Les bouteilles de vins et alcools seront désormais obligatoirement étiquetées pour mettre en garde les femmes enceintes.
Voilà encore une marque de la sinistre progression de ce qu’il faut bien appeler le fascisme sanitaire dans notre pays.
Cette obsession de nos gouvernants pour la santé de leurs sujets est une marque de mépris incroyable à l’égard des individus: c’est dire que les femmes enceintes ne savent pas, alors qu’on le leur rabâche tout au long de leur grossesse, que l’alcool est nuisible. C’est penser également qu’il suffit d’une petite inscription sur une bouteille pour que les gens changent de comportement, alors que l’alcoolisme est une phénomène beaucoup plus profond, qui ne peut disparaître que grâce au progrès intellectuel et social des personnes concernées, progrès qui n’est possible que si on laisse aux gens la possibilité de se prendre en main, d’être indépendants, responsables et fiers de leurs vies. Or que fait l’Etat ? Il entretient les gens dans la dépendance, dans la misère morale et intellectuelle, en subventionnant l’inactivité et en récompensant l’incompétence, c’est-à -dire en entretenant les conditions propices à l’alcoolisme.
Le fascisme sanitaire est la forme moderne de la tyrannie, le fameux principe de précaution. Il faut donc s’attendre à ce qu’il progresse encore et encore.
L’extension est théoriquement infinie, puisque toute activité humaine, par définition risquée, peut faire l’objet d’une mise en garde, ou d’une interdiction : les voitures pourraient être recouvertes d’étiquettes du style « Conduire tue », les rues pourraient arborer des panneaux indicateurs « Traverser la rue tue », les escaliers de votre immeuble : « Descendre les escaliers tue », et les ascenseurs : « L’ascenseur tue » ! Tout le secteur industriel, alimentaire, mais également le secteur tertiaire peuvent y passer. « Travailler en usine tue » (pensez aux accidents du travail) ou tout simplement « Travailler tue ». « Voyager tue » (pensez aux accidents d’avion), mais « Ne pas bouger tue » aussi (pensez aux complications consécutives à certaines phlébites). « Boire de l’eau tue » (combien de gens boivent de l’eau putride dans les pays du tiers-monde ?), mais « Ne pas boire d’eau tue ». « Faire l’amour tue » (le Sida !) mais « Ne pas faire l’amour tue » aussi (les violeurs ne sont-ils pas des frustrés ?).
Bref, il faudrait tatouer sur chaque nouveau né l’étiquette fondamentale qui sous-tend toute la morale du pouvoir politique : « Vivre tue ».
Car c’est bien de cela qu’il s’agit. C’est bien la vie dans son intégralité qu’il convient de condamner, car la vie est une succession d’actes risqués par définition, car aux conséquences irréductiblement incertaines.
Le principe de précaution est un prétexte qui peut servir à paralyser une société toute entière, jusqu’à l’asphyxie, jusqu’à la mort. Il faut le combattre sous toutes ses formes, même anodines, dès qu’il pointe le bout de son nez.
Oui, Mickaël, entièrement d’accord, vivre comporte des risques. Tu reprends dans ce post la remarque de Nyarlathotep le lucide, dans La politique de la Terre Brûlée. La prophétie de Tocqueville se réalise sous nos yeux, l’État bienveillant procède étape par étape à l’instauration d’une tyrannie douce qui endort ses sujets. Il ne blesse pas, ne tue pas, Il anesthésie toutes les volontés. Que représentons-nous sinon nous-mêmes pour tenter de nous opposer à cet absolutisme lisse ? Comment faire pour qu’un sursaut se fasse jour dans les consciences ? A un moment donné, il va peut-être falloir s’investir autrement qu’en échanges fraternels ? Mais comment ? Un Madelin s’est laissé digéré par l’UMP, on n’entend même plus sa voix. C’était à peu près le seul dans le monde politique à tenir un discours sensé mais il a tout ravalé.
Emma
la social-démocratie rend la société inquiète, pronfondément angoissée puisque privée de son destin; or comme l’Etat social-démocrate ne peut apporter la solution au problème, qui serait de se saborder, il tente de durer en communiquant sur de fausses solutions bricolées à la va-vite dans ce but. Un régime démocratique tire normalement sa légitimité du soutien des citoyens; un régime social-démocrate, lui, qui ne peut susciter ni projet clair ni enthousiasme, tient grâce à l’anémie qu’il suscite, soit l’absence d’opposition réelle. Bref, là où un régime autoritaire règne par la soumission (volontaire, nous dirait La Boétie), un régime démocratique par l’adhésion, un régime social-démocrate, lui, règne par la molesse. C’est du totalitarisme chamalow.
J’avais en tête ce sujet depuis quelques temps, mais quand j’ai vu que Nyarla commençait à déborder dessus, je me suis hâté d’écrire mon billet, de façon à regrouper les commentaires.
Aussi, si vous n’y voyez pas d’inconvénient, je déplace vos post en rapport sur ce fil.
[Initialement posté sur Politique de la terr… le Vendredi 06 Août 2004 à 08h18]
c’est hors-sujet, mais je voudrais parler d’une info que je viens d’entendre: Douste veut qu’un avertissement destiné aux femmes enceintes soit mis sur les étiquettes des bouteilles d’alcool de la même manière que pour les paquets de clope. Voilà comment sous couvert de bons sentiments l’Etat cherche à se substituer au libre-arbitre… D’ailleurs, ne dit-on pas que l’enfer est pavé de bonnes intentions ? Après la photo d’identité sur les cartes vitales, voici la nouvelle dousterie. Ca nous donne une idée de l’ampleur du mépris, au mieux paternaliste, que doivent ressentir les membres du gouvernement et les haut-fonctionnaires pour le reste de la population. Enfin, j’écris ça, mais je crois que c’est un mépris partagé par l’ensemble de la classe politique, au fur et à mesure qu’elle est de moins en moins bien élue. Ce gouvernement ultralibéral semble réduit au n’importe quoi pour exister.
ok ! pas de problème ! excuse-moi, mais je lisais les derniers commentaires sur l’autre fil quand j’ai entendu la déclaration du Douste… alors j’ai craqué.
[Initialement posté sur Politique de la terr… Posté le: Vendredi 06 Août 2004]
[ Pour continuer le hors sujet de Nyarla :]
un étiquetage sur les bouteilles de vin pour les femmes enceintes car c’est un poison, au moment même où le gouvernement étudie un Livre blanc qui autoriserait la publicité sur le vin, car c’est un aliment.
Sans même prendre position sur ces deux informations, il me semble percevoir une légère contradiction entre elles. Peut-on prétendre simultanément que le vin est un aliment et un poison ? N’est-ce pas ce que le bon vieux Ludwig appelle du polylogisme ? Santé publique ben voyons.
C’est surtout que même pour l’Etat il est difficile d’appliquer le clientèlisme tous-azimuts, de réparer les conséquences de son propre interventionnisme, et d’asseoir son omnipotence en déniant notre liberté/responsabilité en même temps.
Mais que sont quelques paradoxes apparents pour notre Grand Architecte ?
[Désolé pour la digression. ]
Oui, Nyarlathotep, l’éveillé, la prophétie de Tocqueville se réalise sous nos yeux,: l’État bienveillant procède étape par étape à l’instauration d’une tyrannie douce qui endort ses sujets. Il ne blesse pas, ne tue pas, Il anesthésie toutes les volontés. Que représentons-nous sinon nous-mêmes pour tenter de nous opposer à cet absolutisme lisse ? Comment faire pour qu’un sursaut se fasse jour dans les consciences ? A un moment donné, il va peut-être falloir s’investir autrement qu’en échanges fraternels ? Mais comment ? Un Madelin s’est laissé digéré par l’UMP, on n’entend même plus sa voix. C’était à peu près le seul dans le monde politique à tenir un discours sensé mais il a tout ravalé.
Emma
[Initialement posté, etc…]
pas grave. De toute façon MM vient de faire un excellent post sur le sujet. Quand on met le doigt dans l’engrenage de l’interventionnisme à tout crin, c’est la fuite en avant. Parcequ’il faut réparer les effets nuisibles de la première intervention, laquelle n’aurait jamais dû avoir lieu, mais comme la seconde a aussi des effets nuisibles, etc… Et puis il y aussi le marketing: les effets d’annonce pitoyables, pour ne pas donner l’impression de rien faire. Au moindre problème, le gouvernement social-démocrate, quel qu’il soit, réagit par une loi ou une commission, sur laquelle il communique. Or la loi ne fait généralement que mal dupliquer une loi précédente ajoutant au chaos législatif, quand elle ne créée pas une gêne supplémentaire par son caractère systématiquement autoritaire, clientéliste et mal ficelé. Quant à la commission, ou à des bidules comme l’institut de veille sanitaire, elle ne sert généralement qu’à détourner un peu plus de l’argent public. La classe politique s’enfonce dans l’autisme tandis que nul n’est dupe de l’impotence de tout gouvernement et Etat social-démocrate, d’où notamment l’abstentionnisme, la fraude systématique et un climat délétère du « à quoi bon ? ».
« La vie est une maladie mortelle, sexuellement transmissible » Woody Allen.
Bientot notre gouvernement bien aime nous interdira d’zavoir des enfants. Pour leur epargner le risque cite plus haut.
Nyarlathotep, tu fais de l’antidoustime primaire. Douste est quelqu’un de bien intentionné. Il fallait le voir sourire large à la veille d’autres élections sur toutes les portes de granges de Bigorre. Il venait d’inventer le préservatif jeune. Référence large : un texte d’Isabel Paterson sur les bien-intentionnés chez Hervé de Quengo
On repart sur les OGM.
Tu te rends compte du progrès lorsqu’un maïs, matiné d´hévéa, produira directement un préservatif? Delanoe fera un Paris-maïs au Champ de Mars (et de Vénus).
de l’antidoustisme ? moi ? mais non, tu exagères. Douste c’est ce mec qui a failli se faire lyncher lors d’une commémoration d’AZF, à Toulouse, parcequ’il avait détourné plusieurs millions (trois je crois, et je parle en euros) du fonds destiné à dédommager ceux qui avaient perdu leurs logements. En fait, il s’est fait lynché, mais ses gardes du corps l’ont sauvé in extremis. Douste c’est un mec sympa, tout le monde l’aime.
excellente analyse Mickaël.
Ce sont les comportements qui tuent et non pas l’alcool. Mais comme l’Etat réduit les individus à des objets, en niant leur rationalité, leur liberté de choix, leur responsabilité, en les considérant comme des automates, il ne faut pas s’étonner de cette dérive fasciste. Et ce d’autant plus que les sujets de l’Etat sont pour l’instant en état de servitude quasi-volontaire. Tout cela s’emboîte parfaitement. La demande de sécurité appelle l’offre politique et inversement. Mais dans la vraie vie, il n’y a que les esclaves qui se félicitent de ce genre d’étiquetage sanitaire.
« Mais comme l’Etat réduit les individus à des objets, en niant leur rationalité, leur liberté de choix, leur responsabilité, en les considérant comme des automates, il ne faut pas s’étonner de cette dérive fasciste. »
Plutôt que fasciste, je pense qu’il s’agit d’une dérive technocratique, plus proche en cela de ce qui se pratiquait dans les anciennes democraties populaires et en Chine. C’est l’univers des plans et des statistiques truquées, c’est la république bureaucratique, c’est l’énarchie.
« La demande de sécurité appelle l’offre politique et inversement »
je suis entièrement d’accord là -dessus. C’est un cercle vicieux.
A quand sur les feuilles d’impôt un encart: « Afin de financer une mauvaise gestion et de multiples détournements de fonds, la République française pratique un taux d’imposition qui contribue à la stagnation sociale, cause de nombreux suicides. L’IMPOT TUE ».
[l’alcoolisme est une phénomène beaucoup plus profond, qui ne peut disparaître que grâce au progrès intellectuel et social des personnes concernées]
Prouve le.
Autrement c’est vrai que l’on se fiche du monde. Les politiques ont tellement peur d’être perçus comme inactifs qu’ils font nimp, c’est le syndrome caniculaire.
» [l’alcoolisme est une phénomène beaucoup plus profond, qui ne peut disparaître que grâce au progrès intellectuel et social des personnes concernées]
Prouve le. »
Je peux compléter par certains éléments. Par exemple, en 100 ans, la consommation d’alcool par personne a diminué de moitié en France.
C’est parceque le nombre de gens misérables a beaucoup diminué.
Aujourd’hui, sauf exception, les populations alcooliques sont essentiellement celles qui sont en bas de l’échelle sociale, mais elles sont beaucoup moins nombreuses qu’il y a cent ans. D’où la diminuation.
Et ce ne sont pas les mêmes. Autrefois, les pauvres étaient alcooliques, aujourd’hui c’est ceux qu’on incite à ne pas travailler.
Cela paraît assez évident pour quiconque fréquente des familles touchées par ce problème.
Trouve-moi une seule famille de RMIstes de longue durée (parents au RMI depuis au moins 10 ans) non musulmane où il n’y a pas d’alcoolisme et je changerai d’avis.
A noter que les RMIstes de longue durée le sont souvent contre leur volonté. Ce sont souvent de petits entrepreneurs en faillite à cause du fisc (juste parcequ’ils ne savaient pas remplir certains formulaires) et qui ne peuvent pas recommencer à travailler sous peine de poursuites.
J’en connais au moins 2 dans ce cas (parmi les autres, je ne connais pas leur passé):
un ancien garagiste et un ancien restaurateur.
Ruinés par le fisc il y a vingt ans, ils n’ont depuis lors plus jamais travaillé (tout ce qu’ils gagnaient étant alors saisi immédiatement pour rembourser leur dette fiscale). L’un vient de mourir d’une cyrose doublée d’un cancer de la gorge, et l’autre vit du RMI, de diverses allocations et des fruits des procès qu’il entreprend systématiquement contre tous les gens solvables qu’il croise sous toutes sortes de prétextes.
Je ne pense pas qu’ils buvaient quand ils étaient chefs d’entreprise.
(suite)
Un troisième, technicien honorable, marié et père d’un enfant, a du cessé de travailler parcequ’il avait été condamné par la « justice » à verser presque tout ce qu’il gagnait pour payer la maison de retraite de son père: Un père qui l’avait mis à la DDASS quand il avait 4 ans avec ses frères et soeurs, et qu’il n’avait jamais revu.
Condamné par un juge communiste.
Sa femme l’a quitté, ainsi que son fils qu’il n’a jamais revu. Après quinze ans de RMI, de télévision, d’alcool, il s’est suicidé aux médicaments.
Son père est venu pour la première fois de sa vie chez son fils mort à cette occasion, pour s’emparer de la télévision.
Mon père s’est occupé de son enterrement.
Ils étaient trois: lui et les deux employés des pompes funèbres.
Voilà comment les hommes de l’Etat poussent leurs frères humains vers l’assistanat, la déchéance et le déshonneur. Voilà pourquoi il y a de l’alcoolisme.
Voilà pourquoi cette histoire d’étiquette est une bien sinistre farce.
« a du cessé de travailler parcequ’il avait été condamné par la « justice » à verser presque tout ce qu’il gagnait pour payer la maison de retraite de son père »
Triste histoire si elle est vraie. Ne le prenez pas mal, je dis pas que c’est faux mais j’ai des doutes.
http://www.pratique.fr/vieprat/emploi/divers/daf3113.htm
cf. sous « Quelle est la proportion de salaire saisissable ? ».
Au pire il garde le RMI.
D’autre part, il a arrêté de travailler mais a fait 15 ans de RMI? (excusez si je dis une bourde, je connais pas très bien le système français, mais pour le RMI faut travailler non?)
Et pourquoi sa femme et son fils le quittent? Quel rapport avec l’affaire? Si à chaque fois qu’on se fait condamner injustement la femme et les gosses se barrent pour cette raison au lieu de vous soutenir…
On a tous dans notre entourage des histoires dramatiques de déchéances dues à l’alcoolisme, Mickaël. Sans doute est-ce moins visible maintenant puisque nos sociétés tendent à masquer l’alcoolisme sous une mascarade festive. Quand les gens disent qu’ils font la fête, que font-ils d’autre que s’alcooliser avec une sorte de bonne conscience ? L’alcoolisme est un symptôme, symptôme d’un mal-être profond. C’est un problème individuel, je crois. Et je n’ai aucune intention de moraliser là -dessus. J’ignore si l’alcoolisme des femmes enceintes est un phénomène important (quelqu’un a-t-il vu une étude à ce propos ?) mais qu’une femme enceinte s’alcoolise est aussi un symptôme doublement grave puisque la conduite de la femme engage aussi celle d’une autre personne, l’enfant à naître. Une étiquette sur une bouteille ne résoudra rien, bien entendu.
Le bon Douste et tout le gouvernement cherchent à mon avis avec ces épiphénomènes à nous divertir de problèmes beaucoup plus graves.
Emma
Je n’ai pas l’intention de raconter ma vie, mais bon: mon père est bailleur pour personnes en difficultés.
Autant dire qu’il en sait plus qu’une assistante sociale. Par ailleurs, je suis très proche de ses affaires. Fin de la parenthèse personnelle, mais peut-être en l’occurence nécessaire. L’histoire se passe dans le Pas-de-Calais.
Tu as tout compris: le RMI est INSAISISSABLE. D’où l’engrenage.
Absolument pas. Le RMI n’est pas une allocation chômage. Il suffit d’avoir 25 ans et de s’inscrire. De plus en plus, les RMIstes sont des gens qui n’ont jamais travaillé, voire des gens qui n’ont pas connu leurs parents travailler. Il y a des familles de RMIStes, Père, fils et bientôt petit-fils. Il y a des quartiers entiers de RMIStes.
Tu es loin d’imaginer la réalité de l’assistanat dans certaines régions françaises. Et moi aussi j’en étais loin il y a quelques années. Je connais des histoires bien plus sordides encore que celles-là .
Je disais cela uniquement pour montrer les conséquences de la destruction intentée par les hommes de l’Etat. Certes, la femme aurait pu rester si elle avait été plus courageuse. Toujours est-il qu’une famille a été détruite à cause d’un juge.
Emma.
« JÂ’ignore si lÂ’alcoolisme des femmes enceintes est un phénomène important «
CÂ’est amusant, il y a un an environ, la mention « fumer tue » portée sur les
paquets de cigarettes m’amenait à utiliser des mots proches des tiens:
Un paquer de Marlhboro light
Rendez-vous l’an prochain pour un nouvel épisode de l’œuvre de
bienveillance universelle entreprise par les gens de l’État. Les paris sont
ouverts: quÂ’est-ce quÂ’ils vont bien pouvoir nous pondre cette fois-ci?
« L’histoire se passe dans le Pas-de-Calais. »
Là , ça paraît plausible…
« Le RMI n’est pas une allocation chômage. Il suffit d’avoir 25 ans et de s’inscrire. De plus en plus, les RMIstes sont des gens qui n’ont jamais travaillé »
Si je comprends bien, le RMI on l’a qu’on travaille ou pas. On peut être au RMI en travaillant mais aussi sans travailler.
C’est assez dingue que certains travaillent plus de quelques mois en ayant seulement comme salaire le RMI alors…
En Belgique, y’a aussi un revenu mimimum (le « minimex », 600€ environ) pour ceux qui n’ont pas droit aux allocations de chômage (par exemple), mais si on travaille c’est forcément qu’on gagne plus que le minimex. Faut que je me renseigne mais ça paraît impensable qu’un belge travaille pour gagner la même chose qu’en restant au minimex. Je crois que ça n’existe pas.
« Toujours est-il qu’une famille a été détruite à cause d’un juge. »
Oh, ça arrive souvent ça… Voir l’affaire d’Outreau par exemple.
Emma.
« JÂ’ignore si lÂ’alcoolisme des femmes enceintes est un phénomène important « .
Bien sûr que oui. Les femmes qui boivent n’arrêtent pas quand elles sont enceintes.
Ces femmes sont souvent battues, ou bien battent leur mari (pas si rare que ça). Certaines ne savent même pas lire. La plupart ne savent même pas qu’elles sont enceintes… (je parle toujours ici de ce que je connais, le Nord de la France, où 25% de la population vit d’allocations et le fisc tue dans l’oeuf toute tentative d’entreprendre).
L’idée qu’il suffit d’une étiquette pour enrayer le phénomène est tellement stupide, dénote une telle incompréhension de la réalité, qu’elle est vraiment révoltante.
La réalité de ces familles, c’est une misère morale, culturelle et intellectuelle effarante, une misère subventionnée et soigneusement entretenue par les alloc. Et non une misère financière. Je le répète: elles vivent très bien grâce aux alloc, beaucoup mieux que la plupart des banlieusards parisiens.
Mais l’argent volé et distribué ne peut rien contre cette misère-là .
« Si je comprends bien, le RMI on l’a qu’on travaille ou pas. On peut être au RMI en travaillant mais aussi sans travailler. »
Non: uniquement si on ne travaille pas.
« C’est assez dingue que certains travaillent plus de quelques mois en ayant seulement comme salaire le RMI alors… »
C’est plus compliqué. Le Smic est environ à 800 Euros nets.
Le RMI dépend du nombre de personnes à charge. Il commence à 400 Euros et 150 Eur par enfant. (en gros)
Les allocations logement: dépendent des revenus. Elles sont donc importantes pour un RMIste et faibles pour un Smicard (quasi nulles au delà ).
Les allocations adulte handicapé: viennent se rajouter au RMI pour les personnes handicapées (allocation touchée par environ 30% des RMIStes. Tout est dans la définition du mot « handicap ». Je pourrais développer. La plupart des « handicapés » ont l’air tout à fait normaux)
Les allocations femme célibataire avec des enfants.
Cette allocation est touchée par beaucoup de femmes vivant en concubinage notoire, mais pas par celles qui sont mariées.
Voilà les principales allocations, les plus courantes. Il en existe environ 400 autres.
Exemple.
Couple marié dont seul le mari travaille, avec deux enfants:
Revenus = Salaire du mari (le smic / 800 euros) + alloc logement (150 euros) = 950 Eur.
vs
Couple marié, dont aucun ne travaille, avec deux enfants:
Revenus = 400*2 (RMI) + 2*150 (RMI pour les enfants) + 300 (alloc logement pour RMIstes) + autres avantages et alloc (~150) = 1550 euros.
vs
Couple non marié, dont aucun ne travaille, dont les enfants ne sont pas reconnus par le père:
Revenus = 400*2 (RMI) + 2*150 (RMI pour les enfants) + 300 (alloc logement pour RMIstes) + autres avantages et alloc (~150) + 400 euros (alloc mère célibataire)= 1950 euros.
Après, les différences s’aggravent s’il y a plus d’enfants, s’il y a des alloc handicapés, etc.
Record dans mon entourage: mère célibataire (vivant en couple notoire…), 4 enfants. Revenus réels du foyer : 2900 eur
« Les femmes qui boivent n’arrêtent pas quand elles sont enceintes. »
Oui, et c’est ainsi qu’il y a des générations de tarés.
http://www.e-sante.be/magazine/article.asp?idArticle=30&idRubrique=254
je cite: « la consommation par la future maman de 20g dÂ’alcool par jour suffit à expliquer une perte de quotient intellectuel de lÂ’ordre de 7 points chez lÂ’enfant »
Inutile de dire que les RMIstes ne côtisent pas à la sécurité sociale et sont prioritaires dans les hôpitaux publics, que les crèches sont gratuites pour leurs enfants et qu’ils peuvent être mis en « faillite personnelle » (effacement de la dette) quand ils ont craqué devant un téléviseur plasma à 15000 euros.
La plupart d’entre eux ont de belles voitures (une par personne) et ne rouleraient pour rien au monde dans ma vieille caisse.
Ils bénéficient de l’assistance juridictionnelle, leurs avocats sont payés par l’Etat, de sorte que certains sont constamment en procès. Ils montent des coups contre des tenanciers d’établissement recevant du public, de façon à avoir un accident et toucher une pension versée par les propriétaires des lieux. Ceux qui ne sont pas assurés convenablement sont ruinés et doivent se défendre à leurs frais, ce qui leur est souvent difficile.
Règle d’or: un juge donne systématiquement raison à un RMIste face à un propriétaire. Je ne connais aucun cas contraire.
Par ailleurs, ils ont droit à 1000 kwh d’électricité gratuite, à des vacances gratuites pour personnes « défavorisées », etc, etc, etc.
Et je ne suis pas dans les petits secrets de la CAF.
La plupart des allocations ne sont pas officielles, information hallucinante que j’ai apprise il y a 6 mois.
Mais ces RMIStes sont alcooliques, violents, aigris et malheureux comme des chiens.
La faute à qui ?
« Record dans mon entourage: mère célibataire (vivant en couple notoire…), 4 enfants. Revenus réels du foyer : 2900 eur »
Rien à dire. Des cas absurdes, y’en a aussi en Belgique, mais si ce que tu dis est vrai, je crois que vous faites encore plus fort en France.
L’allocation de logement, y’en a pas ici par exemple.
» Rien à dire. Des cas absurdes, y’en a aussi en Belgique, mais si ce que tu dis est vrai, je crois que vous faites encore plus fort en France. »
Tu connais le pays champion du monde, et de loin, de la pression fiscale ? Devine…
Ce n’est pas un cas extrêmement rare. Je chiffre, comme ça à vue d’oeil à environ 10% des allocataires du RMI les gens qui atteignent ce niveau (2500-3000 euros). Je ne parle pas ici des familles très nombreuses de 8, 10 enfants, souvent des familles africaines éventuellement polygames, qui elles sont encore dans une autre catégories: là on peut frôler les 8000, 9000 euros de revenus d’allocations. Ce sont d’aileurs souvent ces familles-là qui sont stigmatisées comme parasites. Mais on oublie que le phénomène est en fait très général.
Si le sujet t’intéresse, il existe de nombreuses variations du parasitisme.
Par exemple, des gens qui gagnent environ 30 000 euros par mois et qui touchent le RMI et les allocations logement en France, ça t’étonne ? Eh bien, pas moi. Beaucoup de français qui vivent en Suisse ou au Lux touchent des allocations en France, par exemple. Ils ont aussi la CMU. Pour cela, il suffit de ne pas avoir de propriété foncière.
Ces gens-là ne sont pas moins nos ennemis.
« L’allocation de logement, y’en a pas ici par exemple. »
Etonnant. En France, c’est l’allocation la plus courante. Rares sont ceux qui ne l’ont jamais touchée.
« Mi.Mi. » a raison de souligner que « Vivre tue » et de laisser entendre que, dans la perspective socialo-communiste, il faudrait interdire de vivre. Dans la foulée, il aurait pu illustrer son propos en rappelant que, sans le dire ainsi, certains se sont chargés d’éviter à d’autres de vivre pour qu’il n’ait pas le malheur de se tuer : avec l’avortement remboursé par la SS maladie (décennie 1970) comme le sont les dépenses de maternité et comme ne le sont pas depuis la fin de la décennie 1980 les dépenses en prétendus « médicaments de confort ».
Il reste que pour que des hommes politiques en arrivent à se lancer dans des opérations du type « le cancer du sein tue » (Chirac), « la vitesse tue » (Sarkozy), « l’alcool tue » et « le sucre tue » (Douste Blazy), « les OGM tue » (Mamere, Bové et compagnie), après « la cigarette tue » (Evin) ou encore une de Kouchner dont j’ai le souvenir mais que je n’arrive pas à me rappeler tant elle était énorme, il faut se rendre compte des dégats. En passant, je rappellerai que les socialo-communistes de la période d’Evin ont eu le culot d’effacer la cigarette que Malraux avait dans la bouche sur une photo célèbre qu’ils avaient reproduite en affiche à l’occasion de je ne sais plus quelle commémoration.
Rendons nous à l’évidence: ils n’ont plus de fonds de commerce, Gorbatchev avait essayé de se raccrocher aux branches avec la pérestroïla et ils savent ce que cela a donné, ils sont éperdus, le « socialo-communiste les a tués » ou presque. Ces mots d’ordre tuent ce qui pouvait leur rester d’humain.
Aux hommes politiques en émergence d’afficher le dénominateur commun de ces mots d’ordre dignes des pires opérations de propagande des régimes totalitaires du XXè siècle : « le socialo-communiste tue ».
Sinon, le temps est proche où il y aura de véritables autodafés des oeuvres de Modigliani, de Toulouse-Lautrec, etc. Tout ce qui pourra évoquer qu’on peut manger et boire trop, sera banni avant d’autres bannissements, d’autres « numerus clausus ».
« des opérations du type « le cancer du sein tue » (Chirac), « la vitesse tue » (Sarkozy), « l’alcool tue » et « le sucre tue » (Douste Blazy), « les OGM tue » (Mamere, Bové et compagnie), après « la cigarette tue » (Evin) »
OGM mis à part (contre lesquels il n’y a pour le moment que du vent), ces assertions sont toutes vraies, non?
Et l’opération « la vitesse tue », pour prendre cet exemple, a quand même sauvé des centaines de vies. ça vous fait peut-être rien mais c’est pas négligeable.
Je suis d’accord que l’état n’a pas à se mêler d’un choix personnel mais lorsqu’on roule vite, ça n’implique pas uniquement de risquer sa propre vie mais met aussi les autres en danger.
Idem pour les cigarettes (je suis fumeur pourtant), sans les opérations menées je fumerais inconsciemment à côté de ma femme enceinte ou de mes bébés (ce que je n’ai pas fait). Il m’arrive encore de fumer au resto et je comprends que ça importune certains, pourtant je le fais, c’est pourquoi une loi l’interdisant ne me gênerait pas. Sans cela, il est très difficile à un fumeur de toujours se maîtriser par civisme ou politesse.
Ne mélangez pas ce qui n’implique qu’un danger pour soi-même et ce qui cause du tort aux autres. Dans ce dernier cas, l’état a le devoir d’agir par la force s’il le faut pour protéger ceux qui en subissent les conséquences sans l’avoir choisi.
pfff… encore Gonzolo.
Bon, tout d’abord, je veux dire à M. M. (excuse ma paresse) à quel point j’ai trouvé intéressant sa série de commentaires sur la déchéance provoquée par l’assistanat. On est jamais libéral par hasard. Contrairement aux socialistes de droite et de gauche, qui ne connaissent que l’incantation, le libéralisme en France se nourrit de cas concrets. La social-démocratie relève de la croyance, et pour une bonne part de la fuite en avant autruchesque, tandis que le libéralisme se confronte au réel, le libéralisme est issu du réel, il est en quelque sorte (bon, j’exagère sur le coup) bien plus popperien. Le réel, c’est ce dont nous avons le plus besoin en ce moment, et comme le réel, tôt ou tard, est toujours le plus fort, c’est grâce au réel que l’on finira par se souvenir de ce que disent les libéraux. Restons stoïques et semons nos petites graines, le jour viendra de la récolte.
Toutefois, un bémol: je n’aime pas que l’on parle à tort et à travers de fascisme, travers que je ne supporte pas déjà de la part de la gauche. Il faudrait à la rigueur inventer un terme pour définir exactement la dérive autoritaire voire totalitaire de tout régime social-démocrate (en somme la « Carolingie » franco-allemande), je crois qu’Arendt en parle (ainsi que de Platon) dans la Crise de la Culture… mais restons précis sur les termes: il s’agit quand même de se dégager de la confusion entretenue par les étatistes sociaux-démocrates.
Enfin, je voudrais raconter le cas d’un étatiste que je connais bien, qui se trouve être un collègue. Je vous en parle car il réunit en lui des traits que j’ai constaté chez d’autres étatistes, ce qui en fait une sorte d’idéal-type. Vous allez voir la langue de vipère que je suis. C’est un individu raide, obséquieux à l’égard de ses supérieurs et méprisant ses collègues, qui se ronge en permanence les ongles avec un regard de psychopathe. Il m’a déjà tenu des discours sur la nécessité pour les percepteurs des impôts
d’être impitoyables et de pressurer au maximum les Français car se sont tous des fraudeurs et des dindons (l’expression est de lui). Un jour après m’avoir décrit des relations qu’il venait de se faire dans le milieu des avocats et des juges d’instruction, il me dit: « ils sont tous socialistes, je pense que je vais devenir socialiste ! » Je lui ai répondu: « oui, ce sera très bien pour ta carrière ».
après, des cas de déchéance rmiste je pourrais en citer, mais ce serait superflu suite au récit de Mickaël.
Excellent article, mais je me suis encore fait piquer un bon sujet… :(
Les cas concrets décrits par Mickaël sont révélateurs d’un état de fait (ou de faits d’État) très dommageable (s), ils illustrent la faillite de l’État-providence. D’autre part, je trouve excellente la formule de Nyarlathotep : « On est jamais libéral par hasard. » C’est une profonde vérité. C’est la réalité et la réalité seule qui m’a amenée au libéralisme (et je ne fais pas de distinction de façade entre minarchisme, libertarianisme ou je ne sais quoi) et pas un rêve de perfection et aucun enseignement. En quittant l’université (de Lettres il faut dire) je ne savais même pas qui étaient Mises, Hayek ou Rothbard mais les intellectuels n’aiment pas le libéralisme, sauf Georges Lane, c’est bien connu.
Mais, s’il n’était pas si contagieux, je serais tentée de mettre un bémol dans l’optimisme de Nyarlathotep : je ne crois pas qu’à tous les coups la réalité gagnera. Qu’ont vu les Mises, Hayek et autres Rothbard pour ne parler que des plus éminents « théoriciens » du libéralisme au cours de leur vie ? Ont-ils vu se concrétiser leur façon de voir ? Hayek a vu la fin de la route de la servitude puisqu’il est mort en 1992. Et Mises, qui admirait beaucoup Tocqueville, aurait-il envisagé une telle enflure et une telle faillite de l’Etat-providence ?
A vous lire.
Emma
La réalité gagne toujours, Emma, elle est inexorable comme l’écoulement du temps. On peut bâtir autant d’idéologies que l’on veut, échafauder les systèmes les plus pervers afin de dépouiller nos semblables, ce ne sont que des châteaux de sable qui attendent la marée. Quand je vois la social-démocratie mettre autant d’énergie à se saborder, je me garde de lui donner un coup de main: j’aurais trop peur de la gêner et de la ralentir. Il nous faut penser au moment où il faudra une alternative. Et pour ça, il faut endurer. Ou voter avec nos pieds si l’on ne veut pas se sacrifier…
‘Ne mélangez pas ce qui n’implique qu’un danger pour soi-même et ce qui cause du tort aux autres. Dans ce dernier cas, l’état a le devoir d’agir par la force s’il le faut pour protéger ceux qui en subissent les conséquences sans l’avoir choisi. ‘
L’etat me cause enormement de tort , qui peut m’aider??
Moitie plaisanterie slt,toujours travaille a mon compte dans divers pays et milieus, et je ne vois guere de difference entre l’etat et d’autres groupes specialistes du racket. Sauf qu’en plus l’etat veut t’expliquer ce qui est bon ou nocif pour ta personne. Les gens devraient pouvoir gerer leur relation avec autrui,et sachant qu’il sera difficile de satisfaire tout le monde, C une preuve de faiblesse de s’en remettre a l’etat
gonzolo.
« l’état a le devoir de… »
L’état n’a aucun devoir puisque ce n’est pas une personne. Par ailleurs, de quel système moral une phrase telle que celle-ci sort-elle, et quelles sont les justifications rationnelles de ce système ?
C’est quand on pose ce genre de questions aux défenseurs du « tout à l’Etat » qu’on prend conscience de la vacuité absolue de leurs vues.
« L’état n’a aucun devoir puisque ce n’est pas une personne. »
Je ne vois pas l’obligation qu’il faille être une personne (physique) pour avoir des devoirs. Il suffit d’être une personne morale, ce qu’est l’Etat, une entreprise, une association, etc.
« Par ailleurs, de quel système moral une phrase telle que celle-ci sort-elle, et quelles sont les justifications rationnelles de ce système ? »
Je n’en sais fichtre rien. Je sais juste que l’Etat a des obligations dans notre société.
« C’est quand on pose ce genre de questions aux défenseurs du « tout à l’Etat » qu’on prend conscience de la vacuité absolue de leurs vues. »
A qui faites-vous allusion? Juste au cas où, je précise que je ne suis pour ma part pas un défenseur du « tout à l’Etat ».
« Il suffit d’être une personne morale »
novlangue
« Je n’en sais fichtre rien. »
Nous sommes d’accord.
« A qui faites-vous allusion? »
Pas spécialement à toi, t’inquiète !
« novlangue »
C’est du droit, pas de la novlangue. Je ne pensais pas devoir être obligé de le préciser pour certains (qui font bien de rester anonymes).
Très sincèrement, il est rare que j’aie pu lire un tel tissu d’horreur, d’aneries, de refus d’écouter les autres, de bêtise à l’état pur…
J’imagines assez bien les réactions que vont provoquer mon message, ne vous fatiguez pas messieurs et mesdames, je ne reviendrais pas les lire!!!
Mais tout de même, juste deux choses, ayant longtemps travaillé en tant qu’extérieur dans les services de d’aide sociale, les CCAS gérant le plus souvent le RMI… Renseignez vous sur la réalité avant de vous en prendre à ceux qui en bénéficient, et d’amalgammer fraudeurs, étrangers et RMIstes… Ce simple racisme primaire ne sert pas vos idées, et ce que vous dites est bien loin de la réalité…
Ensuite, renseignez vous aussi sur l’alcoolisme, et vous constaterez que votre (encore) amalgamme entre classes sociales et alcoolisme est une erreur monumentale, et que celà touche de facon à peu près égale de nombreuses couches de la société…
Enfin une dernière chose, oui je resterais pleutre anonyme, vous êtes sans doute très fiers de vos adresses mails bidons et de vos pseudos…
Je ne vous salue pas!!!!
« Mais tout de même, juste deux choses, ayant longtemps travaillé en tant qu’extérieur dans les services de d’aide sociale, les CCAS gérant le plus souvent le RMI… »
Ce qui ne vous a pas empêché manifestement de ne pas fréquenter un seul RMIste. Votre discours est tellement à côté de la plaque que les masques tombent vite.
Donc, voici ma réponse: renseignez-vous vous-même au lieu de croire que ce que vous avez appris dans votre petit bureau bien chaud est la réalité.
Et gardez votre propagande pour vous.
Juste un détail, cher Monsieur quui semblez être si bien renseigné, mes interventions dans les CCAS se situaient au niveau justement du terrain, du controle des fraudeurs par le personnel social…
N’étant pas justement comme vous le dites dans un bureau douillet, je suis sans doute mieux placé que certains pour en parler…
Quand à la propagande, conaissez vous l’histoire de la paille et de la poutre… Je vous parle uniquement de choses réelles, constatées maintes fois sur le terrain, et dans les quartiers les plus défavorisés… Je n’amène surtout pas celà sur le terrain de la politique, et la propagande n’est pas vraiment du coté ou vous voulez bien la voir…