Jean-Marie Cavada quitte Radio France pour la politique (L’Immonde).
Que dire de plus ? En France les frontières entre politique et médias sont poreuses, les journalistes n’hésitent pas à prendre des positions politiques et les politiciens ont la main sur nombre de médias (groupes publics, licenses télés/radios, quotas de diffusion, abonnements des administrations…).
Normal donc qu’un directeur de groupe radio public passe ainsi à l’action politique sans que cela provoque un quelconque remous.
Quel est le problème ?
Que les politiciens ne soient pas des professionnels de la politique c’est plutot une bonne chose. En plus Cavada n’est pas un naze, son parcours est même exemplaire. De plus il a démissionné avant de se lancer dans la politique.
J’écoute régulièrement FInter/Finfo/Fculture et c’est quand même assez libre comme ton et comme fond.
Bref, tu veux interdire les journalistes de faire de la politique ?
Franchement ce n’est pas plus libre que les médias écrits. mêmes intox, même soumission au pouvoir.
Pour être informé, notamment sur la France ou ce qui touche aux intérêts de la France (notre grand rayonnement socio-politique fwancophone mondial), on est *obligé* de lire des journaux étrangers.
C’est la paille et la poutre, surtout, au hasard, quand on compare aux matraquages antiaméricain/anti-Bush et antiisraélien/anti-Sharon. Nos médias sont à l’unisson avec les antilibéraux.
Faut bien vendre… et « l’info » est une marchandise comme une autre, apparemment.
Non, ce qui me surprend à la limite, c’est qu’il aille dans un parti dit « de droite » et pas de gôche (comme Nick Mamère).
« Bref, tu veux interdire les journalistes de faire de la politique ? »
tout de suite les grands mots! Comme c’est marrant de la part des gauchistes en plus que de les entendre parler d’interdire, eux qui n’ont que les mots « loi », « règlement », « décret », « circulaire » à la bouche!
Sur le fond, non je m’en fous qu’un journaliste fasse de la politique. Je note qu’en France on passe facilement de l’un à l’autre, que cela ne semble gêner personne, que la révérence vis-à -vis du pouvoir chez les « journalistes » est phénoménale (aussi bien pour les gouvernements de droite comme de gauche d’ailleurs), que l’information n’existe quasiment plus et que tout est « éditorialisé », que certains faits sont passés sous silence ou non analysés…
Deux exemples récents: « UNSCAM », le programme Oil for Food (pour l’Irak) de 100milliards de dollars dont visiblement une très bonne part a été détournée avec la complicité passive de l’ONU (qui faisait la compta ? Kojo Annan, fils de Kofi…), dont les récipendiaires principaux étaient comme par hasard la France et la Russie (deux pays opposés à la guerre en Irak… comme c’est étrange!), complètement passé sous silence en France et le second c’est l’attentat déjoué en Jordanie dont il a à peine été question, 10 jours après que l’info eut été révélée par le roi de Jordanie en personne, qui a accusé la Syrie d’avoir fourni les terroristes en gaz chimiques! Mais là encore ça ne colle pas avec la vision des journalistes, alors silence.
Et c’est tous les jours comme ça. J’ai fait mon choix désormais: la presse française n’est bonne à rien, et pour lire des analyses je lis des blogs, bien plus pertinents que les éditos ridicules du Monde, de Libé, du Figaro, de tous ces journalistes fatigués, les mêmes depuis 30 ans, les mêmes qui interviewent les mêmes politiciens, qui se connaissent par coeur les uns les autres, qui se marient e entre castes de privilégiés…
La pourriture à la française.
[même soumission au pouvoir]
Bof, pas l’impression pour ce qui concerne Finter et Fculture. Mais de toutes façons c’est soit la dictature du pouvoir soit celle du business.
[Nos médias sont à l’unisson avec les antilibéraux]
Pour ce qui est de Bush ou de Sharon il mes semble que les libéraux ne les soutiennent pas. A moins de faire un sacré grand écart entre l’anti-étatisme et le pro-interventionnisme étatique…
[alors silence]
Tous ces sujets ont été rapportés par Finter et Finfo. Ce que tu dis est inexact (mais pas faux car ces sujets ont été expédiés).
Je déplore comme toi l’info spectacle, facile superficielle et trop rapide. Mais bon c’est dans l’air du temps. La génération presse-bouton/pré-maché est en marche.
Il manque en France un grand média de référence multi tendances plutot que sans tendance avec moins de copinage à droite à gauche pour avoir la possibilité de faire partie de la cour.
[Bof, pas l’impression pour ce qui concerne Finter et Fculture.]
Débouche-toi les oreilles ; ton copain El Che joue depuis longtemps à séduire la gôche voire les cocos…
[Pour ce qui est de Bush ou de Sharon il mes semble que les libéraux ne les soutiennent pas.]
Je doute qu’un libéral puisse soutenir quelque homme politique que ce soit, d’ailleurs ce n’était pas du tout mon propos que tu as compris comme il t’arrangeait: j’ai bien écrit: « à l’unisson avec les antilibéraux », et non pas « contre les libéraux » sur ces sujets-là (nuance).
Des médias « assez libre comme ton et comme fond » (je te cite) ne peuvent décemment pas être à l’unisson avec les antilibéraux qui sont des graines de totalitaristes.
Quand on traite Bush et Sharon de nazis ou qu’on en parle comme les uniques fauteurs de trouble du monde, je regarde qui tient la plume, car c’est lui, le collabo, l’ennemi qui a quelque chose d’inavouable à cacher, notamment des complaisances coupables vis-à -vis du totalitarisme islamiste.
Soyez libéral, soyez dirigiste, mais ne soyez pas menteur,a écrit un jour Jacques Rueff.
De fait, dans un état de droit, l’être humain peut jouer un rôle et mentir, mais il ne peut pas le faire longtemps, voire plus d’une fois, étant donné les règles : il ne se démasque pas, mais untel ou untel le démasque. Et son rôle ou ses mensonges ne sont pas subventionnés par les impôts.
Il en est différemment dans un état dirigiste, où les hommes de l’état ont mis en place des télévisions financées par l’impôt. Les JMC qui travaillent et grimpent dans les hiérarchies des télévisions peuvent à loisir jouer des rôles et mentir dans tous les sens qui ne déplaisent pas aux hommes de l’état en place ou à leurs succédanés installés dans la « haute autorité de régulation » de service.
Quand ils daignent se démasquer – après que certains téléspectateurs les avaient démasqués depuis longtemps, mais cela n’avait eu aucun impact sur leur position -, c’est qu’ils passent simultanément de la télévision au parti…
Ainsi, qu’ils se démasquent ou non, ils restent financés par l’impôt.
Quelle différence entre un employé – type Cavada, Mamer, Ockrent, Baudis, etc – d’une télévision financée par l’impôt et un employé d’un parti politique – type Juppé, Jospin, Emmanuelli, etc – ?
Aucune en France depuis que les partis politiques sont financés par l’impôt et tant qu’il y aura des télévisions ou autres radios financés par l’impôt.
En d’autres termes, l' »outing » de JMC après ceux de tant d’autres et avant ceux de tant d’autres n’a rien d’extraordinaire. Il illustre seulement un aspect du système politique totalitaire que nous connaissons aujourd’hui en France, à savoir ses sources de formation. L’audiovisuel financé par l’impôt en est une.
Ce qui est extraordinaire, c’est que les Français n’exigent pas, en réponse, que soit mis fin au financement des télévisions ou autres radios par leurs impôts à une époque où la réduction des dépenses de l’état est vitale pour la France.
enfin une crtique de messieurs Berlusconi et Bloomberg.
voilà des libéraux cohérents !