Quand ATTAC parle de l' »assurance » maladie, vous pouvez être sûr d’atteindre des sommets de novlangue. Menaces sur l’assurance maladie (par le Haut Conseil pour l’Avenir de l’Assurance Maladie d’ATTAC):
l’assurance-maladie est un élément central de progrès social, aucun pessimisme et aucune résignation ne sont possibles. Attac réaffirme ainsi que toute véritable réforme progressiste de notre assurance-maladie n’est acceptable que si trois conditions sont remplies :
1. – Il faut réduire les inégalités sociales de santé qui demeurent fortes dans notre pays. LÂ’action publique dans le domaine de la santé doit prendre en charge lÂ’ensemble des facteurs qui agissent sur la santé (travail, logement, alimentation, éducation). La question de la santé ne peut être réduite aux soins.
2. – Le régime de base de lÂ’assurance-maladie doit reposer sur un financement solidaire. La participation financière demandée à chacun doit être fonction de son revenu et non de son état de santé ; les soins auxquels chacun à droit doivent être liés aux besoins et non à ce que chacun peut ou non payer. Les couvertures complémentaires actuelles n’étant pas toutes, loin de là , financées de façon solidaire, la seule voie de progrès est lÂ’amélioration de la couverture solidaire apportée par le régime de base.
3. – Toute véritable réforme de lÂ’assurance-maladie doit être démocratique et ne peut être lÂ’objet de décisions technocratiques. Les choix nécessaires doivent sÂ’appuyer sur un large débat public.
Je reprends le discours, en retirant la novlangue et en mettant des termes français:
Il est interdit de faire les comptes, de regarder la réalité en face, de tenter de comprendre ce qui se passe et pourquoi ça arrive. Et il faut même accélérer le processus:
1/ en allant au-delà de la santé: l’égalitarisme et l’interventionnisme doivent régner partout: les riches doivent manger comme les pauvres (donc ils iront au Mac Do aussi), et ATTAC vous dira combien de m² par personne il faut dans votre communalska. Et vos enfants iront tous au collège
2/ de chacun ses moyens à chacun selon ses besoins… enfin pas tant que ça: ceux qui ont plus de moyens devront avoir moins de besoins parce que les besoins de ceux qui ont moins de moyens… enfin vous avez compris: le mot « solidarité » signifie seulement impôts futurs.
3/ un large débat public dont le point de départ sera celui d’arrivée: il faut sauver la sécurité sociale, quel impôt nouveau allons nous mettre en place ? Allons nous taxer les riches (revenu imposable supérieur à 45.000 euros/an, 20% de la population) ou les moyennement riches (revenu imposable >35.000 euros/an, 30% de la population) ?
Le système de soin, monopole public étatique financé par l’impôt, est essentiel au socialisme (synonyme: « progrès ») français, il est hors de question de l’abandonner quand il coule: il faut donc persévérer dans l’erreur, continuer de creuser le gouffre, parce qu’au final cela fera progresser le socialisme (« progresser le progrès » en langage de gauche). L’objectif est l’égalité, et la liberté révèle les différences, car les travailleurs, les ingénieux, les têtus peuvent devenir riches, alors que dans une société pauvre tout le monde est pauvre, tout le monde sauf bien évidemment les nomenklaturistes, rôle que bien sûr l’avant-garde progressiste d’ATTAC se voit déjà tenir (cf les listes électorales qu’ils déposent pour les élections européennes).
Voilà pourquoi le programme d’ATTAC pour sauver l’assurance maladie propose de continuer dans la même veine. Il faut arriver le plus vite possible à la pauvreté généralisée, seule garante de l’égalité.
Erreur, il n’y a rien qui coule mais simplement un choix à faire :
– soit limiter les dépenses de santé
– soit continuer à dépenser plus pour vivre mieux et plus vieux.
Ce sera idem que ce soit privé ou non : faudra que tu raques.
Je serais un peu d’accord avec el ninio si ce n’est que dépenser plus pour vivre mieux et plus vieux, je ne pense pas que ce soit si immédiat surtout quand les dépenses sont mal gérées. (un peu de concurrence ne ferait pas de mal)
mais el ninio a le droit de le penser après tout. Si il a envie de dépenser beaucoup pour ses dépenses de santé, c’est son droit le plus strict; simplement qu’il laisse ceux qui veulent dépenser moins le faire : c’est tout ce qu’on réclame!
Franchement les gars, avec une population qui vieillit, des médicaments toujours plus nombreux, des équipements médicaux toujours plus chers et une population d’actifs qui diminue, les dépenses de l’assurance maladie ne peuvent que croître, il n’y pas d’autre alternative. Ou alors on limite la durée de la vie comme on limite la durée du travail…
on peut maintenant verser ses cotisations sociales, patronales ou salariales à des assurances privées car le monopole de la SS est terminé!
ce qui en privera ceux qui profitaient largement de cette manne providentielle depuis si longtemps. Et permettra aux français de disposer de leur argent et de retrouver leur liberté économique.
vous devriez en parler plus souvent.
6 mai 2004
On est au courant.. mais l’intéressant serait d’avoir des témoignages un peu plus concrets de gens qui ont quitté la SS. Je sais, c’est difficile à trouver…
Pour compléter les propos d’Hervé :
Sauver la Sécu c’est tout faire pour sauver le Socialisme
Laisser « crever » la Sécu c’est en finir avec le Socialisme !
Un certain Nono a écrit :
« Franchement les gars, avec une population qui vieillit, des médicaments toujours plus nombreux, des équipements médicaux toujours plus chers et une population d’actifs qui diminue, les dépenses de l’assurance maladie ne peuvent que croître, il n’y pas d’autre alternative. »
Voila un condensé de l’ignorance que réussissent à insuffler, pas à pas, les socialo-communistes.
« Une population qui vieillit ». Et alors ?
Déjà , seuls les gens vieillissent et c’est une règle de la nature humaine. Je n’ai jusqu’à présent jamais croisé de population dans la rue.
A supposer qu’il s’agisse d’une « population statistique » à quoi on associe une fréquence. Il s’agirait de donner la définition de la population en question. A un moment où on ose dire que l’état ne sait pas combien il a de fonctionnaires, où 60 millions de « cartes vitales » ont été distribuées alors que 50 auraient « du » l’être et où un imam de service vit en France avec deux femmes (la sécurité sociale ne l’interdit, voire Â…) et seize enfants (cf. ci-dessous, vive le cheptel), il conviendrait d’éviter de faire référence à une telle notion, sauf à vouloir se déconsidérer totalement ou prendre les gens pour des imbéciles, par désespoir.
« Des médicaments toujours plus nombreux ». Et alors ?
Des réducteurs de l’ignorance limitée dans laquelle chacun d’entre nous vit, bref des scientifiques ont réussi, par leur action, à mettre au point des moyens permettant à l’individu d’être moins souffrant. Qu’ils en soient remerciés !
Certes, les thuriféraires de l’ancienne URSS peuvent se targuer de n’avoir jamais, pendant toute son existence, découverts la moindre molécule ! Ils ont préféré construire des hôpitaux psychiatriques.
(Ã suivre)
Suite.
« Des équipements médicaux toujours plus chers ». Alors, celui-là , c’est vraiment le pire argument que toute personne sensée, fût-elle adepte du socialo-communisme, devrait s’abstenir d’énoncer.
Le progrès scientifique et technique, résultat de la liberté de l’être humain, n’a jamais conduit à une augmentation des prix, mais toujours à une diminution de ceux-ci et à une augmentation du niveau de vie de chacun.
Les investissements dans ces progrès sont la condition des baisses des prix et des augmentations de niveau de vie à en attendre.
Les équipements médicaux ne sont pas toujours plus chers, mais toujours moins chers, sauf bien entendu pour la non comptabilité, qu’est la comptabilité de tiroir-caisse des organismes de la sécurité sociale dans laquelle même les magistrats de la Cour des Comptes ne s’y retrouvent pas : « Depuis la création de la sécurité sociale en 1945, son organisation comptable n’a cessé d’être en chantier. Dès 1952, la Cour des comptes portait sur elle un jugement sévère. De nombreux efforts ont été faits, notamment dans les années récentes, aussi bien à l’initiative des pouvoirs publics et de la commission des comptes de la sécurité sociale, qu’à celle des organismes eux-mêmes, pour améliorer un système qui, par la nature particulière des activités poursuivies et la diversité des institutions et des structures qui y concourent, se prête mal à une présentation comptable simple. »
(Ã suivre)
Suite et fin.
« Pour s’en tenir à ses interventions récentes, la Cour, dans un référé du 1er octobre 1992, soulignait les difficultés d’ordre comptable rencontrées par l’ensemble des organismes de sécurité sociale. Elle préconisait l’adoption du principe comptable des droits constatés comme mode de comptabilisation unique des opérations et formulait deux critiques fondamentales à l’encontre du système actuel :
– d’une part, l’absence d’homogénéité des méthodes comptables utilisées pour chacun des régimes et, au sein des régimes, par la ou les caisses nationales et les caisses de base, notamment en ce qui concerne la date de comptabilisation des recettes et des dépenses ;
– d’autre part, l’impossibilité d’effectuer une centralisation des données financières de la sécurité sociale.
(…) malgré les sensibles aménagements apportés aux procédures ou aux documents, ainsi qu’au fonctionnement des services comptables, l’amélioration de la comptabilité des organismes de sécurité sociale est un problème d’actualité. »
Le processus de baisse des prix et d’augmentation des niveaux de vie a fait le succès de l’organisation libérale (fondée sur la règle de droit) par rapport aux systèmes socialo-communistes.
Ce processus est la force du capitalisme qu’avaient cernée hier les marxistes et qu’ils ont essayé de saper pour instaurer plus facilement leur organisation esclavagiste, en stigmatisant alors le « profit » de la firme efficace pour son environnement. Aujourd’hui, ils ne stigmatisent plus trop le profit, mais, entre autres, la « cherté » des équipements médicaux. Malheur à eux et à ceux qui les suivent !
« Une population d’actifs qui diminue », et alors ?
Le cheptel que croyait s’être constitué le monopole esclavagiste à partir de 1945 et qu’il pressure depuis lors dans des proportions toujours croissantes, n’est pas ce que ses dirigeants socialo-communistes croient.
Même dans ce domaine, ils se trompent et font ainsi leur propre malheur. Tant mieux !
Bravo Georges pour cette mise au point.
Souligner quand même une condition sine qua non de la baisse des coûts. Ce n’est pas une bonne comptabilité, ou la recherche et l’investissement en eux mêmes (voir le magnifique bilan de la recherche et des investissements dans l’expérience soviétique, pour ne pas être polémique et prendre des exemples beaucoup plus près de nous.) C’est la concurrence. Elle se définit par une liberté d’entrée et d’exercice. (Sinon le prix des ordinateurs augmenterait aussi. On se souvient de Bull et de Goupil?)
C’est vrai partout, hélas, même dans la profession médicale. Donc, ferrailler l’Ordre des médecins et toute la réglementation. Ça, ce n’est pas demain la veille. Ça continuera d’augmenter. Niño a raison sur ce point, même si ce n’est pas pour la bonne raison.
Niño, lui, vivra vieux et en bonne santé. Une étude écossaise qui a suivi toute une population de l’enfance à la veillesse a montré une très solide corrélation entre le QI d’une part, la longévité et la bonne santé de l’autre, malgré des situations socio-économiques bien différentes.
Autre conclusion : pour vivre vieux et en bonne santé, se faire greffer un cerveau de bonne qualité.
Cher PA
Malgré la bonne définition de la concurrence que vous donnez et par conséquent votre bonne conception de celle-ci, vous écrivez :
« C’est vrai partout, hélas, même dans la profession médicale. Donc, ferrailler l’Ordre des médecins et toute la réglementation. Ça, ce n’est pas demain la veille. Ça continuera d’augmenter. Niño a raison sur ce point, même si ce n’est pas pour la bonne raison. »
De deux choses l’une :
– les prix dont on parle sont faux comme hier en URSS ou bien
– ils sont vrais.
S’ils sont faux, on s’en moque, ils ne signifient rien, on ne saurait avancer qu’ils montent ou qu’ils baissent tel l’ascenseur. On n’en parle pas, je n’en parle pas.
Je parle simplement des prix, ceux du processus de marché à l’échelle du globe terrestre, des « vrais prix » si on n’a pas peur du pléonasme.
Peu importent l’Ordre des médecins et la réglementation (dont les syndicats) « qui se sucrent » au passage et de plus en plus (cf. loi de Bitur-Camember) sur les prix.
Nino et vous, cher PA, n’êtes pas cohérents : le doigt qui montre la lune, n’est pas la lune. Qu’on le veuille ou non, les prix baissent, les niveaux de vie augmentent à cause de la réduction de l’ignorance partielle de chacun ou, si on préfère, de l’augmentation de ses connaissances.
PS : il n’y a pas des choses de bonne ou de mauvaise qualité (autre leurre socialiste), fût-ce le cerveau. La qualité, qui n’est jamais qu’un synonyme de la valeur, ne saurait être objective et devoir être qualifiée en termes de bien ou de mal. le rapport qualité/prix n’est jamais que ce que les microéconomistes dénomment les utilités marginales pondérées.
En revanche, il y a le cerveau lent, qualifié aussi de « pas rapide » quand on ne veut pas créer d’ambigüité sonore.
[Niño, lui, vivra vieux et en bonne santé]
Cadre, végétarien et marathonien. Il a toutes les chances en effet de t’enterrer.
Entendu sur une radio anciennement tenue par un bolchévique allié en secret à Bayrou : 45 millions d’américains n’ont pas d’assurance maladie, les assurances maladie aux US ont augmenté de 13% en 2003.
« 45 millions d’américains n’ont pas d’assurance maladie »
Faux. Et même si c’était vrai, qu’est-ce que ça prouverait ?
Qu’il y a des gens qui se foutent pas mal de l’assurance maladie. Ils ont les moyens de s’assurer eux-mêmes.
Et ne nous ressors pas l’éternelle rengaine des « pauvres américains »: des « pauvres » qui ont deux voitures, la climatisation dans la maison dont ils sont propriétaires, un micro-onde, lave linge et lave vaisselle, etc. Et ils n’ont « pas les moyens » de payer 100 dollars par mois pour une assurance maladie, mais oui…
Les définitions de pauvreté sont en effet absurdes, puisque définies uniquement par rapport au niveau de vie du reste du pays.
Avec mes revenus je suis presque « riche » en France et pourtant mon patrimoine actuel est quasiment nul…
[Faux]
Le journaliste devait probablement être Castriste ?
Comme moi je vis dans une société (avec ou sans cerveau invisible), j’imagine que si une partie de la population n’a pas d’assurance maladie elle devient pour moi un vecteur potentiel et donc un danger potentiel vis à vis de certaines maladies. Un peu comme un alcolo qui prend le volant, c’est moi qui trinque in fine.
Comme toi tu vis dans un environnement de robinsonnade tu arriveras probablement à t’isoler de tout et des autres pour t’assurer de ton individualité et de ta survie.
De toutes façons l’histoire de la médecine nous a montré que parfois un peu d’autorité et de décisions politiques arrivaient à être plus efficaces que l’individualisme, les campagnes de vaccinations par exemple et l’éradication de certaines maladies. Le libéralisme n’est pas forcément l’optimum, et comme je suis pragmatique je suis près à donner (parfois) un peu de ma liberté individuelle pour obtenir certaines contreparties sécuritaires.
Bizarre je viens d’avoir un message de pub dans un pop up de la page lib ???
[Les définitions de pauvreté sont en effet absurdes]
Pas vraiment, la pauvreté est relative d’où cette façon de la mesurer par rapport à la médiane des revenus ou je ne sais quoi. En fait être pauvre parmi les pauvres n’est pas un pb.
« En fait être pauvre parmi les pauvres n’est pas un pb. »
Mais alors qu’est-ce que tu attends pour aller t’installer en Inde ou au Nigéria, puisque ce n’est pas un problème. C’est quoi le problème de la pauvreté, alors ? Le ressentiment du mec qui ne possède qu’une Porsche devant celui qui change sa Lamborghini tous les ans ???
Si l’a pauvreté n’est pas un problème de manque absolu de ressources mais simplement une question de perception de ce que certains ont de plus ou de moins, qu’est-ce qu’on en a a faire ?
« Le libéralisme n’est pas forcément l’optimum, et comme je suis pragmatique je suis près à donner (parfois) un peu de ma liberté individuelle pour obtenir certaines contreparties sécuritaires. »
Mais si tu es prêt à donner un peu de « liberté individuelle », c’est que tu as le choix, triple buse ! C’est que tu es libre, justement. Le problème c’est quand on te prend cette liberté, que tu le veuilles ou non, que tu sois « prêt » à la donner ou non !!
» Comme moi je vis dans une société (avec ou sans cerveau invisible), j’imagine que si une partie de la population n’a pas d’assurance maladie elle devient pour moi un vecteur potentiel et donc un danger potentiel vis à vis de certaines maladies. Un peu comme un alcolo qui prend le volant, c’est moi qui trinque in fine.
Comme toi tu vis dans un environnement de robinsonnade tu arriveras probablement à t’isoler de tout et des autres pour t’assurer de ton individualité et de ta survie. »
Ce n’est pas l’assurance maladie bolchévique qu’on a en France qui va empêcher les épidémies. Tu crois vraiment ce que tu écris ? Ce qui fait reculer la maladie, c’est le progrès médical (qui est entravé et non promu par le bolchévisme sanitaire), et indirectement l’augmentation du niveau de vie des gens (les riches ont une meilleure hygiène que les pauves), qui n’est pas non plus promu par le bolchévisme sanitaire.
Bref, 30 secondes de réflexion nous suffisent à conclure que l’assurance maladie obligatoire, loin d’éradiquer les maladies, a plus de chance de les favoriser, par ses effets indirects.
Je nous imagine bien tenir cette conversation au moyen-age: moi défendant la liberté de la recherche en médecine, la liberté d’expression, combattant les entraves à la production, etc… d’un côté. Et de l’autre, El stalnino en train de dire: « pour éradiquer la peste, instaurons l’assurance maladie obligatoire ! »
« Ce qui fait reculer la maladie, c’est le progrès médical »
Qui comprend la vaccination obligatoire, l’isolement des malades contagieux, et de nombreuses autres mesures limitanns ou diminuant la liberté individuelle. Vous poussez en touche à chaque argument concret, comme tout libertarian devrait le faire (selon mon conseil du mois dernier), ce qui est un marque de bon sens de votre part (puisque vous ne pouvez défendre concrètement votre système politique).
Le progrès médical signifie l’avancée dans la compréhension des lois de la nature concernant plus spécifiquement le corps humain.
La vaccination obligatoire consiste en une agression à l’égard des personnes et de leurs biens.
Il n’y a aucun rapport nécessaire entre ces deux concepts, sauf dans la tête de certains pleutres au cerveau bien lavé.
C’est toi qui propose un système politique, lequel comprend par exemple, la vaccination obligatoire, c’est donc à toi de prouver la nécessité de ton système politique, qui, je le répète, nécessite l’agression des personnes et de leurs biens pour être appliqué. Alors j’attends
[Ce qui fait reculer la maladie, c’est le progrès médical]
Vas donc en causer un bout avec tes nigérians.
Le progrès ne suffit pas : il faut le diffuser (ou le laisser se diffuser).
[La vaccination obligatoire consiste en une agression à l’égard des personnes et de leurs biens.]
Crétin. Va donc au Nigéria. Au passage El Niño y est allé et en est revenu avec la certitude que la vaccination obligatoire et sous la contrainte est bénéfique.
La vaccination obligatoire a permis l’éradication de la variole et de la polyo (plus très certain de celà si quelqu’un peut confirmer) et peut être d’autres maladies. Si pour le bien de tous il faut obliger Mythra à se vacciner alors je n’hésiterai pas à l’attacher et à lui faire la piquouze.
La vaccination obligatoire est le type même de contrainte déresponsabilisante dont sont spécialistes les gouvernements.
On se vaccine pour soi-même, ou pour les autres ? Faudrait peut-être se poser la question.
Si Mythra refuse de se vacciner, tu n’as qu’à te vacciner toi-même, comme ça tu ne risqueras rien et tu lui foutras la paix !
« Si pour le bien de tous il faut obliger Mythra à se vacciner alors je n’hésiterai pas à l’attacher et à lui faire la piquouze. »
On avait compris que les mecs comme toi ne connaissaient que la violence.
« Le progrès ne suffit pas : il faut le diffuser (ou le laisser se diffuser). »
C’est précisément la raison pour laquelle nous demandons la libre circulation des biens, des personnes et de l’information. Tu es un peu bouché, quand même.
El Nino > c’est en effet la vaccination qui a permis d’éradiquer la variole et la polyo, mais aussi le tetanos et la diphtérie dont on a déjà oublié les ravages.
De la même façon, la peste a été vaincue au moyen age par une prophylaxie obligatoire et musclée et non par une découverte médicale. Je rappelle que la peste étant un virus seuls les anti-biotiques y peuvent quelquechose, or la peste a été éradiquée en europe bien avant la découverte de Flemming, ce qui prouve au passage que c’est bien le fruit du’une politique autoritaire et volontaire de prophylaxie qui a éradiqué la peste et non pas le progrès médical…
> les riches ont une meilleure hygiène. J’ajouterais que l’excès d’hygiène est à peu près aussi néfaste à la santé que son manque. Mithridate l’avait bien compris…
m’a trompé. Toutes mes excuses. La peste est une bactérie. Les virus sont insensibles aux anti-biotiques aux.
« Si pour le bien de tous il faut obliger Mythra à se vacciner alors je n’hésiterai pas à l’attacher et à lui faire la piquouze. »
Et si Mythra fait une reaction allergique au vaccin ou a un de ses composants et meure par ta faute ou fini gravement handicapé… que fera tu El Niño ?
« c’est donc à toi de prouver la nécessité de ton système politique, »
Prouver quoi ? Que, depuis la fin de la préhistoire, la totalité des régions du globe ont eu des fonctionnements oppposés à ce que demande les libertarian ?
»
« c’est donc à toi de prouver la nécessité de ton système politique, »
Prouver quoi ? Que, depuis la fin de la préhistoire, la totalité des régions du globe ont eu des fonctionnements oppposés à ce que demande les libertarian ? »
En quoi cela prouve-t-il que les libertariens ont tord ?
Il n’y avait jamais eu de système démocratique avant 400 av JC nulle part sur terre. Fallait-il en rester aux dictatures tribales qui précédaient ?
Donc je répète: c’est à toi de prouver que ton système politique est nécessaire. Le statut quo historique n’est d’aucune utilité pour cela
« Donc je répète: c’est à toi de prouver que ton système politique est nécessaire. »
Pourquoi le ferais-je ?