Comment une social-démocratie se transforme tout à fait logiquement en Etat-policier ? Il suffit de voir comment le socialo-fasciste Schroeder s’y prend. Difficile de ne pas voir quel degré de surveillance des individus est impliqué par ce type de mesure. La dernière réforme Raffarin de la « sécu » est de la même veine. Plus de fichage et de contrôle/surveillance des individus, moins de liberté. Au lieu de supprimer l’assistance publique on préfère anéantir les libertés. Soviétisme et écroulement à l’horizon.
mardi 3 aout 2004, 15h32
L’épargne des enfants allemands n’échappe pas aux réformes de SchroederBERLIN (AFP) – La sacro-sainte épargne des enfants n’échappe pas aux réformes du marché du travail en Allemagne: elle va être prise en compte dans le calcul des allocations chômage de leurs parents.
Jusqu’à présent, pour l’octroi de l’allocation aux chômeurs de longue durée, les services sociaux ne vérifiaient pas les livrets d’épargne et les sources d’argent de poche des enfants. Cela changera avec la fusion le 1er janvier prochain de cette allocation avec l’aide sociale.
Un travailleur de longue durée pourra toucher désormais, en plus d’un montant forfaitaire de 345 euros, 207 euros pour chacun de ses enfants à charge de moins de 14 ans. Mais le supplément sera réduit ou supprimé si les enfants ont plus de 750 euros d’épargne.Traditionnel défenseur de la famille, le parti d’opposition conservatrice bavarois CSU a vivement critiqué la mesure.
« Les enfants ne doivent pas trinquer du fait des réformes insensées de la coalition gouvernementale », a déclaré son secrétaire-général, Markus Soeder. « Il est injustifiable que le ministre de l’Economie Wolfgang Clement s’en prenne aux livrets d’épargne et aux cadeaux des enfants », a-t-il ajouté.
Le dernier volet des réformes de l’Etat-providence du gouvernement Schroeder suscite particulièrement la colère des chômeurs de longue durée, obligés de prendre eux-mêmes en charge leur couverture santé s’ils ne sont pas assez dans le besoin, et davantage pénalisés s’ils refusent une proposition d’emploi.
apres le patriot act et ses derives aux etats-unis
vous pensiez réellement que l’europe n’allait pas suivre?
Et Bush qui fait bien pire, c’est lui aussi un socialiste ?
le socialisme se caractérise notamment par son approche utilitariste et par ses moyens technocratiques qui réduisent l’être humain à un objet. Il existe un socialisme de droite ou de gauche. C’est ce qu’Hayek appelait le « constructivisme », « la négation arrogante de la rationalité d’autrui qu’impliquent l’utopisme et l’étatisme inhérents au socialisme » (Guillaumat).
Ceux qui veulent d’un Etat-providence n’ont pas à se plaindre de ce genre de décisions. Il faut savoir ce que l’Etat-providence implique comme perte de liberté.
Les autres, comme les libertariens, peuvent se plaindre de l’etat-fouineur, mais je suppose qu’ils ne sont pas chômeurs… Donc cette décision ne les concerne pas personnellement.
ne connaissant pas tous les détails de sa politique, je ne sais pas s’il fait « pire », par contre oui pour le « socialisme »: les déficits US sont hyper élevés, le budget de l’état explose…
concernant le USA Patriot Act, les reproches sont largement mythiques, pour cela lire régulièrement volokh.com.
C’est surtout un mesure quui va decourager les jeunes allemands de se degoter des « petits boulots ». A quoi bon travailler, si c’est pour conserver le meme niveau de revenus ?
Au dela de cette pemière remarque, on perçoit la tendance naturelle de l’Etat à vouloir contingenter la vie de tout un chacun.
Neanmoins, chez nous, cette mesure pourrait avoir du bon. S’interesser aux sources de revenus de certains « jeunes » pourrait etre instructif.
[le socialo-fasciste Schroeder]
Ca s’appelle un Nazi.
Grunert tu fais toujours dans la dentelle…
Dans « Nazi » il y a « national ». Ce qui ne convient pas ici. Le fascisme, au-delà de sa définition historique, représente un mode de gouvernement que Chantal Delsol dans son livre, « les idées politiques du XXe siècle » (PUF, premier cycle), décrit comme une « dictature éthocratique », un pouvoir autoritaire porteur de « valeurs », toujours socialistes et collectivistes. Bien entendu en démocratie, les « valeurs » sont les « valeurs démocratiques » du moment (voir de Jasay, « L’Etat »,Les Belles Lettres), dans lesquelles les politiciens investissent parce qu’elles sont payantes électoralement. Mais ces « valeurs » tendent finalement à se stabiliser et définissent le « politiquement correct ». Lorsque ces valeurs conduisent, de manière durable, le gouvernement à prendre des mesures autoritaires et attentatoires aux libertés individuelles alors on peut parler d’une tendance fasciste. Quant à accoler « socialo » à « fascisme » il s’agit évidemment d’une redondance utile.
« Mais ces « valeurs » tendent finalement à se stabiliser et définissent le « politiquement correct ». »
Ah bon? Elle est où la stabilisation? Le politiquement correct de maintenant est le même que celui des années 50?
A moins qu’il ne faille comprendre: les « valeurs » atteignent une stabilisation plus ou moins durable qui se définit par le « politiquement correct ».
Dans ce cas, ok. Mais c’est dire une évidence: les valeurs ne changent pas au jour le jour mais sur des cycles plus longs.
Je dis ça juste parce qu’à vous lire vous semblez dire que les démocraties aussi finissent NECESSAIREMENT par être aussi figées dans les valeurs que les régimes totalitaires. « La tendance fasciste »…
Or, je ne connais aucun cas de démocratie (depuis 300 ans) qui se soit figée dans des dogmes absolus. Je constate plutôt que soit ces dogmes sont là au départ (et puis s’effritent) comme dans les sociétés non-démocratiques, soit ne naissent jamais à partir de « valeurs démocratiques ».
c’est saoulant ces histoires de fascisme… à en parler à tort et à travers, on finit par perdre toute crédibilité. Les collectivistes s’en foutent, ils n’en ont jamais eu et de toute façon leur objectif est de régner par la terreur; par contre, un libéral devrait faire attention à ce qu’il dit: que les autres disent n’importe quoi n’est pas une raison pour faire de même, même énervé.
La guerre des mots je vois. Inutile. Pas de remarques sur ce que disent mes mots, sur le fond du message quoi ? Sinon stop !
Sur le fond, il semblerait que Schroeder prenne l’argent où il est : dans les poches des gônes… Au fond, sur le fond, l’Allemagne touche le fond.
Perso je ne suis pas partisant des allocations sur conditions de ressources. Ce qui supprime le problème de vérifier ces ressources et de jouer à l’inquisiteur.
» Perso je ne suis pas partisant des allocations sur conditions de ressources. Ce qui supprime le problème de vérifier ces ressources et de jouer à l’inquisiteur. »
Ultra-libéral, va !
Et que proposes-tu ?
J’aurais tendance à schématiser en disant que le fascisme et le socialisme national (traduction de « na-zi ») sont deux régimes politiques à classer sous la rubrique « socialo-communisme » (rubrique que j’ai eu l’occasion de développer sur la PL à partir d’un article de Vilfredo Pareto).
Le fascisme (et Mussolini) fait intervenir comme l’une de ses bases, la famille.
Le socialisme national (et Hitler), comme d’ailleurs le socialisme non national, ne fait pas intervenir la famille comme l’une de ses bases, mais l’être humain-pion aux mains des « maîtres » et, d’abord, du premier d’entre eux.
Le socialisme non national est
– soit un socialisme impérial (euphémistiquement dénommé « démocratie populaire » par les marxistes historiens comme feue l’URSS qui est passée principalement de Lénine, à Staline, à Krouchtchev – qui a « déstalinisé » – à Brejnev, à Gorbatchev – qui y a mis un terme -)
– soit un socialisme international (ce que certains visent avec la toute nouvelle « Union européenne »).