LIMOGES, 24 août (AP) — Nicolas Sarkozy a réaffirmé mardi lors d’un déplacement à Limoges (Haute-Vienne) qu’il souhaitait que les recettes fiscales supplémentaires provenant de la croissance soient utilisées pour réduire la dette. (…)
« Moi, je préfère mettre rapidement quatre millions de personnes au travail plutôt que de rembourser tout de suite la dette », avait en revanche affirmé la semaine dernière le ministre de la Cohésion sociale Jean-Louis Borloo.
Et comment va-t-il les mettre au travail, Borloo ? A coup de subventions, d’aides publiques, comme telle est sa politique ? Un politicien n’a jamais créé un seul emploi, il ne peut qu’en supprimer. A-t-il seulement compris cela le ministre ? J’en doute.
Depuis que Chirac a vu dans la lourde défaite aux régionales et aux européennes, un refus d’une politique soit disant libérale qui n’a en fait jamais été appliquée, il a cru bon de mettre sur orbite le très keynésien Borloo. Celui qui aurait soit disant transformé la région de Valenciennes en eldorado, est en fait un socialiste bon teint, qui a une grande aptitude a acheter la paix sociale avec de l’argent public. Tous ses projets se caractérisent par un côté particulièrement démagogique, et toujours en opposition avec le marché. Ce type pense comme il y a trente ans. Nous restons décidément le dernier pays d’europe à mettre au pouvoir des types qui sont foncièrement incompétents et qui ne comprennent rien à leur époque. La seule chose dont on peut être sûr, c’est que toute cette gabegie d’argent public va à l’encontre des intérêts du pays.
il y a deux manières aujourd’hui d’augmenter la dette et le déficit budgétaire: réduire les dépenses et les rentrées fiscales (choix de Reagan en son temps) ou les augmenter. Borloo est clairement pour l’augmentation.
je suis entièrement d’accord avec toi, Sylvain. Et j’ajouterai que si elle n’a pas a été appliquée, ni même d’ailleurs jamais décidée, c’est que Chirac est fondamentalement anti-libéral… Outre ses nombreuses déclarations sur le sujet, là récemment il a bloqué la nomination de Pascal Lamy. En fait, en ce moment, nous assistons à une entente entre étatistes sociaux-démocrates, tous complètement largués.
La fameuse « cagnotte » fiscale fait jaser. Chacun défend son bout de gras et les loups hurlent déjà pour se partager le butin virtuel.