« Le gouvernement américain baisse les impôts pour tuer l’état », c’est en tout cas un point de vue (original pour le moins) exposé dans les Echos par E.BAREIRO universitaire et chercheur au CNRS… L’auteur affirme que la politique du gouvernement s’appuie sur la « théorie de l’offre » qui recommande une baisse des impôts pour inciter les gens à travailler (Bon mon avis personnel était que les baisses d’impots de Bush visait à stimuler la demande comme pour la baisse de l’impôts sur les dividendes mais passons).
Ensuite, c’est un raccourci douteux pour moi qui affirme que cette démarche peut se faire sans baisser les dépenses publiques en raison de la croissance économique engendrée. Je pense que c’est faux aussi bien dans une optique offre que demande :
– premièrement l’effet ne sera pas immédiat
– deuxièmement la croissance supplémentaire n’engendrera pas forcémment une création de richesse suffisante pour qu’il y est équivalence à la baisse d’împôt bien que cela génère création de richesse(si on baisse les impôts de 30 admettons que cela génère une création de richesse supplémentaire de 45 pour récupérer les 30 en recette fiscale, le taux d’imposition devrait être de plus de 67%)
J’affirme donc que cet argument est faux.
L’auteur constate que le déficit budgétaire des USA a augmenté ce qui est vrai (mais pas seulement à cause des baisses d’împôts aussi en raison de la hausse énorme et irresponsable des dépenses par l’administration Bush). Ensuite, une petite couche de social avec la fameuse étude de Thomas Piketty sur les inégalités( déjà commentée abondemment sur la PL je vous y renvoie) qui ne cessent de croître aux USA. Pour ma part, je rapellerais juste que toute égalité décrétée autre que de droit est forcémment injuste. En fait, les inégalités de conditions sont normales dans une société et pas forcémment génantes (dans un régime communiste, chacun a la même chose, ouf pas d’inégalités mais personne n’a rien ou peu). Mieux vaut un régime capitaliste où une petite partie seulement a peu. L’important est que ce peu soit suffisant pour vivre à peu près décemment et que l’on puisse améliorer sa condition (ce n’est pas toujours le cas malheureusement).
En fait, ces baisses d’impôts (l’auteur s’appuie sur Paul Krugman professeur à Princeton) viserait à mener les Etats-unis dans une telle impasse financière qu’il serait obliger de réduire leur dépenses publiques presque à 0. Machiavelique et même plus. Je n’y croit pas une seule seconde : l’équipe Bush n’a jamais été libérale ni sur le plan politique (la sécurité avant la liberté), ni économique (keyneisianisme + mesure anti-libéral comme augmentation des droits de douane). Je pense plutôt que la politique de Bush et électoraliste et dominé par une idéologie conservatrice et non libérale et simplement peu tournée vers le domaine de l’assistance sociale (ce qui est difficile à concevoir pour beaucoup de français mais la mentalité anglo-saxonne est différente).
D’ailleurs à ce moment là , avec de tels raisonnements, ne pourrait-on pas affirmer que nos organisations syndicales, Attac et cie, cherchent en réalité à détruire notre système de protection sociale (retraites, maladie, chomage) en le menant à la faillite en refusant toute réformes ? Machiavélique !
« dans un régime communiste, tout le monde a la même chose »: non, c’est faux, dans un régime communiste, une ultra-minorité d’aparatchiks à « tout », et exploite une très grande majorité de « gens du peuple » qu’ils prétendent servir. c’est la société la plus inégalitaire qui soit: un peuple maintenu dans la pauvreté pour le bon plaisir d’une ultra-minorité de « millionnaires rouges ». avec quelques cadres intermédiaires qui espèrent accéder au sein des sein en vivant juste un peu mieux que le pékin de base mais en assurant le « sale boulot ».
Non, le communisme, ce n’est pas l’égalité.
« Non, le communisme, ce n’est pas l’égalité. »
Très très juste. C’est vrai que même les libéraux ont des réflexes dont ils ont du mal à se défaire: cette tendance à faire des concessions au communisme, et à admettre sans discussion des affirmations gratuites et contraires aux faits.
C’est dans une société libre qu’il y a le moins de pauvres, notamment. Il est important de le souligner.
La pauvreté et l’égalitarisme sont deux chose différente.
On peut être dans une société égalitaire mais pauvre, comme on peut être dans une société sans pauvres mais inégalitaire.
L’inégalité n’est pas un probléme.
Au fait, ce n’est pas parce que les impôt baisse que l’Etat va disparaitre. Savez vous que jusque vers les années 1650 le Français considéraient comme anormal de payer des impôts à l’Etat en période de paix ?
Vous avez raison sur ce point, mais on peut considérer (un peu abusivement je l’accorde), la très grande majorité de la population (après tout le communisme est une dictature, ceux qui sont à sa tête en profite toujours de même que certain qui en dépendent directement).
Le communisme c’est l’égalité de condition en théorie. Pour la pratique…