Chaque semaine, Thierry Ardisson prononce sarcastiquement la phrase qui suit. Peu importe le contexte exact mais disons, pour ceux qui ne connaissent pas, que c’est dans le cadre d’un jeu qui d’abord se fait par équipes puis devient individuel. Et c’est à ce moment-là qu’Ardisson dit (je le répète, chaque semaine) :
« Et maintenant c’est chacun pour sa gueule, c’est le libéralisme, c’est « Alain Madelin » quoi… Eh oui la vie est injuste mais c’est comme ça ! »
(grand sourire, il est content de son « bon mot »…)
P.S. : naturellement ce n’est pas nouveau, ça fait bien quatre/cinq ans qu’Ardisson se fait le relais complaisant de la propagande d’ATTAC et du gauchisme en général (ou du « droitisme » – Marc-Edouard Nabe par exemple – du moment que c’est anti-américain et anti-libéral…).
Cher Eric
Une seule phrase :
Halte au ffff… inancement obligatoire de l’industrie du cinématographe, des télévisions et autres radios !
Propos d’un ami
LUTTONS POUR SUPPRIMER LA REDEVANCE
Nous récusons le bourrage de crâne d’État.
Nous n’acceptons pas de le subventionner.
Nous ne pouvons reconnaître ni à un gouvernement partisan et minoritaire, ni à un comité non élu, le droit de répartir de manière arbitraire le pouvoir
d’informer.
Depuis des années diverses commissions et réunions Théodule déploraient qu¹en France 5 à 6 millions de foyers fiscaux, détenteurs supposés d¹un poste de télévision ne règlent pas, et peut-être 2 millions le feraient manière jugée frauduleuse, auprès d’un service fermier la rente allouée au bourrage de crâne étatique.
Ce refus massif est sans équivalent dans aucune autre des parafiscalités qui avaient été maintenues jusqu’à la loi de finances de l’État central pour 2004, nonobstant la constitution financière de l’État promulguée en 1959 et
le principe de l¹universalité du Budget.
Aucune caisse de sécurité sociale malgré la lourdeur monstrueuse de nos charges d¹assurances monopolistes ne connaît une défection de cette ampleur.
La voie de la normalisation juridique a été systématiquement écartée. Faire payer une taxe imposée arbitrairement au contribuable auprès des bureaux du
Trésor aurait privé, nous dit, de leur emploi les salariés du service bénéficiaire de l¹affermage de cette recette.
On a écarté l’idée d¹adjoindre cette saleté à l¹addition incompréhensible payée au titre de la fiscalité locale, comme cela était suggéré depuis 10 ans, par les travaux pontifiants du sénateur Cluzel : sans, cela aurait
l¹idée à certaines collectivités locales que l¹État central n¹a aucune légitimité particulière à faire de Paris le lieu monopolistique de l’audiovisuel. Où sont, en effet, les chaînes non-parisiennes ?
On a même vu un échange d¹idées entre les bureaux de Bercy et la commission dite Informatique et Libertés, et enfin l’Assemblée nationale a enrayé l’idée répressive d’un croisement des fichiers de clients des câblo-opérateurs.
à suivre
Suite et fin
Autre absurdité : le fondement de la redevance est lié à la détention d’un appareil susceptible de capter les produits gratuits du prétendu service public (récepteur traditionnel de télévision qui peut pour tant servir Ã
bien d’autres usages, ou même équipement informatique).
Cette ABSURDITÉ même nous offre l’occasion de pouvoir agir sur un terrain strictement LÉGAL.
Si cette résistance procédurale exceptionnelle du système de la redevance montre le fond ILLÉGITIME du PRÉTENDU SERVICE PUBLIC AUDIOVISUEL en France, adossé à l’idéologie et à la pratique cégétistes de la prétendue exception culturelle, c’est l’existence de la taxe bourrage-de-crâne qui fait problème.
On la dit justifiée par un prétendu service public de l¹audiovisuel sans lequel nous ne serions plus informés que par des sources indépendantes du gouvernement. Hélas l¹État, les syndicats, les lobbies, les centrales
d’achats d’espace, les mutuelles, etc. contrôlent aussi très largement les moyens de diffusion privés, très concentrés à Paris, très attentifs à ne pas souligner les incohérences de la pensée unique française, à ménager la chèvre Bové et le chou Chirac.
C¹est cette chape de plomb, qui ne recule devant aucune sorte d¹unanimisme abrutissant et ridicule, devant aucune pruderie victorienne inversée, que nous devons dénoncer.
La bataille pour la suppression de la redevance sera donc le début d’une lutte pour la reconquête de la liberté de chacun. Remarquons en passant que ce bourrage de crâne s’ingénie depuis plus de 10 ans à couper la France des courants européens et plus généralement des courants de liberté.
Au nom de la situation de la France dans l’Europe de demain, il faut agir pour le libre choix des médiats et la libre création dans l’audiovisuel et le spectacle sans intervention étatique.
La bataille pour la suppression de la redevance bourrage-de-crâne et pour l¹abolition du prétendu service public de l¹intoxication en est un point symbolique qui doit catallyser.
Eric
A votre complément, j’ajouterai le mien : au départ, l’émission d’Ardisson était une « émission ».
Aujourd’hui, ce n’est plus une émission, mais un « on ne sait quoi » qui est enregistré un jour, processus qui certes agrée aux personnes en question !, qui est « monté », mis en une boite, pour être montré un beau jour ultérieur aux soi-disant « téléspectateurs ».
Mais il n’y a plus de « téléspectateurs », contrairement à ce que certains croient encore car tout est fait pour qu’ils le croient.
Il n’y a plus que de braves spectateurs d’une bouillie plus ou moins non libérale.
Le premier coup de prestidigitation magistral qu’ont réussi les hommes de la télévision obligatoire a consisté à faire passer de la vraie « émission » de télévision – « en direct » comme on dit aujourd’hui tant c’est devenu l’exception – à la fausse « émission » – « en différé » comme on disait hier quand le différé était l’exception -.
Dans l' »Ã©mission », la vraie où, cela va sans dire, des réflexions dignes de ce nom étaient échangées, la censure était impossible ou si elle était tentée, cela se voyait immédiatement (la fameuse sortie de Clavel !).
Dans la fausse émission où des propos encore intellectuels quoique … sont échangés, il n’y a que censure, par euphémisme, « pensée unique » : des propos sont soit limés soit éliminés.
Le second coup de prestidigitation est en cours avec ce qu’ils dénomment la « téléréalité » où de fait le technique et l’intellectuel sont désormais scindés.
D’un point de vue technique, c’est le « retour » des « émissions » (en direct avec un décalage de une ou deux minutes …).
Mais d’un point de vue intellectuel, les mots qui y sont échangés sont indignes du mot de propos : c’est l’étable, … « la ferme » !
Les hommes-femmes de l’audiovisuel obligatoire prennent donc les gens obligés
– soit pour des assujettis dont ils abusent la pensée critique,
– soit pour des singes, qui tels ceux-ci devant un miroir, s’interrogent et le font savoir par leurs gestes.
Bref Eric, il faut « connaître nos ennemis ».
Ardisson n’émet rien, il n’a pas d' »Ã©mission », abus de langage.
Il mène une action qui prend, entre autres, pour l’instant la forme d’une bouillie non libérale filmée qui lui sied – et pour cause puisque c’est lui le marionnettiste – et qui est diffusée.
Cela lui est possible parce l’audiovisuel, en l’espèce France 2, qui sert sa bouillie, est payée par nos impôts.
Attendons nous avec incertitude à le voir un jour quitter l’audiovisuel – le cas échéant momentanément – et à entrer explicitement dans un parti politique à l’occasion d’une élection où il aura une bonne position sur la liste du parti pour être élu.
Jean-Marie Cavada, Thierry Ardisson même combat.
Il n’y a pas à dire, vive le sévice public!
ok pour tous vos enculages de mouches, mais au fond… la phrase de Thierry est-il vraiment dénuée de sens??
La phrase d’Ardisson est totalement dénuée de fondement : le libéralisme n’est en rien la loi de la jungle :la loi de la jungle c’est le socialisme des hommes de l’état et de leurs valets syndicaux, qui sont les prédateurs des richesses créeées par les travailleurs et les entrepreneurs privés.
Et, en parodiant Desproges, j’aurai toujours plus de respect pour les enculeurs de mouches que pour les bandits étatistes et leurs serviteurs médiatiques.
Ardisson répète aussi qu’il est « heureux de payer beaucoup d’impôts et que les impôts, ca sert pour l’éducation, les lycées, la redistribution… Alors que les vilains pas-beaux qui s’exilent en Suisse ou ailleurs sont des rats ultra-libéraux qui veulent torpiller notre superbe système de solidarité, que le monde entier nous envie. » (mon interprétation de ses propos alors qu’il recevait Florent Pagny.)
Alors, il faut le répéter, encore et encore: les parasites du service public ne paient pas d’impôts, ils ne font que rendre à l’état une petite partie de l’argent qu’ils lui ont pompé. Ardisson tape sur le libéralisme parce qu’il sait très bien que l’avénement du libéralisme mettrait un terme à la spoliation des vrais contribuables, dont il est un des profiteurs.
Au lieu de reproduire chaque semaine la même brochette d’artistes et de demi-célébrités en mal de promotion, il serait sans doute obligé de… gasp, se renouveler un peu plus et peut-être même, re-gasp, de travailler pour de bon.