Eh oui le MEDEF aussi, ce n’est pas vraiment le chantre de la politique libérale comme on veut bien le dire.
La dernière proposition de ce bel aéropage : financer le déficit de l’unedic par un impôt direct rien que ça. C’est vrai que le MEDEF sent bien que la situation est insoutenable : je pense qu’ils ne croient pas vraiment en une réforme du système possible et donc se demandent qui va boucher le trou. Ils se disent, n’importe qui sauf nous, donc pourquoi pas l’impot. Ils seront d’accord avec les syndicats encore une fois. Vive le dialogue social!
D’où le trou va continuer à se creuser mais tant que le MEDEF ne paie pas et que les adhérants des syndicats sont contents… Inique!
Au fait faudra penser à un impot sécu et un impôt déficit budgétaire et un impôt sur les intérêts de la dette…
et comme dirait Claude R. :
http://www.claudereichman.com/articles/sauverlafrancedelafaillite.htm
« On le voit avec l’effondrement programmé de l’assurance-chômage qui affole à ce point ses gestionnaires qu’ils émettent l’incroyable proposition de la faire financer notamment par les professions indépendantes qui, comme chacun le sait, n’en bénéficient pas ! »
aaah ! l’impôt : cette méthode bien française pour rempli r les poches percées des gaspilleurs,
et si facile du fait de la docilité des français….
Mesdames, messieurs,
Je vous conseil vivement de regarder France 2 le 30/4/2004 de 23h45 Ã 3h.
Faut-il le rappeler ?
L’assurance-chômage n’a rien à voir avec l’organisation de la sécurité sociale. Pour schématiser, on peut insérer l’ensemble des deux dans la « protection sociale ».
Au départ, 1958 (et non pas 1945), l’assurance-chômage est une convention privée passée entre les représentants de deux types de groupes de pression privilégiés par les hommes de l’état et subventionnés par nos impôts :
– l’un des deux types est d’ordre patronal ou employeur (peu importent les noms respectifs des groupes en question et leurs parts respectives dans le fromage),
– l’autre d’ordre salarial ou employé (peu importent etc.).
La convention donne naissance à l’UNEDIC (qui coiffe les ASSEDIC)
Dix années plus tard, les hommes de l’état décident de rendre obligatoire la convention privée et d’étendre le domaine à quoi elle s’applique à presque toute l’économie française (parallèlement ils créent l’ANPE).
Tout cela malgré la théorie économique qui explique que l’assurance-chômage est cause du « chômage permanent » (ce que la pensée unique en France appelle le plus souvent « chômage structurel ») depuis au moins les travaux de Jacques Rueff dans les années 1925-35.
Et les prédictions de la théorie économique vont être vérifiées par les faits comme si cela devait être nécessaire pour certains.
Dans le cas de la France par exemple et jusqu’à aujourd’hui, le chômage permanent va atteindre des niveaux de plus en plus élevés, en totale opposition avec son histoire passée, qui ont posé et continuent à poser des problèmes de mesure aux statisticiens du domaine.
Bref, quand on se situe dans le cadre réglementaire de l’assurance-chômage obligatoire, on est dans un monde parallèle.
Et, pour le caractériser tant il est hors de la réalité, il me paraît plus exact de parler des privilégiés des groupes de pression du même tabac que de parler des socialistes du MEDEF.
http://www.humanite.fr/journal/2004-04-24/2004-04-24-392484