Depuis le G8 de Gênes, les médias se font l’écho complaisant des extrémistes anticapitalistes sans qu’une réponse vraiment satisfaisante ne vienne rétablir la vérité. Commentaire d’un article de propagande.
Primo, dans l’article des Dernières Nouvelles d’Alsace (prêt à penser ultra-centriste) du 28 juillet (« Contre la violence policière… ») il apparaît clairement que les anti-mondialisation sont pour la plupart des trotskistes, des communistes « révolutionnaires » et des « anarchistes ». Ces gens représentent qui ? En quoi sont-ils porteurs d’une légitimité démocratique ? La quintessence de la « citoyenneté » est-elle la contestation de rue ? Ces « militants » contestent le libéralisme c’est-à -dire le meilleur fondement de notre civilisation. Fort bien ! Le fait qu’ils lui doivent leur existence, leur niveau de vie et leur temps libre ne les émeut pas outre mesure. Mais faut-il pour autant subventionner leur ermitage ? Leur dérouler le tapis rouge ?
Secundo, que dire des thèses propagées par ces soi-disant « anarchistes » ? « Guillaume, militant strasbourgeois à la Fédération anarchiste estime lui qu’« on peut être anarchiste et non-violent » et il estime aussi qu’« il n’y aura pas de paix sociale tant que le partage des richesses produites ne sera pas une réalité ». (DNA 28 juillet, http://www.dna.fr/cgi/dna/motk/idxlist?a=art&aaaammjj=200107&num=177079350&m1=capitalisme&m2=&m3= ) Peut-on partager les richesses, c’est-à -dire piller purement et simplement les « riches » sans violence, fût-elle légale ? Voilà pourtant ce que proposent ces pseudo-anarchistes : le vol légalisé. Quelle est la différence avec une dictature socialiste ? Qu’on me l’explique ! Sommes-nous assez stupides pour gober un tel programme politique ? Et la « paix sociale » ! S’agit-il d’une nouvelle expression de la « novlangue » des acharnés de la « citoyenneté » pour dire en vérité « guerre civile » ? Nous avons là un bel exemple de la « doublepensée » orwellienne : la guerre c’est la paix, et la paix c’est la guerre.
Tertio, la mondialisation c’est la liberté des échanges volontaires, la liberté de circulation des hommes à l’échelle de la planète. On appelle cela le capitalisme. Est-ce un gros mot ? Pas pour moi. Quant au « mondialisme », il n’est rien d’autre qu’une construction politique visant à réduire cette immense liberté sous couvert de « justice sociale », un alibi dont abusent en réalité tous les professionnels de l’escroquerie politique.
Bravo! Il n’est pas facile de dire tant d’absurdités en quelques mots. « Il apparaît clairement » que les centaines d’organisations catholiques représentant, en autres, 320,000 missionaires, qui n’ont vraiment aucune idée de ce qui se passe dans le Tiers Monde, sont des « anachistes », des « trotskistes » pure laine qui -comble de l’arrogance – ont l’audace de parler au nom des pauvres de cette terre qui jouissent tant de cette « immense liberté ». Stéphane
je réponds à Pangloss (texte suivant). D’abord je crois avoir bien dit que « la plupart » des antimondialisations sont de religion communiste. Quant aux religieux catholiques, il en existe effectivement qui, comme vous, refusent aux hommes le droit de disposer de leur personne et de leur propriété. Voyez-vous, ici, nous défendons les libertés individuelles et nous n’avons que mépris pour les religions qui nient la souveraineté de l’individu; qu’elles soient « trotskiste » ou catholique. Cela dit, je vous invite vivement à lire le livre de Patrick SIMON, « peut-on être catholique et libéral ? ». Vous y trouverez quelques bons arguments pour décrotter votre anticapitalisme et vous défaire de vos « bons sentiments » très utiles pour vous donner bonne conscience et gagner le « royaume des cieux » mais nuisibles lorsqu’il s’agit simplement de laisse l’individu améliorer son sort par lui-même, sans l’oppression des « bien-pensants » comme vous. Marc Grunert
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Oh, really? Are you Sure?…