Nos chercheurs/fonctionnaires nous serinent par l’intermédiaire de nos médias complaisants qu’ils vont tous démissionner si leurs crédits ne sont pas augmentés par le gouvernement (si on ne leur donne pas davantage de pognon) ! Si seulement ça pouvait être vrai ! Ce serait là un excellent moyen de privatiser la recherche à peu de frais et de se débarrasser ainsi d’un bon nombre de nos chercheurs/parasites.
Malheureusement, leur menace de démission n’est qu’un grand coup de bluff, un chantage minable juste avant les élections régionales. Les chercheurs ne menacent en effet de démissionner… que des fonctions de direction qu’ils occupent, absolument pas de la fonction publique ( Pas fous les gars, ils savent qu’ils ne valent rien dans le privé :-D ).
Mais bon, l’intox, ça marche. D’après les sondages, les français sont en majorité pour que le gouvernement remette des sous dans la grande machine à gaspi qu’est notre recherche publique !
Espérons que le gouvernement va pour une fois faire preuve de courage et qu’il va s’en tenir à sa ligne politique à savoir qu’il faut réformer la recherche publique et non pas augmenter encore ses crédits. Au boulot Raffarin !
« On négocie un contrat et on réforme un système ! Ce sont 2 choses différentes. »
Et on négocie une réforme aussi, ne vous en déplaise. Je suis sur que votre imagination et votre inventivité sont capable de dépasser les bornes du petit Larousse…
Les exemples historiques existent. Le concile Vatican II par exemple.
« Quand on négocie un contrat, on essaie de s’entendre, quand on réforme un système on met tout à plat à coup de marteaux. »
Mazette! Rien que ça! Un petit révolutionnaire en herbe! Vous êtes découvert, sous vos dehors libertaire, vous êtes en fait un dangereux Besancenoiste!!! Je propose aussi d’émasculer tous les chercheurs pour dégonfler leur égo!
« c’est déjà arrivé et ils ont tenu bon (ce sont pas des couilles molles fr). »
alors c’est le peuple anglais qui a des couilles molles!! ;-)
« Ce sont des adversaires, t’as pas encore capté ? Ce sont eux qui ont tout fait pour en arriver là !!! »
c’est faux et vous le savez très bien. Ils se contentent, et de depuis 2 ans de réclamer le versement de sommes et la création de postes VOTES PAR L’ASSEMBLEE nationale lors du vote des budgets et géles par le suite par le gouvernement. Cela s’appelle un contrat, sinon écrit, au moins moral si je ne m’abuse. Cautionneriez-vous les ruptures de contrat, malgré vos idéaux libertaire? On peut discuter à loisir sur l’opportunité de ces budgets et de ces postes mais le fait est qu’il on été votés…
Un gouvernement qui agit sur le principe « maintenant que je t’ai bien enculé on va réformer » cherche clairement l’affrontement.
« t’es bouché à l’émeri toi ? si on réforme, on va vers un système à l’anglo saxonne, dont quasiment personne ne veut ! (spécificité fr) »
C’est celui qui dit qui est! En plus je suis sur que j’ai un plus gros sexe que le votre! ;-)
« allez vers » ça n’est pas copier trait pour trait. Moi je veux bien qu’on aille vers un tel système. Et il y a beaucoup plus de monde que vous ne le pensez qui y est favorable parmi les chercheurs.
Guerre contre l’intelligence?
Tiens un nouveau monopole bien prétentieux !
Un de plus…
Une évidence bien reconnue chaque jours, autour de nous; avocats, médecins, physiciens, architectes…etc, tant d’années à se frotter le derrière sur le banc des écoles pour avoir la tête bien pleine à défaut de l’avoir bien faite: il y a aussi des cons diplomés…
« Et on négocie une réforme aussi, ne vous en déplaise. »
Le contexte d’une négociation de contrat ce sont 2 personnes qui veulent s’entendre et trouver un compromis. Le contexte d’une réforme, c’est l’un qui constate un dysfonctionnement pour le faire cesser. Dans un cas, les 2 partenaires sont là pour s’entendre, dans l’autre cas, l’un va pointer du doigt les problèmes de l’autre. Si il n’y a pas de différences, je ne sais pas quoi te direÂ…
« libertaire »
t’as tjrs rien capté toi ?
« Je propose aussi d’émasculer tous les chercheurs pour dégonfler leur égo! »
pkoi pas ? Mais je connais une bien meilleure façon de les émasculer : on change le système pour un système à l’anglo-saxonne !
« Ils se contentent, et de depuis 2 ans de réclamer le versement de sommes et la création de postes VOTES PAR L’ASSEMBLEE nationale lors du vote des budgets et géles par le suite par le gouvernement. »
Et alors ? Cet argent ne leur appartient pas de droit ! OK ?
« Cela s’appelle un contrat, sinon écrit, au moins moral si je ne m’abuse. »
Non, ça s’appelle des promesses électoralesÂ…
« On peut discuter à loisir sur l’opportunité de ces budgets et de ces postes mais le fait est qu’il on été votés… »
et alors ? le pays n’a pas les moyens de donner à ces individus : qu’il se décide à couper les vannes n’est pas plus mal ! Pour rappel, la France à eu 4.1 % du PIB en déficit, creusant chaque jour plus la dette des générations futures, créant bien plus de pbs qu’on en résout !
« Un gouvernement qui agit sur le principe « maintenant que je t’ai bien enculé on va réformer » cherche clairement l’affrontement. »
Je me fous de ce gouvernement et des crétins qui réclament des choses qui ne leur appartiennent pas. Je ne veux qu’une chose : que tout ce machin cesse de voler les individus qui triment comme des dingues pour quelques roupies que l’état leur aura généreusement laissé !
« Le contexte d’une négociation de contrat […] je ne sais pas quoi te direÂ… »
Mais nom d’une pipe où est ce que vous avez lu que je compare la négociation d’un contrat à la négociation d’une réforme? Oh? Faudrait voir à ne pas me faire dire ce que je n’ai pas dit hein. Et puis si vous tenez tellement à comparer les deux que je sache les contrats se renégocient. On peut faire le constat des dysfonctionnements des termes d’un contrat et le renégocier.
« t’as tjrs rien capté toi ? »
non mais je sens que bous allez avoir l’infinie bonté de m’éclairer O maître.
« Mais je connais une bien meilleure façon de les émasculer : on change le système pour un système à l’anglo-saxonne ! »
Tout à fait d’accord. Et pour être cohérent je propose aussi de privatiser l’armée, la police et la justice.
« Et alors ? Cet argent ne leur appartient pas de droit ! »
Moralement peut-être pas, mais de droit si. Et ce n’est pas vous qui définissez le droit.
« Non, ça s’appelle des promesses électoralesÂ… »
t’as tjrs rien capté toi ?
« et alors ? le pays n’a pas les moyens de donner à ces individus : qu’il se décide à couper les vannes n’est pas plus mal ! Pour rappel, la France à eu 4.1 % du PIB en déficit, creusant chaque jour plus la dette des générations futures, créant bien plus de pbs qu’on en résout ! »
euh, la notion d’investissement ça vous dit quelquechose?
« Je me fous de ce gouvernement et des crétins qui réclament des choses qui ne leur appartiennent pas. Je ne veux qu’une chose : que tout ce machin cesse de voler les individus qui triment comme des dingues pour quelques roupies que l’état leur aura généreusement laissé ! »
eh bien je vous suggère de quitter ce pays parce que ça n’est pas près de changer.
» Le contexte d’une négociation de contrat ce sont 2 personnes qui veulent s’entendre et trouver un compromis. Le contexte d’une réforme, c’est l’un qui constate un dysfonctionnement pour le faire cesser. »
Ca tombe bien les chercheurs sont tout a fait conscient qu’il faut une réforme. Ah moins que vous n’essayez de dire que l’Etat est contre une réforme ?
» Et alors ? Cet argent ne leur appartient pas de droit ! OK ? »
Tu comprends vite mais faut t’expliquer longtemps.
Si demain ton patron te dit qu’il te donnera X € par an et qu’au bout de deux ans il ne t’a rien donné tu trouves ca normal ?
C’est pareil pour la recherche.
Le gouvernement et l’assemblee ont voté un budget et ils n’ont jamais versé l’argent. Donc les chercheurs réclament, il n’y a rien d’anormal.
» Non, ça s’appelle des promesses électoralesÂ… »
Vraiment du mal… on ne parle pas de promesses lors d’une campagne électorale on parle de budgets votés par l’Assemblée
» et alors ? le pays n’a pas les moyens de donner à ces individus : qu’il se décide à couper les vannes n’est pas plus mal ! Pour rappel, la France à eu 4.1 % du PIB en déficit, creusant chaque jour plus la dette des générations futures, créant bien plus de pbs qu’on en résout ! »
Fallait dire ca a l’Assemblée avant qu’elle ne vote les budgets de 2002 et 2003…
« On peut faire le constat des dysfonctionnements des termes d’un contrat et le renégocier. »
Un contrat, ca se renégocie parce que les deux parties ont un intérêt commun qui est leur intérêt propre à maximiser. Dans le cas d’une réforme, on est dans le cas ou deux parties n’ont pas nécessairement d’intérêt à satisfaire puisqu’elles ne sont pas directement impliquées et qu’elles n’ont pas mises leurs billes dans le truc.
« non mais je sens que bous allez avoir l’infinie bonté de m’éclairer O maître. »
T’as qu’Ã te renseigner.
« Tout à fait d’accord. Et pour être cohérent je propose aussi de privatiser l’armée, la police et la justice. »
Pourquoi pas ? Je n’ai jamais prétendu le contraire !
« Moralement peut-être pas, mais de droit si. »
De droit si ? Attendez une seconde, il n’est nullement défini dans un contrat que les chercheurs doivent recevoir de l’argent à dépenser inutilement ?!
« Et ce n’est pas vous qui définissez le droit. »
Au contraire de ces connards qui n’ont jamais rien branlé de leur vie de fonctionnaires repus, j’en connais qui sont obligé de se « prostituer » pour survivre. Quand je pense à ces connards de branleurs qui sont payés comme ils le sont pour ce qu’ils rapportent, et quand je vois les autres trimer, ben je n’ai pas que des pensées positives.
« »Non, ça s’appelle des promesses électoralesÂ… »
t’as tjrs rien capté toi ? »
J’ai bien compris une chose, c’est que la somme des fonctionnaires+assimilés représente un lobby suffisamment puissant pour faire pencher la balance électorale à volonté…
« euh, la notion d’investissement ça vous dit quelquechose? »
relis faré au lieu de dire des âneries.
« eh bien je vous suggère de quitter ce pays parce que ça n’est pas près de changer. »
En plus d’avoir des problèmes de mémoire, t’as des problèmes de compréhension : je me suis cassé ! j’y reviendrai pas de si tôt !
« Ca tombe bien les chercheurs sont tout a fait conscient qu’il faut une réforme. Ah moins que vous n’essayez de dire que l’Etat est contre une réforme ? »
tout comme un cancéreux en phase terminale serait conscient de sa fin proche ?!
« Si demain ton patron te dit qu’il te donnera X € par an et qu’au bout de deux ans il ne t’a rien donné tu trouves ca normal ? »
Whaou stop ! Compares pas le privé et le public.
« Le gouvernement et l’assemblee ont voté un budget et ils n’ont jamais versé l’argent. Donc les chercheurs réclament, il n’y a rien d’anormal. »
Attends mon gars, je crois que t’as toujours pas saisi que cet argent qu’ils donnent si généreusement, c’est celui que tous les connards qui bossent de le privé doivent gagner tous les jours !
» on ne parle pas de promesses lors d’une campagne électorale on parle de budgets votés par l’Assemblée »
Assemblée Nationale, politiciens, cour des comptes sans pouvoir… ça te rappelle quelque chose ?
« Fallait dire ca a l’Assemblée avant qu’elle ne vote les budgets de 2002 et 2003… »
OhhhhhhhhhhhhhÂ… les énarques sont pas capable de faire un budget prévisionnel ? La meilleure école du monde pourtant qu’on nous répète. Quant au reste, je n’ai pas l’égo surdimensionné qui permet à ces connards de se prétendre représentants du peuple et de prendre des décisions pour des millions de personne sans avoir aucune responsabilité en cas d’échec (et dieu sait qu’ils sont nombreux, les échecs).
« Un contrat, […] truc. »
Eh bien très justement, dans le cas qui nous intèresse les chercheurs aussi bien que l’état ont intérêt à ce que le système marche mieux. En tous cas c’est comme ça que nombre de chercheurs que je connais voient les choses.
« De droit si ? Attendez une seconde, il n’est nullement défini dans un contrat que les chercheurs doivent recevoir de l’argent à dépenser inutilement ?! »
Relisez, je ne parle pas des droits des chercheurs mais du droit de l’Etat.
« Au contraire de ces connards […] ben je n’ai pas que des pensées positives. »
Don’t worry, be happy, Jesus nous sauvera tous.
« J’ai bien compris une chose, c’est que la somme des fonctionnaires+assimilés représente un lobby suffisamment puissant pour faire pencher la balance électorale à volonté… »
Je ne dis pas le contraire. De même que les agriculteurs, buralistes, restaurateurs, les patrons. Quel est le problème?
« relis faré au lieu de dire des âneries. »
c’est que je suis à bonne école en vous lisant…
« En plus d’avoir des problèmes de mémoire, t’as des problèmes de compréhension : je me suis cassé ! j’y reviendrai pas de si tôt ! »
De deux choses l’une.
Un : je ne connais pas votre vie, vous ne m’avez jamais dit que vous étiez parti de France alors vous comprendrez que j’éprouve quelques difficultés à m’en souvenir
Deux : on a pas gardé les cochons ensemble alors on s’en tiendra au vouvoiement vous serez gentil.
Dernière chose, je viens ici pour échanger des idées et faire évoluer les miennes, pas pour me faire insulter ok? Alors mettez de coté mes problèmes de mémoire et de compréhension et allez vous branler un coup, ca ira mieux après.
« dans le cas qui nous intéresse les chercheurs aussi bien que l’état ont intérêt à ce que le système marche mieux. »
Pourquoi ? quel est cet intérêt ? Quand y a-t-il eu un feedback positif ou négatif sur la recherche en France ?
« En tous cas c’est comme ça que nombre de chercheurs que je connais voient les choses. »
J’en ai aussi tout plein qui « veulent » que les choses changent, pas trop, en douceurÂ… lentement, mais surtout pour les autres !
« Relisez, je ne parle pas des droits des chercheurs mais du droit de l’Etat. »
« Et alors ? Cet argent ne leur appartient pas de droit ! »
Moralement peut-être pas, mais de droit si. »
c’est de Vous ca ! en parlant des chercheurs. ok ?
« Jesus nous sauvera tous. »
Pourquoi pas les bisounours ou babar pendant qu’on y est ?
« De même que les agriculteurs, buralistes, restaurateurs, les patrons. »
6 millions d’agriculteurs, de buralistes, de restaurateurs, de patrons ? non.
6 millions de fonctionnaires & assimilés… oui.
« c’est que je suis à bonne école en vous lisant… »
Avant de venir faire l’apologie de l’exception française, on se renseigne un tantinetÂ… j’ai un peu tendance à en avoir bouffé de l’exception française et il n’y a rien de pire qui m’irrite que cette foi béate que vous exhibez en faveur de ce monceau d’incapablesÂ… figurez vous que pour subvenir aux besoins de ces individus, toute une frange de la population est maintenue dans la pauvreté et le chômageÂ… si le cadre de vos connaissances concernant l’emploi, la recherche et les impôts dépassait un tant soit peu le cadre franco-français, nous n’en serions pas à ces extrémités en ce moment. Alors de grâce, renseignez vous.
« votre vie »
doc, expat, uk ça vous va comme cv ?
« je viens ici pour échanger des idées et faire évoluer les miennes »
Lisez donc Christophe Vincent, Faré, Marc Grunert ou Georges Lane ! Ils ont été on ne peu plus clair sur ce sujet.
« Pourquoi ? […] France ? »
pour moi, en tous cas, l’intérêt serait de voir tout un tas de feignants dégager et me laisser bosser…
« J’en ai aussi tout plein […] les autres ! »
Bon, vous marquez un point là . C’est vrai. Néanmoins les choses ne changeront effectivement que pour les autres, dont je fait partie. Il est vrai que tout un tas de communistes parcheminés rodent encore dans les couloirs du CNRS. De toutes façon les « tout plein » dont vous parlez ont déjà un pied dans la tombe, alors pourquoi s’en inquiéter autant?
« c’est de Vous ca ! en parlant des chercheurs. ok ? »
bon on s’est pas compris visiblement, je parlais de l’Etat. C’est pas grave.
« Pourquoi pas les bisounours ou babar pendant qu’on y est ? »
Naaaaaan Jesus il est vachement plus fort!
« 6 millions d’agriculteurs, de buralistes, de restaurateurs, de patrons ? non.
6 millions de fonctionnaires & assimilés… oui. »
c’est vrai qu’il ont l’avantage du nombre les bougres.
« Avant de venir […] renseignez vous »
Je suis désolé de vous le dire mais vous êtes de mauvaise foi là . Je vous mets au défi de relever dans tout ce que j’ai écrit une quelconque « apologie de l’exception française ». Je suis au contraire tout à fait favorable à une réforme radicale, à la décentralisation et l’autonomie des universités, et à la privatisation de tout ce qui peut l’être. De grâce, ne me faites pas dire ce que je n’ai aps dit.
Il n’en demeure pas moins que dire cela revient à enfoncer des portes ouvertes. La seule question intéressante me semble-t-il est comment y arriver concrêtement sans provoquer un lamentable ratage comme celui de Juppé. C’est de cela dont je voulais débattre car « tout casser à coup de marteau » ne me semble pas très pragmatique en la matière.
Mais comme visiblement vous ne souhaitez par quitter le plan du débat idéologique, je ne vois pas l’intérêt de continuer cette discussion qui dérive vers le dialogue de sourds et la foire d’empoigne.
Embrassez la Reine de ma part.
« me laisser bosser… »
lol
« pourquoi s’en inquiéter autant? »
leurs brillants successeurs sont déjà prêts à suivre la trace grandiose de leurs aînés dans la continuité…
« Je vous mets au défi de relever dans tout ce que j’ai écrit une quelconque « apologie de l’exception française ». »
Mea culpa, c’est l’apologie des chercheurs français : pas assez nombreux, pas assez payés, pas assez supportés, etc.
« La seule question intéressante me semble-t-il est comment y arriver concrêtement sans provoquer un lamentable ratage comme celui de Juppé. »
C’est bien là le problèmeÂ… on ne peut résoudre des problèmes que si jamais les parties en présence sont de bonne foi, humbles et sachant reconnaître leurs erreurs respectives. Ce que je constate, c’est que les individus en question ne veulent pas régler les problèmes, l’une et l’autre posent des pré-requis à la discussion. Alors plus qu’une discussion de sourd, un blocage total typique des fonctionnaires. Le résultat ? Le gouvernement pliera.
« Mais comme visiblement vous ne souhaitez par quitter le plan du débat idéologique »
Attendez là , je veux bien discuter mais faut remettre les choses plat partir d’un niveau basique:
1 – abandonner toutes les revendication de part et d’autre pour examiner les problèmes
2 – voir comment solutionner les problèmes
3 – voir quelles peuvent être les compensations aux désagréments
4 – agir.
Maintenant la réponse des fonctionnaires chercheurs c’est :
1 – on ne parle pas tant que nos revendications ne sont pas satisfaites
2 – il n’y a pas de problèmes ou alors juste des problèmes mineurs ici ou là , mais rien d’inquiétant, et de toute manière, vous ne connaissez rien à la science et vous voulez diriger nos travauxÂ… fascistes !
3 – on veut plus de personnels et plus de moyens
4 – on a créé les écoles doctorales là , faut quand même pas pousser.
Alors comment discuter dans ces conditions ?
« 1 – abandonner toutes les revendication de part et d’autre « pour examiner les problèmes
De part et d’autre ? Ai-je bien lu ?
Vous abandonnez les revendications libertariennes
de retour à la bougie ?
« 2 – voir comment solutionner les problèmes
On dit résoudre, ma chérie, pas solutionner.
Mademoiselle M., perfide.
« De part et d’autre ? Ai-je bien lu ? Vous abandonnez les revendications libertariennes de retour à la bougie ? »
maxi mea culpa, je parlais des revendications des hommes de l’état.
Quant au retour à la bougie, j’ai bien peur que vous n’ayez pas tout saisi aux concepts…
« On dit résoudre, ma chérie, pas solutionner. »
On peut également jeter distraitement un oeil dans un dictionnaire Mademoiselle M, peut être se rendrait-on compte que tout comme déforester est passé dans le langage, solutionner est également passé dans le langage commun.
« Mademoiselle M., perfide. »
Richard M., facétieux.
Ah eh bien voilà , les choses vont tellement mieux quand on repart des bases. Voilà un discours qui me plaît!
« Mea culpa, […] supportés, etc. »
Je dois admettre que j’ai bien écrit ça, même si là c’est sorti de son contexte. Pas assez nombreux : pas assez nombreux dans les entreprises et trop en fonctionnaires. Pas assez payés, je dirais qu’au CNRS ils sont largement assez payés en regards de leur contraintes, par contre les embauches de chercheurs à 30.000 euros/an dans le privé, ça va pas motiver les foules ça… Mais bon, je suppose que le marché (ô combien efficient en France!) va y remédier quand le papy boom aura atteint sa date de péremption. Pas assez supportés : je les ai bien supportés pendant 3 ans!
Vous 4 points me semblent être, en effet, la base de toute « réforme » voulant aboutir. J’y ajouterais un n° « 0 » qui serait « jouer cartes sur table avec le partenaire (ou adversaire) si vous voulez ».
« 3- voir quelles peuvent être les compensations aux désagréments »
C’est très intéressant que vous mentionniez ça parce que c’est rarement le cas. On entend jamais le gourvernement mettre en avant qu’il y aura des compensations à une réforme profonde. Par exemple si on me propose des CDD payés le double des CDI j’oublierai bien vite les CDI (bon ok je rêve là …)
« 1 – on ne parle pas tant que nos revendications ne sont pas satisfaites »
Vous avez constaté que mes sentiments sont mitigés à cet égard. C’est vrai que le gouvernement à déjà cédé sur 2/3 d’entre elles et qu’on doit toujours réclamer plus que ce que l’on espère avoir pour que les deux parties puissent s’en tirer la tête haute. Réclamer le dernier tiers à toute force tient du caprice d’enfant. D’un autre coté ça fait deux ans que le gouvernement gèle postes et budgets (et je comprends qu’il ne veuille plus investir dans un machin qui marche mal) sans jouer cartes sur tables. Il n’a jamais parlé de réformes jusqu’à maintenant alors que c’était censé être une « priorité nationale »…
je finis
2 – Avez vous lu le rapport « Donner un nouvel essor à la recherche française » écrit par Jean-Marie Lehn, François Jacob, Philippe Kourlisky, et Pierre-louis Lions? Ils proposent des solutions assez radicales à « l’américaine » qui ne seraient pas pour vous déplaire. Tout espoir n’est pas perdu!
3- et deux suédoises par chercheur svp!
4- et la charte des doctorants!!!! C’est pas du pipi de chat!!! Et une paperasse de plus à remplir, une.
Alors comment discuter dans ces conditions ?
c’est en train de se faire malgré tout. Il faut laisser passer deux ou trois mois, le temps que les esprits de refroidissent. Les « états généraux de la recherche » seront l’occasion de tout remettre à plat j’espère. Je ne pense pas (ou du moins je l’espère) que les chercheurs qui composent ces états généraux soient les geignards qui trainent leur guêtres dans les couloirs des labos toute une journée à la recherche d’une feuille de papier milimétré et qui freinent toute réforme des 4 fers. Jean-Marie Lehn, Pierre-Gilles de Gennes pour ne citer qu’eux me paraissent être des gens dont les pieds sont solidement sur terre!
Bisous à la Reine quand même!
Vous me présenterez à Mademoiselle M?
Les USA n’ont pas de CNRS, seulement des prix Nobel.
Il serait peut être temps de rappeler que le Communiusme est non seulement imorale, mais aussi totalement inéfficace. Les crédit gaspillé dans l’organisme public seraient bien plus productif dans le privé, quite mêmem à avoir un financement public. Mort au CRNS.
La France est le seul pays à avoir réduit son budget de recherche, note le commissaire européen à la recherche
PARIS (AP) – La France est le seul pays européen qui a réduit son budget consacré à la recherche en 2002-2003, a affirmé mardi le commissaire européen à la Recherche Philippe Busquin.
Le commissaire belge a rappelé sur Europe-1 que tous les Etats-membres ont « accepté l’idée qu’il fallait tendre vers 3% (du PIB consacré à la recherche) pour 2010 ».
Mais « en France, entre ce discours commun des européens et la réalité de 2002-2003 il y a une contradiction », a-t-il ajouté, soulignant que « c’est la France seule qui a eu cette contradiction »: « Tous les autres pays européen augmentent. »
Philippe Busquin a également apporté son soutien aux chercheurs français mobilisés pour protester contre le manque de moyens. « Je crois que c’est un mouvement très important », a-t-il estimé. Tout en refusant de se prononcer sur la politique du gouvernement français, il a jugé que les ministres concernés « n’ont pas nécessairement réagi d’une manière tout à fait élégante ». AP
http://fr.news.yahoo.com/040316/5/3p7od.html
Effectivement les USA n’ont pas de CNRS, ils ont des NIH (Instituts nationaux de la Santé) par exemple…
tj aussi rigolo ces forums : plus l’article de départ est d’une qualité journalistique exécrable plus le débat est vivace (et dérive). Et ici, il est trés vivace.
Le plus incroyable c’est qu’un domaine sous la responsabilité de l’état (la recherche publique) à décider de se plaindre, de vouloir se corriger, de souhaiter être efficace et de se modifier de son propre chef ayant atteint des limites d’efficacité et d’entendre des discours refusant la bonne formation des doctorants (30% pour le privé), la volonté de leur offrir une motivation dans la recherche ou d’eviter la fuite des cerveaux pour donner une chance à ce pays je ne comprends pas.
Savoir s’il faut privatiser la recherche(+enseignement), supprimer le CNRS restent un débat. Croire qu’un pays peut fonctionner sans recherche public aussi (les pro-americains peuvent regarder les budgets attribués aux laboratoires USA sous la forme d’appel de programme aux budget si effarant).
Mais vouloir dire non à une volonté de réforme et ne pas vouloir conserver en attendant mieux un minimum de recherche en France ne me semblent pas à discuter.