20 Minutes m’apprend que Les élus Verts, communistes et socialistes de la capitale souhaitent remplacer Microsoft par Linux sur les 30.000 postes de la Mairie (ouep, 30.000 PCs!). Microsoft aurait fait, selon Libération une offre de 60% de rabais (le vilain monopole, il abuse ainsi de sa position dominante pour écraser un concurrent!). On pourrait se dire: tactique intelligente de la mairie de Paris! Effrayer MSFT pour ensuite obtenir une ristourne, c’est malin!
Mais non, pensez donc: c’est uniquement idéologique. L’entreprise privée c’est mal, le logiciel « libre » c’est bien. D’ailleurs, selon 20 Minutes: « La Mairie de Paris a déjà exprimé son penchant pour les logiciels libres: elle a conçu son propre navigateur sur Internet, baptisé Lutèce« . En fait, c’est un « Content Management System », un gestionnaire de contenu qu’une équipe financée par la Mairie de Paris a créé: Lutèce, et pas un navigateur. Pourquoi pas demain une distribution de Linux « Pigalle » ou « Marais » ? Et je propose que les premiers à en bénéficier soit les élus de « gauche »…
pleutre rieur.
En fait vous dites ceci: dans le fond, il faut, au moins dans certains cas, que l’information soit protégée. Donc confions cette tâche à l’Etat.
Mais, en admettant même la première partie de la phrase, il n’y a aucune raison de conclure ainsi.
Le pain est nécessaire, donc confions-en la confection à l’Etat. Non ? Eh bien c’est pareil pour la protection de la « propriété intellectuelle » dans les cas où une protection est nécessaire.
Vous insistez sur les coûts. Mais il faut bien comprendre que l’Etat ne réduit pas les coûts. Ils augmente même systématiquement les gaspillages de ressources et les risques.
Imaginez les gaspillages dans le cas où c’est l’Etat qui produit le pain, ou les voitures. Qu’en découle-t-il ? La queue devant les boulangeries (ou devant les usines de voiture), du pain de mauvaise qualité (ou un seul de voiture), etc.. tout cela se produit aussi dans le cas de la « propriété intellectuelle ».
Pour aujourd’hui je me contenterais de votre accord sur les points 1 et
2. Vous êtes donc d’accord que lorsque des libertariens critiquent
l’existence de brevets ou licences sous prétexte qu’elle sont le fruit de
la législation, leur critique est insuffisante et n’a pas plus de valeur
que s’ils critiquaient le respect de la propriété d’autrui sous prétexte
qu’il est inscrit dans la loi.