Ca y est, le gouvernement américain prend des mesures contre le « textile chinois ». Je ne savais pas que les textiles avaient une nationalité moi, mais passons… Bien sûr les premiers punis seront les ouvriers en Chine, les consommateurs aux US, tout ça pour le profit de quelques producteurs américains. La même mesure stupide va suivre en Europe, avec les mêmes effets. Vous rendez-vous compte, des emplois seraient détruits si aucune mesure n’était prise!
150 ans après les démonstrations limpides de Bastiat (1, 2, 3, 4, 5…), il en reste encore pour croire que l’échange libre n’est pas profitable. Il en reste encore pour soutenir que l’Etat doit forcer aux frais de tous à acheter des produits plus chers pour le bénéfice de quelques uns. Il est grand temps de laisser couler les secteurs non rentables et de se concentrer sur autre chose: adieu l’agriculture, la métallurgie, le textile…
Oh, à ceux qui vont accuser le gouvernement chinois de « dumping » je réponds d’avance ceci: tant mieux si le gouvernement chinois subventionne ses exportations, cela signifie ni plus ni moins qu’il paye à la place des consommateurs ailleurs!
En reponse a Phil :
nous avons clairement les memes objectifs mais pas la meme appreciation de la strategie a adopter vis-a-vis des chinois. Fondamentalement, je suis d’accord avec Marc : il s’agit d’une question d’appreciation personnelle.
Je suppose que votre position devrait s’appliquer a un pays comme Singapour (d’ailleurs en tete de tous les classements de « liberte economique » avec Hong Kong), avec une liberte d’expression tres limitee, un regime autoritaire, un parti unique et la pratique de chatiments corporels.
Quant a l’avenement d’une « classe moyenne » qui a declenche votre hostilite (apres un debat jusqu’alors courtois), si la connotation marxiste vous gene (ce qui est touta fait respectable), remplacez par : « nombre croissant d’individus beneficiant d’un certain confort materiel, nettement au-dela du niveau de subsistance ». Prenez l’exemple du Chili (pays que je connais bien) : la politique economique liberale appliquee par Pinochet (fallait-il alors boycotter les produits chiliens?) a eu precisement cet effet, et mene a une « normalisation (social)democratique » (apres un referendum serre).
L’entreprise qui m’emploie possede des filiales en Chine, personne n’oblige les ouvriers chinois a travailler pour nous, leur pouvoir d’achat augmente de 10% par an. Quant aux cadres et managers, ils sont aujourd’hui payes a des niveaux quasi-occidentaux et payent moins d’impots et de charges que nous. Voila la realite. Je vous l’accorde, ils possedent moins de « libertes civiques » que nous. Certains, en mission au siege francais m’ont fait cette confidence : »On le deplore, mais ca n’est pas notre preoccupation principale aujourd’hui ».
Si vous me permettez cette intrusion dans votre débat intéressant, je pense
que Richard M. se fait l’avocat du diable. Il est fondamentalement
convaincu par la vision libérale mais ne peut pas ne pas voir les dégâts
causés par une économie libérale : les faillites, les gens « laissés au bord de
la route » parce que pas assez éduqués, pas assez armés, les pauvres, la
pollution, etc.
Regardons la Nature à l’Âœuvre : le spectateur même peu attentif remarque
qu’elle est strictement indifférente. Les prédateurs se nourrissent de…
proies, un individu malade ou blessé ne survit pas, la sécheresse ou
l’inondation, la peste ou le choléra… La Nature n’est ni bien ni mal, ni juste
ni injuste, elle est, tout simplement. Nietzsche dit : « …l’indifférence
grandiose de la nature à l’égard du bien et du mal. »
Le libéralisme est en quelque sorte l’état de nature appliqué à l’Homme
culturé (si vous me permettez ce néologisme). Et c’est ce que 90 % des
gens ne supportent pas dont Richard M. semble-t-il. Il me semble à moi
qu’il provoque, tous comptes de résultats faits, moins de dégâts que tous
les socialismes, étatismes que nous avons vus et voyons à l’Âœuvre.
Cordialement.
Chère Emma, votre discours sur la nature est bien beau, mais la seule différence qui existe entre la nature et l’homme réside dans le fait que nous avons une conscience aiguë de l’implication de nos actes. Ce faisant, l’économie n’existe pas sans l’homme et l’action de l’homme trouve une réaction dans le tissu socio-économique. Je suis terriblement navré mais le monde de l’entreprise n’est pas un monde vertueux et c’est là que la société joue son rôle qui consiste à contrebalancer les actions individuelles ou collectives. Je ne nie pas le fait que l’action de la société par le biais de l’état soit une des plus destructrices, cependant je ne vais pas pleurer sur le dos de ces entreprises qui utilisent des hankerchief humains pour maximiser le profit (et là je ne parle pas de compagnies dans une situation difficile ou confrontées à des difficultés de cash flow). Donc pour ces raisons et plein d’autres encore je reste sur ma position.
Chuss.
Rich.
Et ils se plaignent de pas avoir de travail. C’est marrant hein la schizophrénie capitaliste ? Ben ouais, je le reconnais: tout le monde est pareilÂ… ou presque. Et plus ca va, plus on voit apparaître un changement de comportement, un nationalisme, à peine masqué qui monte, qui monte. En fait, les comportements commencent à changer du tout au tout.
RM: comment crois tu que les gens ressentent une entreprise qui délocalise et qui ne laisse qu’un bureau chargé de percevoir les royalties. J’ai jamais parlé de mon ressenti, mais de celui de monsieur et madame X. Une fois ou deux ca passe, mais quand jour après jour ca continue, ca lasse (ca vaut autant pour ta prose que pour les délocalisations et les suppressions d’emplois pour satisfaire les shareholders).
c’est aux entreprises que revient le choix de briser ce cercle vicieux. Elles seules peuvent empêcher l’état de les écraser, et c’est en anticipant et en modifiant leurs actions.
RM: maintenant c’est à toi de mûrir. Je ne cesse de t’expliquer qu’un cercle productivité/rentabilité unique conduit les entreprises à jouer le jeu des collectivistes. La rentabilité c’est une bonne chose, mais si tu cherches le maximum il arrive forcément un moment ou tu commets une boulette et crois-moi que nos adversaires savent s’en servir. Tu ne peux compenser les boulettes que par une attitude/stratégie prévoyante et prévenante.
RM: tu crois ?
AB : » La manière normale pour l’entreprise de s’occuper de l’environnement immédiat est de veiller à sa rentabilité pour pouvoir continuer à fournir de l’emploi…. »
RM: le problème, c’est que nombre d’entreprises ne voient que dans l’immédiat ou dans un futur proche. Quand elles débauchent des individus qu’elles ont usés jusqu’à la moelle et n’embauchent que ceux qui peuvent rapporter à court termeÂ… ils se sentent exclus et dès lors se tournent vers l’état. Ce que je souhaite, ce n’est pas que les individus se tournent vers l’état, mais les défauts dont je parle, presque personne n’essaie de les compenser, ce qui fait que forcément les individus « lésés » se tournent vers l’état pour plus de normes et de règlements et cela je ne vais pas le pleurer ni en rire.
RM: Pour moi, l’entreprise existe également grâce au tissu social dans lequel elle évolue, il est donc normal qu’elle prenne en compte partiellement ce qui l’entoure: voilà la mission sociale d’une entreprise.
RM: ben c’est ca le problème à l’heure actuelle, il faut grandir. Une entreprise qui méprise son environnement social perd en crédibilité et en soutien local, et peut être même en marché.
RM: cesses de penser en des termes marxistes: du genre c’est la faillite ou la délocalisation: l’environnement socio-économique est plus que des customers et des suppliersÂ…
RM: devines, si t’as un cerveau t’arrivera sans aucun doute à trouver.
RM: elle se charge de quoi la commission ? de microsoft ? lol.
RM: putain t’es lourd avec tes sous entendus d’efficacité économique. Ton discours est tellement caricatural qu’il donne aux collectivistes toutes les clés pour lutter contre la mondialisation et le capitalisme.
RM: ben ouais, c’est encore une fois la confirmation de la caricature: bosses ou crève. (sauf si tu as papa et maman pour remplir la carte bleue). En UK certains jeunes ont des dettes de plusieurs dizaines de milliers de pounds alors qu’ils ne sont même pas surs d’êtres solvables et d’avoir un job correctement payé. Le résultat ? devinesÂ…
RM: même si les débuts sont difficiles ? Un conseil, sors de ton bureau. Prends une année sabbatique et va à gauche et à droite, dans toute l’Europe puis revient parler de ce que tu ne connais pas.
RM: quand tu me parles, tu emploies le tu plutot que le « il », c’est très méprisant à la fin et ca devient particulièrement lourd. Enfin, je ne méprise pas le profit si il ne se fait pas au détriment des profits futurs et pour cela je t’invite à relire tout ce que j’ai pu écrire.
RM: N’interprètes pas ce que tu ne comprends pas visiblement.
RM: ce que je prédit, c’est que si l’économie ne se recentre pas sur l’individu (pas seulement le shareholder, le customer ou le supplier), elle perdra plus qu’elle n’aura gagné.
RM: C’est vrai que tu ne mélanges pas les genres, en bonne caricature de marxiste que tu es. Pourtant si tu t’intéressais un peu plus à d’autres facteurs que l’économie, tu pourrais te rendre compte que tu pourrais fidéliser plus tes clients et fournisseurs. L’arrogance économique vit tranquillement ses dernières heures.
RM: C’est rassurant, hein ?
RM: sic (surtout en rapport avec la phrase précédente).
RM: attends, je me recueille.
RM: relis-moi avant de poster !
RM: quant à toi, tu es plus caricatural que tout.
RM: :)
RM: :)
RM: tu te relis des fois avant de poster?
RM: adresses toi à moi quand tu postes mon coco.
Pour tout le monde concernant le comportement responsable des entreprises:
http://www.observateurocde.org/news/fullstory.php/aid/194/Du_comportement_responsable_des_entreprises_dans_une_%E9conomie_mondiale.html
[Je ne nie pas le fait que l’action de la société par le biais de l’état soit une des plus destructrices]
Néanmoins je persiste et signe
[Donc pour ces raisons et plein d’autres encore je reste sur ma position.]
Nul n’est obligé de ne pas comprendre. de faire des contre-sens, de soutenir des mesures qui conduisent à l’opposé de ce que l’on recherche…
Avoir conscience n’est pas comprendre.
[le fait que nous ayons une conscience aiguë de l’implication de nos actes.]
ne nous dispense pas de faire l’effort de comprendre, de ne pas faire de contresens, de ne pas …
Reprendre en boucle
Le coco c’est lui visiblement …
Mon libéralisme n’ira pas plus loin…Je tire la chasse !
Car j’estime que ce lieu est fait pour que des libéraux
échangent , et pas pour qu’ils doivent se colleter avec des propagandistes politiques d’autres obédiences .
Toutes les âneres qu’il déverse ici peuvent être réfutées , mais j’ai mieux à faire .
D’autre part si les propriétaires des lieux trouvent bon de le laisser faire , c’est leur responsabilité , après tout .
appeler quelqu’un « mon coco » ne signifie pas « mon communiste »… Si tu avais également pris la peine de me lire en entier et de lire le lien que j’ai ajouté je pense que tu commencerai à comprendre que ce sont les entreprises et elles seules qui peuvent enseigner le libéralisme. Et que pour cela il ne faut pas qu’elle se trompent car l’apprentissage est lent et long. Leur marge de manoeuvre est étroite et pourtant elles font toutes les mêmes erreurs… qui leur coûtent très cher à la fin. Mais bon, si tu me crois un ennemi du libéralisme, c’est véritablement que tu est bien plus bête que je l’imagine.
Je t’embrasse mon chou. (va pas croire que je t’imagine avec la tête en chou fleur)
Je ne persiste en rien, si tu me lisais tu comprendrais.
Je n’ai jamais nié que l’action de l’état était négative quand celui ci s’impose dans l’économie, mais tu remarquera que l’état agit principalement quand des questions lui sont posées par un groupe de pression quelconque. Ce faisant, les réglementations sur les entreprises sont encore light et seule un comportement responsable peut permettre aux entreprises d’écarter l’état de leur chemin. C’est tout.
on est humains ;)
Cher anonyme,
je ne t’en veux pas de ne pas faire l’effort de comprendre ce que j’ai pris la peine d’écrire. Mais bon, je pense tout de même qu’il faudrait que tu comprennes que nous sommes dans un monde ou pouvoirs et contre pouvoirs s’affrontent. Les entreprises n’ont pas d’armée pour se défendre et leur seul moyen d’action c’est de garder une ligne morale irréprochable et une éthique au dessus de tout soupçon. Si tu ne comprends pas que le seul moyen de se prémunir contre l’état c’est de jouer durable (ménager la chèvre et le chou) avec tout le monde c’est que tu est un âne.
Grosses bises.
Rich.
PS: j’ajoute que si tout le monde se déstressait quand on parlait d’argent, peut être serait il possible de faire un business un peu plus efficace. Perso quand je vois des boites qui font du cut corner à tous les étages, ben systématiquement le couperet tombe pour toutes.
[Et plus ca va, plus on voit apparaître un changement de comportement, un nationalisme, à peine masqué qui monte, qui monte. En fait, les comportements commencent à changer du tout au tout.]
Ressaisis toi Richard. Tu nous fais le coup du bon vieux temps.
Si tu n’y fais pas attention, un pas de plus vers le Paradis perdu, un peu de Marx ou d’Attac, un rien de Robespierre et tu vas nous proposer une URSS libérale. (Rigolo comme rapprochement, non?)
[Perso quand je vois des boites qui font du cut corner à tous les étages, ben systématiquement le couperet tombe pour toutes.]
À ton avis pourquoi n’y a t il plus de gras qui permet de faire un bel arrondi autour des corners, de ne pas vivre à flux tendu, d’être un peu paternaliste avec du personnel ‘en plus’?
Revois l’évolution de la réglementation et des prélèvements depuis 50 ans. Cela met du temps mais on finit par y arriver dans le mur. Prends de la hauteur et de la distance. Ne reste pas le nez sur ton guidon.
« À ton avis pourquoi n’y a t il plus de gras qui permet de faire un bel arrondi autour des corners, de ne pas vivre à flux tendu, d’être un peu paternaliste avec du personnel ‘en plus’? »
Sais tu ce que signifie l’expression cut-corner ??? Cut-corner signifie que quelqu’un ou qu’une entreprise ne fait pas son travail correctement et essaye de fourguer un produit de merde et de se faire payer (au prix fort) au détriment du client.
Je conçois que ce n’est pas une expression bien commune, cependant je suis heureux de voir que tu t’es empressé de réagir. Allez, sans rancune.
exactement
essaie de diminuer le coût et d’augmenter le gain
exactement
essaie de diminuer le coût et d’augmenter le gain
« Généralisation abusive . Même s’il y a des dérives possibles , il y a aussi des lois anti-trust . La Commission Européenne se charge de cela . » a écrit un intervenant.
Malheureux ! Les lois anti-trust (dénommées en France « droit de la concurrence ») sont à la concurrence, loi naturelle (et synonyme de liberté dans le cadre de l’économie politique), ce que le vol est à la propriété.
Pas plus que la propriété n’est le vol, la concurrence ne tient pas dans le « droit de la concurrence ».
La justice, c’est-à -dire la liberté et la propriété, est diamétralement opposée à l’Union européenne constitutionnalisée qu’ils ont concoctée, c’est-à -dire droit de la concurrence et « futur » impôt européen à quoi ils ne font pas allusion, mais qui est dans le texte du traité de la constitution européenne.
Et les gens de la Commission européenne seraient de grands injustes si le traité est voté.
Richard M. promeut le protectionnisme au nom du libéralisme. N’importe quoi!
Il exige la pureté libérale des échangistes avant tout échange, et ensuite clame que les autres sont perdus dans la théorie cependant que lui est pratique.
Il oppose efforts et résultat, comme si le résultat n’était pas la conséquence des efforts! Richard, tu es un statipenseur aux vues embuées par la magie noire.
A force de te lire te citer, j’ai force à penser que tu as un sérieux complexe d’infériorité ou de supériorité.
Je ne promeut pas le protectionnisme ou le libéralisme, depuis le début je proclame que toute action recoit une réaction. La réaction à un capitalisme (non libéral) qui oublie ce sur quoi il se fonde (l’individu) n’amène qu’une seule chose: le collectivisme.
J’ai du mal à croire que les companies, quand elles dépassent une certaine taille, puissent garder une ligne libérale… et quand on voit le comportement de nombreuses d’entre elles, on est forcé de croire que c’est une partie de la vérité.
« Il exige la pureté libérale des échangistes avant tout échange, et ensuite clame que les autres sont perdus dans la théorie cependant que lui est pratique. »
1 – je n’exige rien du tout, j’anticipe.
2 – la pratique est infiniment plus compliquée que toutes les théories. La théorie libérale se veut simple, le monde est complexe.
3 – je suis entre le marteau et l’enclume dans mon travail et je vois tous les aspects du libéralisme et du capitalisme et j’y prend volontairement une part active. Cependant, il faut admettre que quand on voit des problèmes il est difficile de ne pas se poser des questions que personne ne souhaite entendre. Maintenant, deux attitudes s’offrent à nous:
a – nous agissons pour ne pas laisser nos ennemis utiliser quelques erreurs contre nous, et cela implique un changement d’attitude,
b – nous continuons notre route et nos ennemis s’empresserons de nous casser la gueule au coin du bois.
C’est assez imagé Faré ?
Ensuite et pour terminer, tes formules toutes faites, tu peux les remballer. On croirait un gamin qui est tout fier de montrer sa dernière découverte à ses petits camarades.
Grosses bises.
Rich.
Tu sembles confondre libéralisme et mercantilisme. Le libéralisme n’est pas le lobby des entreprises — et d’ailleurs le libéralisme a fondé son identité CONTRE le mercantilisme, bien avant l’émergence du socialisme. — voir le « Laissez faire, laissez passer ».
Une entreprise n’a pas à « être libérale ». C’est un noeud de contrats entre individus, qui agissent chacun selon leur intérêt. Tant qu’ils n’agressent personne, et sont tenus comptables de leurs actes, alors c’est tout ce qui compte. Ensuite, s’ils demandent des subventions, passe-droits, marchés publics, réglementations spéciales, monopoles, brevets, etc., alors certes il n’y a rien là de libéral. Mais si le choix se résume à faire du lobbying et bénéficier du pouvoir politique ou subir de plein fouet et sans défense l’oppression politique, alors la source du mal n’est pas dans l’entreprise en soi, mais dans le comportement de prédateur des politiques, attirés par toute concentration de richesse comme les hyènes par les animaux sans défense.
Pour eviter a Fare d’avoir a se citer, c’est moi qui le fais : sur l’activite de lobbying, voir sa version de la loi de Bitur-Camember sur son site.
La cause du lobbying est bien l’intervention de l’etat dans l’activite economique. A partir de la, le lobbying devient une activite rentable pour une grande entreprise.
Mais en tenant compte a la fois de ce qui se voit et de ce qui ne se voit pas, on comprend bien que l’intervention de l’etat et le lobbying qui s’ensuit sont hautement destructeurs de valeur : d’une part, les ressources employees au lobbying sont « improductives » (ne produisent rien qui se « consomme »), d’autre part, les subventions ou passe-droits octroyes par l’etat sont prelevees sur l’activite economique (impots ou barrieres a l’entree sur un marche).
Aucune confusion pour moi: les entreprises ne font que représenter la somme des individus qui les composent. Il en est de même pour l’état. Le mercantilisme actuel est une des conséquences du libéralisme actuel.
??? Bien entendu qu’une entreprise peut et doit être libérale. On voit tout à fait la différence entre une entreprise qui respecte les valeurs fondamentales du libéralisme et celles qui n’en font aucun cas.
Les entreprises sont coresponsables de tout ce qui leur arrive, c’est à elles d’initier un cycle vertueux, car personne d’autre n’est en mesure de le faire.
La cause du lobbying est l’existence d’un contre pouvoir: quel qu’il pût être.
« Le mercantilisme actuel est une des conséquences du libéralisme actuel. »
Et il ressemble a quoi, le « liberalisme actuel »? Je n’en vois pas a l’horizon.
« On voit tout à fait la différence entre une entreprise qui respecte les valeurs fondamentales du libéralisme et celles qui n’en font aucun cas. »
Je dirais plus simplement que certaines entreprises vont a la chasse aux subventions et aux reglementations protectrices, d’autres cherchent avant tout a innover. Sans intervention de l’etat dans l’activite economique, les premieres disparaitraient. Tout cela s’applique pareillement aux individus.
« La cause du lobbying est l’existence d’un contre pouvoir: quel qu’il pût être. »
Je dirais plutot que la cause du lobbying est l’existence d’un pouvoir tout court, cad un groupe d’individus dotes du pouvoir de coercition « legitime ».
« Encore une fois, c’est une approximation grossière: vous raisonnez encore et toujours en terme d’efficacité économique. Décidément vous n’avez rien compris à la problématique du sujet. »
Non, ce raisonnement n’est pas base sur « l’efficience economique » ni sur l’utilitarisme, mais sur la theorie subjective de la valeur (cf. ecole autrichienne). Si l’on confisque des ressources a un individu pour en faire un usage que cet individu n’aurait pas choisi de faire (si on l’avait laisse libre), on reduit son « bien-etre », en d’autres termes on detruit arbitrairement de la « valeur » pour cet individu.