Une recette pour la France

– Prendre une France déclinante, mais encore vivante.

Critères de sélection :

* un taux de chômage à au moins 2 chiffres (système moteur)
* une croissance zéro (système moteur)
* des déficits publics gargantuesques (train arrière)
* une fiscalité destructrice (membres inférieurs)
* un population n’ayant plus goût à rien et atteinte de paranoïa aiguë (muscles pectoraux avant)
* des fonctionnaires arrimés à leurs privilèges et incapables de se réformer (train arrière)
* des syndicalistes défilant dans la rue un jour sur deux sous des prétextes fallacieux (viscères)
* une caste politique logée dans une tour d’ivoire qui ne voit rien, n’entend rien, ne comprend rien (tête)

– Enlever la tête pourrie pleine d’Enarques, gardez les pantoufles, cela pourra toujours servir à d’autres.

– Eviscérer l’animal de ses syndicalistes les plus virulents. Remplacez-les par des représentants du travail élus par ceux qu’ils représentent, constructifs et tournés vers l’avenir.

– Extraire le code du travail du système moteur et le jeter immédiatement à la poubelle. Attention à la réaction-réflexe de l’animal suite à cette opération !

– Enlever la carapace de règlementation qui apesantit le dos de la bête.

– Débrancher l’intra-veineuse de Sécurité Sociale du membre supérieur droit.

– Détacher délicatement les sangsues fiscales, une par une, des membres majeurs qui recouvreront aussitôt leur rose d’origine.

– Relâcher la bête dans la nature, après lui avoir expliqué qu’elle n’est pas le nombril du monde, contrairement à ce que son cerveau pourri lui a indiqué pendant des décennies, mais qu’elle peut en être l’un des moteurs majeurs, pour peu qu’elle se donne la peine d’utiliser pleinement son intelligence et ses capacités créatrices.