Sous les deux mandats de Ronald Reagan, le communisme a reculé, jusqu’à céder. Il avait osé appeler l’URSS l’Empire du Mal, et lancé une dernière course aux armements que l’Union Soviétique ne pouvait suivre.
Dans le même temps il a massivement baissé les taux d’imposition aux USA et contribué par là même à redonner l’initiative au secteur privé. Il n’aura malheureusement pas fait reculer l’Etat US comme il l’aurait peut-être souhaité, car c’était un libéral convaincu, mais il a largement redonné confiance à un pays en proie au doute. Avec Lady Thatcher, il a marqué les années 80, et bien au-delà . Qui aurait pensé en 1980 que l’URSS n’existerait plus 10 ans plus tard ?
Lire aussi: Décès de Ronald Reagan et médias français sur ProLibertate
M. Duray,
merci de rappeler ces quelques vérités essentielles à la mémoire du disparu
——–
Comme d’habitude, nos organes de presse se distinguent dans le genre :
Le Monde et Le Figaro publient le MEME article sur Ronald Reagan, directement sorti de l’AFP, organe officielle de la propagande étatique
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3222,36-367709,0.html
http://www.lefigaro.fr/international/20040605.FIG0185.html
et ça va chercher Khadafi pour lancer du fiel sur la mémoire du disparu. On l’a invité aux funérailles ? …..
et ça va chercher que c’est la faute à Georges W. Bush comme quoi il empêcherait la recherche sur la maladie d’Alzheimer…
et ça va chercher les mots habituels « ultra-libéralisme », terme injurieux pour conspuer le libéralisme (tout court)
et ça explique qu’il a créé tout une « classe » de sans-abri, ben voyons…….
et ça explique qu’il a fait des coupes sombres dans les « programmes sociaux », que moi j’appelerais « programmes de redistribution à des privilégiés de l’argent volé aux travailleurs sous forme de taxes diverses et variées »
ça finit en rappelant que son père était alcoolique, sous-entendu : « tel père tel fils »…..
et ça termine en rappelant que sa mère était un puritaine militant…. « bouh c’est mal »…..
allez ! bonne fête Maman ! vlan !
bref une rubrique nécrologique de la sorte, ça fait toujours plaisir à la famille en deuil….
on peut avoir des opinions contraires mais on doit au moins avoir la politesse de fermer sa gueule dans des moments pareils…… :-(
enfin pour conclure sur cette similarité rédactionnelle, on a la preuve une fois encore qu’il y a un consensus en France sur les opinions politiques,
de même que :
hors du socialisme, communisme, marxisme, collectivisme, étatisme, altermondialisme : point de salut
P.S. :
même que Le Monde et Le Figaro indiquent leur source : « Avec AFP », comme pour se dédouaner…. ben voyons
bandes de moutons va !
JIF, la BBC, CNN, qui n’utilisent pas forcement l’AFP rappellent les memes details pas forcement glorieux
http://edition.cnn.com/ voir Reagan’s life
http://newsimg.bbc.co.uk/1/hi/world/americas/270292.stm
Alors pas de quoi en vouloir aux medias francais…
tu l’as dit : « détails »….
alors plutôt que de s’appesantir sur les détails je préfère retenir l’essentiel, comme par exemple ceci, lu sur ton lien http://edition.cnn.com/ voir Reagan’s life
« After defeating incumbent Jimmy Carter for the presidency in 1980, Reagan said at his inauguration, « Government is not the solution to our problem; government is the problem. » »
« Le gouvernement n’est pas la solution à notre problème.
Le gouvernement est le problème. »
tout est dit,
y’en a en France qui feraient bien de méditer ça…..
Un livre célèbre qui lui est consacré s’intitule « How an ordinary man became an extraordinary leader » (Dinesh D Souza). La publication de ses écrits personnels démontre que l’ancien président Reagan était aussi un être exceptionnel. C’est un livre-événement.
On le surnommait le « cow-boy de série B », impulsif et dangereux. Lorsqu’en 1983, il appela l’URSS l’« empire du mal », il déclencha des rires et des protestations ironiques en Europe et – vous avez deviné – surtout en France. Pourtant, il semble que, vingt ans après, l’Histoire lui ait donné raison. On aurait du mal à qualifier l’empire soviétique comme ayant été l’« empire du bien ». Sa politique précipita la désagrégation du communisme alors que la politique de « détente » n’avait fait que prolonger l’agonie. Son nom est Ronald Reagan et ses écrits viennent d’être publiés aux Editions du Rocher (Ecrits personnels, traduction de Guy Millière).
LÂ’ancien président des Etats-Unis avait cette particularité, que peu de politiques ont, de savoir écrire. Avant son élection à la présidence en 1980, Reagan a écrit des centaines de pages sur tous les sujets qui concernent un candidat à la présidence. Ces essais ont été pour la plupart lus à la radio dans les années 1970. Ils dévoilent un personnage profondément attaché à son pays, préoccupé par la situation économique et le bon fonctionnement de ses institutions, attentif et (très) lucide à l’égard de la situation internationale. A une époque où lÂ’inflation et le chômage régnaient aux Etats-Unis, où de nombreux « spécialistes » croyaient à la victoire du système communiste sur le capitalisme, Reagan voyait juste. Il écrivait en 1975 que « le communisme n’était pas un système économique, ni politique, mais un forme de folie, dÂ’aberration temporaire qui un jour disparaîtra de la surface de la Terre». Mais, reconnaissait-il, « nous sommes tellement menacés qu’il nous faudrait des vaccinations fréquentes pour éviter d’être contaminés ».
(A suivre)
Pour ce qui est de la politique étrangère, sa principale préoccupation est la guerre froide. Il ne croit pas du tout à la « détente », critique les politiques des administrations Ford et Carter et souhaite « hâter la fin du communisme ». Dans ses textes, il affirme clairement l’intention, une fois arrivé au pouvoir, d’accélérer l’armement de son pays largement dépassé par l’URSS et ses satellites. Reagan, à l’aide d’exemples précis et d’analyses bien documentées, critique la faiblesse de la politique étrangère américaine et de ses services de renseignements, tire un signal d’alarme face à l’expansion du communisme dans le monde. C’est la fameuse théorie des dominos qui s’applique incontestablement à cette époque.
Concernant la politique intérieure, il est très préoccupé par la réforme fiscale et les réglementations, véritables obstacles à la croissance économique et à la baisse du chômage. Entourés de ses conseillers, Greenspan, Friedman, Schultz, il affirme que la meilleure réforme fiscale est la baisse des taux d’imposition. Elle serait accompagnée d’une réduction drastique des dépenses publiques et d’une privatisation de nombreux services publics (un excellent essai est consacré à « l’inutilité de la compagnie ferroviaire américaine, Amtrack »). Une partie de ces mesures avaient déjà été appliquées au niveau local, dans l’Etat où il était gouverneur, la Californie. En faisant appel à la volonté des citoyens par l’intermédiaire du référendum, il avait réussi à baisser la fiscalité locale et souhaitait faire de même au niveau national.
(Ã suivre)
(suite et fin)
Une autre grande particularité de Reagan – quÂ’on retrouve rarement chez dÂ’autres politiques – a été le fait que, une fois arrivé au pouvoir, il a mis en pratique ce quÂ’il avait théorisé des années auparavant. Il a endigué le communisme et a avancé sa faillite (on se souvient de la célèbre phrase prononcé par Reagan en 1987, devant le mur de Berlin : « Monsieur Gorbatchev, quÂ’attendez-vous pour faire abattre ce mur ? »); il a baissé les impôts et les dépenses publiques (la fameuse Grace Commission fondée en 1982 a permis la fermeture de dizaines dÂ’agences gouvernementales et l’économie de plus de 400 milliards de dollars); il a sorti son pays de la récession en facilitant la création de millions dÂ’emplois et en éradiquant lÂ’inflation.
Ce livre (grâce aussi à l’excellente traduction de Guy Millière) démontre que ce leader incontestable était aussi un véritable écrivain et un homme remarquable. Il pourrait servir dÂ’exemple à quelques politiques en mal d’être et ses écrits sont une mine dÂ’idées pour des réformateurs en panne de réformes.
Bogdan Calinescu
http://www.libres.org/
Quoiqu’en puisse penser nos médias bien franchouilles aux ordres du pouvoir, un grand homme est mort, je dirais même le dernier des géants. Grâce à lui le communisme s’est effondré en Europe de l’est, grâce à lui et à Maggie le libéralisme a pu s’afficher de manière décomplexée.
Le jour où un seul homme politique franchouille pourra avancer un bilan proche du dixième de celui de Ronald Reagan, la france pourra recommencer à l’ouvrir, en attendant qu’elle se taise et respecte la douleur de la famille de ce grand homme.
J’ai eu l’occasion d’entendre des journalistes français faire des gorges chaudes sur des propos de R. Reagan qu’ils prennent au premier degré.Je les renverrai à ceux-ci qu’Alan Greenspan évoquait il y a une année :
1) « One day during the 1984 reelection campaign, a television correspondent, Andrea Mitchell to be exact, shouted a question across the Rose Garden to President Reagan:
‘What about Mondale’s charges?’
Without missing a beat, the President paused as he was returning to the Oval Office and replied,
‘Tell him he should pay them.' »
2) « Ronald Reagan brought a lightness and benevolence to the serious business of the Oval Office that few have been able to match. He had inherited a dysfunctional economy and dealt with global dangers, but his spirit never wavered.
Though such one-liners and anecdotes were indeed humorous, many also communicate politics or policy. A classic was candidate Reagan’s memorable quip during his 1980 campaign for the presidency:
‘A recession is when your neighbor loses his job. A depression is when you lose yours. And a recovery is when Jimmy Carter loses his.’
I presume that former President Carter was not amused, but as a skilled politician himself, he could not but admire the wit. »
à suivre
(Suite et fin)
3) »My favorite anecdote [c’est A. Greenspan qui parle], as I remember it, starts with Mikhail Gorbachev, accompanied by his usual coterie of underlings, reviewing the Soviet Union’s military might parading by Lenin’s tomb. The phalanx of missiles, tanks, and troops was most impressive as it passed the reviewing stand. Next in line came a straggle of disheveled civilians wholly out of step, a clearly dissonant note in an otherwise well-orchestrated performance. This sight evoked major distress from a Gorbachev aide who pleaded forgiveness for allowing such riffraff to mar the meticulous show of Soviet military might.
‘Do not be concerned, comrade,’ counseled Gorbachev. ‘I am responsible for them. They are our economists, and you have no idea how much damage they can do.’
Underlying the humor is President Reagan’s long-held distrust of those economists who promoted what he perceived as destructive government intervention in the marketplace. »
Et Greenspan de préciser :
« Throughout his professional life, the President understood the self-correcting tendencies of free markets and the fundamental wealth-creating capacity of capitalism. He trusted Adam Smith’s invisible hand to stimulate creativity and innovation and to produce outcomes that he perceived as generally fair. »
Greenspan s’adressait à des compatriotes. Je suis certain que s’il s’était adressé à des Français, il aurait précisé :
He trusted Frédéric Bastiat’s Economic Sophisms and Economic Harmonies.
Bref, je pense qu’une fois de plus, nos conditionneurs de pensée non libéraux se sont pris les pieds dans le filet totalitaire qu’ils tendent en permanence aux libéraux. La destruction de la liberté d’expression ne peut que tarir la conscience de l’humour.
Ronald Reagan a été un très Grand Président des USA, qui a restauré l’image des USA sur la scène mondiale, et a su adpaté son pays au nouveau défi de l’Economie.
Rêvons qu’un jour émerge du marigot politique franchouillard, un homme politique de la trempe de Ronald Reagan. A ce moment là , nous pourrons à nouveau imaginer et croire en notre pays.
Beaucoup de journaleux, et de pseudos commiques raillent reagan parce qu’il a d’abord été acteur.
Or celui-ci a démontré qu’il n’est nul besoin d’être un Technocrate pour être un grand homme politique.
Reagan etait un visionnaire, doublé d’un excellent sens gestionnaire.
« bref une rubrique nécrologique de la sorte, ça fait toujours plaisir à la famille en deuil….
on peut avoir des opinions contraires mais on doit au moins avoir la politesse de fermer sa gueule dans des moments pareils…… :-( »
mmouais… moi, en apprenant la nouvelle, je me suis dit : « je m’incline devant la mort d’homme…mais ça s’arrête là »
J’ai bon?
« mmouais… moi, en apprenant la nouvelle, je me suis dit : « je m’incline devant la mort d’homme…mais ça s’arrête là »
J’ai bon? »
Absolument. Tu peux maintenant aller t’incliner devant la momie de Lénine: ils viennent juste de changer sa cravatte.
http://www.mises.org/fullstory.asp?control=1544
sur le plan des relations étrangères, je comprends qu’il ne soit pas d’accord avec les libéraux-conservateurs/interventionnistes. Les deux camps ont la même lecture, mais ne jugent pas les faits de la même manière.
mais le plus surprennant c’est que sur le plan économique, il n’est pas d’accord non plus. mais sur les faits cette fois-ci, les li-cons/interventionnistes disent que reagan a fait des choses merveilleuses en éco alors que rothabrd dit le contraire.
alors que croire ?
Qui croire ? Les deux, en nuançant les propos des deux parties.
Reagan a en effet coupé des programmes, coupé des budgets, pour mieux en accroitre d’autres, et au final l’Etat US a continué sa marche en avant.
D’autre part il a quand même baissé les taux d’imposition et peut-être, je ne suis pas sûr, aboli quelques réglementations connes, et en tout cas mis un coup de pied dans certaines fourmilières (comme Amtrak, les contrôleurs aériens…).
Donc du bon et du mauvais. Les idées étaient là , l’implémentation laisse à désirer, dans l’ensemble ce fut quand même bien mieux que pas mal d’autres présidents US, sans parler des autres gouvernements dans le monde.
Ceci dit pour les « rothbardiens » qui ne voient que le mal quand il est Américain, Reagan doit être un des Archanges de l’Enfer (vous rendez-vous compte, il a contribué à faire chuter l’URSS par sa politique belliciste).
« Absolument. Tu peux maintenant aller t’incliner devant la momie de Lénine: ils viennent juste de changer sa cravatte. »
Pfff… toujours ce manichéisme économique à la con… soit on est libéral soit on est communiste…
faut arrêter, les gars!
Ah parceque toi, tu n’es pas manichéiste peut-être ?
Tu n’as pas l’habitude d’opposer, sans preuve, liberté économique et égalité ? Tu n’as pas l’habitude d’opposer liberté et sécurité ? Individualisme et progrès social ? Interêt personnel et intérêt général ? Progrès économique et protection de l’environnement ?
Réponds sincèrement à ces questions et ose dire que tu n’es pas manichéiste.
SINCEREMENT!!! je suis pour :
-la liberté, mais aussi la sécurité ( vive Sarko?)
-la liberté économique, mais aussi l’égalité des chances ( si tu est le fils du frère du cousin du patron de la boite, t’as le job, et moi pas, à diplome égal ou meme supérieur… alors vive les CONCOURS!!)
-le progrès économique mais aussi la protection de l’environnement ( quel est le c… qui oserait négliger cet aspect par les temps qui courent?)
et je citerai sogyal rinpoche pour terminer :
» on peut faire de la liberté un idéal tout en étant esclave de nos habitudes »
moi j’ai été super enthousiaste de la mort de Reagan.
Ce chantre du libéralisme, a fait tellement de mal autour de lui et à laissé autant de cadavres (amérique centrale….)
FUCK REAGAN !!!!!!!
Et tous ceux qui l’on bénit !!! site de merde !!!!:
« Ce chantre du libéralisme, a fait tellement de mal autour de lui et à laissé autant de cadavres (amérique centrale….) »
Je suis sûr que c’est par amour de ton prochain et parce que tu es réellement triste pour les morts que Reagan a pû provoquer en amérique centrale que tu le condamnes avec autant de ferveur.
D’ailleurs, la preuve de cela, c’est que vu qu’incontestablement Pol-Pot, Staline et Mao ont fait plus de morts que Reagan, tu laisses des messages encore plus haineux sur les sites communistes que tu fréquentes par hasard. Ton esprit de cohérence ne s’arrête pas là car tu te bats aussi sans relâche pour la chute des dictatures de Castro et de l’autre fou nord-coréen. Et tu pries chaque soir pour que ces deux dictateurs qui affament et torturent leur peuple meurent enfin, tout comme le méchant Reagan.
Je me trompe?
J’ai eu l’occasion de retrouver un texte sur Reagan de juin 1992 qui mentionnait qu’à partir de considérations statistiques, « Des économistes politisés et leurs correspondants avaient récemment présenté les Etats-Unis comme une société de castes où les individus restent figés à leur place dans la hiérarchie des revenus. »
Ceux-ci en étaient même arrivés à conclure que « les riches s’étaient enrichis pendant que les pauvres s’appauvrissaient ».
Et c’est sur cette image qu’ils avaient fondé et disséminé leur diagnostic des années Reagan comme une « ère de rapacité de la société américaine ».
Hérauts particuliers, Paul Krugman du Massachussetts Institute of Technology et Sylvie Nasar du New York Times avaient été parmi les plus zélés propagateurs de cette désinformation initiée par les données erronées sur les revenus réels des ménages construites par le Congressional Budget Office.
Comme leurs homologues français, la gauche américaine et les journalistes superficiels soutiennent que la spoliation légale exerçe une influence majeure sur la répartition des revenus. Et c’est ainsi qu’ils n’hésitent pas à justifier l’impôt progressif sur le revenu, censé rendre la répartition égalitaire.
Mais, en cette année 1992, le Département du Trésor a cru bon rétablir la réalité en corrigeant les erreurs. Il est ressorti de l’étude que les allègements fiscaux de l’administration Reagan ont engendré une expansion économique qui a créé de nouvelles opportunités d’enrichissement.
Or une économie dynamique ne peut que remettre en cause les positions acquises. Cela explique pourquoi les socialo-communistes ont essayé de discréditer la politique Reagan en affirmant qu’elle avait appauvri les pauvres et enrichi les riches alors que c’est exactement l’opposé qui s’est produit.
à suivre
Suite et fin.
Bien évidemment, par comparaison, on comprendra pourquoi en France,
– le nombre de pauvres augmente depuis au moins 1981-82 pour atteindre aujourd’hui des sommets que la France n’a jamais connus dans son histoire,
– le nombre de riches diminue (dernière recension sur l’ISF) puisqu’ils sont partis s’installer au-delà des frontières,
– l’activité économique stagne et
– les groupes de pression se portent bien (cf. par exemple le projet de loi sur l’assurance maladie présenté au Conseil des ministres du 16 juin dernier).