La grêve! Partant en guerre contre le projet ITGV, des actions sont prévues demain mardi à la SNCF. Avec plusieurs métros (sic) de retard, les agents entendent dénoncer pêle-mêle une action de privatisation (Un TGV uniquement réservable depuis internet où est le rapport me direz vous? Personne ne le sait pas même ces pauvres cheminots je le crains… Ah ITGV est une filiale privée de la SNCF… donc publique?), la discrimination tarifaire (une bonne cause si il en est… n’est-ce pas les cartes 12-25, Senior: à bas le marketing!) et en plus internet met en péril les emplois de guichetiers (bon ils s’en étaient pas encore rendus compte avec Voyage SNCF.com apparemment…)
Terrible ces machines, les ordinateurs, qui remplacent les hommes : ah sans la révolution industrielle, sans l’ordinateur le monde aurait été meilleur, le plein emploi et patati et patata: les luddites sont de retour!
Cher Ixpsen, croyez-vous qu’en l’année 2004 il n’y aie pas encore des gens pour se rappeler avec tous les bons sentiments du monde de ce temps ou le temps avait le temps de prendre son temps ?
Dans le même style, un certain nombre de francais sont là à se lamenter que le numérique tue des emplois en fustigeant la bête numérique de tous les maux (entre autre une mauvaise qualité).
Que conclure ?
Malthusiannisme économique ? Crétinerie ? Crédulité ? Ou simplement manque de recul ? Peu importe, les faits sont là et ils sont bien peu reluisants.
Je crois qu’avec VoyageSNCF.com ils s’en rendaient compte sauf que ça devait pas les gêner étant donné que cela ne se traduisait pas par des suppressions de postes devenus inutiles. Le nombre de guichetiers est resté le même, que les réservations se fasse avec ou sans internet. Cette situationn peut d’ailleurs être observée un peu partout dans la fonction publique où les progrès de l’informatique ne se sont pratiquement pas traduit par un allègement de personnel inutile. Résultat, les contribuables financent toujours autant de fonctionnaires dont au moins la moitié ont de moins en moins de choses à faire, au point où dans certains cas, c’est pas service public mais glandouille publique. Pas de réduction d’effectif malgré les énormes gains de productivité qu’auraient pu entrainer l’arrivée de l’informatique ces 20 dernières années, donc pas de grève.
Pour IdTGV, ce n’est pas pareil puisque comme les réservations ne se font QUE par le net, il est hors de question de payer inutilement avec nos deniers toute une cohortes d’autres employés pour rien si ça peut très bien marcher sans eux. Et c’est là que nos bolcho-syndicalistes ne sont pas d’accord, IdTGV pouvant tôt ou tard forcer le reste de la SNCF à suivre ce chemin afin de ne garder que le personnel qui sert à quelque chose…
Tout ce qui je viens dire scandaliserais tous ces gauchos, mais ils ne se rendent pas compte que les travailleurs du privé subissent sans broncher ces règles élémentaires liées au progrès technologique. Il est paradoxal de forcer ces derniers à engraisser d’autres gens qui refusent de supporter ces mêmes contraintes sous couvert de « défense du service public » alors qu’il ne s’agit que de maintenir leur confortable et tranquille situation par tous les moyens.
Cela fait irrésistiblement penser à la révolte des canuts de Lyon contre
l’inventeur des métiers à tisser, ce fameux monsieur Jacquard mais à une
énorme différence près : ceux qui manifestent aujourd’hui ont des emplois
statutairement protégés – si on ferme les guichets, ils iront glander ailleurs
– alors que les ouvriers du textile lyonnais de l’époque se sont réellement
retrouvés dans la misère.
Emma
Ce remue-ménage résulte de l’angoisse qui saisit le
fonctionnaire quand pourraient être remises en cause ses routines confortables …Il est donc encore plus
immobiliste que les canuts!
d’où la fondamentale et substantifique question:
comment définitivement s’en débarrasser ?
« comment définitivement s’en débarrasser ? »
Pour privatiser les transports publics et mettre a genoux les syndicats : offrir un CDD de 3 ans a Thatcher en remplacement de Chirac.
Y a-t-il libre marche de l’emploi dans l’UE ou non?
réponse séduisante et certainement (encore) efficace malgrè l’âge avancé de la dame (de fer),
hélas absolument inenvisageable sur nos plages mazoutées d’étatisme socialisto-gaulliste.
plus pragmatiquement les libéraux doivent-ils s’émanciper de l’UMP et porter seuls la bonne parole tels de preux chevaliers à 1 contre mille ou pratiquer un entrisme forcené dans l’antre du soviet pour faire dévier le titanic de sa trajectoire mortelle ?
parce que franchement, ça ne plus durer ce b… !!
« plus pragmatiquement les libéraux doivent-ils s’émanciper de l’UMP (…) ou pratiquer un entrisme (…)? »
Entendez-vous des voix liberales s’elever au sein de l’UMP? Pas moi. Pensez-vous que ca changera avec Sarkozy, dont toutes les mesures gouvernementales ont eu pour effet de grossir l’Etat? Surement pas.
L’entrisme a assez bien fonctionne avec l’extreme gauche, dont le but etait precisement de faire grossir l’etat. Lorsque le but est de le faire maigrir, l’entrisme a beaucoup moins de succes!
Il faut mener le combat en restant fidele a ses idees, meme au risque d’etre impopulaire et ultra-minoritaire. Il ne faut pas chercher a obtenir tout tout de suite. La cause n’est pas perdue d’avance (notez que Le Pen representait 0.5% il y a 30 ans).
Non, le liberalisme n’est pas soluble dans l’UMP.
certes, l’idéal serait de se constituer en une force autonome clairement affirmée. cependant le temps presse et la situation se dégrade à vue d’oeil. Notre progression vers une formation electoralement credible nécessite une décennie au bas mot. Nous ne l’avons pas. Il faut créer un mouvement libéral puissant au sein de l’Union des Moins Pire avec lequel Sarko devra impérativement composer.c’est je crois une solution d’urgence.
Moi je pars 15 jours aux US prendre l’air frais.
« Terrible ces machines, les ordinateurs, qui remplacent les hommes : ah sans la révolution industrielle, sans l’ordinateur le monde aurait été meilleur »
Technophobe!
Le problème est que les gens voudraient les avantages de l’avancement technologique sans les désavantages. Malheureusement on ne peux progresser sans qu’il n’y ait des désavantages. De toute facon, le progrès est quelque chose d’irréversible qui ne va que dans un sens, alors on peut bien faire l’autruche et le craindre ou plutôt s’y joindre afin de le rendre meilleur.
Petronella…
Look before you leap, but having leapt never look back……