mots est un problème sémantique. Redéfinir indéfiniment le language, je crois que certains peuvent appeller cela de la novlangue: à savoir, que c’est la base de la manipulation et de la dérive. Mais je ne suis qu’un pauvre et humble Gaucho (vive Monsanto !(sans déconner, j’aimerai bien bosser pour monsanto)).
Ceci dit, Service public ne propose pas une interprétation du droit. Il explique en des termes simples quels sont les faits et que faire dans le cadre actuel. Je ne ressent pas un étatisme profond et agressif là .
Bzzzzz.
Hello Richard,
se servir d’une ressource, c’est s’en déclarer implicitement propriétaire ou mandaté par le propriétaire. C’est ce qu’implique l’action elle-même.
Détruire une ressource est une façon de s’en servir.
Evidemment, lorsque José Bové arrache des plans d’OGM, il ne prétend pas être mandaté par le propriétaire.
Par conséquent, c’est qu’il s’en déclare propriétaire.
Se prétendre propriétaire d’une ressource préalablement appropriée et se comporter comme tel, c’est du vol.
Que la destruction soit immédiatement consécutive au vol ne change rien à l’affaire.
Mais tout celà n’est pas très important.
Bien à vous.
Au delà de la violation (vol, vandalisme…) de la propriété privée, qui est punissable dans un état de droit, se pose le problème du « message ».
En effet, et c’est là que l’on peut parler non pas de désobéissance civque, mais plutôt de risque pris volontairement pour une cause. Risque car Bové sait ce qu’il risque (prison, bien qu’il fera tout et c’est de bonne guerre pour minimiser son délit en parlant de « fauchage » ou de « démontage ») et cause, car bonne ou mauvaise, l’action est guidée par cette cause.
Il s’agit ici de la culture « plein champ ». On ne sait pas aujourd’hui quelles peuvent être les conséquences de cultures d’OGM en contact avec le milieu naturel ou d’autres cultures dites « classiques ».
Le problème est donc que ce champ n’a pas les limites de la seule propriété (les clôtures) mais, via, le vent, la pluie, les insectes pollinisateurs, peut « polluer » la propriété d’un voisin voire pire.
Il faut condamner systématiquement ces actions comme elles le méritent (encore une fois, Bové et ses comparses sont de grandes personnes au courant des risques encourus) mais peut-être doit-on aussi écouter ce qu’ils ont à dire car le message : « attention car ce que vous faites peut avoir des conséquences sur la santé et/ou l’écosystème » n’est pas non plus, ni irresponsable, ni anti-libéral, ni illégal en soit.
J’ajouterai que cela n’a rien à voir avec le « démontage » d’un McDo qui lui n’est justifié par rien, si ce n’est par une propagande anti américaine que l’on connait bien.
L’intervenant précédent écrit mi-chèvre mi-choux:
Ma réponse :
1) Ils n’ont rien à dire à propos de « la » santé qui n’existe pas – qu’ils s’occupent, chacun, de leur santé, je leur interdis de prétendre s’occuper de la mienne qui est ma propriété et ma responsabilité -.
L' »Ã©cosystème » est un barbarisme, à défaut d’être le cache sexe de leur turpitude, insiginfiant ; à mettre à la corbeille.
2) Que ce que je fais ait des conséquences, je le sais, ou plutôt, j’en sais le principe : les juristes lui ont donné un nom, c’est la « responsabilité ».
La propriété va de pair avec la responsabilité. Détruire la propriété, c’est détruire la responsabilité. Prétendre qu’on détruit la propriété au nom de la responsabilité, c’est un oxymoron ; à mettre à la corbeille.
Quand la propriété n’est pas respectée, il n’y a plus de responsabilité. D’ailleurs, la propriété est autant le tenant et l’aboutissant de la responsabilité que la responsabilité est le tenant et l’aboutissant de la propriété. Quiconque ne le comprend pas vit dans un monde prégothique, roman ou même pré-roman.
En architecture gothique, la propriété/responsabilité a pour homologue la « clé de voute », grand progrès par rapport à l’architecture romane qui l’ignorait:
* On est responsable de ce qu’on a en propriété et on est responsable parce qu’on est propriétaire.
* On est propriétaire pour être responsable et on est propriétaire parce qu’on est responsable.
Le shadock dont vous donnez le nom refuse ces considérations si tant est qu’il ait appris un jour à les connaître et réussi à les comprendre. Dans le meilleur des cas, il n’a rien compris.
Sa cause: votre mise en esclavage dans ses rêts.
Georges Lane dit « L' »Ã©cosystème » est un barbarisme »
Là où la science recule, l’obscurantisme gagne… Il est peut-être un barbarisme à votre sens, mais il n’en est pas moins une réalité scientifique.
Après, la question de savoir ce qu’on en fait est un autre problème… Sur un plan individuel pour les uns, collectif pour d’autres…
Autre dixit de Georges Lane : « En architecture gothique, la propriété/responsabilité a pour homologue la « clé de voute », grand progrès par rapport à l’architecture romane qui l’ignorait: »
Analogie contestable… même pour un cerveau épris de littérature…
Ca ne m’empêche pas de ne pas aimer Bové et ses sbires, dont la réflexion s’arrête là où prend fin leur collectif…
« Là où la science recule, l’obscurantisme gagne… »
Zingalamadou, vous avez une manière très polie de dire la chose. Je reste admirative.
« L' »Ã©cosystème » est un barbarisme »
Désolé, mais il faut que je le souligne aussi, c’est trop…
trop fort, trop comique, trop effrayant à la fois…
Si je vole un vendeur de cocaine et que je détruit sa production, suis je un voleur condamnable?
Si, en exploitant notre ignorance, on nous vend des produit dangereux, ou tout du moisn des produits dont on ne veut pas dasn notre assiette, quel peut etre notre qualificatif?
Quand on cultive son champ d’OGM et que nos graine vont polluer cleui du voisin, est on un voleur?
Vous écrivez:
« Si je vole un vendeur de cocaine et que je détruit sa production, suis je un voleur condamnable? »
Ma réponse :
Vous volez, donc vous êtes à condamner. Nous sommes dans la réalité. et un état de droit.
Vous écrivez :
« Si, en exploitant notre ignorance, on nous vend des produit dangereux, ou tout du moisn des produits dont on ne veut pas dasn notre assiette, quel peut etre notre qualificatif? »
Ma réponse :
Vous vous situez maintenant dans un monde que vous imaginez et que je ne saurai imaginer. Ce n’est même pas celui d’ Alice, celui des Merveilles.
Je ne sais pas ce qu’est « exploiter notre ignorance ». J’ignore en partie la réalité (avenir inclu), et vous de même. Par rhétorique, on dira que vous avez une ignorance, que j’ai une ignorance… Mais personne ne saurait comparer nos ignorances respectives, elles sont incomparables.
D’une condition absurde, on ne saurait déduire quoi que ce soit – je vous renvoie à l’histoire de Pierre Palmade : qu’est-ce que vous préférez … –
Vous écrivez :
« Quand on cultive son champ d’OGM et que nos graine vont polluer cleui du voisin, est on un voleur? »
Ma réponse :
Quand on cultive son champ d’OGM, on mène une action scientifique responsable.
S’il s’avère que cette action crée des dommages à autrui, on dédommagera.
C’est la règle juridique de la responsabilité, cela n’a rien à voir avec le vol.
Reste que le thème de « science sans conscience n’est que ruine de l’âme » n’a rien d’original et que rien ne justifie de le monter en épingle aujourd’hui, sauf une inculture certaine.
Et quels sont vos références pour juger que les cultures OGM en France sont scientifiques, que les précuations sont prises et que surtout des dédomagements responsables sont possibles en cas de problème?
D’ailleurs une lois est ne préparation pour éxonérer de telles pratiques de dédomagements.
De plus en quoi le fait de parler de manipulation et d’ignorance relève-t-il de l’imaginaire puisque dans le cas des OGM on est en plein dedans, car l’absence d’informations claires et objectives (c’est à dire nn dépendantes des semanciers) est flagrantes.
Qu’il a clairement été montrées que les expériences sur souris de mosanto par exemples ont été fausées et faites en dépit de toutes rigueur et honneteté scientifique.
Quand à voler un trafiquants et me parler d’état de droit, hehe, quelle rigolade.
Ugo B.
« Et quels sont vos références pour juger que les cultures OGM en France sont scientifiques, »
J »ai beau réfléchir, je ne vois pas quel sens peut avoir cette question.
« que les précuations sont prises et que surtout des dédomagements responsables sont possibles en cas de problème? »
Si des dédommagements ne sont pas possibles, c’est parce que le préjudice n’est pas établi. Dans ce cas, qui faudrait-il indemniser et pourquoi ?
« D’ailleurs une lois est en préparation pour éxonérer de telles pratiques de dédomagements. »
Et c’est de notre faute ? Renseignez-vous; sur ce site, on critique justement les lois et ceux qui les font.
« ’absence d’informations claires et objectives (c’est à dire nn dépendantes des semanciers) »
Des informations « indépendantes des semanciers » n’ont aucune raison particulière d’être claires et objectives.
Par exemple, voici une information donnée par moi, qui suis totalement indépendant des semanciers, à propos des OGM:
« Srrrrpounnnskkkkh! »
D’après vous, c’est clair et objectif: alors allez-y, expliquez ce que j’ai voulu dire!
En voici une autre: « Ugo B. a déclaré que les OGM devraient être obligatoires! ». Clair et objectif, d’après vous.
« Qu’il a clairement été montrées que les expériences sur souris de mosanto par exemples ont été fausées et faites en dépit de toutes rigueur et honneteté scientifique. »
Je vous ferai grâce de mes commentaires sur ce charabia stupide. Mais le rapport avec la question du dédomagement en cas de préjudice subi par autrui, où est-il ?
« Quand à voler un trafiquants et me parler d’état de droit, hehe, quelle rigolade. »
Libre à vous d’insulter les commerçants en les traitant de « trafiquants », mais dans ce cas, je vous appellerai pour ma part « paltoquet illétré ». Cela vous convient-il ?
Si vous n’aimez pas les OGM, n’en mangez pas: cultivez donc votre propre maïs dans votre jardin et foutez la paix aux gens qui aiment ça. Il est où votre problème ? Vous êtes malade de rage à l’idée que votre hystérie tyrannique puisse s’avérer sans effet ? Allez vous faire soigner.