Je travaille sur la « v6« , et j’ai la télé allumée en fond. France2, « on vous dit pourquoi ». Et les voilà qui parlent du « Jour d’après », et… y accordent un certain crédit.
« Les scientifiques présents à la projection de l’avant-première sont unanimes: il y aura un réchauffement« , et ensuite: « Nos enfants ou nos petits enfants verront ces phénomènes se produire » mais « c’est un peu de la science-fiction« .
Et dire que ce film va probablement devenir LA référence du grand public en matière de « réchauffement ». On nage dans l’absurde.
A Mickaël Mithra,
Peut-être que tes chiffres incluent toutes les forêts du monde y compris les forêts tempérées et boréales ?
je vais citer mes sources et quelques chiffres.
A priori, je n’ai pas de raisons particulières de penser qu’ils sont faux.
N°1020 de Sciences et vie (spécial terre) – sept 2002 :
Quelques faits :
– « La déforestation de la forêt brésilienne est repartie à la hausse, passant de 14 000 km2 dans les années 90 à près de 20 000 km2 dix ans plus tard »
– sous les tropiques, 1,42 million de km2 a disparu entre 1990 et 2000 (contre 1,36 million de km2 dans les années 80). A l’inverse, les forêts boréales et tempérées ont gagné 170 000 km2 ces dix dernières années, surtout par plantations » (source UICN-WRI-FAO 2001)
– Sur 18276 espèces sauvages de plantes et d’animaux recensés par l’Union mondiale pour la nature, 11046 sont menacés (estimation de 13 à 4 million d’espèces sur terre).
« Donnez moi comme unique solution le libéralisme et tous vos problèmes de pollution dont la responsabilité est diffuse disparaitront comme par enchantement. »
amen, la responsabilité de l’état est tellement supérieure, n’est ce pas ?
« Tout va bien, car le libéral est optimiste puisqu’il croit en l’homme. »
amen, au moins, il croit en quelque chose qui vit et qui crée…
« Plutot que de refuser les questions, trouvez des réponses. »
c’est ti pa bô ca !!! plutôt que refuser des questions, il faut trouver des réponses… peu importe la nature de la question, il faut trouver une réponse… mais encore plus simple, créons une réponse puis inventons la question. Allez, petit test :
réponse : le capitalisme
la question est : quel est le plus grand mal responsable de tous les malheurs du monde, y compris la pauvreté, la maladie, le déreglement climatique, la malbouffe, les problèmes avec ma femme ?
putain que cÂ’est facile !
réponse : l’état
la question est : qui est le père omniscient et bienveillant, le sein de la mère nourissant, qui dispense de ses bienfaits et son savoir au peuple inconscient, égoïste et rétrograde ?
Putain, jÂ’adore ca !
A observateur.
« Peut-être que tes chiffres incluent toutes les forêts du monde y compris les forêts tempérées et boréales ? »
Tout à fait. Je parle de la surface de forêts sur toute la Terre.
Je pense qu’un chiffre global comme celui de la surface totale de forêts est plus intéressant que des chiffres partiels, car il est plus difficile de lui faire dire ce qu’on veut (ce sont les chiffres partiels qui permettent de fausser l’idée qu’on se fait de l’environnement), ce qui ne veut pas dire, évidemment que vos chiffres ne soient pas pertinents.
Concernant les espèces en voie de disparition, je n’ai pas assez d’informations sur la question pour en juger actuellement. Vos chiffres sont intéressants, mais on ne peut pas en tirer de conclusions directement. Par exemple, est-ce que le nombre d’espèces menacées est important ou non, comparé à ce qu’il était par le passé, etc…
A pleutre anonyme:
»
« Moi aussi, j’ai cru longtemps à la « déforestation ». Et je suis le premier étonné de ces chiffres. Mais je connais pas mal d’exploitants forestiers qui se plaignent de la baisse du prix du bois… je les comprends mieux maintenant. »
Si ces exploitants sont francais, ils sont des victimes (a retardement) de la tempete de decembre 1999. Les stocks d’arbres tombes ces jours-la sont loins d’etre ecoules. Faites un tour dans les Vosges pour le voir. »
Je parle d’exploitants qui possèdent leurs forêts depuis plusieurs générations et qui se rendent compte, pour vous donner un exemple, que le prix d’hectare de forêt n’a pas bougé depuis 1970. Comme l’argent s’est dévalué, la valeur réelle des forêts a donc fortement baissé sur la période. En fait, la France se reboise. Ceci explique cela. Evidemment, on ne peut pas conclure à l’échelle de la planète. C’était un exemple (peu pertinent, il est vrai).
à Mickaël Mithra:
« En fait, la France se reboise. Ceci explique cela. Evidemment, on ne peut pas conclure à l’échelle de la planète. C’était un exemple (peu pertinent, il est vrai). »
J’habite dans les Ardennes belges (ce qui est un grand plaisir). Ici l’espace de forêts a doublé ces 100 dernières années.
Je ne sais pas non plus ce qu’il en est à l’échelle de la planète, mais dans nos pays développés l’évolution est claire: moins d’agriculteurs et plus de forêts.
gonzolo:
« dans nos pays développés l’évolution est claire: moins d’agriculteurs et plus de forêts. »
C’est logique, au fond: l’agriculture à haut rendements se contente de surfaces beaucoup plus petites. En fait, sans les subventions massives à l’agriculture en Europe, il est probable qu’il n’y aurait plus du tout d’agriculture: on achèterait tout au tiers-monde. Nous devrions même en être au stade où il n’y a quasiment plus d’industries, mais uniquement des services.
Ce reboisement donne une idée de ce que vivront les pays en développement dans les prochaines décennies si les abrutis de politiques, d’attaqueux et autres alter-comprenants de tous bords leur foutent la paix.
« Ici l’espace de forêts a doublé ces 100 dernières années. »
Votre témoignage est intéressant car c’est du vécu. ça me fait penser au livre de Lomborg (oui, je sais, j’en parle beaucoup, mais je suis dedans en ce moment…) qui expose une étude sur la perception que les gens ont de l’environnement (ce n’est pas lui qui l’a réalisée, il se contente de l’exposer).
C’est une enquête menée dans une cinquantaine de pays du monde entier. On pose aux gens trois questions :
1/ Pensez-vous que votre environnement local est en meilleur ou en plus mauvais état qu’au niveau national ?
2/ Pensez-vous que l’environnement local national en meilleur ou en plus mauvais état qu’au niveau mondial ?
3/ Pensez-vous que l’environnement mondial est en bon ou en mauvais état ?
Bon, les questions sont plus précises, mais je cite de mémoire.
Les réponses sont intéressantes.
Dans tous les pays industrialisés, les gens pensent en moyenne que:
– leur environnement local est en meilleur état que l’environnement national, (ce qui prouve que les gens ont une vision déformée et catastrophiste de l’environnement).
– lequel est en meilleur état que l’environnement mondial.
– L’environnement mondial est en mauvais état.
A Hervé Duray,
« les carottes pour les stats ont soigneusement été sélectionnées ce qui a faussé les résultats »
Les études ont été faites par plusieurs équipes, à plusieurs époques, et toujours plus affinées à chaque fois, et elles sont toujours en cours.
« même si il y a corrélation (ce qui ne veut pas dire cause à effet), rien ne prouve que l’augmentation du CO2 n’est pas un effet secondaire d’un réchauffement et pas l’inverse! »
On Sait au moins deux choses :
– On a pu reconstituer le climat, le taux de Co2, les périodes glacières, avec précision depuis au moins un million d’années, et on a constaté qu’il y avait à chaque fois une corrélation parfaite entre le taux de CO2 et le climat.
– depuis 1850 (ce qui correspond à peu près à la généralisation de la révolution industrielle, ce qui peut logiquement laisser supposer que lÂ’homme en est à lÂ’origine) à ce jour, le taux de CO2 avait augmenté fortement sur une petite échelle de temps, à l’échelle géologique, en corrélation avec la température moyenne sur terre.
Certes, ce n’est pas des preuves absolues, mais c’est quand même de fortes présomptions.
Naturellement, ce n’est pas une attaque contre le progrès économique et l’industrialisation. C’est juste pour dire que hommes doivent se préoccuper aussi de l’écologie, dans le cadre dÂ’une politique, en opposition totale avec la vision étatiste des « écologiste » de gauche.
A Mickaël Mithra,
J’insistais particulièrement sur les forêts tropicales et équatoriales car elles rassemblent, de loin, la plus grande diversité d’espèces biologiques et animales et que, je cite, « seuls 4% des 270 000 espèces connues de plantes ont été étudiées ». Lorsqu’elles disparaissent, c’est notre patrimoine génétique et des découvertes biologiques futures qui disparaissent aussi!
à Mickaël Mithra:
« En fait, sans les subventions massives à l’agriculture en Europe, il est probable qu’il n’y aurait plus du tout d’agriculture: on achèterait tout au tiers-monde. Nous devrions même en être au stade où il n’y a quasiment plus d’industries, mais uniquement des services. »
C’est bien l’évolution actuelle, elle est inévitable. Inutile donc de lutter contre les délocalisations, faisons plutôt en sorte de rendre la transition plus douce et de recycler ouvriers restés sur le carreau. Mais je ne crois pas que l’agriculture zéro ou l’industrie zéro (ou les services zéro) sera un jour d’actualité dans nos pays (ni quelque part ailleurs)… Il y a un seuil minimum infranchissable.
« Ce reboisement donne une idée de ce que vivront les pays en développement dans les prochaines décennies si les abrutis de politiques, d’attaqueux et autres alter-comprenants de tous bords leur foutent la paix. »
Nécéssité fait loi. C’est pourquoi ces opposants n’auront pas grande influence sur l’évolution économique naturelle de ces pays, du moins à grande échelle temporelle.
« ça me fait penser au livre de Lomborg »
je l’ai lu, ma femme travaillant dans la recherche environnementale. A ce propos, je voudrais dire que tous ceux qui travaillent dans l’environnement et se préoccupent d’écologie ne sont pas toujours (quoique souvent, il est vrai, et malheureusement de plus en plus) les verts caricaturaux qui sont parfois décrits ici. Le problème de l’écologie c’est qu’elle est noyautée par des gauchistes. Cela est criticable mais c’est faire fi de la prise de conscience salutaire qu’ils ont permis d’éclore que de les cantonner à ces rigolos. Je rappelle que dans les années 70, nos forêts dépérissaient à cause de pluies acides et que le combat écologiste n’a pas été vain et ne l’est toujours pas à condition de ne pas confondre deep-ecology (forme de nihilisme anti-capitaliste), communistes habillés de vert et écologie scientifique.
Et relayée par la presse qui adore les catastrophes, et les politiciens s’empressent de financer les plus catastrophistes dans une relation où les deux parties sont gagnantes: cela donne du pouvoir aux politiciens (vite, il faut agir/taxer/réglementer…) et du fric aux chercheurs « engagés ».
Mickaël Mithra:
« En fait, sans les subventions massives à l’agriculture en Europe, il est probable qu’il n’y aurait plus du tout d’agriculture: on achèterait tout au tiers-monde. Nous devrions même en être au stade où il n’y a quasiment plus d’industries, mais uniquement des services. »
Je ne suis pas tout à fait d’accord. L’innovation et la recherche sont là (en théorie parce qu’avec le CNRS et le CEA on est mal barrés hein) pour que notre industrie propose au marché ce que les autres ne savent pas encore faire.
Enfin pas en France en tous cas.
Je passe ici par hasard et j ai lu tout les posts un par un. Je tiens à saluer l effort de pédagogie deployer par Mickaël Mithra envers pleutre anonyme concernant le contenu du livre de M Lomborg.
Juste une réflexion finale
C est dingue de penser q pleutre anonyme s est cru suffisement informé pr critiquer le livre de Lomborg SANS L AVOIR LU je repète, SANS L AVOIR LU. Merveilleux reflèxe et belle attitude pr qqun travaillant ds le « milieu scientifique » et qui aurait « un cursus global »…
Cà promet pr la suite de sa carrière…au CNRS p ê, en tt cas il a tout ce qui faut méthodologiquement pour y ê recruté.
Oui. Décidemment, la Recherche est en danger.
Je passe ici par hasard et j ai lu tout les posts un par un. Je tiens à saluer l effort de pédagogie deployer par Mickaël Mithra envers pleutre anonyme concernant le contenu du livre de M Lomborg.
Juste une réflexion finale
C est dingue de penser q pleutre anonyme s est cru suffisement informé pr critiquer le livre de Lomborg SANS L AVOIR LU je repète, SANS L AVOIR LU. Merveilleux reflèxe et belle attitude pr qqun travaillant ds le « milieu scientifique » et qui aurait « un cursus global »…
Cà promet pr la suite de sa carrière…au CNRS p ê, en tt cas il a tout ce qui faut méthodologiquement pour y ê recruté.
Oui. Décidemment, la Recherche est en danger.
JE REPOSTE SOUS UN AUTRE NOM Q PLEUTRE ANON.
Cher « De passage », merci pour votre soutien.
Je précise que je ne critique pas « pleutre anonyme » pour n’avoir pas lu le livre de Lomborg. Il a peut-être autre chose à faire. Je ne lui reproche pas non plus de critiquer ce livre sans l’avoir lu. Dans certains cas, on n’a pas besoin de prendre connaissance d’un livre de manière détaillée pour pouvoir le critiquer. On peut savoir qu’il contient, pour l’essentiel, tels grands thèmes et telle grande famille d’arguments que l’on connaît déjà parfaitement. Moi même, je critique des tas d’idées et je n’ai évidemment pas lu tous les livres qui les défendent.
Non, ce que je lui reproche, c’est de critiquer Lomborg avec des arguments non pertinents (pour la plupart). Qu’il se débrouille, en le lisant ou non (il peut par exemple en lire un résumé détaillé, ou assister à une conférence sur lui, etc…) pour fournir des arguments pertinents, dont la première condition est de ne pas prêter à ses adversaires des discours qu’ils ne tiennent pas. Le mieux est évidemment de lire le livre au moins partiellement, et il me semble que dans ce cas précis, il n’y a pas d’autre solution possible.
Autre chose: il ne suffit pas de rapporter qu’ « untel » a réfuté Lomborg. Il faut encore préciser sur quel point précis et en quoi. Et là c’est plus difficile. Sinon, moi aussi je peux prétendre que Machin a réfuté Untel.
Enfin, je tiens à préciser que Lomborg n’est pas du tout un libéral. Il affirme sans cesse -sans justification, comme toujours chez les étatistes- que l’Etat doit intervenir pour réguler ceci et cela. Mais peu importe. Ce n’est pas son sujet principal. Il ne dit pas non plus que tout va bien dans le meilleur des mondes. Il affirme même qu’effectivement, il y a certains problèmes, comme des disparitions d’espèces. Mais que globalement, ça va plutôt mieux. Une autre de ses idées fortes (qui le rapproche des libéraux) est de toujours évoquer le coût d’une mesure environnemental (coût minimum, car il ne compte pas les « frottements »: les détournements, etc… occasionnés par le financement de telles mesures). Et c’est cette approche qui est intéressante. Il ne nage pas dans l’abstrait. Il part du principe qu’il faut toujours faire des choix, en utilisant des ressources rares (le travail, le temps, les capitaux, etc…) entre différentes alternatives et que dans la plupart des cas, le coûts des mesures proposées par les écologistes est tellement exhorbitant pour un résultat (théorique et espéré…) tellement médiocre qu’il vaut mieux faire autre chose avec l’argent. Par exemple, lutter contre la faim dans le monde. Les écologistes-gauchistes, eux, ne parlent jamais d’argent. Evidemment, ce n’est pas le leur qu’ils proposent de dépenser, mais celui des méchants « capitalistes ». C’est en cela qu’ils sont infects et dangereux.
Amicalement
une petite analyse très intéressante … :)
http://www.manicore.com/documentation/serre/ouvrages/skeptical.html
plus général sur le climat et l’écologie :
http://www.manicore.com/documentation/serre/index.html
Bonne lecture.
Ah! le fameux Manicore. Etonant qu’on n’en ait pas encore parlé… notre pleutre préféré viendrait-il seulement de le découvrir, dans une recherche effrénée et un peu précipitée d’arguments abondant dans son sens ?
Deux remarques:
1/ Personne n’a contesté qu’il y avait un réchauffement climatique. La question est : et alors ? Comme le dit Lomborg, El Ninio (supposé causé par le réchaffement) permit d’éviter la mort de 1000 à 2000 personnes en Amérique du Nord, grâce au radoucissement des températures. Si on veut faire une « comptabilité » du réchauffement, il faut aussi prendre en compte les profits.
2/Manicore n’avance aucune réfutation des chiffres constatés (passés) énoncés par Lomborg (et pour cause..)
3/C’est bien gentil de tracer des graphiques de prévisions futures, réalisés à l’aides de « modèles », mais il faut quand même reconnaître que cela n’est pas très concluant, non ? La plupart du temps, d’ailleurs, on ne voit vraiment pas où est le problème: la température va augmenter de 1,5 à 2 ° au cours des prochains siècles ? Admettons. Et alors ? ça fera autant d’économies de chauffage. Et de transport: les gens feront peut-être moins de km pour passer des vacances au chaud. Mais tu sais, pleutre, si tu as peur d’avoir trop chaud, tu peux t’acheter une petite maison en Sibérie, avant que les prix ne montent en flèche ! Ah oui, l’eau va monter de quelques décimètres ! Oulala, c’est grave docteur ! Il y a dix mille ans, on allait à pieds secs de Calais à Douvres, et la Manche fait 40 m de fonds…Quand je pense qu’elle risque de monter encore de 30 cm, j’ai les boules. (chiffres de Manicore lui-même)
tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes alors …. :)
Une phrase que j’adore (de Manicore):
« Lomborg ne craint pas d’affirmer que l’écart de température entre Kyoto et pas de Kyoto serait de 0,15 °C en 2100 (page 302). Cela signifie donc qu’il sait avec certitude – car les températures en 2100 dépendent de l’évolution des émissions de gaz à effet de serre jusqu’à cette date – comment va se comporter le monde après 2010 dans le cas où Kyoto entre en vigueur et dans le cas où Kyoto part à la poubelle. Bien évidemment il n’en sait rien. »
Evidemment qu’il n’en sait rien. Puisque celui qui sait, c’est Manicore. Il l’a dit lui-même !!!!
Bon, maintenant, voyons les « solutions » qu’il propose. Asseyez-vous confortablement:
« la manière qui, historiquement, s’avère la plus efficace est tout simplement d’augmenter les prix, c’est-à -dire d’augmenter la fiscalité sur l’énergie fossile. »
Quel génie ! Il a trouvé la solution: tu veux consommer du pétrole ? Salaud ! Hop, un coup sur la tête. Bien évidemment, Manicore ne s’interroge pas une seule seconde pour savoir quelles sont les conséquences d’une aggravation du pouvoir des états (qui vivent de la fiscalité) sur la population. Comme si on n’avait pas la preuve « historique » que des catastrophes (des vraies, avec des millions de gens qui meurent réellement, et pas seulement dans des « modèles ») suivent immanquablement l’engraissement des états.
« Ou dit encore autrement, si nous souhaitons vraiment résoudre le problème du changement climatique, ce n’est pas la voie de la recherche qui est à explorer en premier, mais la voie de la fiscalité »
Ce n’est pas la voie de l’intelligence et de la réflexion qu’il faut explorer, mais celle de la force brute et aveugle. Manicore président !
Bon, ceci étant dit, il y a des tas de choses intéressantes dans ce que dit Manicore, et qui vont souvent à contresens des poncifs qu’on entend ici et là (comme quoi nous allons « épuiser » les ressources énergétiques à brève échéance)
Le plus important, c’est que s’il y a un consensus pour dire qu’il y a réchauffement, ce qui semble être le cas (bien que des divergences existent sur l’ampleur et les conséquences), ce n’est certainement pas aux hommes politiques qu’il faut confier la tâche de le contrer.
Confier du pouvoir, sous quelque prétexte que ce soit, aux hommes de l’Etat, c’est le plus sûr moyen d’aggraver les problèmes et d’opprimer la population.
Les hommes de l’Etat ne sont ni meilleurs, ni mieux intentionnés que les autres. Ils ne savent que très peu de choses par rapport à la masse d’informations disponible dans la tête des individus. Leur but est le pouvoir et l’enrichissement personnel à court terme, et certainement pas le « bien commun ».
Le jour où un état mondial aura vu le jour grâce à des gens comme Manicore, il ne restera plus beaucoup d’espoir à l’humanité. Et si la pollution s’aggrave alors vraiment, il n’y aura plus aucun moyen de lutter contre elle, car les gens qui connaîtront les solutions n’auront plus la parole. Ce seront les nouveaux prêtres qui décideront des remèdes magiques à administrer pendant que les vrais médecins croupiront dans des cachots.
Il faut le dire, dans une société libre, la consommation d’énergie baisserait probablement de manière drastique. on peut penser à des tas de raisons.
1 er exemple
Dans la mesure où les transports sont la cause numéro 1 de consommation d’énergie, ce serait pas mal déjà de réduire les trajets des individus.
Le contrôle des loyers entraîne…une augmentation du temps de transport (ceux qui ne voient pas immédiatement le rapport doivent prendre des cours d’économie). Conclusion: arrêter de faire suer les propriétaires avec des règlementations sur le plafonnement des loyers diminue massivement l’émission de gaz à effets de serre.
2ème exemple.
Avez-vous remarqué, comme moi, que dans les embouteillages du matin à Paris, il n’y a en général qu’une personne dans chaque voiture ? Avez-vous déjà déploré ce gachi d’énergie et de place, cette pollution inutile, alors que le covoiturage pourrait diviser par deux au moins le nombre de voitures emboutillées ?
Si oui vous êtes comme moi pour le droit de faire payer les autostoppeurs, et le droit de s’improviser taxi, ce que l’état réprime actuellement très sévèrement (et Manicore qui veut qu’on donne encore plus d’argent à l’Etat… misère).
3ème exemple.
Si on arrêtait de subventionner des pans entiers d’agriculture (comme le lin) qui ne servent strictement à rien d’autre qu’à polluer (tout en empêchant la forêt de s’implanter), il y aurait peut-être moins d’engrais et moins d’énergie gaspillés…
4ème exemple.
Si on arrêtait de taxer les gens jusqu’à l’os, il est probable que la plupart d’entre eux auraient les moyens d’isoler leur maison convenablement, avec une réduction d’énergie importante à la clef.
5ème exemple.
Si on avait le droit d’utiliser de l’huile de Colza à la place de l’essence, on consommerait peut-être un peu moins de pétrole…
etc. etc..
C’est la règlementation et le contrôle étatique, qui en introduisant le chaos, conduisent à des dépenses énergétiques inutiles. Bref, classique.
« 1/ Personne n’a contesté qu’il y avait un réchauffement climatique. »
imaginons que vous conduisiez sur la route, votre vitesse va varier… le delta v sur delta t s’appelle l’accélération. Eh bien, si on observe à l’instant t0 que votre accélération est positive, les modèles affirment qu’à long terme vous atteindrez la vitesse de la lumière !
Stupide non ? pourtant quand on affirme que la température va augmenter à long terme en ne connaissant pas avec précision le pourquoi ni en situant le quand sur une échelle de durée. Mais ca fait peur à personne ca ?
JE CONTESTE L’IDEE DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE ! Contents ?
« Si on avait le droit d’utiliser de l’huile de Colza à la place de l’essence, on consommerait peut-être un peu moins de pétrole… »
t’as le droit Mickael, la seule chose c’est que Bercy taxe le colza comme l’essence ordinaire, étant donné que c’est plus cher à produire, le développement en est empêché… CQFD.
Richard M. : le plus fort c’est qu’on cale ces modèles avec les données concernant les réchauffements climatiques du passé (carottes de glaces arctiques etc…) et ô miracle les modèles se mettent à prédire des réchauffements futurs!
C’est pas beau la science?
La science, c’est pas madame Irma…
Je me demandais pourquoi tout le monde ou presque sur ce forum conteste le réchauffement climatique. Et j’ai fini par trouver, c’était pas la peine de chercher bien loin :)
http://www.pageliberale.org
» Je me demandais pourquoi tout le monde ou presque sur ce forum conteste le réchauffement climatique. Et j’ai fini par trouver, c’était pas la peine de chercher bien loin :)
http://www.pageliberale.org »
Très fort. Dis-moi, comment as-tu fait pour trouver l’adresse de ce site, à partir de ce forum ?
Tu es chercheur en informatique ?
Mickaël: Bien sûr! je suis à la recherche en informatique ce que Bjorn Lomborg est à la climatologie ;p
« Il faut le dire, dans une société libre, la consommation d’énergie baisserait probablement de manière drastique »
C’est vrai que depuis que la Chine est passée au capitalisme, ils consomment beaucoup moins :)
Aux US aussi, c’est bien connu, ils se nourissent souvent avec un ptit bol de riz et roulent tous en vélo. :)
« Confier du pouvoir, sous quelque prétexte que ce soit, aux hommes de l’Etat, c’est le plus sûr moyen d’aggraver les problèmes et d’opprimer la population. »
T’es anarchiste? J’ai toujours su que les anarchistes était très proches des libéraux :). Le capitalisme sauvage, ça n’est ni plus ni moins que la jungle. Et autant dire que je n’aime pas la loi de la jungle.
« La plupart du temps, d’ailleurs, on ne voit vraiment pas où est le problème: la température va augmenter de 1,5 à 2 ° au cours des prochains siècles ? Admettons. Et alors ? ça fera autant d’économies de chauffage. »
Cette phrase prouve définitivement ta connerie, qui décidemment est aussi épaisse que le Groenland (en ts cas pour l’instant :) )
Quand j’étais à New-York, je me suis posé des questions quand je rentrais dans des halls de building où il faisait 20° alors qu’à l’extérieur, il faisait facilement le double :)
La Chine se met aussi à a clim ! Ca va donner ! C’est bon pour la croissance !
Enfin, c’est pas grave, tu dois faire ta crise d’adolescence. Il y en a qui commencent communistes. Toi tu commences capitaliste. Un jour, tu grandiras (enfin, sauf si tu t’appelles Madelin ou Laguillet)…
« Un jour, tu grandiras »
Un jour, j’apprendrais qu’il ne faut pas penser, qu’il ne faut pas argumenter, mais qu’il faut écouter, intégrer et répéter ce que nous chante notre papa l’Etat. J’apprendrai que Shirak sait mieux que moi ce qui est bon pour moi. Je suis vraiment trop con de ne pas comprendre ça. C’est tellement évident. C’est tellement évident aussi qu’il connaît toutes les solutions aux problèmes de l’environnement, qu’il est tellement désintéressé. Si on voulait seulement lui donner plus de fric pour réaliser ses projets !
J’apprendrai un jour qu’il faut obéir sans comprendre, qu’il faut cesser d’être adulte et responsable pour devenir un tout petit enfant qui gémit dans les jupes de sa maman polymorphe la « sécurité » sociale et le « ministère » de l’environnement. Je deviendrai comme toi. Bêê.