PARIS, 10 fév (AP) – Plusieurs milliers de lycéens, 10 000 selon la police, 25 000 selon les organisateurs, défilaient jeudi en début d’après-midi à Paris pour dénoncer la réforme du baccalauréat et les suppressions de postes d’enseignants dans le second degré et des travaux personnels encadrés (TPE) en terminale.
Fabriquer des « citoyens » ! Voilà le résultat lorsque le modèle de la « citoyenneté » donné en exemple signifie « la grève ! ». Incontestablement l’éducation nationale soviétique a réussi son coup: endoctriner les élèves afin de les pousser dans la rue. Les syndicats d’enseignants et de pseudo-étudiants qui les manipulent ont une si haute idée de l’Education qu’ils n’hésitent pas à les instrumentaliser pour des causes qui ne sont ni spontanément, ni objectivement, les leurs. Depuis quand les élèves sont-ils concernés par la gestion du personnel ? Ces moutards crachent sur les impôts que les autres payent pour qu’ils soient scolarisés, mais ils en veulent plus, toujours plus. Il ne leur est pas venu à l’esprit que la réussite viendra de leur propre volonté, de leurs propres efforts ? Qu’ils se donnent mutuellement un bon coup de pied au cul et qu’ils travaillent au lieu de servir d’idiots utiles aux manipulateurs politiques qui, eux, n’ont aucun scrupule.
Il faut être fou pour regretter le baccalauréat et surtout les TPE.
On a tous participé à ces manifestations… Bon à partir d’une certaine génération en tous cas. Moi je suis de 77, j’ai donc participé à quelques manifs dont je ne me souviens pas de la raison bien évidemment…
Manipulé? Non!! Je savais que j’y étais juste pour pas aller en cours et aller « rigoler » avec les amis… D’ailleurs le fait que ces manifs fassent une « pause » pendant les vacances scolaires montrent bien que si ça permet pas de faire sauter les cours y a plus grand monde…
Se rebeller au lycée c’est normal! Ca fait partie de l’apprentissage de la vie en socièté!
Et puis pour dévaloriser le bac… il lui faudrait déjà une valeur… ce qu’il a perdu depuis bien longtemps! Je l’ai passé en 95, et déjà à l’époque on savait que ça servait à rien….
Vous semblez prendre les choses bien à la légère. Ce n’est pas parce que vous faisiez les mêmes conneries qu’il faut les excuser. Par ailleurs des syndicats (pseudo) lycéens se sont constitués entretemps et abreuvent les lycéens d’une propagande qui vise à les politiser. A quand les collégiens ? C’est ça des EDUCATEURS ?
Par ailleurs, n’oubliez pas que si la plupart des grévistes sont devant la télé, la minorité « représentative » car syndiquée, qui crie plus fort que les autres, parlera à la place de ceux qui en ont profité pour avoir un jour de congé.
J’en ai marre de cette mascarade d’extrême gauche qui occupe les média depuis une semaine.
Depuis quand les excès d’une minorité devraient être considérer comme un immense succès?
En Occident, seule la représentation élue du peuple qui légifère et non les bruits de bottes et sabots altermondialistes…
Alors à tous ceux qui manipulent ces « idiots utiles » qui continuent à battre le pavé, je leur proposerai bien un aller simple pour Pyongyang…pour qu’ils aillent de visu se confronter à leur « Paradis » mythique…
Faut quand même reconnaître, soit dit en passant, que c’est tout de même un projet à la con ! http://www.loi.ecole.gouv.fr/
http://www.loi.ecole.gouv.fr/documents/uploaded/projetdeloi120105.pdf
Je tiens à rappeler que plutôt que de réformer à tout va, il faudrait un tant soit peu revenir aux bases. Rappelons-nous qu’un groupe de professeurs de Français à récemment dénoncé l’incurie grammaticale et orthographique qui règne chez nos jeunes ! http://www.sauv.net
« « La Nation fixe comme mission première à l’école de faire partager aux élèves les valeurs de la République. » »
C’est comme cela que commence le titre de la loi de modification de l’éd.nat.
Ensuite c’est du même tonneau collectiviste: 100% des élèves avec une qualification ou un diplôme. 80% d’une classe d’âge avec le bac. Et 50% d’une classe d’âge avec un diplôme de l’enseignement supérieur. Ca c’est du plan à deux balles, et pour y arriver, je ne vois pas 36 méthodes: on file à tout le monde un bout de papier et on s’en débarrasse.
Ensuite discrimination positive: « « Les aides attribuées aux élèves et aux étudiants selon leurs ressources et leurs mérites contribuent à ce que ces objectifs soient atteints dans le respect de l’égalité des chances. » »
Quand j’étais dans le glorieux système, j’ai du attendre mon DEA pour avoir une bourse au mérite ! Et maintenant ? qui sait ce que cela deviendra, le critère de mérite oui, mais croisé au critère social ?
« « Art. L. 122-1. – LÂ’objectif de l’école est la réussite de tous les élèves. »
Avec les % de classe d’âge édictés dans le plan, on est certains d’y arriver. Du moins d’après les apparences des stats.
« La formation scolaire doit, sous l’autorité des enseignants et avec l’appui des parents, permettre à chaque élève de réaliser le travail nécessaire tant à la mise en valeur de ses qualités personnelles et de ses aptitudes qu’à l’acquisition des connaissances et de la culture générale et technique qui seront utiles à la construction de sa personnalité, à sa vie de citoyen et à la préparation de son parcours professionnel. »
Les parents sont un appui ou un acteur majeur de l’éducation de leurs enfants ??? Comme disait Niño: « je ne mérite pas mes parents ». La prochaine étape, ce sera des parents fantoches ?
« Art. L. 131-1-2. – La scolarité obligatoire doit au moins garantir lÂ’acquisition par chaque élève dÂ’un ensemble de connaissances et de compétences indispensables comprenant : « – la maîtrise de la langue française ; « – la maîtrise des principaux éléments de mathématiques ; « – une culture humaniste et scientifique permettant lÂ’exercice de la citoyenneté ; « – la pratique dÂ’au moins une langue vivante étrangère ; « – la maîtrise des techniques usuelles de lÂ’information et de la communication. « Ces connaissances et compétences sont précisées par décret pris après avis du Haut conseil de l’éducation. »
maintenant, il faut avoir une culture humaniste, pourquoi pas solidaire ? Et puis il est intéressant de noter qu’il est important de maîtriser la langue française, en France !!! La maîtrise des techniques de l’information, avec à la clé un portable gratuites aux frais du contribuable (suivez mon regard) ? Et puis tiens, un haut conseil de l’éducationÂ… encore une usine à gaz ou pour recaser les potes? Les membres sont désignés par, tenez vous bien: le président de la république, le président de l’assemblée nationale, le président du sénat, et le président du conseil économique et social.
« L’orientation et les formations proposées aux élèves tiennent compte de leurs aspirations, de leurs aptitudes et des perspectives professionnelles liées aux besoins prévisibles de la société et de l’économie. »
Ce sera le plan qui va prévoir le futur dans sa boule de cristal ?
« Ces mentions ouvrent droit à des bourses. Celles-ci peuvent être également attribuées à d’autres élèves méritants ayant réussi le brevet, dans des conditions déterminées par décret. « Ces bourses, qui s’ajoutent aux aides à la scolarité prévues au titre III du livre V, sont soumises à une condition de ressources. »
Les meilleurs élèves seront récompensés d’une bourseÂ… s’ils sont pauvres. Si ils sont d’une famille « riche », pas de récompense.
Voilà ce que l’on peut retenir de ce fourbi collectiviste, citoyen et solidaire.
En 1919, mon arrière-grand-mère passa avec brio son Certificat d’Études. Elle reçut pour son mérite une édition illustrée de « Deux ans de vacances », de Jules Verne, plus volumineuse et aussi bien enluminée qu’une Bible de Gutenberg. Elle en prenait dévotement soin et ne la sortait de son scribain qu’en de très rares occasions, et seulement pour en assener un coup sur la tête de son fils (donc mon grand-père), chaque fois que ce dernier faisait l’école buissonnière. Pas question à l’époque de prendre un seul jour de vacances, même pour manifester aux côtés de ses camarades (non de classe, mais du « parti »).
C’était vraiment une belle époque… :-)
Les profs avaient de la conscience professionnelle , et n’utilisaient pas leur élèves comme » chair à canon » idéologique . En tout cas ne les poussaient pas dans la rue pour supporter leurs revendications (cela aurait entrainé la révocation ). Les grèves de fonctionnaires étaient interdites .
Personne ne semble avoir releve l’absurde du mot « greve », applique a des etudiants ou des lyceens : en effet, a qui offrent-ils un « service », en allant a des cours? Qui crioent-ils penaliser en les sechant, a part eux-memes?
Feriez-vouz « greve » en ne vous rendant pas a votre cours de tennis ou d’anglais?
L’enseignement, pour l’eleve, est un investissement dans sa propre personne, pas un service rendu a autrui. Un eleve ne peut donc pas faire « greve ». Le fait de parler de « greve des eleves » est donc symptomatique de la perversion des esprits.
Comment organiser une manifestation spontanée de lycéens ?
(www.uni.asso.fr)
Comment organiser une manifestation spontanée de lycéens ?
– Prenez deux mouvements lycéens de gauche qui se détestent tout en prônant
deux visions complètement différentes de l’école. Par exemple l’UNL
(favorable à la réforme du BAC) et la FIDL (contre la réforme du BAC).
– Assaisonnez avec un troisième mouvement un peu plus radical : par exemple
la JCR (Jeunesses Communistes Révolutionnaires)
Attention, ce mouvement extrémiste pouvant faire peur, prenez le soin de le
renommer d’un nom vague qui semblera rassembler l’ensemble des lycéens : par
exemple le C.A.L (Comité d’action lycéennes).
– Ajoutez à cela encore quelques appels à manifester de la part de
mouvements politique de jeunesse (JCR, LCR, UNEF, Jeunes-Verts, « la Souris
verte », FSE…)
– Demandez à quelques amis qui ne font pas de politique de prendre le micro
à la place des lycéens qui seront trop occupés à marcher en suivant le
cortège: par exemple l’UNEF pour l’UNL, SOS-Racisme pour la FIDL, et deux ou
trois syndicalistes professionnels détachés par la CGT pour les JCR.
– Afin de ne pas laisser les lycéens se faire manipuler par les syndicats
dÂ’enseignants, vous ne devrez pas les laisser distribuer vos tracts. Leur
rôle sera simplement de les écrire et éventuellement de les imprimer.
N’oubliez surtout pas de procéder à cette distribution de tract, c’est un
ingrédient essentiel d’une bonne manifestation. En revanche, il est inutile
d’insister auprès des lycéens pour qu’ils les lisent, et ce n’est pas grave
sÂ’ils ne les comprennent pas. De toute façon, tout cela les dépasse…
– La CGT, lÂ’UNEF, et lÂ’UNSA-Education se feront sans doute prier pour
encourager l’initiative de jeunes lycéens mais en insistant un tout petit
peu, vous réussirez sans doute à les convaincre de faire le service d’ordre
de cette manifestation et si vous êtes respectueux avec eux, il se peut
même, pour vous faire plaisir, qu’ils profitent de la présence de
journalistes pour faire parler d’eux et d’expliquer pourquoi vous êtes venus
si nombreux soutenir leurs idées politiques…
– Agitez des banderoles que vous aurez soigneusement préparées la veille.
C’est grâce à elles que l’on connaîtra vos revendications. Alors surtout,
pour être sûr d’être bien compris affichez en gros le nom de la FIDL ou de
l’UNL. S’il vous reste de la place soit vous n’avez pas écrit assez gros,
soit vous pouvez écrire « NON à la réforme ». Surtout ne rentrez pas plus
dans les détails. Vous risquez de ne pas être d’accord avec la majorité de
ceux qui vous suivent et de toute façon, tout cela les dépasse…
– Enfin, la cerise sur le bateau ! Les autocollants. Ils permettront de
faire croire que vous êtes nombreux à appartenir à votre mouvement. Le côté
ludique de lÂ’autocollant vous permettra de facilement convaincre dÂ’autres
lycéens de les porter. La distribution ne doit pas être réservée à vos seuls
adhérents ; laisser aussi faire les passants ! De toute manière, il serait
trop difficile de couvrir tout le cortège à 4 personnes.
N’hésitez pas à faire suivre cette vieille recette auprès de vos amis,
Et n’oubliez pas de télécharger l’antidote aux manifestations lycéennes :
http://www.uni.asso.fr/article.php3?id_article=106
Cher Marc.
Entièrement d’accord avec la première moitié de votre post et en particulier avec l’instrumentalisation inadmissible que vous soulignez. Il faut faire savoir l’accélération de cette tendance – depuis les dernières élections présidentielles – et la dénoncer. L’instrumentalisation est multiforme. Cette caractéristique est le point d’orgues de l’éducation socialo-communiste française ou, si on préfère, la marque que des élèves sont désormais, en France, à l’étable prétendument éducative, certains parleraient de « garderie ».
Mais la seconde partie me semble ambigüe. Ne leur jetons pas la pierre ou seulement à une partie d’entre eux.
Qu’est-ce que 25000 élèves (si on retient le chiffre !) comparé au nombre des candidats au bac (480000 en 2004) et comparé à l’addition des élèves depuis, disons, la classe de troisième (de l’ordre de 2 millions ?
Ne serait-ce pas le chiffre des « jeunesses de tous poils socialistes » stipendiées augmenté du chiffre des « jeunesses inconscientes, esclavagisées, ou détruites par l’endoctrinement ».
Condamnons donc, comme vous le faites, les manipulateurs socialo-communistes et leurs hommes de main.
Et, pour que leur défaite soit totale, parvenons à trouver les voies pour rétablir la liberté de l’enseignement.
Cordialement.
Ce qui m’étonne le plus et me déçoit :
ceux qui brillent par leur absence dans toute cette histoire, ce sont les premiers responsables et les premiers concernés, à savoir, quand même, les parents légitimes de ces lycéens, qui, pour la plupart d’entre eux, sont mineurs et sous leur responsabilité.
Problème de terminologie ou de démission parentale, peut-être les deux : ce que les syndicats politisés d’enseignants entendent par « grève » des lycéens et sens de la « citoyenneté », n’est rien de moins qu’un détournement de mineurs.
Tant qu’il s’agit de tchadors, de croix, de kipas, de balladeurs et de cellulaires, le rectorat, le ministère et les associations de parents d’élève savent conjointement s’émouvoir, dénoncer et invoquer les catéchismes, les abus d’ascendance, la crise de la laïcité et la protection morale de nos charmantes têtes blondes. Ne parlons plus du monôme, cent jours avant le bac, où l’on entartait joyeusement les profs et surtout le vieux garçon qui occupait la fonction d’appariteur : aujourd’hui, ils vous envoient carrément la garde civile pour mâter ce traditionnel carnaval des « sauvageons »…
Mais quoi de plus normal au fond, pour des parents, que de laisser des enseignants les embrigader à des fins bassement politiques, sans réagir… Franchement, il y a des coups sur la tête qui se perdent.
Cher Georges, c’est vrai, il manque une bonne moitié, voire plus, à ma brève. La deuxième moitié pourrait évoquer le fait que la contestation, même des lycéens, n’est pas condamnable en soi (Je ne suis pas un maniaque de l’ordre établi ou un loyaliste, loin s’en faut évidemment). Lorsque mes élèves me demandent pourquoi je ne fais jamais grève je leur réponds parfois que ce n’est pas par principe mais parce que je ne partage pas les causes de la grève. Les causes que je défends sans détour sont l’enseignement libre, faire péter le soviétisme inhérent au monopole de l’EN. Difficile à dire en quelques lignes. De toute façon, ce ne sont pas les lycéens qui feront ce changement/révolution comparable à la chute du mur de Berlin. Car ils ne savent pas ce qu’ils font, en l’occurrence.
M.Grunert,je partage votre analyse. Les élèves sont en effet les dupes des démagogues de l’EN. Je me permettrai juste d’indiquer une autre manifestation de la propagande qui s’exerce sur les élèves. Enseignant l’histoire-géo. en Terminales, je me dois d’être subtile pour contourner la propagagande gauchiste et altermondialiste sous-jacente au programme de géographie notamment : deux exemples
1 – Les commentaires officiels de l’EN sur la 1ere partie du programme « mondialisation et interdépendances »: « de la même façon, la thématique du développement durable ne cesse de se renforcer. Les débats sur les problèmes environnementaux prennent une ampleur inédite (..)Les sommets de Rio, Kyoto, Johannesburg illustrent le développement d’une conscience écologique internationale qui commence à peser sur les termes du débat. Des régulations plus solidaires (sic) cherchent à se mettre en place pour répondre aux exigences du développement durable à l’échelle planétaire. »
2- La 3e partie du programme invite à étudier à l’échelle mondiale l’unité et la diversité des Suds. La question du développement est ici au centre de la réflexion. Voila comment le CNDP décrit le développement dans les pays du Nord : » le développement n’est atteint que par un petit nombre de pays. Même dans ces derniers, le niveau acquis est fragile (la faute à qui ?) comme le montrent certaines régressions (resic !!!!) liées notamment au processus de mutation de l’appareil de production des pays les plus avancés depuis les années 70 (pauvre Japon !). Quant aux inégalités, elle ne sont abordées que pour culpabiliser les pays riches ( » la mondialisation est elle à l’origine de l’accroissement des inégalités dans le monde ? »)
Bref, on inocule le poison sur des esprits surtout soucieux d’avoir le bac en fin d’année et sans esprit critique. Ces « connaissances » néanmoins, serviront par la suite à former des moutons au service de l’Etat et des institutions internationales comme le décrit P.Bernardin.
Cordialement.
Debout, les damnés de la terre
Debout les forçats de la faim
La raison tonne en son cratère
C’est l’eruption de la faim
Du passé faisons table rase
Foule esclaves debout debout
Le monde va changer de main
Nous ne sommes rien soyons tout
0 mort les fascistes, vive la liberté!